Bénin – Programme Energie et Eau pour la Vie

Le Ministère de l’énergie, de l’eau et des mines du Bénin organise deux journées de réflexion sur l’accès à l’eau et à l’énergie les 15 et 16 septembre 2016 à Cotonou.

Au programme :

  •  Présentation du Programme Energie et Eau pour la Vie
  • 4 Ateliers :
    • Comment accompagner l’évolution des usages et des mentalités sur l’accès à l’énergie et à l’eau ?
    • Modèle économique pour pérenniser les installations dans les localités
    • Atelier de coordination technique pour une synchronisation des actions menées par chaque acteur
    • Quels mécanismes face aux barrières du secteur privé ?

Pour toutes informations, contacter Charlotte CADORET, coordonnatrice du Programme : ccadoret.pro@gmail.com

Du biogaz pour les ménages en Chine et en Afrique

Depuis 2002, l’ONG Initiative Développement agit en Chine pour la réalisation de projets de développement et de protection de l’environnement en faveur des populations rurales du Guizhou et du Yunnan, provinces du sud-ouest du pays particulièrement pauvres.  ID y a déjà construit plusieurs milliers de digesteurs familiaux et aujourd’hui elle appuie plusieurs projets de diffusion à grande échelle.

En Afrique (Congo, Tchad, Comores), ID étudie la transposition de ce modèle.

Plusieurs documents présentent ces réalisations sur le site de l’ONG, notamment des vidéos.

Distillation économe de l’Ylang-Ylang à Anjouan (Comores)

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

L’Union des Comores est le 1er producteur mondial d’essence d’Ylang-Ylang avec 55 t par an d’huile essentielle produites. Mais il faut 1 tonne de bois pour produire … 3 kg d’huile essentielle par distillation. On comprend donc que la déforestation soit rapide (8% de la forêt disparait chaque année).

L’ONG Initiative Développement, présente sur cet archipel depuis plus de 15 ans, a engagé en 2013 un projet pour modifier, avec les acteurs de la filière, les pratiques de distillation et améliorer ainsi l’efficacité énergétique. Cette amélioration passe par des modifications du foyer de l’unité traditionnelle de distillation, de façon à le rendre plus économe.

Valorisation énergétique des coques de cajou par pyrolyse

Rongead-Bobo-atelier transfo cajou Gebana-7

Dans le cadre du projet CAJOUVALOR, RONGEAD et Cefrepade ont mis au point un four de pyrolyse des coques d’anacarde (noix de cajou), le H2CP (High Calorific Cashew Pyrolyser).

Il permet de fournir l’énergie nécessaire à une unité de transformation de cajou (ici l’usine GEBANA de Bobo Dioulasso au Burkina Faso) en transformant les coques de cajou sous forme de gaz de pyrolyse. Les gaz sont directement brûlés en chambre de post combustion pour alimenter la chaudière de transformation des anacardes tandis que le charbon restant peut être utilisé comme un charbon de bois.

En 2016, ce projet a bénéficié du prix Suez-Initiatives-Institut de France et un 2ème H2CP a été installé au Mali.

Biogaz, Le Partenariat agit au Sénégal et en Moldavie

Créée en 1981 sous le nom « Partenariat Lille Saint-Louis du Sénégal », l’association Le Partenariat émane au départ d’une volonté de faire vivre le jumelage entre les villes de Lille et Saint-Louis du Sénégal. Depuis cette époque, elle est devenue une ONG autonome et a élargi son action à d’autres territoires, le Maroc, la Guinée et, depuis 2015, la Moldavie. Et dans ce pays d’Europe de l’Est, le Partenariat a été sollicité par l’ambassade de France pour son expertise en biogaz.

En effet, depuis 2011, le Partenariat mène des projets de diffusion de la technologie biogaz au Sénégal. Une installation pilote a d’abord été construite au Centre d’Initiation Horticole de Saint-Louis. Puis plusieurs projets ont suivi  : 5 cuves construites aux abattoirs de Saint-Louis, 4 cuves aux abattoirs de Podor, et 20 cuves sont en construction à Saint-Louis, avec le concours de la ville de Lille et de la Métropole Européenne de Lille. Au niveau des abattoirs, le biogaz est très intéressant parce qu’il fournit de l’énergie tout en assainissant le quartier en éliminant les nombreux déchets organiques de ces activités.

Depuis septembre 2015, le Partenariat intervient donc en Moldavie, où une cuve de méthanisation et d’une unité d’assainissement par phyto-épuration sont en construction.  Ce test à l’échelle d’une famille rurale est complété par une étude de faisabilité pour un programme de promotion de la méthanisation à plus grande échelle.

Et des perspectives sont en cours pour doter les abattoirs de la commune d’El Aounate (Maroc) de cuves de méthanisation.

Valorisation énergétique des coques d’anacarde : le projet Cajouvalor primé par le fonds Suez-Initiatives

Le 1er juillet 2016, le projet CAJOUVALOR mis en oeuvre par RONGEAD, en partenariat avec CEFREPADE, a obtenu le Prix Suez Initiatives-Institut de France destiné à soutenir et à encourager des projets et des innovations contribuant à développer l’accès aux services de l’eau, de l’assainissement et de la gestion des déchets dans les pays en développement.

Avec CAJOUVALOR, RONGEAD et le Cefrepade ont développé une technologie de valorisation énergétique d’un déchet, les coques d’anacarde, grâce à la mise au point d’un réacteur de pyrolyse dit « H2CP » (High Calorific Cashew Pyrolyser). Le système permet de transformer les déchets issus du décorticage de la noix de cajou en deux types de combustibles : des gaz de pyrolyse alimentant notamment une chaudière, et du Biochar à usage domestique ou professionnel, distribué sous formes de plaquettes aux populations locales en remplacement du charbon de bois (issu de forêts non gérées et menacées).

La remise du Prix Accès aux Services Essentiels a eu lieu le 1er juillet à l’Institut de France

Après l’unité de l’usine GEBANA de Bobo Dioulasso (Burkina Faso) où a été mis au point le H2CP, RONGEAD a installé une 2ème unité au Mali en 2016.

En savoir plus sur le Projet CAJOUVALOR

Participez aux Trophées de l’adaptation au changement climatique en Méditerranée avant le 16 septembre

L’ADEME et ses partenaires méditerranéens ont lancé le 25 mai 2016 les 1ers Trophées de l’adaptation au changement climatique en Méditerranée. Ce concours a pour but de faire émerger des solutions concrètes d’adaptation aux impacts du changement climatique.

Lancés à l’occasion de la conférence sur la transition énergétique en Méditerranée, les trophées s’adressent aux acteurs publics, en particulier les collectivités territoriales et les universités, et aux ONG associées à des acteurs publics locaux pour la mise en œuvre d’actions d’adaptation dans l’aire bioclimatique méditerranéenne.

Les projets présentés doivent porter sur une des thématiques suivantes :

  • aménagements, infrastructures et bâtiments ;
  • écosystèmes et ressources naturelles ;
  • méthodes de conception et de mise en œuvre de politiques publiques.

Les trois lauréats seront invités à participer à la COP22 du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, et leurs actions seront valorisées dans une publication dédiée et lors de colloques internationaux.

La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 16 septembre 2016.

Retrouvez les modalités d’inscription sur le site de l’ADEME

Les partenaires de l’ADEME pour les trophées sont l’Association méditerranéenne des agences nationales pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables ( MEDENER), l’Union pour la méditerranée (UpM), la Commission méditerranée de cités et gouvernements locaux unis (CGLU Med), le Plan bleu ainsi que le Réseau d’experts méditerranéens du changement climatique (MedECC).

Energie : vent de changement selon Jeune Afrique

Jeune Afrique vient de consacrer un dossier aux changements en cours dans le domaine de l’énergie en Afrique avec :

  • les portraits de 3 jeunes entrepreneurs qui « inventent l’énergie de demain » : Solar Box Gabon (finaliste par ailleurs du prix Jeunesse de la Francophonie), Chifco ou encore African Clean Energy.
  • une infographie claire qui fournit une synthèse des principales données du continent dans le domaine énergétique par grandes régions
  • un point sur les besoins en infrastructures et les grands projets, dans le cadre notamment de l’Initiative Africaine pour les Energies Renouvelables (AREI) portée par l’Union Africaine
  • une interview de Valérie Levkov, directrice Afrique et Moyen-Orient chez EDF.

Coopération Albi-Abomey : le plan triennal 2016-2018

Il y a plus de 10 ans, le 4 juin 2005, Albi a débuté une coopération décentralisée avec Abomey (Bénin). Ces deux villes s’étaient rapprochées du fait d’un point commun original et de valeur : un patrimoine historique exceptionnel inscrit au patrimoine mondial avec la Cité épiscopale d’Albi d’une part et les palais royaux d’Abomey d’autre part.

France Gerbal-Medalle, conseillère municipale d’Albi déléguée à la coopération décentralisée, s’est rendu à Abomey il y a quelques mois pour s’entretenir avec le nouveau maire, Blaise Ahanhanzo Glélé, resserrer les liens entre les deux villes, faire le bilan des actions antérieures  et mettre au point le 4ème plan triennal d’action de coopération Albi-Abomey.

Sur la période 2016-2018, les actions pour la mise en valeur du patrimoine touristique, l’éclairage public et l’accès à l’eau potable seront poursuivies.

Dans le domaine de l’éclairage public, la plupart des actions seront dorénavant couplées avec l’accès à l’eau potable, avec la mise en place d’îlots photovoltaïques pour le pompage de l’eau. Par le passé, 16 îlots photovoltaïques ont déjà été mis en place dans des centres de santé et l’axe d’entrée de la ville a été complètement éclairé, soit 6 km de route et 50 points lumineux.