Égypte : énergies renouvelables et transports propres au cœur d’une croissance à faibles émissions de carbone

L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement au monde. D’ici 2020, l’Égypte envisage de produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables. L’Égypte souhaite atteindre une capacité de production éolienne de 7200 MW, réduire les émissions des véhicules grâce à une politique d’amélioration des transports publics et rendre le secteur industriel davantage écoénergétique L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre (…)

L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement au monde.

D’ici 2020, l’Égypte envisage de produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables.

L’Égypte souhaite atteindre une capacité de production éolienne de 7200 MW, réduire les émissions des véhicules grâce à une politique d’amélioration des transports publics et rendre le secteur industriel davantage écoénergétique

L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement au monde. Le pays envisage désormais d’inverser cette tendance avec l’aide du nouveau Fonds pour les technologies propres (CTF) destiné à intensifier l’utilisation de technologies à faibles émissions de carbone et à encourager une meilleure efficacité énergétique.

L’Égypte est l’un des premiers pays à bénéficier de ce fonds doté de 5,2 milliards de dollars, géré par la Banque mondiale et administré par le biais du Groupe de la Banque mondiale ainsi que par d’autres banques multilatérales de développement. Ce fonds reçoit actuellement le soutien de huit gouvernements. (Le plan de la Turquie visant à promouvoir l’efficacité énergétique et le recours aux énergies propres a fait l’objet d’un article la semaine dernière.)

L’Égypte prévoit d’utiliser 300 millions de dollars alloués à ce fond sous forme de financements concessionnels. Elle devrait également bénéficier de fonds octroyés par le Groupe de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, des agences bilatérales de développement, le secteur privé ainsi que d’autres sources afin de promouvoir le développement de l’énergie éolienne et d’introduire des alternatives de transports propres. Ces ressources financières devraient permettre à l’Égypte d’atteindre son objectif consistant à produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2020.

Mais l’Égypte, considérée comme un pays précurseur dans la région en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, espère pouvoir changer cette situation. Pour ce faire, elle envisage d’atteindre une capacité de production éolienne de 7200 MW d’ici 2020, de réduire les émissions des véhicules dans les régions les plus peuplées grâce à une politique d’amélioration des transports publics et de rendre le secteur industriel davantage écoénergétique.

« Un excellent potentiel pour la production d’énergie éolienne »

(lire la suite de l’article sur le site de la banque mondiale).

Xavier Dufail

Bénin : la Banque mondiale finance le Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne

Le Conseil Administration de la Banque mondiale a approuvé le 23 juin 2009 à Washington en faveur de la République du Bénin, un Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne (DAEM). Soutenu par un crédit IDA1 d’un montant de 70 millions de dollars US, (environ 35 milliards de francs CFA) et un don du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) d’un montant de 1,82 millions de dollars (environ 900 millions de francs CFA), le DAEM a pour objectif principal d’accroître la fiabilité et l’efficacité de l’accès aux services d’énergie moderne au Bénin.

Placé sous la tutelle du Ministère de l’Energie et de l’Eau, le projet DAEM va être exécuté par les structures suivantes : (i) la Communauté Electrique du Bénin (CEB) ; (ii) la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) ; (iii) la Direction Générale de l’Energie ; et (iv) l’Agence Béninoise d’Electrification Rurale et de la Maîtrise d’Energie (ABERME).

Le nouveau projet comporte trois principales composantes visant à rendre le système d’électricité existant plus efficace sur le plan opérationnel, et à accroître l’accès des populations des zones urbaines et rurales aux services d’énergie moderne :

