Présentation du Sénégal

Le projet ERSEN : Électrification Rurale au SENégal

Démarche et mise en œuvre

HOLT Sarah

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Présentation du Togo

Projet « Electricité pour réduire la pauvreté »

ADESSOU Kwaku Sena & KANFOR LARE Mingdiède

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Le biogaz

Cet exposé présente les techniques de production de biogaz, et l’expérience marocaine de mise en place de digesteurs. Intervenant : M. Amahrouch, responsable du biogaz au CDER le principe de fonctionnement les différentes modèles de digesteurs l’expérience du Maroc les enseignements de cette expérience

Cet exposé présente les techniques de production de biogaz, et l’expérience marocaine de mise en place de digesteurs. Intervenant : M. Amahrouch, responsable du biogaz au CDER

- le principe de fonctionnement

- les différentes modèles de digesteurs

- l’expérience du Maroc

- les enseignements de cette expérience

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

La pérennisation des sytèmes d’ERD

Cette présentation décrit les différentes étapes d’un choix technologique optimisé et la place des énergies renouvelables dans l’électrification rurale. Intervenant : M.Bakri, directeur des opérations au CDER-Rabat situation dans le monde aspects socio-économiques de l’électrification rurale possibilités techniques critères de choix entre ces possibilités

Cette présentation décrit les différentes étapes d’un choix technologique optimisé et la place des énergies renouvelables dans l’électrification rurale. Intervenant : M.Bakri, directeur des opérations au CDER-Rabat

- situation dans le monde

- aspects socio-économiques de l’électrification rurale

- possibilités techniques

- critères de choix entre ces possibilités

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

L’énergie éolienne au Maroc

Intervenant : M. Fathalla Affani, Chef du bureau éolien électrique au CDER État actuel de la technologie et moyens d’évaluation du gisement éolien Situation actuelle du Maroc et projets en cours Montage de projets d’électrification décentralisée et d’électrification de puissance par systèmes éoliens

Intervenant : M. Fathalla Affani, Chef du bureau éolien électrique au CDER

- État actuel de la technologie et moyens d’évaluation du gisement éolien

- Situation actuelle du Maroc et projets en cours

- Montage de projets d’électrification décentralisée et d’électrification de puissance par systèmes éoliens

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Mali : la BID va dépenser 3,2 milliards de FCFA pour électrifier 7 villes

La Banque Islamique de Développement (BID) va financer, pour un montant de 3,2 milliards de FCFA (4,8 millions d’euros), l’électrification de 7 villes du Mali, dans les domaines de l’éclairage public, de l’extension des réseaux, et du renforcement des capacités de production d’électricité.

Le lancement officiel de ce projet d’électrification a eu lieu le 28 novembre 2008 à Douentza. Ce projet d’éclairage public, d’extension de réseaux et de renforcement des capacités de production d’électricité concerne les villes de Djenné, Bandiagara, Kati, Niono, Yanfolila, Goundam et Douentza.

Ce projet d’électrification, qui va durer 4 mois, porte sur la réalisation de 95 kilomètres de réseaux électriques et sur l’installation de 1 735 lampadaires, repartis entre Kati (20 km et 360 lampadaires), Yanfolila (15 km et 275 lampadaires), Niono (19 km et 350 lampadaires), Bandiagara (15 km et 270 lampadaires), Djénné (13 km et 240 lampadaires), Douentza (13 km et 240 lampadaires) et Goundam (13 km et 260 lampadaires).

En sus de ces réalisations, trois groupes thermiques diesel de 400 kW chacun seront achetés et installés pour renforcer les moyens de production énergétique dans les villes de Niono, Douentza et Bandiagara.


Source : un article de l’Essor du 2 décembre 2008.

René Massé, Xavier Dufail

Egypte : signature d’un mémorandum d’entente avec l’Union européenne pour renforcer la coopération énergétique

La Commission européenne et la République arabe d’Égypte ont signé le 2 décembre 2008 un mémorandum d’entente pour renforcer la coopération énergétique dans les domaines des réformes du marché de l’énergie et la convergence du marché énergétique égyptien par rapport à celui de l’UE, de la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, du développement des réseaux énergétiques ainsi que de la coopération technologique et industrielle.

Le mémorandum a été signé par Mme Benita Ferrero-Waldner, commissaire chargée des relations extérieures et de la politique européenne de voisinage, et par Andris Piebalgs, commissaire chargé de l’énergie, d’une part, et par Ahmed Aboul Gheit, ministre des affaires étrangères d’Égypte, d’autre part.

L’Égypte est le sixième fournisseur de gaz naturel de l’UE et c’est un pays de transit clé entre le Moyen Orient, l’Afrique et l’UE. Aussi l’UE et l’Egypte partagent-ils les mêmes préoccupations et perspectives dans le domaine de l’énergie : diversification et sécurité de l’approvisionnement énergétique, transports et marché, réformes du marché, développement et modernisation de l’infrastructure énergétique, amélioration de l’efficacité énergétique et sources d’énergies renouvelables. « L’engagement de l’Égypte par rapport aux réformes énergétiques est crucial pour la création d’un marché énergétique euroméditerranéen. »

Le mémorandum d’entente assigne cinq priorités à la coopération :

  • Développement d’une stratégie énergétique globale pour l’Égypte, y compris un renforcement des capacités institutionnelles et une réforme du marché de l’énergie ;
  • Etablissement d’un programme de travail pour une convergence graduelle des marchés énergétiques de l’Égypte par rapport à ceux de l’UE ;
  • Elaboration d’une politique globale et de projets pertinents dans le domaine de la gestion de la demande énergétique, de l’efficacité énergétique et des sources d’énergies renouvelables ;
  • Développement des réseaux énergétiques pour améliorer la sécurité énergétique dans l’UE et en Égypte ; et
  • Renforcement de la coopération technologique, scientifique et industrielle.

L’Égypte est un important producteur de pétrole et un fournisseur émergent de gaz dans la région méditerranéenne. Dans ce contexte, les commissaires Ferrero Waldner et Piebalgs ont encouragé l’achèvement du gazoduc arabe lors de la réunion des ministres de l’énergie qui a eu lieu le 5 mai 2008 à Bruxelles. Ce gazoduc, qui est soutenu par l’intermédiaire du Centre euroarabe du marché du gaz, pourrait transporter le gaz naturel égyptien et éventuellement iraquien vers les pays européens.

L’Égypte joue aussi un rôle important dans les exportations de gaz naturel liquide et le transport international de pétrole via le canal de Suez et elle participe actuellement au développement de réseaux de gaz et d’électricité régionaux. L’Égypte dispose d’un potentiel considérable pour le développement de sources d’énergies renouvelables, particulièrement l’énergie éolienne et solaire, et elle participe activement à la coopération énergétique UE Méditerranée.


Pour plus d’informations sur les relations bilatérales de l’UE avec l’Égypte, voir cette page du site de l’Union européenne (en anglais).

René Massé

Les micro-centrales hydrauliques

Présentation des Micro-Centrales Hydrauliques (MCH). Intervenant : M. Dahbani, ingénieur au CDER Etat actuel de la technologie Montage de projets d’électrification décentralisée par MCH Dimensionnement du système Exemples de projets

Présentation des Micro-Centrales Hydrauliques (MCH). Intervenant : M. Dahbani, ingénieur au CDER

- Etat actuel de la technologie
- Montage de projets d’électrification décentralisée par MCH

- Dimensionnement du système

- Exemples de projets

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Création d’une Agence internationale pour les énergies renouvelables

Une agence internationale pour les énergies renouvelables, baptisée IRENA, sera officiellement créée le 29 janvier 2009 à Bonn. Initiative de l’Allemagne, du Danemark et de l’Espagne, cette Agence intergouvernementale a vu ses statuts validés par 51 pays à l’occasion d’une réunion à Madrid en octobre 2008.

Cette Agence aura pour mission de conseiller et de soutenir les pays industrialisés et en développement pour qu’ils augmentent la part des énergies renouvelables dans leur production d’énergie. Elle devra leur fournir des informations fiables et aider à créer un environnement politique plus propice au développement des EnR.

Le contexte international

Les défis mondiaux ne peuvent pas être relevés unilatéralement. En effet, la sécurité énergétique, la protection de l’environnement et la lutte contre la pauvreté sont des thèmes qui nécessitent une approche conjointe au niveau international. Les énergies renouvelables jouent un rôle clé dans ce contexte et leur utilisation renforcée est nécessaire compte tenu du changement climatique et de la limitation des ressources conventionnelles. En créant l’Agence Internationale pour les Énergies Renouvelables (IRENA), le gouvernement fédéral s’est fixé comme objectif d’accélérer le développement des énergies renouvelables dans le monde.

Une de ses principales missions d’IRENA sera d’accompagner ses membres dans la mise en place et le développement de conditions politiques permettant de promouvoir les énergies renouvelables. Bien qu’IRENA soit une organisation intergouvernementale, l’industrie, le monde de la recherche, les ONG et la société civile seront activement
associées dans ses travaux.

Le calendrier de mise en place de l’IRENA

Après la Conférence préparatoire de l’Agence et les Ateliers d’avril et de juin 2008 à Berlin, le gouvernement espagnol a invité à une ultime Conférence préparatoire de l’Agence à Madrid les 23 et 24 octobre. Les quelque 150 participants venus de 51 États y ont approuvé les statuts (texte de la convention) et les modalités de financement de l’IRENA. En outre, ils se sont mis d’accord sur la mise en place d’une Commission préparatoire servant de base juridique pour le lancement de l’Agence dans la phase entre la signature et l’entrée en vigueur ainsi que sur les critères et procédures nécessaires à la sélection du siège et du directeur général intérimaires. La voie est donc tracée pour la création de cette agence. L’énorme intérêt des pays émergents et en développement témoigne de l’importance que revête dans le monde le développement des énergies renouvelables pour un approvisionnement énergétique durable.

Les États participants signeront les statuts le 26 janvier 2009 lors de la Conférence de création de l’Agence à Bonn. Le lendemain 27 janvier, la Commission préparatoire se réunira pour la première fois à Bonn. L’IRENA commencera immédiatement ses travaux dans sa phase de lancement et pourra mettre en œuvre ses premiers projets. Mi-2009, le siège provisoire ainsi que le directeur général intérimaire seront désignés permettant le développement progressif de l’organisation.

Les objectifs de l’IRENA

Le premier objectif de l’IRENA est d’accélérer l’utilisation globale et durable des énergies renouvelables dans le monde. Ce projet de grande envergure se traduit par une série d’activités concrètes parmi lesquelles :

  • Améliorer le cadre politique en matière d’énergies renouvelables grâce à une assistance‑conseil politique ciblée ;
  • Promouvoir le développement du transfert des technologies et des connaissances dans le domaine des énergies renouvelables ;
  • Soutenir le renforcement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables.

L’Agence conseillera par ailleurs les États membres sur les possibilités de financement, apportera son soutien dans les relations publiques et renforcera la recherche de politiques appliquées. Il s’agit de créer une structure élargie, au sein de laquelle les pays industriels et en développement seraient représentés de manière égale. Enfin, l’IRENA travaillera en étroite coopération avec les organisations et les réseaux existants.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site Internet de l’Agence (en Anglais) : www.irena.org.

René Massé