Guide de la Banque mondiale sur la conception de projets d’électrification décentralisée en milieu rural

Ce document en anglais propose une discussion autours des facteurs critiques pour la conception de projets d’électrification décentralisée, notamment les choix technologiques, les considérations environnementales, les opportunités de co-financement internationale, etc.

Basé sur les connaissances pratiques et l’expérience internationale accumulées par la Banque mondiale, ce document s’adresse à toutes les personnes intéressées par la conception de projets d’électrification décentralisée.

Consciente des particularités de chaque projet et pays, la Banque mondiale, à travers ce document, ne livre pas de solutions « toute faite » qui conduisent au succès des projets d’électrification décentralisée mais plutôt des principes de base pour concevoir des projets de ce genre. Il met ainsi l’accent sur la participation des acteurs clés tout au long d’un processus d’électrification décentralisée : consommateurs, fournisseurs de services et de technologies, bailleurs et gouvernements.

A la suite d’une section contextuelle, ce document propose une discussion autours des facteurs critiques pour la conception de projets d’électrification décentralisée, notamment les choix technologiques, les considérations environnementales, les opportunités de co-financement internationale, etc. Enfin, une troisième section nous présente les principes de base pour destinés aux concepteurs de projets d’électrification décentralisée. L’ensemble de ces sections est étayé par des encadrés portant sur des expériences nationales d’électrification décentralisée.

Une sélection de sites internet sur l’électrification décentralisée est fournie à la fin de la publication.

« Designing Sustainable Off-Grid Rural Electrification Projects : Principles and Practices »

Banque mondiale, 32 pages, novembre 2008

Burkina Faso : structuration des prix dans la filière bois énergie

L’article analyse les données issues d’enquêtes menées auprès de 355 producteurs de bois d’énergie de vingt-quatre villages riverains de huit forêts aménagées du Burkina Faso et de 98 intermédiaires commerciaux
de la ville de Ouagadougou.

L’analyse de la filière bois énergie s’inscrit dans un souci de pérenniser les politiques d’aménagement décidées en 1997, afin d’augmenter la rémunération des bûcherons et le fonds d’aménagement.

C’est l’approche filière qui a été utilisée pour construire la structure des prix du bois d’énergie et analyser la répartition des bénéfices tirés de l’exploitation et de la commercialisation de cette source d’énergie entre
les différents intervenants.

Les résultats d’analyse font ressortir que les bûcherons bénéficient moins des revenus découlant de cette activité que les intermédiaires commerciaux dont l’intervention dans la filière requiert des investissements initiaux plus importants.

Cette étude soulève le problème de tarification d’une ressource naturelle, qui fait appel à l’internalisation des coûts sociaux difficilement
quantifiables.

« Filière bois énergie Burkinabé : structuration des prix et analyse de la répartition des bénéfices »

M. Boukary Ouedraogo, Revue Bois et Forêts des tropiques, n°294 (4), 14 p., 2007

Maroc : l’Union européenne soutient la réforme du secteur énergétique

L’Union européenne a octroyé lundi 12 janvier 2009 au Maroc un don de 76,66 millions d’euros destiné au financement du programme d’appui à la réforme de son secteur énergétique.

Cette convention de financement, dont la cérémonie de signature a été présidée à Rabat par la ministre marocaine de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Mme Amina Benkhadra, constitue une première expérience de partenariat entre l’Union européenne et un pays de la rive sud de la Méditerranée dans le secteur énergétique.

En permettant une meilleure intégration des marchés énergétiques marocains à ceux de l’Union européenne, cette convention devrait permettre la mise en œuvre d’instruments de renforcement de capacités institutionnelles, un appui budgétaire et un soutien financier de projets spécifiques.

Le programme financé porte notamment sur le renforcement de la sécurité et de la sûreté de l’approvisionnement énergétique, la diversification des formes et des sources d’énergie, le développement des énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie par des mesures d’efficacité énergétique, ainsi que l’amélioration du suivi et de l’évaluation des politiques énergétiques.


Source : un article diffusé le 13 janvier 2009 sur le site Les nouvelles à travers la Chine et le monde.

René Massé

Ethiopie : bientôt la demande nationale d’électricité sera entièrement satisfaite

Le gouvernement éthiopien s’est engagé à ne pas commencer l’exportation d’électricité avant d’avoir entièrement satisfait la demande nationale. Avec l’achèvement en cours des chantiers de centrales hydroélectriques, Tekeze et Gilgel Ghibe I et II, cet objectif devrait être atteint très prochainement.

L’Éthiopie, pays pauvre de la Corne de l’Afrique qui compte près de 80 millions d’habitants « a l’un des taux d’électrification les plus bas d’Afrique subsaharienne », selon la Banque Mondiale, qui ajoute : « Moins de 2% des populations des zones rurales – où vivent plus de 85% de la population – ont accès à l’électricité ».

« Le ministère des Mines et de l’Energie a souligné que l’Éthiopie n’exportera pas d’électricité vers ses voisins avant de satisfaire la demande nationale de manière durable », indique l’Ena (agence éthiopienne d’information), citant un discours du ministre concerné, Alemayehu Tegenu au Parlement.

Il a expliqué que les deux principaux chantiers de centrales hydroélectriques, Tekeze et Gilgel Ghibe I et II qui doivent produire au total 1.180 mégawatts sont bien avancés, « respectivement à 93 et 95% ».

Ces deux projets d’un montant total de 15 milliards de birr (1 milliard d’euros) doit permettre à l’Éthiopie de profiter pleinement de son potentiel de production hydroélectrique.

« Il manque encore 100 mégawatts pour satisfaire la demande locale », a reconnu le ministre indiquant que celle-ci se monte à 1.200 mégawatts. Il a annoncé « la location de deux stations de production au diesel de 60 mégawatts chacune pour pallier ce problème ».

L’Éthiopie prévoit notamment des contrats de fourniture d’électricité au Soudan et à la République de Djibouti.



Source : un article publié le 27 décembre 2008 sur le site de Romandie News.

René Massé

Maroc : 2ème édition des journées techniques dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel

La 2ème édition des journées techniques, dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel, est prévue de janvier à mars 2009. Cette rencontre se déroulera successivement dans plusieurs villes du Royaume.

Cette deuxième édition des rencontres est placée sous le patronage du ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement. Elle est organisée en partenariat avec plusieurs opérateurs publics et privés du secteur de l’énergie, et en particulier avec le Centre de développement des énergies renouvelables, l’Office national de l’électricité, l’Ordre national des architectes, l’Association marocaine de gestion de l’énergie et de l’environnement, la Samir, Afriquia Gaz, Salam Gaz, Egfi, Schneider Electric, etc.

Ces journées se fixent pour objectif de :

  • Faire le point avec les entrepreneurs sur les modalités d’accompagnement prévues par les pouvoirs publics en matière de promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie dans les entreprises ;
  • Informer les participants sur les programmes d’efficacité énergétique mis en œuvre par les pouvoirs publics et les organismes en charge du secteur ;
  • Présenter les technologies novatrices maintenant disponibles ;
  • Évaluer les impacts positifs d’économie d’énergie et de protection de l’environnement
  • Informer les décideurs sur les coûts d’acquisition des équipements et les temps de retour sur investissement.

Les organisateurs ont insisté sur l’importance de l’intégration des nouvelles technologies dans le secteur du bâtiment. Le représentant de l’Ordre des architectes a précisé que l’architecture participa à la réduction de 47% des problèmes liés à l’énergie.

Cette caravane dédiée à l’efficacité énergétique sera présente dans les villes de Rabat et Mohammédia les 13 et 29 janvier 2009. Les 3, 5, 12, et 26 février, la caravane fera escale successivement à Casablanca, Settat, Marrakech et Tanger. Les villes d’Oujda, Fès et Agadir seront les dernières étapes de cette caravane les 5,11, et 25 mars 2009.


Source : un article de Samira Yadine publié le 7 janvier 2009 sur le site Aujourd’hui le Maroc.

René Massé

Ouganda : 4ème Forum Biennal du Partenariat pour un Air Intérieur Propre (PCIA)

Cette rencontre aura lieu à Kampala du 23 au 28 mars 2009. C’est la plus importante réunion de spécialistes en matière d’énergie domestique et de santé : plus de 200 praticiens y traiteront des derniers développements intervenus en matière de technologies, de combustibles, de suivi et évaluation, de
commercialisation, de financement carbone, de sensibilisation et de
recherche.

Le Partnership for Clean Indoor Air (PCIA) est un programme issue des recommandations du Sommet de Johannesbourg en 2002. Ce partenariat regroupe des institutions internationales qui collaborent pour réduire les effets de la cuisson au bois sur la santé des femmes chargée de la cuisson des aliments. Ses activités concernent le renforcement de capacités, l’information, l’appui technique et le financements de projets.

Une fois de plus, ils prendront des engagements en faveur de la
réduction significative de l’exposition à la pollution de l’air
intérieur liée aux pratiques de chauffage et de cuisson.

Cette manifestation permettra aux participants de :

  • Travailler en réseau avec des acteurs clés des secteurs public et privé
    opérant dans les domaines de l’énergie, de la santé, de l’environnement
    et de l’action pour l’égalité des sexes, afin de dégager des objectifs
    stratégiques communs ainsi que des possibilités de coopération ;
  • Découvrir des approches innovantes et fructueuses ainsi que la manière
    de les intégrer dans leur propre programme ;
  • Partager avec d’autres leurs résultats les plus significatifs, et contribuer ainsi au succès global de l’ensemble des partenaires ;
  • Développer des stratégies de sensibilisation à la pollution de l’air intérieur et d’information sur les solutions applicables ;
  • Mobiliser et exploiter des ressources financières, y compris par le biais des « crédits carbone », pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre ;
  • Élaborer des plans d’action détaillés de manière à réaliser leurs objectifs en matière d’énergie domestique et de santé.

Pour plus d’information sur ces rencontres et pour s’inscrire en ligne, merci de visiter le site du Partenariat pour un Air Intérieur Propre (Partnership for Clean Indoor Air – PCIA).

Brenda Doroski, René Massé

Cameroun : subvention de l’Etat et transition énergétique en milieu rural

L’objectif du présent chapitre de la thèse est d’évaluer l’impact de l’octroi d’une subvention publique sur la transition énergétique en milieu rural. Cette transition énergétique se manifeste dans la plupart des pays, par un renforcement au moins pour la cuisson, du modèle dual urbain/rural : la biomasse en milieu rural, le bois et le gaz ou le kérosène en milieu urbain. Cette évaluation repose sur l’hypothèse selon laquelle la subvention accroît les chances des ménages d’avoir accès à l’électricité et/ou au gaz domestique.

Trois principales conditions d’utilisation du gaz domestique ont été définies : la baisse de son coût, l’augmentation du revenu du ménage et la disponibilité de cette source d’énergie. Pour l’électricité l’analyse sera faite à travers le revenu du ménage, la disposition à payer l’électricité et la part du revenu pouvant être allouée à cette source. Ces deux derniers éléments permettent d’apprécier l’importance accordée à l’utilisation de l’électricité par les ménages.

La relation subvention et transition énergétique sera analysée à partir d’un modèle Logit, suivant les décompositions géographique et économique. La première permettra d’apprécier l’impact de la province de résidence et du revenu du ménage, sur leurs chances d’avoir accès au gaz domestique ou à l’électricité. La seconde conduira à estimer l’impact du niveau de vie, du type de logement, du niveau d’instruction et de la situation d’activité, sur les chances de ces ménages d’avoir accès à ces deux sources d’énergie.

« Subvention de l’Etat et transition énergétique en milieu rural au Cameroun »

Chapitre de la Thèse de Doctorat de M. Maxime Kamdem Kamdem, Doctorant en Économie à l’Université de Yaoundé II, Cameroun, Janvier 2009,36 pages.


Contact :
M. Maxime Kamdem Kamdem

Courriel : kamdem_maxime@yahoo.fr

Site Internet : http://kamdem.blogspot.fr/

Maxime Kamdem Kamdem, René Massé

Maroc : l’efficacité énergétique, un défi pour les professionnels

La réduction de la consommation énergétique demeure un défi pour tous les secteurs économiques. La 2ème édition des journées techniques, dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel, est prévue cette année de janvier à mars 2009. Cette rencontre se déroulera dans plusieurs villes du Royaume.

Cette caravane dédiée à l’efficacité énergétique sera présente dans les villes de Rabat et Mohammédia les 13 et 29 janvier 2009. Les 3, 5, 12, et 26 février, la caravane fera son escale successivement à Casablanca, Settat, Marrakech et Tanger. Les villes d’Oujda, Fès et Agadir seront la dernière étape de cette caravane les 5,11, et 25 mars 2009.

Sous le patronage du ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement se tiendra cette année la deuxième édition des journées techniques dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel. Cette rencontre est organisée en partenariat avec plusieurs opérateurs publics et privés du secteur de l’énergie : en ,particulier, le Centre de développement des énergies renouvelables, l’Office national de l’électricité, l’Ordre national des architectes, l’Association marocaine de gestion de l’énergie et de l’environnement, la Samir, Afriquia Gaz, Salam Gaz, Egfi, Schneider Electric, etc.

Ces journées permettront aux pouvoirs publics et aux représentations professionnelles de présenter les programmes d’accompagnement prévues pour promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie comme levier de développement de la compétitivité des entreprises.

Ces journées seront aussi une occasion pour faire connaitre le potentiel des nouvelles technologies novatrices existantes : apprécier les économies d’énergie réalisables, leur impact sur l’environnement, évaluer les coûts d’acquisition des équipements et les temps de retour sur investissement sont autant d’objectifs attendus de ces journées.

Ces échanges concerneront en particulier l’intégration des nouvelles technologies dans le secteur du bâtiment. Le représentant de l’Ordre des architectes a mis en exergue lors de la présentation de ces rencontres, l’importance de l’architecture dans la réduction de l’énergie. Il a indiqué que l’architecture participa à la réduction de 47% des problèmes liés à l’énergie.


Source : un article de Samira Yadine publié le 7janvier 2009 sur le site Aujourd’hui le Maroc.

René Massé

Tunisie : programme de diffusion de couvercles de four à pain

Pour économiser le bois énergie consommé dans la cuisson traditionnelle du pain, et contribuer à préservation du tissu forestier, l’Agence nationale pour la Maîtrise de l’Energie tunisienne conduit un programme de diffusion de 16 000 couvercles de fours à pain (tabouna) auprès des ménages ruraux.

Pour plus d’information sur ce programme, vous pouvez visiter le site de l’ANME et/ou contacter directement un des experts impliqués dans ce projet, par courriel : karim_process@yahoo.fr.

René Massé

Sénégal : un nouveau Directeur général pour la Senelec

Le Conseil d’administration de la Senelec a nommé M. Seydina Kane, Directeur général par intérim de la Senelec, en remplacement de Lat Soukabé Fall.

Le nouveau directeur a eu à occuper plusieurs hautes responsabilités au sein de cette entreprise. C’est donc, un homme du sérail qui est porté à la direction de la Senelec.

Le nouveau directeur général n’est pas en terrain inconnu. Nommé directeur général-adjoint de la Senelec en août 2007, en même temps que l’ex-directeur général par le Conseil d’administration, il avait auparavant occupé les fonctions de délégué régional commercial pour la zone de Dakar 1, chef de département de transport en 1993, du service de la distribution et directeur général de la distribution en 1999. Il a obtenu des résultats satisfaisants dans ses différentes postes de responsabilité. Ce qui lui a valu la confiance de ses supérieurs hiérarchiques. En 2002, il est porté à la direction générale de contrôle de la Senelec. Quelques années plus tard, il est nommé directeur général de la Société sénégalaise de l’électrification rurale, une filiale de la Senelec. Autant dire que le tout nouveau directeur général est un homme du sérail.

Plusieurs dossiers l’attendent, parmi lesquels, la nouvelle grille tarifaire dont le but est, selon les responsables de l’entreprise, d’inciter les consommateurs à économiser l’énergie, mais qui suscite encore des incompréhensions. S’y ajoute la réalisation des ambitieux projets de la Senelec devant permettre à terme, de réduire la dépendance de la société des fluctuations du prix du baril de pétrole sur le marché mondial.

Rappelons que la Senelec ambitionne d’implanter une centrale de charbon de 2X125 Mw en 2010 et 2011. Des négociations sont aussi avancées pour les centrales utilisant les énergies nouvelles et renouvelables. Il s’agit d’une centrale de 30 MW utilisant le typha à Rosso Béthio, une centrale éolienne de 15 MW, d’une centrale solaire de 7,5 MW à Ziguinchor et une centrale de bio diesel de 60 MW.


Source : un article de Idrissa SANE, publié sur le site Le Soleil Multimédia.

René Massé