Rapport annuel 2009 de la fondation POWEO

La fondation d’entreprise POWEO vient de publier son rapport annuel d’activités. En 2009, la fondation POWEO a soutenu 24 projets en faveur de l’accès des plus pauvres à l’énergie dans 12 pays africains, pour un budget de 350 000 €.

A côté de cet appui aux actions des ONG françaises, la fondation POWEO a récompensé directement 3 entrepreneurs africains dans le cadre de son Prix annuel doté d’un montant de 10000 € par lauréat.

Prochaines échéances :

15 septembre 2010, appel à projets pour les ONG françaises

30 septembre 2010, appel à candidatures pour le Prix de la fondation Poweo (opérateurs privés d’Afrique sub-saharienne)

Plus d’informations sur le site de la fondation POWEO.

Xavier Dufail

Afrique : une réflexion sur l’électricité rurale et péri urbaine

Connie Smith, consultante expérimentée dans le développement énergétique durable, l’énergie et l’environnement, et les politiques d’atténuation du changement climatique, explique pourquoi l’électrification péri-urbaine en Afrique est à la traîne.

Dans la dernière décennie, des progrès importants ont été réalisés en matière de connexion des personnes des zones rurales, péri-urbaines et urbaines aux services d’électricité fiables et sûrs dans les pays en développement.

Cependant, il y a eu une forte divergence dans le progrès de l’électrification des zones rurales par rapport aux structures sauvages ou bidonvilles qui ont vu le jour dans les zones péri-urbaines et urbaines, en particulier en Afrique.

Tandis que les pays en développement d’autres parties du monde sont maintenant beaucoup avancés dans l’électrification de ces zones, en Afrique, l’accent a été davantage mis sur l’électrification rurale.

Bien qu’une des raisons soit une tardive migration vers les villes, en comparaison avec d’autres régions du monde, il y a un certain nombre d’autres facteurs, comme une politique commerciale déficiente au sein des entreprises de distribution d’électricité, une politique de recouvrement des coûts inadaptés, les questions de sécurité, et en particulier le vol. Tout ceci fait qu’on n’encourage pas les entreprises à améliorer les conditions de vie dans les bidonvilles, ce qui freine l’accès à une électricité sûre et fiable pour un nombre d’urbains augmentant de jour en jour.

L’auteur de cet article montre cependant que ce problème peut être résolu et décrit ce que les gouvernements et régulateurs doivent faire pour que la prochaine décennie voit la même progression en matière d’électrification urbaine et péri-urbaine en Afrique que celle réalisée dans les autres parties des pays en développement au cours des dix dernières années.

L’auteur Connie Smyser est propriétaire de Smyser Associates, un cabinet de consultants spécialisé dans les projets et programmes de développement énergétique durable, d’environnement et d’énergie et des politiques d’atténuation du changement climatique. Elle a plus de 25 ans d’expérience dans la promotion de l’énergie durable à un niveau local, régional et international et sa société est actuellement un sous-traitant de Nexant Inc., une société de consultants et de technologie globale jouant un rôle majeur dans le projet d’électrification péri urbain d’USAID au Liberia. Nexant Inc. avait auparavant mené à bien un projet d’électrification des bidonvilles et de réduction des pertes au Brésil. Connie travaille également pour la nouvelle initiative de la Banque Mondiale d’électrification en Afrique.

Laure Ego, GVEP

Sénégal : quatre programmes unissent leurs forces pour le développement local de l’énergie

Quatre programmes de développement, le Programme national de développement local (Pndl), Enda Energie, le Programme National de Plates formes Multifonctionnelles pour la réduction de la pauvreté et du Programme National de Biogaz, vont mettre en exergue leur dimension énergétique pour la promotion économique et sociale des populations de Kaolack, Kaffrine Fatick, Thiès et Diourbel.

Le partenariat entre ces structures a été signé le 4 juin 2010.

Ce partenariat va permettre ainsi d’initier une coalition locale pour la promotion des services à haut potentiel énergétique dans les collectivités locales. Ce qui constitue un engagement solidaire de plusieurs structures intervenant en milieu rural sénégalais.

Pour définir les modalités pratiques d’interventions au profit des collectivités locales, ces quatre acteurs vont unir leurs efforts pour promouvoir le développement économique et social par l’intégration des dimensions telles que l’énergie, le Genre et les changements climatiques dans les actions de développement local, notamment au niveau de la planification locale, le renforcement des capacités et les actions de communication. Chacun des programmes présente, dans une de ses composantes, des missions spécifiques devant répondre aux préoccupations d’ordre énergétique.

Selon le Secrétaire exécutif du Pndl, définir un cadre stratégique devant assister les collectivités locales dans le processus d’intégration de la dimension énergétique dans la priorisation des besoins essentiels devra être considérée par tous comme une nécessité. « Le principe de multi sectorialité prônée par le Pndl impose une démarche de partage et une mutualisation de nos approches. En décidant de passer par des documents validés de part et d’autre, nos différentes structures améliorent le niveau d’harmonisation ». Il ne doute pas aussi que les bonnes intentions annoncées par les différentes structures se concrétisent. Ainsi, ils comptent tous contribuer positivement à l’avènement d’une conscience plus affirmées dans les entités territoriales que sont les collectivités locales, avec des élus locaux plus engagés dans la prise en compte optimale des préoccupations énergétiques.

Selon tous les acteurs de ce partenariat, en termes de développement rural et de réduction de la pauvreté, le cloisonnement sectoriel a longtemps limité les impacts des différents modèles développés en matière de promotion énergétique.


Source : Le Soleil.

Xavier Dufail

Support aux agences d’électrification rurale et MDP

Ces documents restituent les échanges de l’atelier « Support aux agences d’électrification rurale et MDP », qui s’est déroulé du 16 au 20 juin 2009 à Dakar (Sénégal).

La documentation de cet atelier, listée ci-dessous, est directement téléchargeable sur la page Web de l’atelier.

L’atelier d’action/formation « support aux agences d’électrification rurale et Mécanisme de Développement Propre » était organisé, sous l’égide de l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), par le Word Bank Institute (WBI) et le CEFEB dans le cadre du programme de renforcement de capacité Carbon Finance Africa Assist, cofinancé par le FFEM.

  • Compte-rendu Atelier Dakar 2009 Agenda Final Dakar 2009
  • Session 1
    • Introduction Générale au Mécanisme pour un Développement Propre (MDP)
  • Session 2
    • Scénario de Référence et Activité de Projet
    • Exercice – Énoncé et solutions
    • Quiz énoncé
    • Solutions quiz : Scénario de référence et activité du projet
  • Session 3
    • Développement Durable & Spécificités du “Gold Standard” et du “Voluntary Carbon Standard”
    • Électrification Rurale – Exercice en Groupe – Données
    • Électrification Rurale – Exercice en Groupe – Solutions
  • Session 4
    • Diagramme Additionalite
    • Électrification rurale – Étude de cas
    • Électrification rurale – Exercice et solution
    • Électrification rurale – Exercice et solution
    • Électrification rurale – Outils de démonstration d’additionalité
  • Session 5
    • Quantification des Réductions d’Émission
    • Électrification rurale – Exercice et solutions
  • Session 6
    • Spécificités des projets dispersés
    • Projets dispersés – Exercice et solutions
  • Session 7
    • Comment structurer des projets carbone dispersés ?
    • Structurer un projet dispersé – Exercice et solutions
  • Session 8
    • Mesures d’efficacité énergétique dans les foyers ruraux
    • Quizz
  • Session 9
    • Production d’Énergie en site Isolé
  • Session 10
    • Élargissement du réseau
  • Session 11
    • Comment Réaliser un Projet MDP ?
    • Électrification rurale – Exercice et solutions
  • Session 12
    • Perspectives des Marchés Carbone
  • Session 13
    • Travail de groupe : Électrification rurale connectée au réseau
    • Travail de groupe : Électrification rurale d’un site isolé
    • Solutions : Électrification rurale connectée au réseau
    • Solutions travaux pratiques : Électrification rurale connectée au réseau
    • Solutions : Électrification rurale d’un site isolé

Source : AFD.

Xavier Dufail

Algérie : l’état soutient le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire

Le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire dans les wilayas du Sud sera soutenu par l’État.

C’est ce qu’a affirmé le 6 mai 2010 le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil. Le ministre a expliqué que ce soutien se fera en dépit du coût élevé de cette énergie renouvelable.

M. Khelil a indiqué que « le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire ne changera pas grâce au soutien de l’État et à la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables ». Évoquant le bilan du plan national de soutien aux énergies renouvelables, le premier responsable du département de l’énergie a rappelé, à cet effet, la réalisation d’une station de production d’électricité à partir de l’énergie solaire et du gaz à Hassi Rmel, devant produire cette année 150 mégawatts d’électricité ainsi que le lancement d’un projet de production d’électricité éolienne avec une capacité de 10 mégawatts dans la wilaya d’Adrar.

Selon M. Khelil, la production d’électricité à partir de l’énergie solaire concerne actuellement une vingtaine de localités à l’extrême Sud et 16 wilayas en attendant sa généralisation dans d’autres régions. Il a ajouté que les énergies renouvelables pourraient contribuer à la production d’énergie en Algérie à hauteur de 5 % en 2017 et de 35 % en 2040.

Saluant le fonds national des énergies renouvelables qui procède à des retenues de 0,5% des recettes fiscales pétrolières pour le financement de ces projets, le ministre a noté que le projet de réalisation d’un institut de développement des énergies renouvelables aura un rôle important dans ce domaine.


Source : La Tribune (Algérie).

Xavier Dufail

Madagascar : les équipements en énergie renouvelable exonérés de droits de douane

Dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, le gouvernement malgache accorde une exonération sur les équipements d’installation de centrales électriques fonctionnant avec de l’énergie renouvelable.

Encourager les investissements privés dans le secteur énergétique. Tel est l’objectif que s’est fixé le gouvernement en supprimant au cours de cette année les droits de douanes sur les équipements d’installation de centrales électriques fonctionnant avec de l’énergie renouvelable. Cette mesure concerne entre autres les turbines hydrauliques et les panneaux solaires photovoltaïques. « Tous les opérateurs, investisseurs dans le secteur ou des simples importateurs qui assurent la distribution peuvent bénéficier de cette disposition douanière », indique le secrétaire exécutif de l’Agence pour le développement de l’électrification rurale (Ader) lors d’une conférence sur le secteur énergétique.

Cet appui gouvernemental vise aussi, outre la promotion des investissements privés, la mise à disposition de la population d’une électricité à moindre coût via les énergies renouvelables en substitution aux centrales thermiques. Actuellement, 29 % seulement de la production électrique proviennent des centrales hydrauliques, contre 71 % pour les centrales thermiques. Ce qui implique une forte consommation en gasoil et en fuel à raison d’une quarantaine de millions de litres par an pour chaque produit.


Source : l’Express de Madagascar.

Xavier Dufail

Gabon : 124 milliards de CFA pour deux barrages hydroélectriques

Le gouvernement gabonais vient de signer une convention de 124 milliards de francs CFA avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (CODER), pour la construction de deux barrages hydroélectriques dont l’un sur le fleuve Ngounié, et l’autre sur le fleuve Okano dans le Woleu-Ntem.

Le barrage de la Ngounié, « Impératrice », dont le coût est estimé à 70 milliards de francs devrait dégager une puissance de 84 mégawatts. « C’est un projet destiné à fournir de l’énergie propre à moindre coût au pôle (niobium de Mabounié, manganèse de Ndjolé…) et aux industries de transformation de bois situées dans la province du Moyen-Ogooué. Il devra également alimenter les villes de Mouila et Mandji dans la Ngounié, et renforcer la desserte de Libreville, notamment la zone économique spéciale de Nkok », a expliqué le ministre de l’Énergie.

Le barrage de l’Okano, « FE 2 », s’intègre quant à lui dans le cadre du programme national d’électrification rurale qui comprend la création du réseau interconnecté de la province du Woleu-Ntem (Nord) pour plus de 23 milliards de francs CFA.

« La durée de la convention est de 30 ans et le délai de la réalisation de l’ouvrage est de 30 mois. Le Projet devrait permettre d’apporter une capacité de développement supplémentaire dans cette province et de contribuer à la lutte contre la pauvreté à travers le développement des activités de la petite industrie (transformation du bois, hévéaculture, services), de l’artisanat, de l’agriculture et du commerce ».

Selon le ministre de l’Énergie, la réalisation d’Impératrice et FE 2 devraient créés près de 3000 emplois dont 200 emplois directs pour les travaux et 100 indirects pour le second ouvrage, alors que le premier devrait générer 400 emplois directs et 200 indirects.

Ces projets dont les charges seront entièrement supportées par la CODER, s’inscrivent par ailleurs dans le cadre des défis du nouvel exécutif qui espère booster la production énergétique locale dans les 5000 mégawatts à l’horizon 2020, alors qu’elle peine actuellement à dépasser les 374 mégawatts. Ils doivent aussi permettre au gouvernement de supprimer progressivement la production d’électricité produite à partir d’énergie fossile, notamment le fuel lourd.


Source : GabonEco.

Xavier Dufail

Algérie : salon international des énergies renouvelables ERA 2010

Le Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable, se tiendra les 19, 20 et 21 octobre 2010 à Tamanrasset (Algérie).

Lieu : Tamanrasset
Dates : les 19, 20 et 21 octobre 2010

ERA, le salon international des énergies renouvelables de Tamanrasset, se veut un lieu de rencontres et un salon professionnel où innovations, échanges et solutions se rejoignent dans une approche globale du marché des énergies renouvelables du niveau local au niveau international. Toutes les filières y seront à l’honneur : solaire, éolien, bois énergie, géothermie, hydraulique, biomasse, éco-construction, maîtrise d’énergie, etc …


Source : Le site Web de ERA 2010.

Xavier Dufail

Éthiopie : inauguration d’une centrale hydroélectrique de 500 millions de dollars

L’Éthiopie a inauguré le 14 mai 2010 un projet hydroélectrique d’un coût d’environ 500 millions de dollars et d’une capacité énergétique de 460 mégawatts.

Le project hydroélectrique à fins multiples de Beles a été construit dans la région Amhara, au niveau de la rivière Tana, un affluent de la rivière du Nil. C’est la première fois que l’Éthiopie utilise la rivière qui se jette dans le Nil, partagée entre neuf pays africains.

La centrale, lancée en 2005, à la capacité de produire 460 mégawatts d’électricité, et d’accroître de 30 % le potentiel électrique du pays.

Il s’agit de la troisième usine hydroélectrique que l’Éthiopie a lancée en 2010 dans le cadre d’un investissement dans le domaine des projets hydroélectrique .

Le Premier ministre éthiopien a déclaré que le pays envisage d’accroître sa capacité énergétique de 2 000 mégawatts actuellement à 10 000 mégawatts, au cours des cinq prochaines années en investissant des milliards de dollars.

Le directeur du projet a indiqué que Beles est un projet multi-usages, et que l’eau utilisée après la production d’électricité servira pour développer plus de 140 000 hectares de terres.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Afrique de l’Est : annonce des 5 finalistes au concours du Défi à l’accès aux énergies propres

Cinq entrepreneurs du secteur énergie en Afrique de l’Est ont été présentés aux dirigeants Africains lors du Forum Mondial de l’économie le 5 mai 2010 à Dar-es-Salaam.

Ces entrepreneurs sont les finalistes du Défi à l’Accès aux énergies propres en Afrique de l’Est – une compétition de business plan organisée par une organisation non lucrative hollandaise appelé BiD Network. La compétition est sponsorisée par la Barclays Bank, l’homme d’affaire britannique Sir Ronald Greirson, E+CO et GVEP International.

La compétition, ouverte d’octobre 2009 jusqu’au 15 janvier 2010, a rassemblé 150 candidatures, dont 95 se sont concrétisées en business plan complet. Après un examen approfondi de toutes les demandes, 5 propositions ont été sélectionnées par un panel d’experts, sur des critères de faisabilité, d’impact de développement et d’attractivité d’investissement.

Les lauréats ont été invités à un diner au Forum Mondial de Économie durant lequel ils ont rencontré des dirigeants africains participant à cet événement. Les invités auront l’opportunité de connaitre la vision et les projets des ces entrepreneurs.

Thierry Sanders, fondateur du Réseau BiD (Réseau de Développement d’Entreprises) déclare : « Ces entrepreneurs du secteur de l’ Énergie montrent que les dirigeants africains n’ont pas besoin de regarder à l’étranger pour trouver des solutions. Ces entrepreneurs non seulement fournissent l’accès à l’énergie, mais également créent des emplois et génèrent de la richesse. »

Les cinq finalistes, deux venant du Kenya et les autres de Tanzanie, du Rwanda et du Mozambique, ont gagné leur place à la semaine du Réseau BiD qui aura lieu du 28 mai au 4 juin 2010 en Hollande. Au cours de la semaine, les entrepreneurs recevront des formations pratiques, auront des réunions avec des entrepreneurs et investisseurs et participeront le 2 juin au Forum des Investissements « PMEs en développement : le temps est venu d’investir »

La société kenyane Sky Link fait la promotion de la technologie biogaz par l’installation de centrales de biogaz qui utilisent des déchets d’origine animale et humaine. Ceci créera un marché, en mettant en relation fermiers et financiers.

PECOL, l’autre gagnant Kenyan, utilisera des déchets plastiques et des pneus pour fabriquer des matériaux industriels pointus.

TCEC, entreprise de Mozambique, prévoit de fournir de l’énergie éolienne à une région éloignée hors réseau par le biais de ses micro-turbine éoliennes, conçues et développées pour être produites et installées localement.

Calimax au Rwanda construira et exploitera une micro centrale hydroélectrique sur la rivière Rubagabaga desservant 3111 ménages, 1216 petites entreprises et 30 institutions locales qui sont actuellement hors réseau. Le finaliste de Tanzanie, Mafuta Sasa Biodiesel, produit déjà du biodiesel à partir d’huile de cuisson usagée et a l’intention de développer son business.

Barclays Bank, GVEP International et la société d’investissement E+Co, étudient actuellement les cinq propositions ainsi que d’autres propositions soumises dans le cadre de la compétition afin d’évaluer celles susceptibles d’être soutenues par des subventions et investissements.

Pour plus d’information, visitez le site www.bidnetwork.org/cleanenergyafrica.

Laure Ego, GVEP