  • Amélioration du réseau électrique (98,32 millions de dollars US, dont 43,32 millions sur les fonds de l’IDA). Cette composante va financer : o la construction de 161 KV d’interconnexion entre Onigbolo et Parakou (financement IDA, BEI, et CEB) ; o la construction de 161 kV d’interconnexion entre Sakété et Porto-Novo (financement KfW et CEB) ; o la réhabilitation et le renforcement du réseau de la SBEE (financement IDA), pour renforcer le réseau de distribution de la SBEE dans les grandes villes du Bénin (Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Lokossa et Natitingou) ; et o l’amélioration de l’efficacité des services énergétique (financement FEM) dans les zones urbaines pour les clients qui ont déjà accès à l’électricité, à travers l’introduction des normes d’efficacité énergétique des principaux appareils électroménagers ;
  • Electrification et services d’énergie modernes (65,50 millions de dollars US, dont 12 millions provenant de l’IDA). Cette deuxième composante du projet vise à étendre la fourniture de services énergétiques modernes dans les zones rurales. Les actions spécifiques à entreprendre dans le cadre de cette composante sont les suivantes : o Rendre opérationnel le Fonds d’électrification rurale sous la tutelle de l’ABERME (financement Gouvernement du Bénin et IDA), devant servir à l’élaboration d’un cadre institutionnel durable pour soutenir l’électrification à travers des concessions rurales et des initiatives locales ; et o Modernisation des services d’énergie biomasse (financement IDA et FFEM). Cette sous-composante va financer : (a) la promotion des systèmes communautaires durables d’approvisionnement en bois de chauffe ; (b) la promotion de l’efficacité de la biomasse et autres énergies renouvelables et de la substitution des combustibles ; et (c) l’appui au développement de l’économie locale dans la région de l’Ouémé-Moyen, qui couvre au moins 80% de la demande en charbon de bois pour les principales villes du Bénin ;
  • Services d’énergie soutenables (6,68 millions de dollars US financé par l’IDA). Cette dernière composante du projet vise à rendre des services-clients plus soutenables, en mettant l’accent sur : (i) l’amélioration de l’autonomie financière et de la performance des principales institutions du secteur ; et (ii) le renforcement des capacités en vue d’une meilleure planification et réglementation du secteur de l’énergie au Bénin. Ce volet couvre les points suivants : la mise à jour du Plan Directeur du secteur de l’énergie ; le renforcement de la capacité de réglementation de la Direction Générale de l’Energie ; l’élaboration du Plan d’Affaires de la SBEE ; l’élaboration du Plan d’Affaire de la CEB ; et le renforcement du suivi environnemental et social du secteur de l’énergie au Bénin.

Le Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne (DAEM) est soutenu financièrement par le Gouvernement du Bénin et plusieurs bailleurs. Il s’agit de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), de la Banque Européenne de Développement (BEI), du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), du Programme d’Assistance à la Gestion du Secteur de l’Energie (ESMAP), et du Fonds Français de l’Environnement Mondial (FFEM). L’enveloppe globale du projet est de 178.50 millions de dollars US (environ un peu plus de 89 milliards de francs CFA).

Contacts :

A Washington : Rachel McColgan-Arnold, Tel : (202) 458 5299

Courriel : rmccolgan@worldbank.org

Au Bénin : Sylvie Nenonene, Tel : (229) 21 30 58 57

Courriel : snenonene@worldbank.org


Source : Communiqué de presse n°:2009/429/AFR publié le 24 juin 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé

L’Espagne s’engage auprès de la CEDEAO à soutenir le secteur de l’énergie

Le gouvernement espagnol s’est engagé à accompagner le programme de réalisation des infrastructures et de l’énergie pour le développement économique initié à Abuja lors de la 36ème session de la CEDEAO. L’enveloppe prévue à cette fin s’élève à 15 millions d’euros, environ 9,8 milliards de Fcfa.

Ce fonds servira, sur une période de cinq ans, à soutenir le fonctionnement de l’Unité de préparation et de développement des projets d’infrastructures (PPDU) de la CEDEAO par le renforcement de ses capacités au moyen d’une assistance technique et pour participer au fonds des infrastructures de la CEDEAO.

L’Espagne a également accepté de renforcer sa coopération dans la promotion des sources d’énergies propres et durables. Dans ce cadre, elle apportera un appui technique au Centre des énergies renouvelables de la CEDEAO pour évaluer le potentiel de la région, financer des études de mise en œuvre des projets et apporter un appui au fonctionnement du centre en mettant à sa disposition un montant de 7 millions d’euros, environ 4,5 milliards de Fcfa.


Source : un article publié le 24 juin 2009 sur le site L’Essor.

René Massé

Nigéria : le 36ème sommet de la CEDEAO veut développer les infrastructures

Constatant le besoin impérieux d’infrastructures dans les pays de la CEDEAO, les participants aux 36ème sommet ont créé une unité de préparation de projets bancables dénommée unité de préparation et de développement des projets (PPDU), chargée aussi de mettre en place d’un Fonds de développement et de financement du secteur des transports et de l’énergie.

Selon le président Gbagbo qui présidait cette rencontre le 22 juin 2009, la Commission de la CEDEAO a déjà approuvé 10 millions de dollars US au titre de ce Fonds régional sur un objectif de 50 millions. Il reste donc 40 millions de dollars à rechercher.

