GVEP International publie une étude sur les briquettes au Kenya

Dans le cadre de son projet de développement des entreprises énergétiques (DEEP- Afrique de l’Est), GVEP International a publié une étude sur les briquettes au Kenya.

Cette étude, qui documente et apporte de nouvelles connaissances sur le développement de l’industrie de la briquette, a été menée dans le but d’enquêter sur les facteurs de réussite des producteurs de briquette, ainsi que sur leur impact actuel et potentiel en matière d’accès à l’énergie dans les zones rurales et péri-urbaines.

Les facteurs de succès ont été examinés avec une attention portée à la fois à l’offre et à la demande. Certains des problèmes identifiés en rapport avec l’approvisionnement et auxquels font face les producteurs étaient un problème lié à la proximité des matières premières appropriées, à l’espace de séchage pour les briquettes et à l’accès au financement. Les principaux enjeux de la demande en briquettes incluaient la capacité à économiser l’argent des consommateurs et créer une prise de conscience.

L’impact de la production de briquette à petite échelle a été discuté dans le but d’accroitre l’impact environnemental dans les zones péri urbaines et rurales. L’étude a également étudié l’accès actuel et potentiel à l’énergie moderne et durable, tout en discutant les différentes options possibles en termes de matières premières et dans quelle mesure ces options ont un impact sur les questions environnementales comme la déforestation.

L’étude conclut que l’utilisation des briquettes représente moins de 2% de la consommation d’énergie, mais ce chiffre pourrait augmenter si les producteurs étaient en mesure d’exploiter des matières premières alternatives. De plus, l’industrie a besoin d’identifier d’autres sources de matières premières pour assurer sa survie à long terme.

Télécharger le rapport (Pdf, version anglaise)

Lire le rapport sur Google Docs (PDF, version anglaise)

Laure Ego, GVEP

Burkina Faso : renforcer la résilience des systèmes énergétiques et des écosystèmes

Cette étude analyse la vulnérabilité et les freins du Burkina Faso à son adaptation aux changements climatiques (résilience).

« renforcer la résilience des systèmes énergétiques et des écosystèmes au Burkina Faso »

HELIO International / Joseph Wethe
juin 2007

44 pages

Synthèse du rapport

L’intensité énergétique du Burkina Faso est nettement faible. La production d’énergie commerciale est étroitement liée à l’importation des hydrocarbures. Le contexte du marché international du pétrole oblige les acteurs stratégiques et opérationnels à s’orienter davantage vers les sources renouvelables d’énergie et à accroître la part de cette forme d’énergie sur la consommation totale. Le potentiel existe. En effet, le Burkina Faso, de par sa position offre des possibilités importantes de production d’énergies propres à partir du solaire et même de l’éolien. Mais la vulnérabilité du Burkina Faso et les freins à son adaptation aux changements climatiques sont mis en évidence dans cette étude.


Source : HELIO International.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : projet d’aide à l’investissement d’Eskom

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 8 avril 2010 un prêt d’un montant de 3,75 milliards de dollars pour aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité.

Ce projet se donne d’aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité tout en finançant également la mise en place d’installations de production d’électricité solaire et éolienne parmi les plus importantes dans le monde en développement. Représentant la première opération d’envergure jamais entreprise par la Banque avec l’Afrique du Sud depuis l’effondrement de l’apartheid il y a 16 ans, le prêt vise à aider directement les pauvres par la création d’emplois dans le même temps où l’économie se remet des effets de la crise financière mondiale, ainsi que par l’établissement de capacités supplémentaires de production d’énergie dans le but d’élargir l’accès à l’électricité.

Le prêt est destiné à la société sud-africaine d’électricité Eskom et est la résultante des circonstances exceptionnelles créées notamment par la crise énergétique que le pays a connue en 2007 et au début de 2008, ainsi que par la crise financière mondiale qui a contribué à exposer au grand jour la vulnérabilité du pays aux chocs énergétiques et à l’éventualité de conséquences économiques graves.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Tanzanie : projet de développement énergétique et d’élargissement de l’accès à l’électricité

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 6 avril 2010 un projet de crédit à la Tanzanie, d’un montant de 25 millions de dollars EU, pour son développement énergétique et d’élargissement de l’accès à l’électricité.

Ce projet vise à améliorer qualitativement et en termes d’efficacité les prestations de services d’électricité dans les trois principaux pôles de croissance de l’économie tanzanienne — Dar es-Salaam, Arusha et Kilimandjaro —, et d’établir des bases durables pour l’élargissement de l’accès à l’énergie et le développement des énergies renouvelables dans le pays.

Il doit également contribuer à l’objectif environnemental mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en favorisant le recours aux sources d’énergie renouvelables dans les zones rurales pour la production d’électricité. Le financement additionnel vient principalement à l’appui de ses composantes consacrées aux énergies renouvelables à petite échelle.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : forum Hydropower Africa 2010

Ce forum sur l’hydroélectricité en Afrique aura lieu du 16 au 20 août 2010 à Johannesburg (Afrique du Sud)

Lieu : Emperors Palace, Johannesburg, Afrique du Sud

Hydropower Africa est un forum de niche qui apportera un aperçu des solutions créatives pour la planification des capacités et la gestion des ressources dans l’industrie de l’hydroélectricité en Afrique.

Des tables rondes et un débat ouvert mettront l’accent sur le financement de projets, le développement des infrastructures et les solutions techniques appropriées à l’Afrique afin de fournir de l’énergie dans les villages, les zones rurales et les communautés urbaines.

Informations complémentaires : Le site de ce forum (en anglais).

Xavier Dufail

Tchad : le Soudan va équiper 30 villages en électricité à partir d’énergie solaire

30 villages tchadiens vont être équipés en électricité à base d’énergie solaire par le Soudan, qui finance ce projet.

Le conseiller présidentiel, dirigeant du dossier du Darfour et Chef de la délégation du gouvernement pour les négociations avec les mouvements armés du Darfour a affirmé que la partie soudanaise a terminé la préparation pour le transport des équipements du projet d’approvisionnement en électricité de la zone ciblée, en expliquant que ce projet sera mis en œuvre par des cadres soudanais dans un délai de deux semaines.

Ce projet vise à fournir l’approvisionnement en électricité dans les villages tchadiens à la frontière commune pour renforcer les efforts de réinstallation des citoyens soudanais déplacés et les nomades au Darfour.

La partie soudanaise a terminé la préparation pour le transport des équipements du projet d’approvisionnement en électricité de la zone ciblée, en expliquant que ce projet sera mis en œuvre par des cadres soudanais courant mai 2010.

Le ministre soudanais de la Science et de la technologie a déclaré que le coût du projet est estimé à deux millions de dollars.


Source : Alwihda.

Xavier Dufail

Maroc : 3 accords sur l’énergie conclus avec la France

Le Maroc et la France ont signé, le 22 avril 2010, trois accords bilatéraux dans le domaine énergétique renforçant ainsi leur coopération dans des domaines d’intérêt commun.

Signé par la ministre marocaine de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, le premier accord porte sur la construction d’une ville nouvelle pilote (Ch’rafat-région de Tanger) à faible consommation d’énergie.

La partie française financera ce projet sous forme de don à hauteur de 521 158 euros, au titre du fonds d’étude et d’aide au secteur privé (Fasep) et le Maroc financera et réalisera la construction du bâtiment pilote.

Cet accord prévoit également l’accompagnement par les autorités françaises et marocaines de la mise en œuvre par le Maroc, d’un code d’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment.

Dans ce contexte, le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) participera au financement, sous forme de don, à hauteur de 900.000 euros, d’un programme d’appui au programme national d’efficacité énergétique dans le bâtiment.

La seconde convention, signée entre l’Agence de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (Aderee) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) de France, vise à développer la coopération bilatérale dans le domaine des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et des technologies propres.

Cette convention prévoit également l’animation et l’accompagnement des politiques dans ces domaines au niveau régional ainsi que la sensibilisation aux problématiques du développement durable et des changements climatiques.

Le troisième accord, signé entre l’Office national de l’électricité (ONE) et l’Agence française de développement (AFD), porte sur le financement de la 5ème phase du programme d’électrification rurale global (Perg), dont l’objectif est d’étendre la desserte électrique dans huit provinces (El Hajeb, Ifrane, Meknès, Errachidia, Khénifra, Khémisset, Kalâa Sraghna et El Jadida).

Cette desserte électrique bénéficiera à 449 villages et 17 872 foyers pour un coût total de 534 MDH (environ 49 M d’euros).


Source : Le Matin (Maroc).

Xavier Dufail

Burkina Faso : étude sur le potentiel de développement des biocarburants

Cette étude vise à fournir des arguments techniques, économiques, sociaux et environnementaux pour éclairer les acteurs (ministères, opérateurs privés, organisations de producteurs, ONG etc.) dans la mise en œuvre d’une stratégie de promotion des biocarburants au Burkina Faso.

« Opportunités de développement des biocarburants au Burkina Faso »
Cirad/2IE/GTZ

décembre 2008

166 pages

SOMMAIRE

1. Analyse des besoins énergétiques

1.1. Aperçu général du secteur énergétique

1.2. Les hydrocarbures au Burkina Faso

1.3. Le secteur du transport

1.4. La consommation d’électricité

1.5. Perspectives d’évolution des besoins en énergie
1.6 Conclusion

2. Etat de l’art sur la production de biocarburants

2.1 Les huiles végétales pures

2.2 Le biodiesel : esters d’huiles végétales

2.3 L’alcool : le bioéthanol

2.3 Conclusion

3. Potentialités agronomiques pour la production de biocarburants

3.1. Les principales caractéristiques du secteur agricole

3.2. Quelles plantes pour produire des biocarburants ?

3.3 Conclusion

4. Etat des lieux des projets en cours

4.1. Classification des projets biocarburant au Burkina Faso

4.2. Localisation des projets biocarburants

4.3. Etat des lieux des projets valorisant des huiles végétales

4.4. Conclusion

5. Scénarii de développement des biocarburants

5.1. Scénario 1 : filière courte, production locale d’huile végétale brute (jatropha,
autres oléagineux) pour force motrice/électrification rurale (plate-forme
multifonctionnelle)

5.2 Scénario 2 : substitution d’huile végétale brute (jatropha, autres oléagineux) au

gasoil et au DDO pour la production d’électricité

5.3 Scénario 3 : production centralisée, substitution d’éthanol à l’essence

ou de biodiesel au gas-oil pour les transports

6. Faisabilité, risques et impacts des biocarburants au Burkina Faso
6.1. Rentabilité et coût d’opportunité des biocarburants

6.2. Crédits carbone et biocarburants : contexte et opportunités

6.3. Production de biocarburant et risque pour la sécurité alimentaire

6.4. Les risques et impacts transversaux liés aux modes de production

6.5. Les autres risques et impacts sociaux

6.6. Les risques et impacts économiques

6.7. Les risques environnementaux d’une production de biocarburants

6.8. Implications politiques des différents scénarii

6.9. Stratégie et évaluation des différents scénarii

6.10 Conditions à la mise en œuvre du scénario de substitution d’HVB au gasoil et au DDO pour la production d’électricité

7. Conclusion

Xavier Dufail

Kenya : 206 millions d’euros pour le développement de la géothermie

L’AFD a approuvé l’octroi d’un financement de 206 millions d’euros à la République du Kenya pour, d’une part, la réalisation d’un plan directeur de l’énergie et l’achat de machines de forage géothermiques et, d’autre part, l’installation de deux centrales électriques géothermiques sur les sites d’Olkaria.

Le Kenya éprouve des difficultés à satisfaire sa demande en puissance électrique de pointe. Entièrement dépendant des importations pour les énergies fossiles, le pays dispose pourtant de ressources en énergie renouvelable, notamment dans le domaine de la géothermie, avec un potentiel estimé à 7 000 MW. Afin de favoriser le développement de ce secteur et d’attirer les investisseurs privés, le gouvernement a décidé de restructurer les activités de ce secteur et de prendre en charge les risques liés à l’exploration en créant une entité publique spécifique, la Geothermical Development Company.

Un prêt de 56 millions sera affecté à la réalisation d’un plan directeur national de l’énergie, permettant une meilleure identification du potentiel d’énergies renouvelables ainsi que l’achat de deux machines de forage et des actions de développement et de formation du personnel connexes. Il contribuera à réaliser un mix énergétique national plus économique, sécurisera la fourniture nationale d’électricité et participera à la lutte contre le changement climatique en économisant plus de 260 000 t/CO2 par an.

Un concours de 150 millions d’euros sera consacré à l’installation de deux centrales sur les champs de vapeur des sites Olkaria I et IV (deux groupes de 70 MW sur chaque site), ce qui permettra de développer 280 MW de capacité de production d’électricité supplémentaire à partir d’énergie géothermique.


Source : Agence Française de Développement.

Xavier Dufail

Sénégal : création du Comité national des biocarburants

Le Comité national des biocarburants a été officiellement installé le 13 avril 2010 par le ministre des Énergies renouvelables, des Biocarburants et de la Pisciculture, en vue d’assurer une meilleure coordination des actions des différentes structures administratives compétentes.

Créé par arrêté du premier ministre, le Comité national des biocarburants est un « cadre stratégique et législatif, dont la création obéit à un souci de mettre en place un cadre juridique approprié pour une gestion coordonnée des biocarburants, un secteur stratégique de notre économie nationale auquel le président de la République accorde une importance toute particulière ».

Les onze membres du Comité qui ont été nommés par arrêté du ministre en question sont issus des ministères de l’Économie et des Finances, de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Aménagement du territoire et du Commerce. Les ministères de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Énergie sont également représentés dans le Comité ainsi que la société APIX.

Un secrétariat permanent dirigé par le Directeur des biocarburants et de la biomasse est chargé du « suivi rigoureux » des recommandations issues des rencontres dont le calendrier est fixé à une rencontre par trimestre.

« Le secrétariat permanent constitue l’unique porte d’entrée des promoteurs et je leur demande ainsi qu’aux producteurs de se rapprocher de la direction de l’ISRA qui va fournir tout les plans et les matériel nécessaires », a souligné le ministre indiquant qu’une banque de données est en train d’être constituée.


Source : Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail