Ghana : démarrage en janvier 2009 de la production de bio-diesel de tournesol

A partir de janvier 2009, les cultures de tournesol du Ghana vont alimenter une usine de production de bio-diesel.

Les 230 hectares de culture de tournesol, situés à Tumu, Walewale, Mpaha Damongo (partie nord du pays), et près de Agona asafo Agona Swedru (dans la région centrale), sont prêts à approvisionner l’usine de bio-diesel de tournesol, qui commencera à produire en janvier 2009.

Ceci a été annoncé aux journalistes par le directeur de TRAGRIMACS (Tropical Agricultural Marketing and Consultancy Service) Sunflower Ghana, M. Issah Sulemana, après avoir inspecté les 45 hectares de tournesol de la ferme d’Agona asafo. Il était accompagné par M. George Ortsin, coordinateur de projet du Fonds pour l’environnement mondial/Small Grant Project (GEF/SGP), sous l’égide du PNUD, qui a financé le projet.

M. Sulemana a précisé que le matériel destiné au premier projet de production de bio-diesel de tournesol du pays, qui a coûté 25 000 dollars US, a déjà été livré.

L’usine sera implantée à Tema. En raison des prix élevés du pétrole brut sur le marché mondial, le Ghana a besoin de trouver une source alternative de carburant bon marché et a donc encouragé les institutions financières à soutenir les agriculteurs pour produire du tournesol à grande échelle.

M. Sulemana a déclaré que l’objectif de ce projet est de produire du bio-diesel localement afin de limiter l’impact sur le changement climatique. Il a demandé aux agriculteurs de s’engager dans la culture de tournesol car le marché local est prêt, ajoutant que ce type de culture résiste à la sécheresse et qu’il est économiquement viable.


Source : un article en anglais publié dans la Revue de presse Accès à l’énergie- Réduction de la pauvreté du 10 au 14 novembre 2008)

René Massé, Xavier Dufail

Zambie : études du marché de l’éclairage

Études de marché effectuées par Éclairer l’Afrique, initiative du Groupe de la Banque mondiale, portant sur les moyens d’éclairage pour les individus et les petites entreprises de Zambie, constituées par :

  1. Une étude qualitative exploratoire
  2. Une étude quantitative des usages et comportements

« Zambia Qualitative Off-Grid Lighting Market Assessment »

78 pages

« Lighting Africa Market Assessment Results – Zambia »

133 pages

Éclairer l’Afrique (Groupe de la Banque mondiale)

octobre 2008

(documents en anglais)

Éclairer l’Afrique a pour objectif de favoriser un développement
rapide du secteur et de l’offre de produits d’éclairage abordables et ne
dépendant pas de combustibles fossiles, et elle vise plus
particulièrement à trouver les moyens de réduire fortement les coûts.

Cette démarche débute par la réalisation d’études de marché dont les objectifs sont :

  • Créer une base de référence pour quantifier la taille des segments de marché potentiel des produits d’éclairage appropriés, en quantité et en valeur
  • Informer sur les fonctionnalités et conception souhaitées pour différents types de produits d’éclairage dans plusieurs classes de produits (lampe-torche, projecteur, lampe, lanterne, spot)
  • Permettre aux industriels de comprendre et de quantifier les dépenses actuelles et la capacité de payer des consommateurs concernant les produits d’éclairage modernes hors réseau, et de déterminer le prix raisonnable des produits vis-à-vis du marché.

Source : site d’Éclairer l’Afrique (en anglais).

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Ghana : études du marché de l’éclairage

Études de marché effectuées par Éclairer l’Afrique, initiative du Groupe de la Banque mondiale, portant sur les moyens d’éclairage pour les individus et les petites entreprises du Ghana, constituées par :

  1. Une étude qualitative exploratoire
  2. Une étude quantitative des usages et comportements

« Ghana Qualitative Off-Grid Lighting Market Assessment »

90 pages

« Lighting Africa Market Assessment Results – Ghana »

135 pages

Éclairer l’Afrique (Groupe de la Banque mondiale)

octobre 2008

(documents en anglais)

Éclairer l’Afrique a pour objectif de favoriser un développement
rapide du secteur et de l’offre de produits d’éclairage abordables et ne
dépendant pas de combustibles fossiles, et elle vise plus
particulièrement à trouver les moyens de réduire fortement les coûts.

Cette démarche débute par la réalisation d’études de marché dont les objectifs sont :

  • Créer une base de référence pour quantifier la taille des segments de marché potentiel des produits d’éclairage appropriés, en quantité et en valeur
  • Informer sur les fonctionnalités et conception souhaitées pour différents types de produits d’éclairage dans plusieurs classes de produits (lampe-torche, projecteur, lampe, lanterne, spot)
  • Permettre aux industriels de comprendre et de quantifier les dépenses actuelles et la capacité de payer des consommateurs concernant les produits d’éclairage modernes hors réseau, et de déterminer le prix raisonnable des produits vis-à-vis du marché.

Source : site d’Éclairer l’Afrique (en anglais).

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Kenya : études du marché de l’éclairage

Études de marché effectuées par Éclairer l’Afrique, initiative du Groupe de la Banque mondiale, portant sur les moyens d’éclairage pour les individus et les petites entreprises du kenya, constituées par :

  1. Une étude qualitative exploratoire
  2. Une étude quantitative des usages et comportements

« Kenya Qualitative Off-Grid Lighting Market Assessment »

85 pages

« Lighting Africa Market Assessment Results – Kenya »

132 pages

Éclairer l’Afrique (Groupe de la Banque mondiale)

octobre 2008

(documents en anglais)

Éclairer l’Afrique a pour objectif de favoriser un développement
rapide du secteur et de l’offre de produits d’éclairage abordables et ne
dépendant pas de combustibles fossiles, et elle vise plus
particulièrement à trouver les moyens de réduire fortement les coûts.

Cette démarche débute par la réalisation d’études de marché dont les objectifs sont :

  • Créer une base de référence pour quantifier la taille des segments de marché potentiel des produits d’éclairage appropriés, en quantité et en valeur
  • Informer sur les fonctionnalités et conception souhaitées pour différents types de produits d’éclairage dans plusieurs classes de produits (lampe-torche, projecteur, lampe, lanterne, spot)
  • Permettre aux industriels de comprendre et de quantifier les dépenses actuelles et la capacité de payer des consommateurs concernant les produits d’éclairage modernes hors réseau, et de déterminer le prix raisonnable des produits vis-à-vis du marché.

Source : site d’Éclairer l’Afrique (en anglais).

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Tanzanie : études du marché de l’éclairage

Études de marché effectuées par Éclairer l’Afrique, initiative du Groupe de la Banque mondiale, portant sur les moyens d’éclairage pour les individus et les petites entreprises de Tanzanie, constituées par :

  1. Une étude qualitative exploratoire
  2. Une étude quantitative des usages et comportements

« Tanzania Qualitative Off-Grid Lighting Market Assessment »

83 pages

« Lighting Africa Market Assessment Results – Tanzania »

142 pages

Éclairer l’Afrique (Groupe de la Banque mondiale)

octobre 2008

(documents en anglais)

Éclairer l’Afrique a pour objectif de favoriser un développement
rapide du secteur et de l’offre de produits d’éclairage abordables et ne
dépendant pas de combustibles fossiles, et elle vise plus
particulièrement à trouver les moyens de réduire fortement les coûts.

Cette démarche débute par la réalisation d’études de marché dont les objectifs sont :

  • Créer une base de référence pour quantifier la taille des segments de marché potentiel des produits d’éclairage appropriés, en quantité et en valeur
  • Informer sur les fonctionnalités et conception souhaitées pour différents types de produits d’éclairage dans plusieurs classes de produits (lampe-torche, projecteur, lampe, lanterne, spot)
  • Permettre aux industriels de comprendre et de quantifier les dépenses actuelles et la capacité de payer des consommateurs concernant les produits d’éclairage modernes hors réseau, et de déterminer le prix raisonnable des produits vis-à-vis du marché.

Source : site d’Éclairer l’Afrique (en anglais).

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Rapport de Synthèse relatif au Forum Africain du Carbone 2008

Rapport de synthèse de la 13eme Conférence des Parties (COP13) organisée par le secrétariat de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), qui a été le cadre de décision de la tenue de la première foire africaine du Marché de Carbone (CO2) à Dakar (Sénégal) du 3 au 5 Septembre 2008.

« Rapport de synthèse du Forum africain du Carbone »

Secrétariat de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)

octobre 2008

20 pages

Ce document traite du développement rapide des marchés de carbone au niveau mondial et le besoin urgent d’y faire participer l’Afrique. En particulier, le forum a présenté l’état et les tendances du marché carbone, y compris l’importance du marché volontaire, les avancées obtenues dans le cadre de Nairobi, les options disponibles à mettre en oeuvre pour promouvoir le marché du carbone sur le continent, les voies à suivre pour que l’Afrique participe pleinement aux négociations sur l’après 2012 et les barrières financières à lever.