La Conférence a entériné l’idée de la création d’un Fonds de développement et de financement du secteur des transports et de l’énergie qui sera alimenté par un mécanisme de prélèvement effectué sur les recettes générées par les principaux produits de la région. A ce titre, les chefs d’Etat et de gouvernement ont instruit la Commission de travailler en étroite collaboration avec la BIDC et le PPDU à l’effet de présenter les modalités de mise en place de ce fonds.

Le président ivoirien, qui fonde beaucoup d’espoir en ce fonds, a lancé un appel à la communauté internationale et a particulièrement sollicité l’appui de l’Espagne au démarrage et au fonctionnement de l’unité de préparation et de développement des projets.

S’agissant du volet énergie, le présentateur a insisté sur la pérennisation de l’approvisionnement de la région en énergie :
- Un plan commun d’action CEDEAO-UEMOA articulé autour des projets régionaux prioritaires a été adopté et
- des structures importantes ont été créées, telle que le Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (CREREE) de la CEDEAO à Praïa.


Source : un article de Franck Dally publié le 23 juin 2009 sur le site Abidjan.net.

René Massé

Mali : 120 millions USD pour un projet d’appui à l’énergie

Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 18 juin 2009 le financement d’un projet d’appui à l’énergie au Mali, pour un montant équivalent à 120 millions USD.

L’objectif du Projet d’appui à l’énergie pour le Mali est d’améliorer l’accès et l’efficacité des services d’électricité à Bamako et dans d’autres domaines ciblés dans le pays. Cela comprend le financement de la mise à niveau de la ligne de transport d’électricité entre Ségou et Bamako, la modernisation et le renforcement des installations 30 kV dans la zone périphérique de Bamako, y compris la boucle 150 kV, la modernisation et le renforcement des réseaux de distribution basse et moyenne tension à Bamako et dans les zones, entre autres, de Kati, Ségou, Kayes, Mopti, Sikasso et Koutiala.

Le crédit permettra également de financer un programme de remplacement :

- de l’éclairage à incandescence par des ampoules au néon ou des lampes fluocompactes (LFC), dans les ménages urbains et ruraux,

- de l’éclairage à incandescence ou de néons par des LFC et/ou des lampes à vapeur de sodium haute pression, pour l’éclairage public dans les principaux centres urbains et ruraux,

Pour plus d’information : le site de la Banque mondiale (en anglais).

René Massé, Xavier Dufail

RD Congo : la construction du barrage d’Inga III coutera 7,6 milliards USD

La construc­tion du grand bar­rage d’Inga III d’une ca­pa­ci­té de 4.300 MW, en amont d’Inga I et Inga II, dans la pro­vince du Bas Congo (Ouest de la RDC) va coû­ter plus de 7,6 mil­liards USD, ont es­ti­mé jeudi 18 juin 2009 à Kin­sha­sa les par­ti­ci­pants à un ate­lier de deux jours sur le pro­jet de construc­tion de ce bar­rage.

La RDC a un im­mense po­ten­tiel hy­dro­élec­trique éco­no­mi­que­ment ex­ploi­table es­ti­mé à plus de 100.000 MW dont 45 % sont lo­ca­li­sés sur le site d’Inga, fai­sant de ce der­nier la plus grande concen­tra­tion d’éner­gie au monde, a dé­cla­ré le mi­nistre congo­lais de l’Ener­gie, Laurent Mu­zan­gi­sa. Pourtant, seule­ment 6 % de la po­pu­la­tion de la RDC est ap­pro­vi­sion­né en élec­tri­ci­té.

Pour le gou­ver­ne­ment de la RDC, le dé­ve­lop­pe­ment du site d’Inga est conçu en trois phases com­pre­nant la construc­tion d’Inga I avec une puis­sance ins­tal­lée de 351 MW et Inga II avec 1424 MW, la construc­tion d’Inga III et la construc­tion du Grand Inga qui pro­dui­ra plus de 39.000 MW.

Le coût est éva­lué à 7,6 mil­liards de dol­lars Us. Par la construc­tion de ce bar­rage d’Inga III, le gou­ver­ne­ment de la RDC en­tend ré­sor­ber le dé­fi­cit ac­tuel dans le pays en élec­tri­ci­té et ré­pondre à la de­mande ex­pri­mée par les pays voi­sins.

Le pays dis­pose déjà des études de pré­fai­sa­bi­li­té fi­nan­cées par le gou­ver­ne­ment ca­na­dien et la Banque mon­diale alors que la Banque afri­caine de dé­ve­lop­pe­ment (BAD) fi­nance les études com­pa­ra­tives dans le cadre du dé­ve­lop­pe­ment du site d’Inga.


Source : un article publié le 19 juin 2009 sur le site de Afrique Avenir.

René Massé

RDC : lancement du programme énergétique « biomasse Energie » de la Communauté des Etats de la SADC

Le programme énergétique « biomasse-énergie » de la SADC (Communauté de développement des pays de l’Afrique australe) va être expérimenté en RDC dans le cadre d’un programme existant depuis 1998 dit de conservation de l’énergie de base (PROBEC), avec l’appui financier de la Coopération technique allemande (GTZ) pour une durée de dix-huit mois

Le projet de la SADC relatif au programme pour la conservation de l’énergie de base (PROBEC) a pour objet l’utilisation rationnelle et efficiente des combustibles ligneux principalement en milieu domestique.

En RDC, le projet vise à assurer les besoins énergétiques de base à la population aux revenus faibles ainsi qu’aux petites et moyennes industries qui utilisent l’énergie de biomasse (bois, charbon de bois et résidus des produits agricoles).

Le PROBEC est le seul programme biomasse de la SADC. Il vise :

  • La mise en place de politique et stratégies de la biomasse ;
  • La promotion des foyers améliorés ;
  • La recherche en bioénergie et bio-carburant et
  • La mise en place des systèmes pour la gestion des crédits carbone.

« Avec la promotion des foyers améliorés et la vulgarisation technique d’utilisation rationnelle de l’énergie en milieux ruraux et périurbains, la plus grande tranche de nos populations abandonnera les pratiques précaires des foyers à trois pieds pour leurs besoins énergétiques ménagers de base en faveur des foyers améliorés », a reconnu le ministre de l’Energie de RDC.


Source : article diffusé le 19 juin 2009 sur le site DigitalCongo.net.

René Massé

Burkina Faso : premier congrès des forêts d’Afrique de l’Ouest

la CEDEAO organise du 15 au 18 juin 2009, le premier congrès des communes forestières d’Afrique de l’Ouest. Organisé avec l’appui de la Fédération nationale des communales forestières de France (FNCOFOR), ce congrès devrait aboutir à l’adoption d’une stratégie régionale de création et de gestion durables des forêts communales. Le congrès doit permettre d’identifier aussi un ou plusieurs projets régionaux dont la mise en œuvre pourrait favoriser la bonne gouvernance des forêts et la responsabilité des collectivités locales en la matière.

En Afrique de l’Ouest, les forêts sont sujettes à la baisse de la biodiversité. On estime que près de 900 000 hectares de forêts et terres boisées disparaissent par an.

Ce congrès est une tribune d’enrichissement du concept de forêt communale. Les acteurs locaux vont ainsi bénéficier et partager les bonnes pratiques d’autres pays.

En Afrique, la forêt joue plusieurs fonctions : culturelle, de production, de régulation. Espace vital, elle offre aux populations, notamment rurales des produits non ligneux, des plantes pour la pharmacopée. C’est pourquoi, le processus de décentralisation commande aux communes de s’approprier la forêt. Pour le commissaire de la CEDEAO chargé de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau, les élus locaux se doivent d’assurer la gestion des ressources naturelles, y compris celles forestières relevant de leur souveraineté territoriale. Mais, Ousseini Salifou soutient que ce processus qui mérite un accompagnement en vue de renforcer leurs capacités technique et financière demeure une préoccupation. Il se convainc que la situation de non encadrement peut compromettre à brève échéance, la survie des formations forestières. C’est pourquoi, il plaide pour l’adoption au plan national, de mesures et de méthodes plus efficaces pour améliorer et harmoniser les politiques, les plans et programmes ainsi que les instruments juridiques et la coordination sectorielle.

Le présent congrès devrait permettre de promouvoir la gouvernance des forêts par les collectivités locales. Celles-ci ont en effet, une occasion propice de partager leurs connaissances, expériences et bonnes pratiques en matière de gestion décentralisée des ressources naturelles.

L’expérience du Burkina

Dans ce contexte de rétrécissement des superficies et des densités de la forêt, la commune a un rôle primordial à jouer dans sa préservation. Toute chose qui permettra d’avoir des forêts saines pour emmagasiner le carbone. Aussi, au Burkina Faso, la gestion participative de la forêt est une des priorités de la décentralisation. M. Salifou Sawadogo, ministre de l’Environnement et du Cadre de vie, et président du Congrès, a rappelé que, dès les années 80, le Burkina Faso s’est engagé dans la gestion participative des ressources forestières. « Les premiers projets de gestion participative des forêts naturelles datent de cette époque et feront école dans la sous-région sahélienne. Les services forestiers se sont inscrits dans un rôle plus proche de celui d’animateur et de conseiller technique », a expliqué M. Sawadogo.

Et la décentralisation qui a parachevé ce processus en ancrant la gestion durable des forêts dont la gouvernance reste un élément- phare dans les politiques et stratégies de développement. D’ailleurs, il est de plus en plus question de responsabiliser les communautés à la base dans la gestion des forêts. Pour le ministre, c’est la capitalisation des expériences qui a permis au gouvernement d’adopter en 1995, un document de politique forestière qui précise la place et le rôle du secteur forestier dans la stratégie de développement. Parmi les mesures prises pour stimuler la participation des populations à la gestion des ressources naturelles, il y a le Programme national de reforestation « 8000 villages, 8000 forêts », le projet Front de terre/ceinture verte, le programme « Un département, une forêt » et de nombreuses réformes institutionnelles et juridiques. Outre la cession du parc urbain de Ouagadougou à la mairie de la ville, il y a l’élaboration en cours d’un guide méthodologique pour la création et la gestion des espaces de conservation par les collectivités territoriales. De plus, la plupart des communes disposent de services environnementaux. Autant d’initiatives qui visent à favoriser la bonne gestion des ressources naturelles dans les communes.

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Source : un article de M. S. Nadoun Coulibaly, diffusé sur le site Le Fasonet.

René Massé

Algérie : lancement d’un projet allemand de réalisation d’une tour solaire thermique

L’Institut solaire de Jülich (SIJ) de l’école supérieure spécialisée d’Aix-la-Chapelle va débuter prochainement une étude de faisabilité pour la construction d’une tour solaire thermique en Algérie.

Le gouvernement algérien poursuit l’objectif, avec la construction d’une telle installation, de développer l’économie nationale, qui s’appuie actuellement et à long terme essentiellement sur des recettes liées au pétrole et au gaz, pour la transformer en une économie s’appuyant sur le solaire.

Dans le cadre de l’étude, à côté de la production d’électricité, la faisabilité d’intégrer des procédés supplémentaires dans l’environnement de la centrale solaire sera analysée, comme la réfrigération solaire, le traitement de l’eau et le dessalement de l’eau de mer, ainsi que la production de chaleur industrielle solaire. L’étude devrait aussi avoir une influence sur le concept d’un centre de formation professionnelle en énergies renouvelables qui doit être érigé au voisinage de la centrale.


Source : Bulletins électroniques.

Xavier Dufail

Côte d’Ivoire : 50 millions de dollars pour la réhabilitation en urgence de l’électricité

Le 9 juin 2009, le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un projet de réhabilitation urgente de l’électricité en Côte d’Ivoire, d’un montant équivalent à 50 millions USD.

L’objectif de développement du Projet de réhabilitation d’urgence d’électricité est d’aider à améliorer la disponibilité, la fiabilité, l’efficacité et la viabilité financière de l’approvisionnement en électricité en Côte d’Ivoire.
Il y a trois composantes à ce projet :

- Le premier volet du projet est la réhabilitation et l’extension du réseau de distribution ; cette composante vise à pallier au manque d’entretien régulier des dix dernières années et comprend la réhabilitation et la modernisation des équipements et installations de distribution basse et moyenne tension.

- Le deuxième volet du projet consiste en des activités préparatoires aux investissements futurs pour le réseau de transmission ; cette composante fournira les ressources nécessaires au financement de la consultation d’experts nécessaire pour mener à bien la faisabilité et les études d’impact sur l’environnement, ainsi que des documents d’appel d’offres pour la restructuration et la modernisation du réseau haute tension.

- La troisième composante du projet est la surveillance du projet et l’appui institutionnel, cette composante permettra de financer un vaste programme d’assistance technique, de formation, d’études, et une contribution au fonds de roulement, et de pré-financer les frais de branchement de l’électricité pour les ménages à faible revenu.


Source : Banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail