Sénégal : politique de développement de la biomasse énergie

Présentation de la politique de développement de la biomasse énergie du Sénégal par M. Ibrahima NIANG, de la Direction de l’Énergie.

« Politique de développement de la biomasse énergie au Sénégal »

Présentation PowerPoint de M. Ibrahima NIANG

Direction de l’Energie

19 pages

Mai 2008

Elle a été donnée dans le cadre du Marché des énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest (MERS-AO) qui s’est tenu du 26 au 29 mai 2008 au Palais des Congrès à Niamey.

Dans cette présentation ont été fusionnées la présentation du PERACOD et celle de la Direction de l’Énergie.

Le compte-rendu de cette manifestation est disponible sur le site du Peracod.

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : la production et la commercialisation de briquettes de biocharbon

Le BRADES : un opérateur engagé dans la production et la commercialisation de briquettes de biocharbon à partir de résidus de charbon de bois et d’argile

L’entreprise B R A D E S : Bureau de Recherche/Action pour le Développement Solidaire au Sénégal

Présentation Power Point
14 pages

2008

Présentation de M. Thié Diarra, responsable du BRADES, donnée dans le cadre du Marché des énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest (MERS-AO) qui s’est tenu du 26 au 29 mai 2008 au Palais des Congrès à Niamey.

Après une présentation de l’entreprise BRADES, ce document explique le processus de mise en place de l’unité de production et de vente de biocharbon, avant d’exposer les principaux résultats obtenus, en les comparant à ceux obtenus avec du charbon de bois.

Le compte-rendu de cette manifestation est disponible sur le site du Peracod.

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : l’Inde accorde un crédit de 15 millions de dollars pour l’électrification rurale

Le Gouvernement du Sénégal a signé à New Delhi un accord de crédit de 25 millions de dollars américains, dont 15 millions (soit 11 milliards de FCFA) destinés à financer des projets d’électrification rurale.

Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, ce crédit est destinée au financement des projets relatifs à l’électrification rurale (15 millions de dollars) et au développement de la pêche (10 millions de dollars).

L’ambassadeur du Sénégal en Inde, Amadou Bocoum et le directeur de la banque Exim Bank of India, ont signé l’accord de financement. La ligne de crédit est consentie à un taux de 1,75 % remboursable avec un différé de 5 ans.


Source : un article de M. Khady Bakhoum publié le 23 septembre 2008 sur le site de Walf Fadjri

René Massé

Sénégal : Ndelle, premier village entièrement alimenté par l’énergie solaire

Solar 23 et son partenaire sénégalais énergie R ont installé à Ndelle (région de Fatick), une centrale solaire d’une capacité de 8,34 kWc. C’est un premier village sénégalais entièrement couvert par des réseaux en îlotage au Sénégal.

L’inauguration a eu lieu mercredi 17 septembre 2008, en présence du ministre de l’Energie Samuel Sarr et de l’ Ambassadeur d’Allemagne Mme Doretta Loschelder.

Trois acteurs se sont associés à Solar 23 et son partenaire sénégalais Energie R pour finaliser ce projet et en faire un exemple de mini-réseau d’électrification rurale au Sénégal. Il s’agit du programme « Toits solaires pour les écoles et les institutions allemandes à l’étranger » de la Deutsche Energie Gmbh (Dena) ; de l’Agence allemande de l’énergie et du Ministère fédéral de l’ Economie et de la Technologie (Bmwi).

« Ndelle, qui compte plus de 800 habitants et possède plusieurs structures scolaires et commerciales, produit maintenant sa propre électricité et peut ainsi devenir un exemple d’électrification moderne pour le Sénégal et ses régions », s’est félicité le représentant du projet Solar23, M. Nicolas Rohrer. Selon Mme Loschelder, cette technologie innovatrice « made in Germany » permet de produire de l’énergie dans les endroits décentralisés pour ainsi construire un mini-réseau électrique, auquel pourront se raccorder d’autres villages dans le futur.

D’après ces responsables, il est possible avec ce genre d’ installation de proposer une alimentation en courant électrique rentable et fiable grâce à la longue durée de vie des équipements. « La grande distance séparant le village du réseau électrique public fait qu’un réseau en îlotage est indispensable », a témoigné M. Sarr. Par ailleurs, deux extensions , implantées à deux autres endroits du village, permettront de produire plus d’électricité. Sur le toit du dispensaire, est installé un chauffe-eau solaire et cet accès rapide à l’eau chaude représente une grande amélioration du confort et de l’hygiène.


Source : un article publié sur le site de Rewmi

> Consultez aussi le dossier sur le site du Peracod

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Sénégal : le premier projet Mdp s’inscrit dans le programme de l’ASER

Ce premier programme d’activités Mdp initié par l’ASER avec le concours de la Banque mondiale, permettra la réduction des émissions de gaz à effet de serre par la diffusion de 1 500 000 ampoules à basse consommation lors des réalisations d’électrification rurale.

La politique d’amélioration de l’accès à l’électricité en milieu rural à des coûts adaptés au budget des ménages vient de recevoir un coup de pouce. 1.500.000 ampoules à basse consommation devront remplacer les ampoules à incandescence actuellement utilisées. Ce projet d’investissement d’environ 3,15 milliards de FCfa (Banque mondiale-Aser) vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) et la Banque mondiale ont signé, ce mercredi 3 septembre 2008 à Dakar, un contrat d’achat de réduction d’émission portant sur un programme d’efficacité énergétique du Mécanisme de développement propre (Mdp) prévu par le Protocole de Kyoto.

Ce projet d’investissement d’environ 3,15 milliards de FCfa (7 millions de dollars Us) devrait être bénéfique pour des dizaines de milliers de ménages en milieu rural. Un document de la Banque mondiale remis à la presse informe que « le programme Mdp de l’Aser s’inscrit dans le cadre du Programme prioritaire d’électrification rurale qui permettra l’accès à l’électricité d’environ 365 mille ménages sur une période de cinq ans ». La même source indique que « ce contrat d’achat de réduction d’émission porte sur 120 mille tonnes d’émission de carbone évitées grâce aux économies d’électricité réalisées avec l’installation de 1.500.000 ampoules à basse consommation lors de l’électrification rurale au Sénégal ».

Et fait savoir que ces ampoules ont une durée de vie de cinq à six fois plus longue que les ampoules incandécentes habituellement utilisées. Ces ampoules présentent également l’avantage d’une consommation réduite en énergie qui entraînera des économies sur la facture d’électricité des ménages et des réductions des émissions de gaz à effet de serre.

Le Directeur général de l’Aser, Modibo Diop, a affirmé que la mise en œuvre du projet Mdp permettra à l’agence qu’il dirige, de trouver des ressources additionnelles qui pourront lui permettre d’accroître davantage l’accès des populations rurales du Sénégal aux services électriques. Il a concédé que « l’accès de ces populations rurales à cette forme d’énergie moderne permettra d’améliorer sensiblement leurs conditions de vie, tout en contribuant à la préservation de l’environnement global ». Modibo Diop de rappeler que « ce programme d’électrification a pour objectif d’augmenter le taux d’accès à l’électricité des ménages de 16% à 50% d’ici 2012 ».

Ainsi, grâce à ce partenariat avec la banque mondiale, le Sénégal vient d’ouvrir la porte, jusque-là fermée, des opportunités du Mécanisme développement propre.


Source un article publié sur le site de Sudoneline

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

L’Omvs promet l’autosuffisance énergétique du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal dans les cinq prochaines années

Les besoins énergétiques du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal sont globalement couverts à 40 %, par la production du barrage hydroélectrique de Manantali, a indiqué jeudi le Haut commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs).

Mohamed Salem Ould Merzoug a indiqué que les trois pays ‘reçoivent de l’ouvrage de l’Omvs, situé en territoire malien, respectivement 50, 45 et 30 % de leur énergie’.

L’organisation a été particulièrement présente aux côtés de Dakar, Nouakchott et Bamako, au plus fort de la crise énergétique en 2006, le plus gros effort ayant alors été déployé en faveur du Sénégal, avec l’accord des autres pays membres.

M. Merzoug s’est montré plus optimiste encore, en annonçant qu’à l’horizon 2013, les Etats membres de l’Omvs devraient se libérer de la tyrannie de l’énergie fossile, grâce aux ouvrages à buts multiples, dont certains viendront renforcer Manantali. Il s’agit des barrages dits de seconde génération (Felou et Gouina), dont le financement est bouclé et la construction à achever à l’échéance 2012.

Des ouvrages à usages multiples sont également prévus sur les sites de Balassa, Boureya et Koukoutamba (Guinée) et Gourbassi (Mali). Dans un délai maximum de 10 ans, projette l’Omvs, la demande supplémentaire dans les quatre pays (la Guinée a rejoint les trois premiers depuis 2006) devrait atteindre 1 200 Mw.

L’incertitude qui marque l’évolution des cours du brut et la vétusté des infrastructures de production fonctionnant au fuel, rendent urgent de recourir à des sources alternatives, d’où l’importance de l’énergie hydroélectrique. Celle-ci a l’avantage d’être bon marché et plus accessible pour les Etats de l’Omvs, dont seule la Mauritanie peut se considérer comme productrice de pétrole en l’état actuel des découvertes.

Arrivé à la tête de l’Omvs en 2002, Mohamed Salem Ould Merzoug a entamé depuis 2006, un nouveau mandat de quatre ans.


Source : un article publié par Rewni sur son site

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Salon international des énergies renouvelables et de l’environnement en Afrique

21 au 25 avril 2009, Dakar, Sénégal

Après deux éditions organisées en 1983 et en 1985, Expo-Carrefour-Afrique (EXCAF) organise du 21 au 25 avril 2009 à Dakar, le 3e Salon international des énergies renouvelables et de l’environnement en Afrique


L’organisation du 3e Salon se justifie notamment face à la situation
énergétique et environnementale mondiale, caractérisée par le
renchérissement des coûts du pétrole, la dégradation de l’environnement et l’évolution des solutions alternatives adaptées au contexte
africain.

Le 3e Salon qui sera ainsi un cadre de promotion et d’échanges entre les
professionnels, les chercheurs, les autorités publiques et les
représentants d’organisations internationales, comprendra trois volets :

  • Une exposition internationale ;
  • Un colloque international dont les thèmes et le programme seront
    communiqués ultérieurement ;
  • Des rencontres de partenariat dont l’objectif est de promouvoir
    la coopération, les échanges et surtout l’investissement dans les filières
    des énergies renouvelables et les secteurs de l’environnement.

En savoir plus

Site web : www.sinergie-afrique.com

Courriel : info@sinergie-afrique.com

Imedia

Sénégal : 26 villages du département de Thiès sortent de l’ombre

Dans le cadre de son programme d’électrification rurale au Sénégal, l’ASER réalise plus de 75km de ligne MT et 52km de ligne BT

Le programme d’électrification a commencé depuis le mois d’avril 2008 dans le département de Thiès. Il a permis, à ce jour, de brancher sur le réseau électrique vingt-six villages.

Selon M. Modibo Diop, directeur de l’Aser (Agence Sénégalaise d’électrification Rurale), son agence a réalisé 75 km de ligne moyenne tension et 52 km de ligne basse tension pour un coût avoisinant 10 milliards de francs Cfa.

Le programme d’électrification rurale engagé par l’Aser ambitionne ainsi de couvrir à terme l’ensemble des 14 000 villages existants sur le territoire national. Cette première phase concerne toutes les localités se trouvant à proximité des lignes électriques.


Source : un article publié par Rweni

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

TAMBACOUNDA : Energie Renouvelable et Développement durable

La préoccupation des élus locaux de la région de Tambacounda est d’électrifier leur localité en utilisant les énergies renouvelables

Toutes les études réalisées sur les problèmes de développement des collectivités de la région de Tambacounda ont souligné les énormes obstacles à franchir compte tenu de l’absence de l’énergie rurale. La question a mobilisé les élus locaux qui se sont penchés sur la question en collaboration avec les experts de l’Agence Régionale de Développement.

La situation devenue intenable a attiré l’attention des experts de l’Agence Régionale de Développement qui ont, en collaboration avec le conseil régional et quelques partenaires stratégiques de la Fondation Energies pour le Monde, réuni les présidents des collectivités locales, quelques services techniques ainsi que les assistants communautaires pour un examen approfondi du sujet devant à terme leur permettre d’être suffisamment imprégné des modalités et mécanismes d’électrification mis en place par l’Aser. Une belle opportunité devant mettre en relief l’importance de l’énergie surtout pour le développement local. Ce sont tous les présidents de communautés rurales accompagnés de leurs assistants communautaires, les chefs de services et les partenaires stratégiques qui ont répondu, le mardi 4 février 2008, à l’appel de l’Agence Régionale de Développement de Tambacounda en partenariat avec le conseil régional.

En conclave autour de la problématique de l’utilisation des énergies renouvelables pour le développement dans la région qui est confrontée à des difficultés de taille en la matière, les experts de l’Ard ont relevé la faible densification du réseau électrique surtout en milieu urbain, la non-valorisation des autres sources d’énergie, la vétusté du parc de production, la faiblesse du revenu des ménages, la faiblesse du tissu industriel, la faiblesse du réseau de distribution des produits pétroliers, la dégradation des ressources forestières ainsi que la cherté de l’électricité et la disparition de l’habitat. Ils considèrent que ce sont autant de contraintes qui compliquent davantage la tâche aux décideurs locaux. La bonne représentation des partenaires à un niveau extrêmement élevé permettra d’espérer qu’au terme des travaux, un excellent tableau de bord au profit des collectivités sera mis en place en termes de mise en forme de projets permettant aux populations d’accéder aux services de l’électricité.

À ce sujet, le Pr. Abdoul Aziz Tandiang, Directeur de l’Ard, a souligné ne pas trop comprendre que dans le cadre du Pndl, il n’y ait aucun micro-projet formulé par la quasi-totalité des collectivités locales de la région de Tambacounda. « Ceci est une aberration compte tenu du formidable potentiel de Tambacounda surtout pour ce qui est de l’énergie solaire et l’environnement technique avec la kyrielle de Gie excellant dans ce domaine et pouvant parfaitement accompagner les populations dans la formulation et le suivi de leurs micro projets » a-t-il souligné. Experts de la direction de l’énergie, de l’Aser, de Semis et Arene ont entretenu les participants sur plusieurs sujets dont le contexte général de l’électrification rurale au Sénégal, la place et le rôle des énergies renouvelables dans l’électrification rurale ou encore les conditions de viabilité et les actions de planification d’électrification rurale par les énergies renouvelables.

Il faut souligner que les formes d’énergie utilisées dans la région orientale sont le bois de chauffe, le charbon de bois, les produits pétroliers et l’électricité. Et pourtant, c’est une région qui dispose aussi d’un potentiel inestimable avec les énergies solaire et hydroélectrique. Aujourd’hui, seul le village de Dialacoto dispose d’installation expérimentale en énergie solaire même s’il faut constater que ce type d’énergie est de plus en plus utilisé dans le monde rural par les privés. Les populations de la région orientale ont exprimé l’ardent désir de voir l’énergie des barrages hydroélectriques de Manantali et de Kékréty en gestation servir au développement de la contrée.


Source : un article publié par Sudonline sur son site : http://www.sudonline.sn/spip.php?article9446

Elhadji SYLLA, ASER

Maximiser les usages productifs de l’électricité pour accroître l’impact des programmes d’électrification rurale

Nombreux sont les projets d’électrification rurale qui n’ont qu’un impact limité à l’amélioration des conditions de vie, alors que l’accès à l’électricité pourrait supporter un processus de développement local avec création d’activités pour les populations et de richesse. Cette étude analyse et suggère des approches d’accompagnement aux projets d’électrification rurale pour maximiser leurs impacts sur la pauvreté.

« Maximizing the Productive Uses of Electricity to Increase the Impact of Rural Electrification Programs. An Operationnal Methodology ».

Auteurs : Christophe de Gouvello et Laurent Durix

Edition : Formal Report 332/08 de ESMAP. Energy Sector Management Assistance Program

Washington, Avril 2008

67 pages en anglais

Attendre que l’électricité génère des activités en zones rurales des pays en développement est une attitude passive, particulièrement peu appropriée dans des pays où les ressources sont rares et quand les investissements requis pour apporter ces services sont aussi importants.

Ce document affirme que, pour être réussi, un programme d’électrification rurale doit non seulement améliorer directement les conditions de vie des populations bénéficiaires, mais aussi générer des revenus et créer ainsi du développement local.

Ceci implique de dépasser la problématique de l’électrification (conçue comme un problème technique de transport et distribution d’électricité) pour contribuer au développement d’autres secteurs capables de valoriser cette disponibilité d’énergie. Deux approches pour construire et promouvoir des collaborations multisectorielles sont analysées :

  • « L’approche systématique », qui tente d’identifier et de promouvoir toutes les utilisations productives et sociales de l’électricité envisageables dans les localités desservies ;
  • « L’approche pragmatique », plus opportuniste, qui tente de tirer profit des opportunités pré-existantes et de renforcer des programmes déjà initiés par d’autres opérateurs sectoriels.

Ce document en anglais propose non seulement une analyse de ces approches complémentaires, basées sur l’étude de cas concrets, mais encore une méthode d’intervention. C’est un brillant plaidoyer en faveur de l’électrification rurale, facteur de réel développement.


Source : article publié en anglais sur le blogue de ESMAP.

René Massé