Source : un article de Bassem Saadallaoui publié le 29 octobre 2008 sur le site de Mediaterre

René Massé, Xavier Dufail

Maroc : l’Espagne accorde un prêt de 4 millions d’Euros pour l’installation de systèmes solaires photovoltaïques

Le conseil des ministres espagnol, réunit le 14 novembre 2008 à Madrid, a décidé d’accorder au Maroc un prêt d’une valeur de 4 millions d’euros destiné au financement de l’installation de 1.215 systèmes solaires photovoltaïques de connexion au réseau dans les provinces d’Errachidia et de Benguerir.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme axé sur l’énergie solaire pour l’amélioration de l’électrification rurale baptisé « Chourouk ». Ce programme prévoit l’installation de 200.000 systèmes similaires sur tout le territoire national.

Les systèmes solaires photovoltaïques qui seront installés grâce au prêt du gouvernement espagnol bénéficieront à 9.000 familles dans les deux provinces. Ce crédit vise également à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population ciblée et à la protection de l’environnement.


Source : un article de Toma publié le 14 novembre 2008 sur la site de Biladi pour le Maroc.

René Massé

Algérie : ouverture de la 4e "Semaine de l’Energie"

Le ministre algérien de l’Energie et des mines Chakib Khelil a ouvert samedi 15 novembre 2008 à Alger la 4e semaine de l’Energie qui se poursuivra jusqu’au 19 novembre 2008.

Près de 500 participants, 240 entreprises provenant de 35 pays, le prix Nobel de la paix sri-lankais et expert en changement climatique et développement durable, Mohan Munasinghé, ainsi que la commissaire européenne chargée de la concurrence, la Néerlandaise Neelie Kroes, participent à cette 4e semaine de l’Energie (SEA-4).

Cette manifestation se déroulera du 15 au 19 novembre 2008 sur le thème : “le nouveau monde de l’énergie : des défis mais aussi des opportunités”. Elle sera structurée sous forme de trois ateliers thématiques, axés sur le financement des projets, l’action des banques, la protection de l’environnement, le développement durable ou l’utilisation du nucléaire à des fins civiles, à savoir :

  • La 6e Conférence stratégique internationale (CSI-6) sur les opportunités d’investissement offertes par l’Algérie en matière d’énergie : elle permettra aux dirigeants et experts de compagnies pétrolières d’échanger leurs expériences et d’évoquer les opportunités d’investissement et de coopération dans ce pays.
  • La 4e Exposition internationale sur le pétrole et le gaz (ALOGE-4), qui donnera l’occasion aux dirigeants de l’industrie de l’énergie de présenter leurs technologies et leur savoir-faire.
  • Enfin, les 8e Journées scientifiques et techniques (JST-8) de la Sonatrach, la compagnie algérienne d’Etat pour les hydrocarbures, seront l’occasion pour des acteurs et des scientifiques du secteur d’échanger sur le développement des activités dans le domaine de l’énergie qui connait des transformations.

La Commissaire européenne chargée de la concurrence, Neelie Kroes, a exprimé la volonté de l’Union européenne de coopérer avec l’Algérie dans le domaine de l’amélioration de l’efficacité énergétique. « L’Union européenne a besoin de l’Algérie pour améliorer son efficacité énergétique à travers le développement des énergies renouvelables comme le solaire et l’éolienne », a indiqué Mme Kroes dans une allocution à l’ouverture de la 4e édition de la semaine de l’énergie en Algérie (SEA4).


Sources : un article publié sur le site d’Orange actualités.

René Massé

La FAO nuance les bienfaits des biocarburants sur l’environnement

La FAO, l’agence de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture, nuance les bienfaits supposés des biocarburants sur l’environnement et s’en prend aux politiques de soutien à cette nouvelle forme d’énergie, dans un rapport publié le 7 octobre 2008 à Rome.

La production de biocarburants, qui a triplé entre 2000 et 2007 et représente 2% de la consommation mondiale de combustibles pour le transport, a été « l’un des facteurs de la hausse des prix agricoles et de la crise alimentaire mondiale », a souligné le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, lors d’une conférence de presse, ajoutant : « Outre les conséquences négatives des biocarburants sur la sécurité alimentaire de la planète, nous avons des doutes concernant leur impact sur la réduction des gaz à effet de serre, ainsi que des inquiétudes sur leurs conséquences sur l’environnement ».

