Guinée : la pico-hydroélectricité pour l’accès à l’électricité en zones rurales

La Guinée met en place un programme d’ERD comprenant l’installation de pico-centrales hydroélectriques.

La Guinée développe, via le Bureau d’Électrification Rurale Décentralisée (BERD), un programme d’électrification rurale décentralisée dans lequel les pico-centrales hydroélectriques doivent tenir une place importante. Ces centrales sans barrages, plus petites et plus faciles à mettre en œuvre, répondront aux besoins d’un ou plusieurs villages situés à proximité immédiate de la chute d’eau.

Le BERD et son partenaire SOGREAH ont pour mission de lever les obstacles au développement de la filière pico-hydroélectrique. Le Projet, lancé en 2008 et pour une durée de deux ans, est cofinancé par l’Union Européenne dans le cadre de la « Facilité Énergie », l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et le BERD.

I. Améliorer la connaissance de la ressource

Le projet prévoit une campagne nationale d’identification des sites pico-hydroélectriques potentiels, devant conduire, après leur analyse technique et une étude de la demande, à une synthèse informatique (SIG) de ces données. Ce recensement national servira de base à la mise en place d’un programme pico-hydroélectrique d’envergure qui sera mis en œuvre dans un cadre de partenariat public-privé.

II. Profiter de l’expérience pertinente d’ailleurs

Le projet veillera à capitaliser l’expérience acquise par des programmes similaires menés dans d’autres Pays en Développement. Il cherchera notamment à analyser les aspects institutionnels, juridiques, organisationnels, financiers et techniques de ces programmes afin d’en tirer tous les enseignements.

III. Développer les compétences locales

Le projet prévoit le développement d’un véritable pôle de compétences, devant notamment conduire à bâtir la capacité des acteurs locaux à concevoir et fabriquer des petites turbines adaptées aux sites recensés. Cette action permettra d’une part, de diminuer les coûts des projets pico-hydroélectriques en limitant l’importation de matériels, et, d’autre part, de faciliter les opérations de maintenance.

Contact pour ce programme : adrien.namur@sogreah.fr

Xavier Dufail

Séminaire « Le Jatropha en Côte d’Ivoire ; mythes et réalités »

Bio Petrol Renouvelable (BPR) Afrique, une société espagnole du secteur de l’énergie, organise ce séminaire pour sensibiliser les acteurs les 3 et 4 octobre 2009 à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Depuis quelques années, un certain nombre d’ONG et de personnes distribuent des prospectus sur le jatropha en Côte d’Ivoire. Des réseaux de vente de semences ont été installés à travers le pays sans aucune garantie pour les acheteurs.

Ces personnes glanent des informations sur internet et en font leurs choux gras en diffusant des données souvent erronées sur le jatropha. Les populations se font souvent arnaquer et gruger par ces vendeurs d’illusion qui leur promettent des productivités et des revenus insoupçonnés dans la culture de jatropha.

Préoccupées par les sons de cloches divergeant et par l’anarchie qui risque de s’installer sous le regard impuissant des autorités compétentes, BPR Afrique envisage de recentrer le débat avec tous les acteurs concernés et de rétablir l’information vraie sur la culture du jatropha et sur l’utilisation de son huile dans la fabrication du biodiesel.

Contact : Dr. Kouamé Brou seminaire_abidjan@bprafrique.com


Source : BPR Afrique.

Xavier Dufail

Étude de 15 initiatives bioénergétiques de petite échelle

Cette étude décrit brièvement et tire quelques leçons préliminaires sur les impacts relatifs aux conditions de vie des populations rurales à partir de 15 initiatives de bioénergie à petite échelle en Asie, Amérique Latine et Afrique.

Ce rapport est basé sur une série de 15 études de cas menées entre septembre et novembre 2008 dans le cadre d’une initiative conjointe de la FAO et de PISCES, consortium financé par le DFID. Les études de cas ont porté sur le développement d’une meilleure compréhension des liens entre les moyens de subsistance et les initiatives bioénergétiques de petite échelle. L’étude a été élaboré en consultation avec le Consortium Advisory Group (CAG) PISCES.

L’objectif était d’étudier les impacts des différents types d’initiatives locales de bioénergie sur les moyens de subsistance en zone rurale, dans les différents contextes existants dans les pays en développement. Les moyens de subsistance sont considérés comme l’amélioration soutenable de la gamme complète des ressources naturelles, financières, humaines, sociales et physiques.

« Small scale bioenergy initiatives : brief description and preliminary lessons on livelihood impacts from case studies in Asia, Latin America and Africa »

Practical Action Consulting pour PISCES and FAO, Janvier 2009, 142 pages.

