Niger : présentation du Programme national de référence d’accès aux services énergétiques modernes (PRASE)

Le 7 avril 2009 s’est tenu à Niamey (Niger) l’Atelier national de restitution et de validation du Programme national de référence d’accès aux services énergétiques (PRASE). Cet atelier a été organisé par le Ministère des Mines et de l’Énergie, avec le concours technique et financier du PNUD et de la CEDEAO.

Ces documents présentent le programme PRASE, et notamment les points clés suivants :

  1. Le cadre institutionnel
  2. Les partenariats intersectoriels avec les secteurs prioritaires de la SDRP (Santé, éducation, hydraulique, agriculture)
  3. 3. Les mécanisme de financement
  4. 4. L’élaboration d’une feuille de route.

Tunisie : Incitations à la maîtrise de l’énergie dans le bâtiment : quelles aides pour quels projets ?

Pour la période 2008-2011, les investissements prévus en matière de maîtrise de l’énergie en Tunisie devraient avoisiner 1 milliard de dinars.
Ce montant, jamais atteint dans l’histoire de la maîtrise de l’énergie en Tunisie, traduit l’accélération de la politique tunisienne en la matière.

Différents leviers financiers ont été mis en place afin d’aider les entreprises et les particuliers à financer leurs projets. Voici un récapitulatif des aides et incitations actuellement disponibles.

Suite à la mise en application du nouveau décret (2009-362) du 9 février 2009, l’éligibilité du FNME (Fond National pour la Maîtrise de l’Energie) a été étendue à de nouvelles interventions telles que les investissements immatériels, la cogénération, l’utilisation des énergies renouvelables (le biogaz par exemple) ou encore la production d’électricité dans les bâtiments solaires.

Les taux et les montants des primes relatives aux actions éligibles au FNME

Elles ont donc été revus comme suit :

  • Audit Energétique : 70 % plafonné à 30 000 dinars
  • Projet de démonstration : 50 % plafonné à 100 000 dinars
  • Investissement immatériel : 70% plafonné à 70 000 dinars
  • Investissement matériel :

    100 000 dinars pour les établissements dont la consommation annuelle est inférieure à 4000 tep

    200 000 dinars pour les établissements dont la consommation annuelle est comprise entre 4000 et 7000 tep

    250 000 dinars pour une consommation supérieure à 7000 tep

  • Cogénération : 20 % plafonné à 500 000 dinars
  • Raccordement au gaz naturel :

    Industrie & tertiaire : 20 % plafonné à 400 000 dinars

    Résidentiel : 140 dinars par logement individuel et 20 dinars par appartement dans le logement collectif

  • Autoproduction d’électricité dans le secteur agricole : 40% plafonné à 20 000 dinars
  • Production d’électricité dans les bâtiments solaires : 30 % plafonné à 3000 dinars/ Kilowatt crête et 15000 dinars pour un bâtiment solaire
  • Production d’électricité (grandes unités industrielles et agricoles) : 20 % plafonné à 100 000 dinars
  • Chauffe eau solaire (CES) : pour le résidentiel & les petits métiers : 200 dinars pour les CES dont la surface de capteur est comprise entre 1m² et 3m² ; 400 dinars pour les CES dont la surface de capteur est comprise entre 3m² et 7m². Pour l’industrie et tertiaire : 30% plafonné à 150 Dinars/m².

Les crédits spécifiques accordés par les banques

Trois banques ont, à ce jour, mis en place des crédits spécifiques pour aider au financement de projets économes en énergie :

  • Dans son offre de crédits à taux préférentiels pour les entreprises comme les particuliers, la Banque de Tunisie propose notamment un crédit de 5 à 7 ans à taux TMM + 1,5 à 2 destiné aux particuliers pour l’installation d’appareillages tels que les CES par exemple, ou concernant le gaz naturel, l’isolation thermique… Elle vient également de réajuster son offre pour le photovoltaïque : selon la puissance installée et donc le coût de l’installation (de 0,5 à 5 kW équivalents à 1 000 à 60 000 dinars), elle propose des crédits allant de 5 000 dinars à 40 000 dinars, à des taux oscillant entre TMM + 1,75 et TMM + 2 ;
  • La Banque de l’Habitat propose un crédit pouvant aller jusqu’à 10 ans à un taux TMM + 3.
  • L’Amen Banque propose également un crédit de 7 ans à taux TMM + 1,5.

L’ALME : programme d’Appui à la Ligne de Maîtrise de l’Energie

L’objectif de ce programme est de soutenir l’émergence et la concrétisation des projets de maîtrise d’énergie identifiés par des entreprises en complémentarité avec les outils, les mécanismes et les projets existants au sein de l’ANME.

Dans ce contexte, l’Agence française de Développement (AFD) a mis en place une ligne de crédit environnement pour un montant de 40 millions d’Euros. Cette ligne, ouverte auprès de 3 banques – la BIAT, la BT et l’UBCI – est destinée au financement de projets de dépollution et de maîtrise de l’énergie. Les conditions de financement de ce prêt sont les suivantes : montant du prêt maximum : 5 millions d’Euros. Taux d’intérêt : environ 4%. Durée : de 5 à 12 ans. Différé : entre 2 et 3 ans. Autofinancement : validé par la banque doit être au minimum de 15 % du coût du projet.

Le programme, mis en place en partenariat avec l’ANME, offre également un accompagnement et une assistance technique pour la réalisation du projet. Les projets éligibles à cette ligne de crédit sont :

- les Contrats Programmes d’efficacité énergétique des Entreprises Grosses Consommatrices d’Energie (EGCE) ;

- les projets de cogénération ;

- les installations solaires collectives pour le chauffage de l’eau ;

- Les projets éoliens ;

- Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau réalisés par les entreprises.

La Banque mondiale est en cours de finalisation d’une autre ligne de crédit d’un montant de 50 000 dollars américains qui devrait concerner la cogénération et l’efficacité énergétique dans l’industrie. Elle devrait être prochainement ouverte auprès de l’Amen Banque, la BH, la BT et la BFPME (Banque de financement des PME).

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Source : un article de archibat Economie – Energie publié le 11 mai 2009 sur le site Investir en Tunisie.

René Massé

Sénégal : le recours au biocarburant nécessite une expertise

Le gouvernement a décidé de ne pas s’engager dans la production de « grande envergure » du biocarburant à base de jatropha avant de connaître les effets de cette plante, a annoncé le ministre des Biocarburants et des Energies renouvelables, Sina Diatta.

« Les entreprises ne peuvent pas se mettre à une exploitation de grande envergure des biocarburants sans que soient résolues les questions des rendements industriels et du foncier », a-t-il déclaré, suggérant l’exploitation des « filières du ricin et de la canne à sucre ».


Source : un article publié le 8 mai 2009 sur le site Les Afriques.

René Massé

Africa Power Forum 2009

La troisième édition d’Africa Power Forum, un forum africain de l’énergie électrique, aura lieu les 4 et 5 juin 2009 à Marrakech.

Le thème de ce forum sera : énergie compétitive et développement durable.

Cette conférence internationale est organisée par i-Conférences en partenariat avec le Ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement et l’UPDEA (Union des Producteurs, Distributeurs, Transporteurs de Énergie Électrique en Afrique).

L’APF 2009 sera une opportunité pour plus de 350 professionnels, opérateurs et acteurs du secteur de l’énergie électrique en Afrique du Nord, du Centre et de l’Ouest pour partager leurs expériences et s’enquérir des dernières avancées. Cet événement sera constitué de séances plénières, panels, keynotes et ateliers où seront débattus des sujets d’actualités liés à l’énergie électrique ainsi qu’un espace d’exposition.

Le programme de la conférence et le bulletin d’inscription sont en téléchargement.


Source : Africa Power Forum.

Xavier Dufail

Angola : approbation de la 4ème phase d’expansion du réseau électrique de Luanda

Le Gouvernement angolais a approuvé, le 29 avril 2009 , la minute du contrat de la IVème phase du projet d’extension du réseau électrique de Luanda et autorisé l’Entreprise de Distribution de l’Électricité de Luanda (EDEL) à signer les contrats avec la « China National Machinery & Export Corporation ».

L’exécutif angolais a également autorisé la « EDEL » de signer les mêmes contrats avec le consortium composé de Progest-Projectos Tecnicos, Consultoria e Gestão, Lda et Engimais, ainsi qu’avec Engenharia et Consultoria, Lda, respectivement.

Le projet prévoit l’électrification des zones de Boavista, Viana-Vila, Viana Caop, Morro Bento, Zango, Ramiros et Benfica, y compris la construction et l’installation des sous-stations pour ces zones.

Le contrat des travaux prévoit l’obligation de sous-contrat des entreprises nationales, jusqu’à 30 % de la valeur du contrat.


Source : Angola Press.

Xavier Dufail

Rwanda : programme national d’accès à l’électricité

La Stratégie de développement économique et de réduction de la Pauvreté du Rwanda (EDPRS, 2008-2012) vise à soutenir la croissance économique par l’amélioration des infrastructures de service – en particulier dans les transports, l’énergie et les communications.

Le projet proposé permettra de lancer le programme national d’accès à l’électricité (PNAE), de réaliser l’objectif principal de l’EDPRS pour le secteur de l’électricité en triplant l’accès à l’électricité en 2012 à environ 16 % des ménages, et au moins 50 % des établissements publics identifiés en matière de santé, d’éducation et de l’administration locale. Cela nécessitera environ 200 000 nouvelles connexions, et inclura également les efforts pour atteindre les consommateurs ruraux et les fournisseurs de services actuellement non connectés au réseau national.

Le projet comprend trois composantes :

(a) la mise en réseau – Le projet permettra de financer l’interconnexion des réseaux MT et BT, le renforcement et la réhabilitation du réseau de distribution pour atteindre la capacité de transfert requise vers les zones désignées, la connexion des clients, etc.

(b) des “Connexions vertes” – Le projet permettra de financer un éventail d’activités visant à améliorer le prix d’accès pour les consommateurs et réduire le besoin de ressources supplémentaires. Le programme comprendra une partie Lampes Basse Consommation, promotion de panneaux solaires thermiques, etc.

(c) l’assistance technique, le renforcement des capacités, l’appui à la mise en œuvre – Cette composante d’appui à (a) et (b) décrits ci-dessus, qui sont liés au premier objectif du projet. En outre, cette composante soutiendra le développement du deuxième objectif : le suivi et l’intégration de l’approche sectorielle.


Source : Banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Sénégal : des activités génératrices de revenus dans le programme d’électrification rurale

La nouvelle stratégie d’électrification rurale du Sénégal prend en compte l’ensemble des activités génératrices de revenus, dans la perspective de lui donner un impact dans la réduction de la pauvreté.

Jusqu’en 2000, le taux national d’électrification rurale a été jugé trop faible, se situant aux environs de 6 %, avec une puissance d’environ 850 kW et cela avait un impact très faible sur la réduction de la pauvreté.

Dans la seule région de Kaolack, le taux d’électrification se situait aux environ de 4 % en 2000, représentant 56 villages alimentés dans toute la région. Cela avait un impact trop faible sur la réduction de la pauvreté ; les activités génératrices de revenus n’étaient pas prévues dans les installations.

Mais cela a été rectifié dans la période 2000-2008 avec la mise en place d’un programme spécial, lequel a permis d’électrifier 84 villages dont 39 par voie solaire, permettant ainsi de couvrir une population de 60 000 habitants et de porter le taux d’électrification dans cette région à 12 % en fin 2008. Le projet solaire d’électrification a aussi permis d’alimenter 105 infrastructures communautaires ou de santé, ainsi que l’installation de près de 200 lampadaires solaires pour l’éclairage public.

L’électrification rurale a bénéficié de la coopération allemande (BMZ, KfW, GTZ) : dans le cadre de son partenariat avec l’Aser, la Kfw a mis en place un programme d’électrification rurale et semi-urbain dans les régions de Kaolack et Fatick pour un montant global de 4,3 milliards de Fcfa avec comme objectif 8.000 branchements en milieu rural afin de satisfaire les besoins domestiques et des villages productifs, pour améliorer les conditions de vie des populations à moindre coût.


Source : un article de A. Mbodj publié sur le site Le Soleil.

René Massé, Xavier Dufail

Kenya : projet de réforme du secteur de l’énergie

Le 2 avril 2009, le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le financement d’une deuxième tranche de 80 millions de dollars EU pour soutenir le projet de réforme du secteur de l’énergie.

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui le projet avec les modalités suivantes :

  • Crédit IDA : 53 millions de DTS (équivalent de 80 millions de dollars EU)
  • Conditions : échéance = 40 ans ; différé d’amortissement = 10 ans

Description du projet :

Ce financement additionnel permettra au projet d’atteindre ses objectifs de développement initiaux et, en portant sur une plus grande échelle la mise en œuvre de son programme d’accès à l’électricité, d’améliorer son impact.

Ses objectifs sont conformes à ceux du projet initial, à savoir :

  • Améliorer le cadre institutionnel, réglementaire et de politique sectorielle pour assurer la participation du secteur privé et le développement sectoriel ;
  • Soutenir une expansion rationnelle de la capacité de production d’électricité en vue de satisfaire la demande ; et
  • Accroître l’accès à l’électricité dans les zones urbaines et périurbaines, tout en améliorant l’efficacité, la fiabilité et la qualité des services offerts aux clients actuels.

Contact médias :

Rachel McColgan-Arnold

Tel : [+1] 202 473 2588

Courriel : rmccolgan@worldbank.org

Pour plus de renseignements sur le contenu du projet, veuillez visiter cette page du site de la Banque mondiale.


Source : un article publié le 2 avril 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé

Sénégal : 1,5 million de Lampes Basse Consommation pour améliorer l’efficacité énergétique en zones rurales

Ce document présente l’exemple du projet proposé par l’ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) visant l’amélioration de l’efficacité énergétique par l’installation d’environ 1 500 000 ampoules à basse consommation en zones rurales au Sénégal.

Cette étude de cas a été réalisée dans le cadre du programme Africa-Assit mené par la Banque Mondiale en collaboration avec l’Agence Française de Développement. Elle vise à comprendre l’intérêt de la mise en place d’un programme d’activité MDP (Mécanisme de développement propre) dans le domaine de l’efficacité énergétique. Tel que démontré dans le cadre de cette étude, le programme d’activité MDP permet de regrouper les réductions d’émissions associées à plusieurs activités dispersées sur un territoire et pour lesquelles la mise en œuvre est échelonnée dans le temps. Afn de bénéficier des opportunités offertes par le MDP dans le secteur de l’efficacité énergétique à l’échelle des ménages, le programme d’activités MDP est une option qui permet de réduire les coûts de transactions ouvrant ainsi l’accès au marché carbone pour ce type de projet.

Ce programme d’activités MDP s’inscrit dans le cadre du projet prioritaire d’électrification rurale mis en œuvre par l’ASER qui permettra l’accès à l’électricité d’environ 365 000 ménages sur une période de cinq ans. Notons que le programme d’activités MDP, tel que décrit dans cette étude de cas est au stade de la pré-validation et devra encore être enregistré selon les modalités du Conseil Exécutif du MDP.

Cette étude vise à mieux comprendre et appréhender :

  • les différents mécanismes et processus associés à la mise en place d’un Programme d’Activités MDP
  • les montages institutionnels et financiers que sous-tendent un tel programme.

« Programme d’Activités MDP – Diffusion des ampoules basse consommation d’énergie en milieu rural par l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) »

Banque Mondiale & Agence Française de Développement, décembre 2008, 27 pages

Sénégal : Forum sur « L’électrification, vecteur de développement et de croissance » à Dakar

La Fédération Nationale d’Electricité et d’Electronique du Maroc (Fenelec), en collaboration avec le Ministère de l’Energie du Sénégal, organise du 12 au 15 mai 2009 à l’hôtel Teranga, un forum sur « L’électrification, vecteur de développement et de croissance » et une exposition de matériels électriques intitulée « Maroc Elec II » sur la Place de l’Indépendance à Dakar.

Après avoir organisé « Maroc Elec I » au Cameroun, la Fenelec, qui regroupe plus d’une quarantaine d’entreprises marocaines, récidive au Sénégal où elle exposera le savoir faire marocain et sa technologie dans le secteur de l’électrification, en particulier rurale.

Le Maroc a entrepris de valoriser dans les pays sub-sahariens le savoir faire acquis dans l’exécution récente de son programme d’électrification rurale et e promouvoir une large gamme de produits électriques fabriqués au Maroc.

En effet, à l’issue du PERG, la quasi-totalité des villages marocains est électrifiée. Le réseau électrique couvre plus de 80% du monde rural au Maroc.


Source : un article de Bakary Dabo publié le 27 avril 2009 sur le site Sud Online.

René Massé