Dans ce rapport, la FAO souligne que « l’utilisation et la production croissante de biocarburants ne contribueront pas forcément à réduire les émissions de gaz à effet de serre autant qu’espéré ». « Si certains agrocarburants, comme ceux tirés du sucre, peuvent engendrer des émissions de gaz à effet de serre bien inférieures, ce n’est pas le cas de nombreux autres », poursuit la FAO, citant notamment les cas du mais et du colza, respectivement exploités aux Etats-Unis et en Europe.

La FAO tire aussi la sonnette d’alarme à propos de la réaffectation des terres agricoles aux biocarburants : « Les modifications de l’affectation des terres et la déforestation, représentent une grave menace pour la qualité des sols, la biodiversité, et les émissions de gaz à effet de serre », a souligné Jacques Diouf.

Le rapport note que « l’impact des biocarburants sur les émissions de gaz à effet de serre, les sols, l’eau et la biodiversité » change « sensiblement selon les pays, les biocarburants eux-mêmes, les matières premières et les méthodes de production ».

La FAO plaide donc pour « des approches harmonisées de l’analyse du cycle de vie, des bilans des gaz à effet de serre et des critères de durabilité ».

Concernant les mesures de soutien à la production de biocarburants (subventions, barrières douanières, avantages fiscaux,…) le rapport avertit qu’il « devient nécessaire de repenser » ces réglementations. « Les politiques en vigueur tendent à favoriser les producteurs de certains pays développés par rapport à ceux de la plupart des pays en développement », dénonce l’organisation.

La FAO juge que « ces politiques ont été coûteuses et ont eu tendance à introduire de nouvelles distorsions » sur les marchés. Or, dans de nombreux pays, « la production de biocarburants n’est pas économiquement viable sans subventions », affirme la FAO, soulignant que « la principale exception concerne la production d’éthanol au Brésil », second producteur de biocarburant après les États-Unis et premier exportateur mondial.

La FAO reconnaît cependant que les biocarburants présentent des « opportunités » pour les pays producteurs pauvres. Mais l’organisation souligne qu’elles seraient favorisées « par la suppression des subventions agricoles et des barrières commerciales ».

En conclusion, l’organisation se prononce pour que les investissements privilégient la recherche sur les biocarburants de deuxième génération, « mieux à même de réduire les émissions de gaz à effet de serre » car ils ne sont pas produits à partir de matières premières alimentaires, mais de paille ou de bois.


Source : un article publié le 9 octobre 2008 sur le site du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM).

René Massé

Sénégal : Inauguration de la Centrale Kahone II

Après Tobène, Touba et Kahone où sont implantés des postes de transformations de haute tension, le président sénégalais a inauguré le mercredi 12 novembre 2008 la Centrale électrique de Kahone II d’une capacité de 60 mégawatts.

Cette réalisation entre dans le cadre d’un vaste programme d’investissement dans le sous secteur de l’électricité qui va permettre d’alimenter 280.000 clients des localités de Touba, Mbacké, Diourbel, Kaolack, Fatick, Tivaouane, soit une population de 3 millions de personnes.

En procédant à l’inauguration de cette infrastructure, qui a coûté plus de 32 milliards de Francs CFA, co-financés par la Bid, la Bidc, la Boad et la Senelec, le président Wade a dit que cette réalisation constitue l’embryon d’un réseau qui permettra de relier toutes les régions du Sénégal à tous les pays de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest) et ceux du Maghreb.

Cette centrale de Kahone, d’une capacité de 60 Mw, constitue le dernier
projet de production d’un programme de 174 milliards de FCFA. Celui-ci a été lancé en 2004 afin de résorber le lourd déficit qui freinait alors le développement et la croissance du Sénégal.

Plusieurs autres infrastructures ont en effet été réalisées, dont la centrale du Cap des Biches en 2004 d’une puissance de 30 Mw pour un coût de 12 milliards et demi de FCFA, la centrale C6 de Bel Air (2006) de 64 Mw de capacité, pour une valeur de 28 milliards de FCFA et enfin en janvier 2008 la centrale de production indépendante de Kounoune de 67,5 Mw d’un coût de 36 milliards de FCFA, avec l’appui du groupe de la Banque mondiale.

Mr. Wade a souligné que la ligne de 225 kW (Sococim–Mbour) et les postes de transformations haute tension de Malicounda, Mbao, Bel air, Cap des biches et Hann, ont été mis en service et permis d’améliorer  »sensiblement » le service dans ces zones.


Sources : un article de Elh.Thiendella Fall publié le 13 novembre 2008 sur le site de Walfadjri (Dakar), et un article publié sur le site de APS

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé