Tunisie : la STEG favorise la production domestique d’énergie

Lors d’une conférence de presse tenue mardi 21 avril 2009 à Tunis, la Société Tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a annoncé le lancement d’un projet baptisé « Solar Roofs », qui offre la possibilité aux particuliers de produire et de vendre leur propre électricité à partir de panneaux solaires photovoltaïques.

La STEG assurera l’acquisition, la mise en place et l’entretien des panneaux solaires dans les maisons individuelles et accordera des prêts d’un montant allant jusqu’à 60% du coût total de l’installation. Une subvention d’environ 30% des coûts sera octroyée par le Fonds national de gestion de l’énergie (FNME).

Le PDG de la STEG a annoncé également l’introduction de tarifs promotionnels pour le transport et la connexion au réseau électrique de l’électricité produite par des particuliers. Pour ce faire, la STEG va fournir du gaz naturel dans une centaine de nouvelles zones communales y compris ceux de Zaghouan, Feriana, Zarzis, Sfax et Mornag.

Une nouvelle direction en charge des énergies renouvelables va être créée au sein de la STEG ; elle sera chargée de suivre les divers programmes d’efficacité énergétique mis en place.

De même, un réseau national de points d’information sur la gestion de l’énergie sera mis en place.


Source : Tunisia Online News (en anglais).

Xavier Dufail

France : 9ème édition du Forum Eurafric-Partners en octobre 2009

« Eau et Énergie en Afrique » sera le thème de la 9ème édition du Forum Eurafric-Partners – Rencontres Européennes de Partenariat avec l’Afrique qui se tiendra du 27 au 30 octobre 2009 au Centre des Congrès de Lyon (France).

En partenariat avec HYDRO 2009 (Conférence Internationale sur les Barrages), une Conférence Ministérielle sur « Les aménagements hydroélectriques et les barrages en Afrique » aura lieu le 28 octobre 2009.

Organisée par l’Agence de Développement des Entreprises en Afrique (ADEA) avec le soutien de la Commission européenne, la région Rhône-Alpes, le Grand Lyon, la CCI de Lyon, cette 8ème édition réunira experts et principaux bailleurs de fonds internationaux, décideurs politiques et économiques, entreprises autour de la problématique de l’Eau et de l’Énergie, deux secteurs jugés prioritaires en Afrique.

Cette édition européenne associera des PME/PMI de plusieurs pays européens (Allemagne, Belgique, Italie, Espagne, France).

L’objectif des rencontres de Partenariat avec l’Afrique sera promouvoir le partenariat entre l’EU et l’Afrique dans les secteurs de l’eau et l’Energie, d’améliorer la compétitivité des entreprises africaines et de réduire la pauvreté en Afrique.

Le Forum s’adresse aux PME & PMI européennes et africaines spécialisées dans la fabrication d’équipements et la sous-traitance industrielle, aux grandes entreprises publiques et privées, ainsi qu’aux décideurs politiques, aux institutions et partenaires financiers, aux associations professionnelles et aux organismes de promotion des investissements.

Financements, Transferts de technologies et Partenariat PME/PMI seront les thèmes majeurs de ces 4 journées de rencontres entre PME européennes et entreprises africaines.

Le déjeuner-débat animé par les politiques sera consacré à la Coopération UE-Afrique dans le cadre des Accords de Partenariats Economiques (APE).

Le bulletin d’inscription se trouve ici.


Source : site du Forum Eurafric-Partners.

Xavier Dufail

République Démocratique du Congo : projet de gestion des ressources forestières du parc Virunga

Le WWF a engagé un projet quinquennal de protection du parc Virunga et d’alternative de production de bois énergie, Eco Makala .

Eco Makala est un projet de conservation de la nature financé par l’Union européenne (2,5 millions d’euros) de production de bois énergie, qui a débuté en 2008. Il vise à encadrer la production du bois énergie autour du parc des Virunga dans un programme quinquennal. Ce projet veut offrir une alternative à l’exploitation illégale et non durable des forêts naturelles du parc ainsi que lutter contre la pauvreté des habitants.

Le survol du parc des Virunga, de près de 100.000 hectares, montre actuellement d’importantes trouées claires dans l’étendue verte sombre de cette aire protégée. Près de la ville de Goma, ces zones claires sont les conséquences de l’utilisation de bois énergie par les 600.000 habitants de la ville. Cette dégradation du parc des Virunga a conduit le WWF à protéger les arbres de cette forêt en initiant le projet spécifique Eco Makala dans son programme de protection environnementale autour des Virunga.

Le projet Eco Makala propose un modèle de procédure qui se veut une nouvelle façon de travailler en collant aux réalités du terrain dans le bassin d’approvisionnement de l’agglomération urbaine de Goma. Dans la partie la plus attaquée par les habitants de Goma, le projet a évalué les besoins de cette ville en bois énergie à produire sur 20.000 hectares soit une superficie de 200 km2 mais envisage actuellement l’aménagement de 4.000ha sur cinq ans.

L’alternative de production rationnelle et lucrative de bois énergie expliquée aux petits paysans

Eco Makala s’attache dès à présent à démontrer aux paysans que l’agro-foresterie peut générer de l’argent pour celui qui s’y investit. Pour arriver à ses fins, le projet va procéder à la vulgarisation des techniques de foresterie et à l’amélioration de la productivité des paysans. Dans cet engagement, le projet privilégie les petits propriétaires de terrains de plus ou moins 100 m2 pour les encadrer pendant 4 ans, le temps de maturation d’arbres à croissance rapide. Les possesseurs de petits terrains sont appelés à se regrouper en vue d’arriver aux superficies de près de 100 m2. Au cours de cette année 2009, des parcelles d’expérimentation sont exploitées en vue de montrer aux ruraux l’utilisation des arbres locaux et la plantation par rangée d’arbres intercalées de plants de haricots ou autres légumineuses pour l’entretien des sous bois en attendant leur maturité. Des espèces d’acacia ou d’eucalyptus sont déjà en essai sur cette terre volcanique très fertile du Nord Kivu.

Forte incitation à la vie associative des agro-forestiers en herbe

Tous ces exploitants forestiers néophytes sont regroupés dans des structures à plusieurs niveaux. La grande superstructure encadre des associations d’une dizaine d’agriculteurs dont la totalité de la superficie exploitée arrive à 800 ha. Les associations regroupent les paysans travaillant des terres de 100 m2. Des contrats types ont été élaborés liant les paysans aux associations, et des normes de qualité ont été proposées afin de les inciter à optimiser leur productivité.

Des techniques améliorées de carbonisation sont prévues pour entre autres produire 1 kg de charbon à partir de 2 kg de bois au lieu de 6 kg. Des plantules produites dans des pépinières seront fournies aux paysans. Si au début Eco Makala va suivre les paysans, par la suite cette tâche sera dévolue aux associations elles mêmes. Toujours en cette période de début des aides financières (200 dollars par hectare planté) sont octroyées aux paysans. Des notions de gestion sont dispensées à ces agriculteurs. A l’issue de cet encadrement des agro-forestiers, des réseaux de commercialisation vont être implantés pour une vente sans intermédiaires aux clients.

En parallèle à cet engagement sont menées des campagnes de sensibilisation pour l’utilisation des foyers améliorés qui consomment jusqu’à moins de 30% ou 50% de braise. Plus tard le WWF va essayer d’obtenir les crédits carbone pour les redistribuer aux paysans du lieu.


Source : article de Rombaut Kamwanga publié le 13 février 2009 sur le site de DIA (Documentation et Information pour l’Afrique).

René Massé, Xavier Dufail

Rwanda : la STEG, partenaire pour l’électrification de 4000 familles

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a pris en charge le projet d’éclairer 4000 foyers au Rwanda.

L’expérience et les compétences d’un pays africain sont mises au service d’un autre pays africain. Ce projet est un exemple un partenariat gagnant-gagnant entre le Nord du continent et l’Afrique subsaharienne.

Malgré les difficultés de transport et la main mise des pays industrialisés sur le continent africain, la Tunisie est parvenue à déblayer le terrain pour une coopération où le profit est partagé équitablement et de façon équilibrée.

