Éthiopie : don de 8 millions USD de la Banque mondiale pour l’électrification rurale

La Banque Mondiale (BM) a approuvé un don de huit millions de dollars (6,2 millions d’euros) à l’Éthiopie pour le développement du réseau de distribution électrique en milieu rural.

« La BM (…) a signé un accord de don de 8 millions de dollars avec la Compagnie éthiopienne d’électricité (EEPCo) pour soutenir l’accès à l’électricité dans les villes et les villages ruraux », indique un communiqué de la Banque mondiale.

Ce don, financé par la Grande-Bretagne et la Suède, s’inscrit dans le cadre du Programme éthiopien d’accès universel à l’électricité (UEAP).

« Jusqu’à 228.571 foyers pauvres vont bénéficier de ce projet » qui prévoit l’utilisation de « lampes compactes fluorescentes » qui doivent permettre une réduction de 55% de la consommation électrique de ces ménages et réduire d’autant leur facture.

Le projet prévoit également une aide à la connexion de 35 dollars (environ 23 euros) des familles les plus pauvres qui ne peuvent pas se permettre de payer ces frais.

« EEPCo prendra en charge tous les risques de construction et commerciaux », indique la BM, qui précise qu’elle vérifiera l’existence réelle de la connexion avant tout paiement à cette compagnie publique.

Cette compagnie publique a doublé en cinq ans le nombre de villes électrifiées et de personnes ayant accès à cette énergie.

L’Éthiopie, pays pauvre de la Corne de l’Afrique qui compte plus de 80 millions d’habitants « a l’un des taux d’électrification les plus bas d’Afrique subsaharienne », selon la BM, qui ajoute : « Moins de 2% des populations des zones rurales – où vivent plus de 85% de la population – ont accès à l’électricité ».


Source : article publié le 30 octobre 2008 sur le site de Romandie News.

René Massé, Xavier Dufail

Bénin : séminaire de formation pour les porteurs de projets africains (MDP et Marché de la compensation volontaire)

ERM et le PNUE organisent un séminaire de formation à Cotonou, Bénin, du 17 au 19 novembre 2008, afin d’aider les porteurs de projets africains.

Séminaire CASCADe à Cotonou (Bénin) – du 17 au 19 novembre 2008. Cette formation entre dans le cadre d’un appel à projets Carbone MDP et Marché de la compensation volontaire.

Un appel à projet est lancé pour les porteurs de projets au Bénin voulant participer au Séminaire de Renforcement de Capacités CASCADe.

Types de projets éligibles

Le séminaire est ouvert à tous les porteurs de projets dans les domaines de l’agroforesterie, du reboisement, de la déforestation évitée, et de la bioénergie (cogénérations et énergie renouvelables liées à l’agriculture et à la reforestation).

Le Séminaire

Du 17 au 19 novembre 2008, le séminaire est constitué de trois jours de formation au MDP (Mécanisme de Développement Propre du protocole de Kyoto) et au Marché de la compensation volontaire du carbone. Ensuite, deux journées seront consacrées à des consultations face à face destinées à apporter un appui technique aux porteurs de projets.

Financement du Séminaire

Le séminaire est financé par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

Inscription

En raison d’un nombre de places limité, l’inscription se fait sur dossier, en envoyant une Note d’Information de Projet ou un document introductif de projet auprès de :

Jeremy Houssin : Jeremy.Houssin@erm.com
ou Thi-Tam Vu : Thi-Tam.Vu@erm.com

Les objectifs du Projet CASCADe

L’objectif principal de CASCADe est de développer l’expertise africaine en réalisant des projets MDP concrets dans les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de la bioénergie. CASCADe apportera un support institutionnel, des formations spécifiques et des connaissances aux niveaux régional et international. Dans chacun des sept pays ciblés (Bénin, Cameroun, RDC, Gabon, Madagascar, Mali, Sénégal), le programme développera des projets pilotes dans différents domaines appropriés, notamment les plantations à objectif commercial, le reboisement communautaire, et les biocarburants, afin de créer de nouvelles opportunités pour la participation du continent africain au MDP et au marché des « compensations volontaires ». De plus, le projet facilitera la constitution d’un réseau d’experts pour l’assistance technique, et la création de liens commerciaux..

Le Projet CASCADe au Sénégal et au Bénin

Pour le Sénégal et le Bénin le projet CASCADe du PNUE est géré par ERM France. Le chef de l’équipe Énergie et Changement Climatique d’ERM France, Robert Vergnes, est ainsi suppléé par son équipe en France, au Sénégal et au Benin afin de mener à bien ce projet. Pendant les 16 prochains mois, ERM France et le PNUE seront en relation avec les gouvernements locaux, les ONGs ainsi que les industries pour mettre en place des modules de formations, organiser des ateliers et fournir un appui technique pour aider les acteurs locaux à développer des PDD (MDP et Projets Volontaires dans les domaines de l’Agriculture, Foresterie, et autres Affectations des Terres, de l’Energie et de la Bioénergie).

Pour plus d’informations :

- PNUE Énergie (en anglais)

- PNUE Risoe (en anglais)

- CD4CDM (PNUE Risoe) (en anglais)

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Angola : signature d’une convention entre l’ENE et l’ONE (Maroc) pour l’électrification rurale et le développement des réseaux de transport et de la production

L’Office national d’électricité marocaine (ONE) et l’Entreprise nationale d’électricité angolaise (ENE) ont signé à la mi-obctobre 2008 au siège de l’ENE en Angola, une convention générale de coopération. Cette convention fixe un cadre légal de coopération : des réunions élaboreront prochainement des contrats plus précis.

L’ONE (Office national d’électricité) continue son expansion en Afrique. Après le Sénégal, la Mauritanie, la Sierra Leone, le Mali… c’est à présent en Angola que l’Office va proposer son expertise dans le domaine électrique.

« La convention concerne des domaines de coopération pratique. Les deux projets prioritaires sont l’électrification rurale et le schéma directeur des réseaux du transport et de la production », indique Abdellatif Bardach, responsable de la direction à l’international de l’ONE. L’ONE a aussi profité de l’occasion pour présenter au top management de l’ENE sa stratégie de promotion des énergies renouvelables (programme éolien, offre Energipro, programme Chourouk…).

Cette visite, selon le responsable, vient renforcer la volonté de l’Office d’affirmer sa position d’acteur de référence à l’échelle africaine et régionale.

l’Office a développé de nombreux partenariats avec plusieurs pays africains :

  • Au Sénégal, il s’agit de projets d’électrification rurale ainsi que des services de consulting pour la supervision des travaux.
  • Au Tchad, c’est la supervision des travaux de réhabilitation du réseau de distribution, l’appui et le conseil.
  • Au Ghana, les accords portent sur le transfert de savoir-faire dans les domaines de la production, transport et distribution.
  • En Mauritanie, l’Office a réalisé une mission d’appui à la société d’électricité pour remédier à la situation électrique précaire de la ville de Nouadhibou.
  • Pour la Libye, l’Office a présenté des offres techniques et commerciales pour la réalisation d’un parc éolien d’une puissance de 60MW ainsi que la maintenance des infrastructures de réseaux Très Haute Tension.
  • D’autres projets sont en cours de développement au Cap-Vert, au Kenya, aux Iles Comores et au Cameroun.
  • L’Office a des vues à présent sur l’Afrique du Sud.


Source : un article de Jihane Kabbaj diffusé sur le site de L’Economiste.

René Massé

Madagascar : début des travaux d’extension de la centrale hydro-électrique d’Andekaleka

La centrale hydro-électrique d’Andekaleka sera équipée d’un troisième groupe électrogène de 34 MW. Les travaux assurés par une société chinoise ont commencé depuis le 15 octobre 2008.

Le coût total s’élève à 24 millions d’euros. Il est financé par la Banque arabe de développement (BADEA) ainsi que le Fonds koweitien. La société chinoise Syno-Hydro est le maître d’œuvre des travaux. Selon Bernhard Romahn, directeur général de la Jirama, c’est l’une des plus importantes sociétés d’ingenierie en Chine avec près de 100 000 employés.

La Jirama entame un important chantier. Elle vient de lancer les travaux d’extension et de dragage du bassin de stockage
d’eau d’Andekaleka : la plus grande centrale hydroéléctrique du pays sera équipée d’un troisième groupe d’une puissance de 34MW pour renforcer les deux autres qui fonctionnent actuellement, ayant chacune une capacité de 29MW. Ce qui portera à 92 MW la puissance totale installée dans cette infrastructure.

« Ce troisième groupe devra entrer en fonction en décembre 2010. Mais pour effectuer les travaux, la centrale devra être arrêtée temporairement durant deux à trois semaines en 2009 », explique Bernhard Romahn, directeur général de la Jirama.

Un autre projet d’installation d’un quatrième groupe de 34MW est également sur route. Il sera financé par la Banque européenne d’investissement (BEI) jusqu’à hauteur de 22 millions d’euros.
« L’accord de principe pour le financement est déjà obtenu. Les dossiers devront être bouclés et ce quatrième groupe devra entrer en fonction vers le mois de mars 2011 » précise le directeur général de la Jirama.

Andekaleka est située sur le versant est de Madagascar, à environ 160 kilomètres de la capitale. Elle fournit près de 30% de l’énergie qui alimente le réseau interconnecté d’Antananarivo. Implantée en pleine zone montagneuse, l’ensablement du bassin d’alimentation en eau des turbines causé par l’érosion constitue le principal problème d’Andekaleka, d’où la nécessité d’un dragage. L’étiage durant la saison sèche constitue également un important problème que les techniciens devront résoudre et l’installation de groupes supplémentaires n’est pas pour arranger les choses.


Source : un article de Mahefa Rakotomalala en date du 23 octobre 2008, diffusé sur le site de L’Express de Madagascar.

René Massé

Le développement durable des bioénergies dans l’UEMOA

Évaluation du potentiel de production de bioénergie des pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine.

« Sustainable Bioenergy Development in UEMOA Member Countries »

United Nation Foundation

octobre 2008

152 pages

28 pages (Executive summary)

(documents en anglais)

L’objectif de ce rapport est d’évaluer le potentiel du secteur de l’agriculture dans la production de bioénergie et d’identifier les obstacles dans les pays membres de l’UEMOA, tout en prenant en compte le besoin vital de sécurité alimentaire dans la région.

UEMOA : Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine, dont les 8 membres sont : Bénin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Guinée-Bissao, Mali, Niger, Sénégal, et Togo.


Source : United Nations Foundation. (en anglais)

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Afrique : l’USAID lance un programme d’appui au montage de projets d’électricité

L’USAID débloque 25 millions de dollars US pour faciliter le montage financier de projets d’électricité dans la zone sub-saharienne.

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a annoncé début octobre 2008 la mise en place d’un programme d’infrastructures pour l’Afrique : « Africa Infrastructure Program » (AIP). Par le biais de ce programme, l’USAID consacrera plus de 25 millions de dollars US afin de mettre à disposition des gouvernements africains des experts en transaction financière de projet. L’objectif est de faciliter le montage financier des projets d’électricité commercialement et financièrement viables implantés en Afrique sub-saharienne.

En fournissant de l’expertise financière, juridique, technique et environnementale en appui aux négociations contractuelles sur des projets ciblés, l’AIP entend mobiliser plus de 1 milliard de dollars de nouveaux investissements en l’Afrique sub-saharienne dans les deux prochaines années.


Source : le site de l’US Department Treasury (en anglais).

René Massé, Xavier Dufail

Réflexions sur les biocarburants

Cet article présente une série de réflexions ou points de vue sur les biocarburants et leurs impacts sur le développement aussi bien dans les pays en développement que dans les pays industrialisés.

Source : Site internet de la Revue Sciences et Développement

Date de parution : 6 décembre 2007

L’adoption des biocarburants doit se fonder sur une évaluation minutieuse de leurs avantages et coûts potentiels, et non sur un acte de foi. Aussi il est nécessaire de développer la recherche en ce domaine, appliquée aux réalités et essences locales au lieu d’importer les licences et technologies mal adaptées. L’exemple du Brésil y est analysé.
Télécharger le texte complet en Anglais

La réussite de l’industrie brésilienne de l’éthanol produit à base de canne à sucre doit beaucoup aux investissements massifs entrepris dans l’infrastructure et la recherche. Un reportage de Carla Almeida. Télécharger le texte complet en Anglais

Le biocarburant est prometteur pour l’Afrique mais la recherche permettant d’en profiter, et d’en identifier les inconvénients, n’a toujours pas été réalisée. Un reportage de Kimani Chege. Télécharger le texte complet en Anglais

Selon Maureen Wilson, la production des biocarburants doit être exploitée en Afrique car elle représente une bouée de sauvetage pour les pays producteurs victimes des réformes de l’Union Européenne dans le marché du sucre en 2006 . Lire le texte complet en Anglais

Par contre, Siwa Msangi attire l’attention sur la menace que la révolution des biocarburants pourrait représenter pour la sécurité alimentaire des pauvres et sur la nécessité de mettre en place des politiques internationales solides pour assurer que la révolution des biocarburants ne mette la sécurité alimentaire des pauvres en danger. Télécharger le texte complet en Anglais

En cultivant de nouveaux produits destinés à la production de biocarburants, les agriculteurs prennent des risques car selon William Dar, Directeur général de l’ICRISAT, des recherches sont encore nécessaires sur les rendements, la domestication et les parasites. L’article donne quelques pistes à éluder pour atténuer ces risques.Télécharger le texte complet en Anglais

Les biocarburants offrent un potentiel énorme, mais d’après S. Arunga-Olende ils posent également des défis qui nécessiteront l’élaboration de politiques de développement solides et cohérentes. Pour plus de détails sur les avantages et risques des biocarburants pour les pays en développement, lire le texte complet en Anglais

Pépin Tchouate

Le partenariat Euro-africain en matière d’infrastructures

Communication de Commission au Conseil et au Parlement Européen sur le thème « Interconnecter l’Afrique : le partenariat euro-africain en matière d’infrastructures ».
Ce document permet de comprendre la stratégie de l’Union Européenne en matière de développement d’infrastructures en Afrique.

« Le partenariat Euro-africain en matière d’infrastructures »

Publié le 13 juillet 2006, sous la référence COM(2006) 376 final

39 pages en anglais

L’une des principales mesures à la base de la stratégie du Conseil est la création d’un partenariat euro-africain en matière d’infrastructures. Ce partenariat, une initiative commune de l’Union européenne, répond aux objectifs de développement de l’Union africaine et de son nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), qui a pour but d’accroître considérablement les investissements de l’Union européenne en Afrique en matière d’infrastructures et de prestations de services dans
le domaine du transport, de l’énergie, de l’eau et des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’amélioration des infrastructures, des services connexes et du cadre réglementaire favorisera une croissance économique durable et la compétitivité des échanges
commerciaux, créera de l’emploi et un travail décent, encouragera l’intégration régionale et contribuera à faire reculer la pauvreté. La réalisation de ces objectifs dépendra également des efforts soutenus qui seront déployés pour renforcer la paix et la sécurité et améliorer la gouvernance en Afrique.

Il est divisé en 4 chapitres :

Chapitre 1. Relever les défis en matière d’infrastructures pour accélérer le développement de l’Afrique

Points abordés : Les enjeux en matière de développement, le combat incessant de l’Afrique, l’Afrique doit investir davantage dans les infrastructures, l’amélioration des systèmes et des institutions est indispensable pour soutenir des
investissements accrus.

Chapitre 2. Vision continentale et régionale de l’Afrique

Points abordés : L’Union africaine : un partenaire privilégié, le NEPAD – Plan d’action à court terme dans le domaine des infrastructures (i-STAP), et comment agir différemment pour atteindre les objectifs du NEPAD en matière d’infrastructures ?

Chapitre 3. L’initiative de l’Union européenne : le partenariat euro-africain en matière d’infrastructures

Points abordés : les objectifs, le champ d’application et comment mettre à profit l’expérience et les enseignements que l’Europe a tirés de ses réseaux transeuropéens ?

Chapitre 4. Le partenariat dans la pratique :

Points abordés : Actions institutionnelles, Instruments de mise en œuvre, les actions, la coordination avec les États membres et avec d’autres initiatives et organismes internationaux et quelle stratégie pour un partenariat durable.

Pour lire le document en entier http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/com/2006/com2006_0376fr01.pdf

Pépin Tchouate

Afrique : 5 prix au concours 2008 du Developpement Marketplace de la Banque mondiale

L’Afrique subsaharienne a obtenu cinq prix d’une valeur maximale de 200 000 dollars à l’issue du concours 2008 du Development Marketplace. Trois des cinq projets lauréats concernent l’énergie : celui du Sénégal (moteur hors-bord à biocarburant produit localement), de la Tanzanie (production de biocarburant à partir de noix locales non comestibles), et celui de l’Ouganda (avec le projet refroidisseur à lait à base d’énergies renouvelables pour les petits exploitants de laiteries)

Development Market place est un programme compétitif de dons qui identifie et finance des projets innovants qui sont au premier stade de leur réalisation et qui pourrait avoir un impact considérable et être transposable ailleurs. Le concours qui avait cette année pour thème l’agriculture durable a attiré près de 1 800 candidatures.

Pour la première fois, l’Afrique a été représentée par 35 candidatures. Plus de 4 millions de dollars ont été attribués aux 22 projets gagnants dont les lauréats sont originaires de 16 pays.

Les cinq lauréats africains sont le Nigéria (avec son projet utilisation des résidus de manioc pour l’élevage des chèvres), le Sénégal, la Tanzanie, l’Ouganda et l’Ethiopie (système de localisation électronique reliant les producteurs de café aux marchés).

Le projet venu du Sénégal aidera les agriculteurs et les pêcheurs de 40 communautés à produire leur propre biodiésel au moyen d’une méthode de transmission d’énergie fonctionnant à l’huile de graines non raffinée provenant directement de la presse à froid, ce qui leur permettra de réduire leurs coûts de production.

Le projet de l’Ouganda présentait des idées novatrices pour la réfrigération du lait par l’adaptation des réfrigérants utilisés pour le refroidissement de la bière.


Sources :
Un article diffusé en anglais sur le site de Development MarketPlace

un article diffusé le 20 octobre 2008 sur le site deAfrican Manager

René Massé

Maroc : l’UNESCO et ISESCO organisent une réunion sur les "Stratégies et perspectives de développement des Energies renouvelables dans les pays du Maghreb"

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) organise du 20 au 22 octobre 2008 à Rabat, une réunion d’experts régionaux autour du thème « Stratégies et perspectives de développement des Energies renouvelables dans les pays du Maghreb ».

Ce séminaire, organisé en partenariat avec l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (Isesco), a pour but d’établir des recommandations fondées sur des données factuelles concernant les politiques et les stratégies liées aux énergies renouvelables dans ce domaine.

Il regroupera les différents acteurs gouvernementaux et les spécialistes impliqués dans la gestion de l’énergie dans les pays de l’Afrique, selon la presse locale.

La réunion sera suivie d’un atelier, animé par un groupe d’experts des deux rives de la Méditerranée, sur les schémas d’électrification rurale basés sur des systèmes hybrides et des mini réseaux intégrant des énergies renouvelables.

Cette action fait suite à une série d’activités que l’Unesco met en place pour accompagner ses pays membres dans la perspective de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).



Source : un article publié sur le site chinois FrenchXinhuanet le 16 octobre 2008.

René Massé