Togo : la Banque mondiale appuie la réhabilitation des infrastructures électriques

Le CA de la Banque mondiale a approuvé le 2 juin 2009, en faveur de la République Togolaise, un Projet d’Urgence pour la Réhabilitation des Infrastructures et des Services Électriques (PURISE), pour un montant de 25 millions de dollars US.

Le PURISE est financé par un don d’un montant total de 26,82 millions de dollars US (environ 13,5 milliards de francs CFA), dont 25 millions de dollars provenant de la Banque mondiale, et 1,82 millions de dollars provenant du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), et fait partie des opérations retenues dans la Note de Stratégie Intérimaire qui a été élaborée par la Banque mondiale en Mai 2008.

D’une façon générale, le projet vise à augmenter l’accès aux services d’infrastructures urbains dans la ville de Lomé, notamment :

Réhabilitation du réseau de distribution électrique (4,82 millions de dollars US, environ 2,5 milliards de FCFA, dont 1,82 millions de dollars provenant du FEM). Cette sous-composante de la composante « Réhabilitation des infrastructures » va contribuer à :

  1. la réhabilitation de 20 postes de transformateurs moyenne tension (MT) ou basse tension (BT) ;
  2. la réhabilitation du réseau de distribution pour supporter des niveaux acceptables de charge ; et
  3. l’installation de détecteurs de défaut sur le réseau de distribution électrique.

La contribution du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) servira à :

  1. l’installation d’au moins 400 000 ampoules fluo-compactes (AFC) en remplacement des ampoules incandescentes actuellement utilisées ;
  2. l’organisation de campagnes d’information et de sensibilisation pour promouvoir une culture de rendement énergétique ; et
  3. la mise en place d’un dispositif normatif et de contrôle de qualité sur le marché national de distribution d’ampoules AFC.

Xavier Dufail

RDC : séminaire de lancement du Système d’Information Énergétique

Une convention Wallonie-Bruxelles / Ministère de l’Énergie RDC / IEPF a permis la mise en place d’un système d’information énergétique en RDC (SIE-RDC), avec le partenaire technique ECONOTEC. Ce séminaire de lancement officiel se déroulera le 23 juillet 2009 à Kinshasa.

Description

Les activités de lancement du SIE-RDC ont commencé par une semaine de formation intensive de l’équipe SIE-RDC, du 6 au 12 mai 2009, essentiellement dans la confection de bilans énergétiques et dans l’exploitation des données énergétiques.

Le présent séminaire de lancement officiel du SIE-RDC permettra de :

  • faire connaître le SIE national auprès de tous ses utilisateurs potentiels (publics et privés) et de tous ses fournisseurs de données ;
  • sensibiliser l’ensemble des acteurs sur le fait qu’en absence d’un SIE, il est plus délicat de déployer et d’assurer le suivi d’une politique énergétique ;
  • restituer la démarche SIE-RDC dans sa dynamique internationale (SIE-Afrique) afin d’augmenter sa visibilité ;
  • développer le dialogue avec les fournisseurs de données sur base d’un premier diagnostic de la situation en matière de bilan énergétique de la RDC.

Le contexte

Depuis maintenant quelques années, l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en partenariat avec les gouvernements des pays concernés, l’OIF/IEPF, la Commission européenne et la Commission de l’UEMOA et le consultant ECONOTEC, est en train de mettre en place dans des pays d’Afrique, membres de la Francophonie, en l’occurrence les pays de l’UEMOA ainsi que le Cameroun, des systèmes d’information énergétique (SIE) permettant la conception, la mise en œuvre et le suivi de politiques énergétiques plus performantes.

Responsable de l’opération : Ibrahima DABO


Source : IEPF

Xavier Dufail

République du Congo : lancement officiel des travaux de construction des lignes THT

Le gouvernement du Congo, par le biais de son président, vient de lancer officiellement le 28 mai 2009, les travaux de construction des lignes attenantes THT pour le transport de l’électricité du futur barrage d’Imboulou, sur une distance de 751 km, pour un coût de 325 milliards de francs CFA.

Dans la foulée, il a été donné le 31 mai 2009 le coup d’envoi des travaux de réhabilitation du poste THT de Mindouli qui sert de transit d’électricité du barrage de Moukoukoulou (74MW) Brazzaville d’une part et Pointe/Noire d’autre part (105 km de long) pour un coût de 212,4 millions de dollars US.

Plus d’informations sur CongoPage.

Moukouri Barnabé Mathias, Xavier Dufail

Mali : plan national d’actions pour la promotion de l’utilisation du gaz butane et du pétrole lampant pour la période 2008-2017

Le Mali consomme 65 millions de tonnes de bois par an, représentant 90 pour cent de la consommation énergétique du pays. Pour lutter contre la déforestation liée aux consommations de bois énergie, le Gouvernement a adopté un plan national pour la promotion du gaz et du pétrole lampant en substitution du bois de feu.

Avec la mise en œuvre de Stratégie d’énergie domestique (SED), la consommation de gaz butane est passée de 834 tonnes en 1990 à 6510 tonnes en 2007. Malgré cette progression, la consommation en bois reste élevée dans le pays.

Le gouvernement malien a adopté un plan national d’actions pour la promotion de l’utilisation du gaz butane et du pétrole lampant pour la période 2008-2017. Il a pour objectif de freiner la tendance à la surconsommation de bois énergie en proposant l’utilisation de combustibles de substitution.

Ce plan, en adéquation avec les politiques environnementales et énergétiques du Mali, vise une gestion rationnelle et durable des ressources naturelles à travers la réduction conséquente de la part des combustibles ligneux dans le bilan énergétique du pays.

Selon le gouvernement malien, la réalisation des actions prévues dans le plan, va contribuer à porter la consommation de gaz butane de 8 200 tonnes en 2008 à 75 000 tonnes en 2017, et à préserver 1,4 millions d’hectares de forêt pendant la période 2008-2017.


Source : un article intitulé « Energie : 65 millions de tonnes de bois consommé par an au Mali », publié le 2 juillet 2009 sur le site Afrique en Ligne

René Massé

Lomé : réunion Ad-Hoc d’experts sur la sécurité énergétique en Afrique de l’Ouest

En collaboration avec le Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique pour l’Afrique, la Commission de la CEDEAO organise les 20 et 21 juillet 2009 une réunion d’experts sur la sécurité énergétique en Afrique de l’Ouest et le concept de co-entreprise.

L’objectif de ce forum est de réfléchir au problème posé par le déficit énergétique de la région et d’aider à trouver des solutions innovantes et des stratégies pour assurer durablement la sécurité en énergie électrique en Afrique de l’Ouest.

Cette rencontre réunira des Partenaires Stratégiques, les Experts en énergie des États membres et des acteurs du secteur privé. Le projet d’ordre du jour propose des communications sur le nucléaire civil, sur l’énergie solaire, etc..

Contact : M. Bayaornibe DABIRE

Directeur de l’Energie à la Commission de la CEDEAO

René Massé

Angola : deux centrales hydroélectriques financées par la Russie

L’ambassadeur russe en Angola, Serguey Nenachev, a déclaré que son pays financera la construction de deux centrales hydroélectriques en Angola, sur le fleuve Kwanza.

Ces deux stations de 1000 MW chacune seront construites à Kapanda, dans la province de Malanje, et à Cambambe, dans la province de Kwanza Norte. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération économique que les deux pays se sont engagés à mettre en place.


Source : un article diffusé le 29 juin 2009 sur le site Les Afriques

René Massé

Maroc : le PNUD finance un programme d’efficacité énergétique dans le bâtiment

Le Maroc et le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) ont signé, vendredi 26 juin à Rabat, une convention de financement du programme « Code d’efficacité énergétique dans le bâtiment » (CEEB), dont le montant initial s’élève à 18 millions de dollars.

Objectif : Accroître la part des énergies renouvelables à hauteur de 10% dans le bilan énergétique global à l’horizon 2012.

Le programme « code d’efficacité énergétique dans le bâtiment » (CEEB) a pour principaux objectifs l’élaboration et la mise en place :

  • d’une réglementation énergétique pour le bâtiment,
  • une stratégie de mobilisation et de sensibilisation des opérateurs impliqués dans l’acte de bâtir,
  • l’identification et la promotion des investissements en efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment.

« Le secteur du bâtiment représente près de 36% de la demande énergétique totale », a déclaré la ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement Mme. Amina Benkhadra. Elle a ajouté que le programme CEEB s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie énergétique qui a retenu la promotion des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique parmi les axes prioritaires.

L’objectif de cette nouvelle stratégie est d’accroître la part des énergies renouvelables à hauteur de 10% dans le bilan énergétique global à l’horizon 2012, voire 15% à l’horizon 2020. Cette stratégie vise également à réduire la consommation d’énergies fossiles de 12% à l’horizon 2020 au moyen d’actions conséquentes de l’efficacité énergétique.


Source : un article publié le 26 juin 2009 sur le site La Vie Eco.

René Massé