Face à une Europe en crise, il est vital pour la Tunisie de chercher d’autres débouchés, et l’Afrique en est un.

Un partenariat prometteur s’annonce entre la Tunisie et le Rwanda à travers la convention générale de coopération et d’assistance, signée en janvier 2008 entre la STEG et Electrogaz Rwanda.

L’électrification de 4 000 ménages rwandais, dont le coût total s’élève à 10 millions de dinars en devises est le fruit de cette coopération. C’est un premier jalon sur la voie de l’instauration d’une coopération énergétique entre les deux pays.

Un projet plus ambitieux et beaucoup plus important est en cours de préparation entre les deux parties. Il fait partie du protocole d’accord bilatéral en matière d’énergie signé récemment à Tunis entre la Tunisie et le Rwanda. Le projet, financé par la Banque mondiale, sera lancé en octobre 2009. Il vise l’électrification de 160.000 nouveaux branchements basse tension à mettre en service entre 2009 et 2012. Le budget alloué à ce projet dépasserait les 150 millions de dollars.

D’ores et déjà, des pays ont manifesté leur intérêt pour une éventuelle coopération dans le domaine énergétique, en particulier le Burkina Faso, le Kenya et la République démocratique du Congo. Plus d’une trentaine de conventions de coopération et de partenariat lient déjà la STEG avec des entreprises d’électricité et de gaz à travers le monde.


Source : un article de Moncef Bedda diffusé le 2 février 2009 sur le site de Business News.

René Massé, Xavier Dufail

Tunisie : les premières retombées du programme triennal de maîtrise de l’énergie

Au cours des derniers mois, la Tunisie a dû faire face au défi énergétique. L’envolée des prix des hydrocarbures a été lourde pour le budget de l’État. Il a fallu trouver des solutions de rechange au pétrole.

La maîtrise de l’énergie et la promotion des énergies renouvelables ont figuré parmi les pistes privilégiées par les pouvoirs publics. Différents programmes ont été mis en place, qui sont ici passés en revue.

Le programme triennal de maîtrise de l’énergie, mis en place par la Tunisie, a largement contribué à la réalisation de l’économie d’énergie. L’objectif recherché à travers le programme est de rationaliser la consommation et de promouvoir les énergies alternatives. En 2008, la Tunisie a réalisé une économie d’énergie de l’ordre de 34 kg/1000 dinars de PIB. La consommation de l’énergie primaire serait ainsi passée à 318 kg en 2008 contre 352 kg en 2004 (avant le démarrage du programme triennal), ce qui représente 850 000 Tep (tonne équivalent pétrole). L’économie réalisée est de 9,6% de l’économie totale en matière d’énergie, estimée à 2,2 Mtep, et évaluée à quelque 1700 MD. Les investissements consentis par l’Etat sont de l’ordre de 298 MD, en matière de maîtrise de l’énergie, dont 43 MD de primes octroyées par le Fonds National de Maîtrise de l’Energie.

En outre, la participation des PME s’est élevée à 163 MD sur les 298 MD consentis, dont 137 MD en matière d’efficacité énergétique et 26 MD en matière de cogénération. Quant aux ménages, ils ont contribué à hauteur de 135 MD, dont 91 MD orientés vers l’énergie solaire dans le résidentiel et 44 MD vers l’acquisition de lampes à basse consommation (LBC).

Bien que, pour le moment, les prix des hydrocarbures aient chuté, le pays tient à poursuivre sa démarche en matière de maîtrise de l’énergie, à travers la mise en place de huit programmes spécifiques, dont :

- Le programme d’efficacité énergétique. Dans ce sens, 206 contrats-programmes (sur un total de 283 PME soumises à l’audit énergétique) ont été conclus. Ces entreprises consomment 80% de la consommation globale du secteur industriel. Ce programme a permis des économies dans le secteur industriel de l’ordre de 268 mille Tep, soit environ 9% de la consommation.

- Le programme de promotion de raccordement au gaz naturel, avec pour objectif d’atteindre le raccordement de 500 000 abonnés, à la fin de l’année 2009. Parallèlement, le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des PME a lancé un plan directeur pour le gaz. Celui-ci cible le raccordement et l’approvisionnement de 100 nouvelles villes, à l’horizon 2011.

- Le programme de promotion des énergies renouvelables. Il a connu une évolution satisfaisante en 2008, année au cours de laquelle 80 000 m³ de chauffes-eau solaires ont été installés (contre 8000 m³ en 2004), ainsi que l’agrément de 27 fournisseurs et de 733 entreprises d’installation. S’agissant des LBC, le programme a dépassé l’objectif : plus 2,5 millions de LBC ont été vendues alors que l’objectif était de 2 millions. Le pays réussira, normalement, à atteindre 5,2 millions de LBC à l’horizon de 2011, soit une couverture de 65% des points essentiels contre 40% en 2007, et un objectif de 8 millions de points lumineux ciblés.

- En matière de production des hydrocarbures, la Tunisie a enregistré le forage de 36 puits en 2007/2008, faisant ainsi évoluer les ressources tunisiennes de 20%, par rapport à 2006.

- Le programme d’efficacité thermique : 46 projets pilotes ont été exécutés en 2008. Ces opérations se sont soldées par des économies d’énergie de 20 à 30% des besoins de chauffage et de climatisation, et de 70% de la consommation d’énergie pour le chauffage à eau.

- Le programme de production d’électricité. Les prévisions tablent sur une capacité de production supplémentaire de 2000 MW au cours du 12ème plan de développement. Cette capacité sera renforcée grâce notamment à l’extension de la centrale de Sousse, la nouvelle centrale de Bizerte, le projet d’El Haouaria, d’une capacité de production de 1200 MW dont 800 MW destinés à l’export en plus d’une ligne électrique sous marine, entre la Tunisie et l’Italie.

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : atelier sur le financement de l’ER et les MDP

Le Club ER organise un atelier d’échanges d’expériences et des pratiques sur le financement de l’Électrification Rurale et les MDP, qui se tiendra à Dakar du 15 au 18 juin 2009.

Depuis le lancement des réformes intervenues dans le secteur électrique à la fin des années 1990, le financement de l’Électrification Rurale constitue une problématique majeure, qui a été différemment gérée d’un pays à l’autre, avec plus ou moins de succès.

Des situations différentiées et contrastées qui, avec un recul de près de 10 années, militent en faveur d’un bilan rétrospectif : quelles ont été les réalisations effectives de ces différentes structures, facteurs de succès et difficultés ? Quelles leçons tirer, quelles recommandations pour améliorer l’efficacité de l’intervention de ces structures, quelles mesures mettre en œuvre ? Le forum offert au sein du CLUB-ER, sous le prisme de l’amélioration effective de l’accès aux services électriques modernes présente un cadre très favorable à ces échanges.

L’objectif de cette activité spécifique lancée dans le cadre du projet d’appui de la Facilité Énergie au CLUB-ER (Contrat de subvention n° 9 ACP RPR 498) est de permettre de mieux appréhender l’opportunité offerte par la vente des Crédits Carbone tirés de l’application du MDP dans la perspective très opérationnelle d’application à l’électrification rurale. Les tenants et les aboutissants du MDP seront étudiés à travers des études de cas propres aux membres du CLUB-ER, la question clé posée étant celle de la contribution effective que le carbone peut de manière réaliste et concrète apporter à la réalisation de projets d’ER.

Pour plus d’informations contacter :

Ousmane Fall Sarr : ofsarr@aser.sn

Samuel Watchueng : s.watchueng@ied-sa.fr


Source : Club ER.

Xavier Dufail

Algérie : l’APRUE lance le programme "Eco-Lumière"

l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) a lancé le 19 avril 2009 à Alger, « le programme Eco-Lumière » qui consiste à diffuser des lampes basse consommation dans les ménages. Il s’étendra ensuite à cinq wilayas du pays.

Selon les initiateurs, l’opération se déroulera au niveau de la société de distribution d’électricité et du gaz d’Alger (SDA) en présence du ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. Le programme a pour principaux objectifs de faire connaître et promouvoir un équipement d’éclairage favorisant les économies d’énergie, et faciliter l’accès des particuliers à cet équipement.

L’opération Eco-Lumière intervient suite à un accord conclu entre l’APRUE et la Sonelgaz qui s’est engagée à vendre au niveau de son réseau de distribution les lampes économiques à ses clients. Financé par le Fonds national pour la maîtrise de l’énergie (FNME), le programme ciblera, dans un premier temps, cinq wilayas du pays à savoir Alger, Tipaza, Blida, Boumerdès et Tizi Ouzou, représentant 1,2 million de ménages.

« La consommation annuelle d’électricité liée à l’éclairage d’un logement représente près de 32% de la facture d’électricité », a précisé l’APRUE, faisant remarquer qu’une lampe économique présente, par rapport à une lampe classique, de nombreux avantages, notamment une durée de vie 15 fois plus longue et une consommation électrique 4 fois moindre.


Source : un article du Quotidien d’Oran, diffusé le 19 avril sur le site de El-Annabi.

René Massé

Tanzanie : effets des combustibles de cuisson sur les infections respiratoires des enfants

Ce document en anglais présente les résultats chiffrés d’une enquête statistique menée auprès de 5 224 enfants de moins de cinq ans dans 26 régions de Tanzanie en 2007.

Le bois de feu, le charbon de bois et le pétrole sont les combustibles de cuisson les plus utilisés par les familles en Tanzanie. L’utilisation de bois de feu provoque chez les enfants des Infections respiratoires aigües – IRA (Acute Respiratory Infections – ARI). On ne sait pas si le charbon et le pétrole ont des effets similaires ou moindre sur la santé.

Cette étude a quantifié les effets de la cuisson au bois de feu, au charbon de bois et au pétrole sur les IRAs des enfants de moins de cinq ans en Tanzanie : ces résultats ont été comparés avec les données de l’étude sur la santé et la démographie réalisée entre 2004 et 2005. Environ 85% des enfants habitaient une maison qui cuisinait au bois et 15% une maison qui utilisait le charbon/pétrole. En moyenne, 11% d’entre eux souffraient d’IRA.

L’étude montre que les effets IRA ne dépendent pas beaucoup du type de combustible utilisé pour la cuisson, ni ne sont lié au sexe des enfants, à leur age, à leur lieu de résidence, à l’éducation de leur mère, à l’age de leur mère à leur naissance, au niveau de vie domestique…

En conclusion, l’étude suggère de réduire les IRA en utilisant des combustibles propres tel que le gaz et l’électricité en remplacement du bois, du charbon et du pétrole.

« Effects of Cooking Fuels on Acute Respiratory Infections in Children in Tanzania »

James H. Kilabuko et Satoshi Nakai, Graduate School of Environment and Information Sciences, Yokohama National University 79-7 Tokiwadai, Hodogaya-ku, Yokohama 240-8501, Japan, publié dans la revue « International Journal of
Environmental Research and Public Health », pages 283 à 288, 6 pages, Décembre 2007

Méditerranée : achèvement du projet Remap

Le projet Remap, « Plan d’action pour le développement des énergies renouvelables dans les régions sud et est de la Méditerranée », s’est achevé fin 2008. Réalisé en partenariat avec l’ADEME, il contribuera au Plan solaire méditerranéen qui prévoit la création de 20 GW d’électricité « verte » à l’horizon 2020.

Financé par la Commission européenne dans le cadre du sixième Programme-cadre de recherche et développement (PCRD), le projet Remap a débuté en 2007. Piloté par l’Observatoire méditerranéen de l’énergie, une association fédérant 35 compagnies énergétiques, il vise à développer les énergies renouvelables en se concentrant sur les centrales éoliennes et solaires thermodynamiques à concentration (Concentrated solar power : CSP).

Il faut souligner que beaucoup de projets ont déjà été menés sur cette zone et sur ces thèmes : élaboration d’atlas des ressources, identification des sites potentiels, analyses des freins comme des possibilités de développement… « Cependant, il manquait encore des plans d’action ciblés sur des technologies précises avec des portefeuilles de projets finançables », souligne Stéphane Pouffary, responsable de la cellule Expertise internationale pour la maîtrise de l’énergie à l’ADEME, un des partenaires à l’origine du projet Remap.

Des projets concrets

Remap avait pour objet d’identifier des sites potentiels pour l’implantation de centrales éoliennes et CSP, en partenariat avec les autorités nationales, les compagnies énergéticiennes, les agences de l’énergie et des financeurs potentiels, afin de bâtir un portefeuille de projets en Algérie, Jordanie, Turquie et Tunisie. « La mise en commun des compétences de la dizaine de partenaires du consortium a permis d’instaurer un dialogue très constructif avec les décideurs locaux et d’échanger sur les meilleures orientations afin de proposer des solutions concrètes », poursuit Stéphane Pouffary. Les conclusions de ce projet tombent à point nommé pour alimenter les réflexions du Plan solaire méditerranéen (PSM) de l’Union pour la Méditerranée née lors du sommet de Paris en juillet dernier. « Remap est une excellente contribution amont au PSM qui prévoit de réaliser, d’ici 2020 dans cette zone, outre les 20 % d’économies d’énergie, des centrales pour une puissance de 20 GW à partir de ressources renouvelables (photovoltaïque, CSP, éolien) », commente Noémie Zambeaux, chargée de mission Afrique du Nord et Moyen-Orient.
« Le portefeuille de projets de production électrique va largement contribuer aux objectifs du plan. Lors du lancement de Remap, nous étions, semble-t-il, véritablement dans le sens du vent… et du soleil ! » ajoute Stéphane Pouffary.

Une technologie adaptée aux pays du Sud

Cette production devra satisfaire à la demande des pays de la rive sud, tout en permettant aux pays de la rive nord d’acheter de l’électricité « verte » et de contribuer ainsi à la mise en œuvre du paquet énergie-climat de l’Union européenne. À noter qu’au-delà de l’éolien, le solaire thermodynamique connaît un fort regain d’intérêt et que cette technologie, qui peut également servir à dessaler et purifier l’eau, s’avère particulièrement bien adaptée aux pays du Sud, disposant de vastes territoires disponibles et ensoleillés. Après deux ans de travaux, la conférence finale du projet s’est tenue en décembre 2008. Les derniers détails concernant les projets identifiés sont en phase de validation avant d’être adressés à la Commission européenne puis rendus publics. Il s’agira ensuite de les accompagner concrètement tout en engageant en parallèle des actions de maîtrise de la demande et d’efficacité énergétique.

Site web du projet Remap : www.remap-ec.eu

Contacts : Stéphane Pouffary, Noémie Zambeaux


Source : ADEME.

Xavier Dufail

CEDEAO : Ibrahima Thiam, Directeur de l’Autorité régionale du secteur de l’électricité

Créée par la Conférence des chefs d’Etat, l’ARREC dont le siège est à Accra (Ghana) a pour mission la régulation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique entre les Etats membres de la CEDEAO. M. Thiam a été élu à la tête de l’institution en marge des travaux de la 6ème Conférence et Assemblée générale annuelle du Forum africain des régulateurs de services publics (AFUR) qui se tient en ce moment à Abidjan.

L’ingénieur sénégalais Ibrahima Thiam, par ailleurs président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité du Sénégal (CRSE), a été choisi à l’issue d’un processus transparent imposé par les bailleurs de fonds, à savoir un appel à candidature international lancé dans les quinze pays de la Communauté et qui a reçu 70 dossiers.

Agé de 53 ans, Ibrahima Thiam est un ingénieur centralien et un ancien cadre de la Senelec qui a été successivement directeur de l’Energie de l’UEMOA, directeur général de l’ASER, membre puis président de la CRSE depuis 2005.

Il est actuellement président du Comité consultatif des régulateurs de l’énergie des Etats membres de l’UEMOA, président du Comité national sénégalais du Conseil mondial de l’énergie et président du Cercle de réflexion  »Savoir Plus ». Enfin, il est président de l’Amicale des anciens du lycée Cheikhou Oumar Foutiyou Tall de Saint-Louis (ex-Faidherbe).


Source : un article diffusé le 21 avril 2009 sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise.

René Massé