Guinée : revue des données du Bois-Énergie de 1999

Ce rapport national est un compte-rendu de la situation des données sur le bois-énergie en Guinée.

« Revue des données du Bois-Énergie en Guinée »

EC/FAO ACP Collecte de données – Rapport Technique

Camara, Naby Issa

1999

6 pages web

(document en ligne)

Le document est consultable en ligne sur le site de la FAO.

Le rapport est organisé en quatre parties principales :

- une introduction générale qui identifie les sources énergétiques principales du pays,

- des informations existantes sur la production et le commerce de ces derniers,

- une comparaison entre les données fournies par la FAO et celles récoltées localement,

- une évaluation des tendances passées, présentes et futures des aspects économiques, politiques et stratégiques du pays.

Le document est consultable en ligne sur le site de la FAO.

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Namibie : expérimentation de la fabrication de biocarburant à partir de ricin

Un consortium israélien, regroupant Evogène, Ormat Industries, et Lev Leviev Biofuel Namibia, développera et commercialisera la plante de ricin pour la production de biocarburant. Le ricin n’est pas une plante comestible.

Lev Leviev Biofuel (50% des parts du consortium), Evogène (37,5%) et Orfuel, l’unité américaine d’Ormat, (12,5%) examineront les différentes variétés de plante dans une ferme pilote en Namibie. Après avoir sélectionné la meilleure, ils vont chercher à commercialiser ces variétés tout en les faisant pousser en Namibie et dans d’autres pays. La société Evogène, quant à elle, procurera les différentes variétés de ricin pour les essais. Et Lev Leviev Biofuel fournira terrain et logistique.

Le consortium pense qu’un biocarburant à base de ricin sera radicalement moins cher que les biocarburants développés à partir de plantes comestibles comme le canola ou le soja.


Source : un article publié sur le site de Enerzine

Elhadji SYLLA, ASER

Burkina Faso : atelier de réflexion au 2iE sur les opportunités de collaboration Amérique Latine- Afrique dans le domaine des bio-énergies

Le lundi 1er décembre 2008 ont commencé les travaux de l’atelier de réflexion sur les opportunités de collaboration Sud- Sud (Amérique Latine- Afrique) dans le domaine des bio-énergies, sous l’autorité de M. Amara ESSY, président de la Fondation du 2iE.

M. Amara ESSY avait à ses côtés les Ambassadeurs des États-Unis d’Amérique et du Brésil, le représentant de l’Union européenne et le Directeur général du 2iE.

Cet atelier organisé par l’Institut International de l’Engénierie de l’Eau et de l’Environ,nement – le 2iE-, le projet BEPINET et soutenu par l’Union Européenne regroupe des participants venus du Brésil, de l’Equateur, de France et du Burkina Faso. Durant 5 jours ils échangeront leurs expériences dans le domaine des bio-énergies.

René Massé

24 projets de services énergétiques durables en Afrique sub-saharienne financés par le Commission européenne

Ce document en anglais présente 24 projets de services énergétiques financés par le programme européen Énergie intelligente/COOPENER.

« Energy services for poverty – alleviation in developing countries »

Le programme Énergie intelligente/COOPENER

43 pages

février 2007

(document en anglais)

Les 24 projets présentés dans ce document sont les suivants :

- Alleviation of Poverty through the Provision of Local Energy Services (APPLES)

- Biomass Energy Platforms Implementation for Training in Africa (BEPITA)

- Improved carbonisation and decentralised forestry control in Madagascar (CARAMCODEC)

- Development and Energy in Africa (DEA)

- Energy Efficiency Training of Trainers (EETT)

- Energising the Millennium Development Goals – Setting the Enabling Environment in Southern Africa (E-NDSET)

- Building Capacity in Energy in the Health, Education and Water Sectors for Poverty Reduction in sub-Saharan Africa (ENABLE)

- Removal of non-technological barriers to encourage SME energy efficiency by the rational use of biomass (ENEFIBIO)

- Energy for Poverty Alleviation in Sahel (IE4Sahel)

- Improving the economic and social impact of rural electrification (IMPROVES-RE)

- Integrated Southern Africa Business Advisory (INSABA)

- Mainstreaming Energy for Poverty Reduction and Economic Development (MEPRED)

- Promotion of Microgrids and RES (Renewable Energy Sources) For Electrification in Developing Countries (MICROGRIDS)

- Mitigating Risk and Strengthening Capacity for Rural Electricity Investment in Africa (MIRREIA)

- Poverty Alleviation through Cleaner Energy from Agro-industries in Africa (PACEAA)

- Poverty Eradication and Planning of Sustainable Energy (PEPSE)

- Promoting Renewable Energy in Africa (PREA)

- Proven in rural Africa (PROVEN)

- Renewable and Efficient Energy for Poverty Alleviation in Southern Africa (REEPASA)

- Réseau International d’Accès aux Energies Durables (RIAED)

- SIE-Afrique Phase II

- Sustainable urban renewal : energy efficient building for Africa (SURE-AFRICA)

- Turning Information into Empowerment : Strengthening Gender and Energy networking in Africa (TIE-ENERGIA)

- Tanzanian Renewable Energy and energy Efficiency project to Sustain Poverty Alleviation (TreeSpa)

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Mali : le gaz butane en substitution du bois énergie

Une étude du ministère malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau révèle que le stock disponible de bois renouvelable dans le bassin d’approvisionnement en bois énergie de la ville de Bamako est estimé à 118 millions de tonnes, alors que le capital forestier en terme de surface végétale est seulement de 10,3 millions d’hectares.

Ce document estime qu’on pourrait prélever jusqu’à 4,7 millions de tonnes de bois par an, sans porter préjudice au capital forestier.

Selon les experts de l’Agence malienne de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER), une tonne de gaz consommée permet d’éviter le déboisement de 4,5 hectares de savane boisée. Pour éviter la déforestation de la savane boisée du bassin d’approvisionnement en bois énergie de Bamako, il faudrait alors commercialiser environ 117.000 tonnes de gaz butane par an.

Depuis 1990, l’Etat malien paie une subvention de soutien au gaz butane : de 50 FCFA sur chaque kilogramme de gaz vendu en 1990, la subvention est passée à 175 FCFA en 1995, puis à 580FCFA en 2001.

L’Etat fait chaque année des prévisions budgétaires pour mobiliser des ressources pour financer cette subvention du gaz ; mais cette enveloppe demeure insuffisante face à l’augmentation croissante de la consommation. Cette année, le crédit budgétaire est déjà épuisé.


Source : un article diffusé le 4 décembre 2008 sur le site de Afrique en ligne.

René Massé

Madagascar : le biocarburant fournit une source de revenus

Economiste et enseignant à l’Université d’Antananarivo, M. Lantoniaina Razafindramiadana parle dans cet interview de l’avenir des biocarburants à Madagascar.

Quels sont les avantages économiques des biocarburants pour Madagascar ?

A ma connaissance, les sociétés Jason World Energy, SAIM et SITEC ont manifesté des intérêts sur la production de biocarburant. Trois projets sont en cours dans les régions Boeny à Namakia, à Ambilobe du Diana, dans l’Atsinanana et Vatovavy Fitovinany. Les premiers bénéficiaires sont les localités d’implantation. Le développement du secteur contribue à l’apparition d’une source de revenus supplémentaires. Les régions concernées détiennent là une opportunité de créer un pôle de croissance avec la construction d’unités de production.

Quels sont les enjeux sur le plan international ?

Si Madagascar ne profite pas de l’occasion, il perdra une source potentielle de devises puisqu’une grande partie de la production est destinée à l’exportation. Ensuite, une partie du biocarburant produit étant consommée localement, le pays verra ses importations d’énergies fossiles au moins se stabiliser à un certain niveau, sinon diminuer.

Malgré ses atouts, le biocarburant ne pourrait-il pas nuire à la culture de produits destinés à l’alimentation

La culture industrielle est sans doute l’option des projets de production de fuel éthanol et de production de biodiesel industriel. Pour éviter qu’elle ne vienne perturber l’agriculture alimentaire, les projets doivent intégrer un vrai programme d’aménagement économique du territoire. Celui-ci sera initié par les institutions, dont l’État, la région, le district, la commune et la localité.

Les paysans ne risquent-ils pas quand même de se tourner vers cette manne ?

Il est aussi nécessaire de prévenir les risques de ruée des paysans des localités environnantes vers le salariat au dépens des cultures vivrières. Ils doivent être accompagnés dans l’élaboration d’un programme précis, le calendrier cultural et de la récolte devant être intégré dans ceux des cultures vivrières.


Source : un article de M. Lantoniaina Razafindramiadana publié le 18 novembre 2008 sur le site deL’Express de Madagascar (Antananarivo).

René Massé

Afrique du Sud : promotion des énergies renouvelables

Selon l’association sud-africaine Earthlife Africa « il serait possible de produire entre 13 et 20% des besoins en électricité d’ici à 2020 et environ 70% d’ici à 2050 » grâce aux énergies renouvelables.

Aujourd’hui, 88% de l’énergie du pays est issue du charbon. Eskom
veut réduire sa part à 70%, avec l’aide des énergies renouvelables
mais également du nucléaire. Un projet de construction d’une seconde centrale nucléaire est en cours.

L’Afrique du Sud s’est fixé un objectif en matière d’énergies renouvelables.
Dans son Livre Blanc (White Paper) publié en août 2002, et remis à jour en novembre 2003, le Department of Minerals and Energy a défini les intentions et les actions du gouvernement en matière de promotion des énergies renouvelables. Ainsi, sur une période de 10 ans, le gouvernement s’est engagé à produire 10 000 Gwh à partir des énergies renouvelables (principalement dans les filières des biocarburants, des énergies solaire et éolienne et des projets hydro de petite taille).

Selon une analyse macroéconomique du DME effectuée en mai 2008, le recours aux ENR pourrait dégager une économie de 86 843 Gwh, soit 40% de la consommation de 2006 (hors biofuels, solaire thermique et énergies des vagues). Cela permettra également de compenser le déficit de la production électrique conventionnelle et de réduire les émissions de dioxyde de carbone ; l’Afrique du Sud se classant en effet parmi les 20 pays les plus pollueurs de la planète.

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Efficacité énergétique et microfinance au Maroc : quels modèles financiers mettre en place et comment impliquer les institutions de microcrédit pour contribuer à la promotion de la maîtrise de l’énergie ?

Ce document est la synthèse de l’étude sur les opportunités de la microfinance dans le secteur marocain de l’efficacité énergétique.

« Étude microfinance et énergie : comment concilier efficacité énergétique et microfinance au Maroc ? »

PlaNet Finance et GERES

76 pages

novembre 2008

Réalisée par PlaNet Finance et le GERES à partir de différentes analyses et consultations des principales parties prenantes menées dans un atelier de travail a Rabat le 10 Juillet 2008, cette étude avait pour objectifs :

- Identifier les besoins et les domaines d’activités potentielles au niveau de la maitrise de l’énergie, ainsi que les enjeux économiques et sociaux au niveau urbain et rural ;

- Identifier à travers 9 produits cibles les contraintes et les opportunités de marché pour les institutions de microcrédit (AMC) ;
- Analyser les modalités de financement possible en identifiant les outils existants et les adaptations possibles ;

- D’une manière générale, répondre à la question : comment concilier accès au financement, développement social, développement économique et respect de l’environnement ?

Cette étude a permis de révéler de fortes opportunités pour le secteur de la microfinance dans le financement de produits de meilleure qualité énergétique. Les contraintes économiques sont relativement peu nombreuses, car les retours sur investissement peuvent être rapides ; ils pourraient être encore plus rapides avec la mise en place de modèles de financement adaptés.

Contacts directs avec les experts :

Pascale Geslain (PlaNet Finance France – pgeslain@planetfinance.org)

Marine Pointillart (PlaNet Finance Maroc – mpointillart@planetfinance.org)

Mathieu Ruillet (GERES support France – m.ruillet@geres.eu)

Aymar Bourgy (GERES Maroc – mned_nord_maroc@yahoo.fr)

René Massé, Xavier Dufail

Présentation du Mali

Projets et programmes d’ERD menés et en cours

COULIBALY Sidi Mohamed & MAIGA Amadou Hamady

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail