Une école familiale rurale économe en énergie (Mozambique)

ONG/collectivité : ESSOR. Partenaires locaux : association des parents d’élèves, diocèse, fédération des EFR. Aide fondation POWEO : 25 000 €. Autres financeurs : ONG belge DISOP, Fondation Provictimis, CFSI, ESSOR.

Contexte :

ESSOR travaille depuis 2005 sur le district de Nacala, et développe un projet de formation agricole auprès d’un public de 350 femmes rurales, basé essentiellement sur l’expérimentation et l’analyse.

Pour assurer une pérennité en termes de formation, ESSOR a travaillé à la mise en place d’une école technique agricole, sur le modèle des Maisons familiales et rurales, une « EFR » (la fédération des EFR du Mozambique compte déjà 11 écoles). En 2007, 25 familles créent une association de parents d’élèves et le diocèse met le terrain à disposition.

Objectif :

Electrification, pompage solaire et construction de foyers économes en bois pour la nouvelle école agricole de Nacala au nord du Mozambique.

Résultats :

L’école a été construite par l’association des parents en 2009, avec 6 bâtiments fabriqués et montés en briques de terre compactée. De grandes ouvertures ont été faites pour favoriser l’éclairage et la ventilation. Les eaux de pluie sont récupérées dans 2 citernes pour les usages non alimentaires.

L’électrification a été réalisée par une entreprise mozambicaine : 10 panneaux solaires de 120 W et 12 batteries de 519 Ah pour des besoins évalués à 2600 Wh/jour. Le forage est équipé avec une pompe Grundfos alimentée par 650 W solaire.

L’EFR a été inaugurée en avril 2010 et la formation a commencé avec une 1ère promotion de 6 filles et 13 garçons. Elle accueille dans un premier temps des élèves de 14 à 18 ans, en régime d’alternance ; dans un second temps elle deviendra aussi un centre de formation pour adultes.

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Là où les énergies renouvelables et l’investissement se rencontrent en Afrique

Avec un degré d’innovation et des investisseurs bien disposés, les petites entreprises énergétiques en Afrique sont révélatrices du potentiel croissant du secteur des énergies renouvelables sur le continent.

Avec un climat favorable aux énergies éolienne et solaire, son grand potentiel hydroélectrique et ses réserves de biomasse durable, l’Afrique est idéalement placée pour le développement de projets énergétiques écologiquement durables et économiquement viables. L’innovation et l’adaptation des technologies existantes au contexte local peuvent non seulement être la clé de la capacité énergétique croissante, mais aussi améliorer l’accès à l’eau et à la santé tout en réduisant la pauvreté et favorisant la croissance économique.

Dans le cadre de son engagement à améliorer l’accès à l’énergie pour les entreprises et les particuliers sur le continent, GVEP a fait équipe avec la Barclays Bank et l’investisseur social Sir Ronald Grierson, pour soutenir un portefeuille de petites et moyennes entreprises en Afrique de l’Est ayant une idée ou un produit innovateur. Le mélange de financement par subventions et investissements fourni par la Barclays Bank et Sir Ronald, et canalisé par GVEP, a été utilisé pour alimenter les entreprises énergétiques qui démarraient, avec pour but ultime d’attirer l’investissement à partir d’un réseau de plus de 100 investisseurs sociaux.

Les entreprises soutenues par ces fonds ont été identifiées grâce à un concours de business plans organisé par une ONG hollandaise appelée le Réseau de Développement des Affaires (Business in Development Network). Cette compétition, qui s’est produite à la fin de 2009 et jusqu’à la mi-2010, a abouti à des subventions et des investissements accordés à huit entreprises sociales.

Simon Collings, Directeur des Opérations de GVEP, explique le concept de base derrière le programme : « Nous prenons sous notre aile les entreprises à fort potentiel afin de les renforcer pour qu’elles puissent fonctionner de façon rentable et devenir attractives pour les investisseurs. Cette initiative est différente des subventions de bienfaisance typique : Barclays offre un financement d’amorçage pour les entrepreneurs dont l’objectif est de créer des entreprises financièrement autonomes, qui offrent des avantages sociaux et environnementaux, par exemple : les services énergétiques, le recyclage des déchets, et la création d’emplois. En plus du financement, GVEP apporte des conseils techniques et commerciaux et un soutien aux entreprises pour leur donner les meilleures chances de succès. »

S’appuyant sur son expertise du secteur, GVEP a examiné les plans d’affaires et sélectionné les entrepreneurs qui recevront un soutien financier. L’équipe de GVEP a également joué un rôle de coaching d’affaires. « Le manque d’expérience entrepreneuriale parmi les bénéficiaires a fait que nous avons eu à investir dans la construction de leurs compétences et leurs connaissances, explique Simon Collings. Plusieurs de ces entreprises prises en charge ont le potentiel de devenir des entreprises florissantes. Au cours des prochaines années, nous estimons le potentiel au nombre de 25.000 personnes pouvant bénéficier de produits et services fournis par ces entreprises. Ces entreprises devraient également créer 400 nouveaux emplois. »

Les huit entreprises sélectionnées ont reçu jusqu’à 75.000 US dollars de financement par le biais d’un système de « subventions intelligentes ». Peter George, Directeur du service Finance & Energie de GVEP, explique : « Nous sommes convaincus que ce programme démontre qu’il y a une place pour une subvention au stade de démarrage des entreprises, à condition que le financement soit accompagné de coaching et de soutien technique. Cela étant dit, ces entreprises et leurs modèles d’affaires sous-jacents doivent être évalués dans le contexte d’un certain niveau de diligence raisonnable, sinon vous ne serez pas en mesure de déterminer quelles entreprises sont susceptibles d’atteindre le succès avec les ressources que vous avez engagées. »

AAES, une récente start-up axée sur le marché ougandais, a été une des entreprises considérées comme présentant un potentiel significatif. Son fondateur et CEO, Harry Nielsen, bénéficie de 40 ans d’expérience comme entrepreneur en technologie de l’information. Après avoir travaillé en tant que bénévole en Ouganda, il a décidé d’utiliser son énergie pour trouver une solution aux problèmes de délestage chronique du pays : le résultat fut « l’auto station électrique », un produit qui permet à l’électricité générée à partir de l’alternateur d’une voiture d’être stockée pour être utilisée à la maison lors d’une panne du réseau. L’objectif à long terme d’AAES est d’élargir et d’établir une usine de production en Ouganda – permettant à l’entreprise de fournir des systèmes d’approvisionnement et de formation pour les pays voisins, tout en augmentant l’emploi localement.

Une subvention initiale de 15000 US $ du Fonds a été utilisée pour financer une campagne de marketing et l’achat d’un véhicule de démonstration qui a permis à AAES de participer lors du Salon de l’Association des Fabricants Ougandais, à une réception de haut niveau. AAES a ensuite reçu un versement supplémentaire de 25 000 US $, lui permettant d’acquérir des ordinateurs et des biens d’équipement, d’améliorer son site Internet et de développer une nouvelle gamme de produits.

Depuis le début des opérations, l’entreprise a introduit de nouveaux systèmes solaires et des onduleurs, qui ont permis de doubler les ventes à chaque trimestre au cours de la dernière année. Au troisième trimestre de 2011 l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 84 522 US$, dégageant un bénéfice en septembre et affichant un seuil de rentabilité durant le trimestre.

Alors que certains clients sont situés hors du réseau, la demande est restée plus élevée chez les particuliers des zones urbaines et périurbaines et chez les entreprises cherchant une source d’énergie alternative pendant les périodes de délestage.

Simon Collings explique la relation avec AAES développée grâce à la subvention : « Avec une entreprise comme AAES, qui est à un stade précoce, nous avons contribué à une subvention de démarrage, suffisante pour leur permettre d’être en mesure de générer des revenus, et amener l’entreprise à un point de rentabilité durable. Le financement est limité et l’entreprise a dû travailler très dur pour financer sa croissance à partir des flux de trésorerie. »

Récemment, AAES a signé des protocoles d’accord avec les deux principaux employeurs locaux, la Société Nationale d’Eau et d’Assainissement (NWSC) Ougandais et l’Autorité des Revenus Ougandais. Grâce à ces accords, les employés des deux sociétés seront en mesure d’acheter une gamme de produits AAES à des conditions préférentielles. Deux banques locales ont offert de financer les arrangements de crédit.

Harry est à la recherche d’investissements pour l’aider à étendre l’entreprise pour pouvoir répondre à la demande croissante. « Dans toutes mes années en affaires, je n’ai jamais vu de telles opportunités », dit-il. « Nous avons besoin de fonds de roulement supplémentaires pour profiter de la demande. »

L’équipe de GVEP travaille avec Harry pour essayer de l’aider à trouver cet investissement.

La Société Clean Energy au Mozambique a été également une autre entreprise choisie pour recevoir des fonds de démarrage. Le but de la société est de fournir de l’énergie éolienne à des zones éloignées du réseau dans le nord de la Mozambique avec des micro turbines éoliennes, développées et produites localement en utilisant des matériaux recyclés. Le fondateur de l’entreprise, Jason Morenikeji, se passionne pour l’utilisation des ressources éoliennes abondantes du Mozambique et pour la technologie appropriée à utiliser pour relever les défis de la pauvreté énergétique et du changement climatique, en offrant des opportunités sociales et économiques pro-pauvres.

À cette fin, le projet cherche à promouvoir une croissance locale durable et à apporter un impact social à long terme par le développement des chaînes d’approvisionnement locales et la formation des personnes des communautés conduisant à une amélioration des compétences de base.

La société a utilisé les subventions du GVEP pour équiper un atelier, acheter un véhicule et élargir son réseau de distribution dans la région. Jason a positionné son entreprise pour s’attaquer au problème de l’insécurité alimentaire chronique dans une région où 22,5% des enfants âgés de moins de cinq ans sont mal nourris.

Au Mozambique, plus de 80 % des ménages pauvres vivent en milieu rural et dépendent de l’agriculture, avec 95% des cultures vivrières produites dans des conditions pluviales insuffisantes. Les moyens de subsistance de ces agriculteurs sont rendus encore plus précaires en raison d’une baisse de la disponibilité de l’eau : le taux moyen des précipitations au Mozambique est en baisse, atteignant un taux de 2,5 mm par mois (3,1%) par décennie de 1960 à 2006.

Jason explique la situation sur le terrain : « La production alimentaire est caractérisée par des exploitations agricoles à petite échelle qui produisent des récoltes modestes, entraînant des pénuries alimentaires cycliques. Les sources de revenus en dehors de l’agriculture sont rares, ce qui accroît la vulnérabilité des populations rurales pauvres face aux catastrophes naturelles. En période de pénurie, ils ont peu de marge vis-à-vis de l’insécurité alimentaire. D’octobre à janvier – saison connue comme la période de la faim – de nombreux agriculteurs finissent leurs réserves alimentaires familiales et appliquent des stratégies de survie, par exemple en réduisant le nombre de repas quotidiens, en diminuant la qualité de leur régime alimentaire et en vendant leurs biens de production ».

L’irrigation des légumes nécessite d’importantes quantités d’eau pour éviter une utilisation inefficace du travail, et l’eau doit être relativement proche de la surface. Environ 70% de cette eau douce est perdue de diverses manières. Pour remédier à cela, la société Clean Energy est en train de construire et d’installer une éolienne et un système d’irrigation fonctionnant au solaire pour permettre à l’Association des agriculteurs Mipandi dans la région de Cabo Delgado de maximiser les rendements agricoles pendant la saison de croissance principale et permettre une culture de rente durant la hors saison.

Le projet de Jason comprendra la construction d’une éolienne de 1 kW produite localement et un panneau solaire de 200 W pour produire assez d’énergie pour pomper 5500 litres d’eau par jour et par 1000 m² de terrain auparavant alimenté par l’eau de pluie seulement. Les 22 agriculteurs de l’Association Mipandi seront formés à l’entretien de base du système et paieront un tarif de location pour son usage pour couvrir les coûts d’entretien supplémentaires. Les agriculteurs seront également formés aux approches des meilleures pratiques agricoles telles que les techniques de conservation des sols et celles de l’agroforesterie pour assurer la durabilité des récoltes. L’énergie excédentaire produite par le système sera utilisée pour fournir un éclairage pour la communauté et pour alimenter un congélateur permettant la conservation des aliments.

Une fois terminé, le projet permettra aux agriculteurs de Mipandi de s’adapter aux impacts du changement climatique en passant de la dépendance à l’irrigation pluviale, situation très vulnérable vis-à-vis des variations des précipitations, à une source constante d’eau grâce à un système d’irrigation goutte à goutte. Les agriculteurs auront également l’avantage de passer moins de temps dans les champs, ce qui leur permettra d’irriguer 5 fois plus de surface et d’accroître leur production alimentaire. En outre, ils seront plus en mesure de préserver leurs cultures, augmentant la sécurité alimentaire pendant la période sèche.

La société a également fourni des séchoirs solaires pour les agriculteurs. Cet appareil, développé en collaboration avec Helvetas et la Fondation NEMA, applique une température constante et un flux d’air adéquat pour éliminer l’humidité le plus rapidement possible de la gamme des cultures en utilisant un collecteur thermo-siphon et une chambre de séchage séparée.

Le dispositif a permis aux agriculteurs de la région de sécher de très grandes quantités de produits dans des conditions hygiéniques – réduisant des déchets dûs à la détérioration et permettant de vendre des cultures de fruits à des marchés plus éloignés.

Selon Jason, « Créer des liens entre mes micro-éoliennes de fabrication locale et la sécurité alimentaire grâce à la technologie appropriée permet aux petits agriculteurs qui sont traditionnellement dépendants des méthodes agricoles établies depuis longtemps et des techniques de culture manuelle de pouvoir cultiver toute l’année. J’ai créé la société Clean Energy pour développer l’innovation intelligente dans les énergies renouvelables et une technologies appropriée pour créer un prototype pouvant être utilisé partout au Mozambique et dans d’autres pays d’Afrique de l’Est pour relever ce défi ».

Où tout cela pourrait déboucher dans l’avenir ? Peter George a de grands espoirs pour l’énergie renouvelable sur le continent – et le large éventail d’impacts positifs sur les communautés. Il déclare : « Pour quelqu’un comme moi venant du monde de financement et d’investissement traditionnel de l’énergie, ce type de travail est particulièrement intéressant car le potentiel dans ces marchés en général est énorme – nous avons atteint un point où il ya beaucoup de dynamisme qui n’existait pas jusqu’à maintenant. Il y a plus de gens et d’organisations qui tentent d’atteindre à la fois l’impact et la viabilité financière, à travers le spectre commercial et philanthropique…

Il y a tellement de personnes qui sont intéressées à travailler dans les régions en développement, et en particulier en Afrique, et je pense que c’est excitant que nous ayons le potentiel pour lever des capitaux et avoir un impact sur tellement d’entreprises qui, autrement, n’existeraient pas ou ne pourraient pas se développer, car ils ne sont pas en mesure d’accéder au financement traditionnel. Grâce à notre combinaison de se concentrer sur les aspects financiers, sociaux et environnementaux, je pense que nous pouvons soutenir efficacement de nombreuses entreprises qui, autrement, n’atteindraient pas leur potentiel et, plus important, ne verraient pas les impacts générés par ce soutien. »

Laure Ego, GVEP

Irrigation d’un jardin collectif (Mozambique)

ONG : ESSOR. Partenaires locaux : AFAMO, entreprises. Aide fondation POWEO : 5500€ (2009). Autres financeurs : ESSOR

ESSOR, ONG française, intervient au Mozambique depuis 1997 et dans le Nord du Mozambique depuis 2006 avec un projet de développement rural à destination des femmes. ESSOR a conçu le projet et met en œuvre les activités en collaboration avec l’association AFAMO. A Monapo, AFAMO regroupait initialement 15 familles du village et disposait d’un terrain de 2 ha mis à leur disposition par son directeur pour la production de légumes dans des parcelles individuelles. Quand ESSOR sollicite la fondation POWEO, la rivière Monapo coule « en haut » de la parcelle et le réseau électrique est à 600 m, un réservoir de 5 m3 est à refaire et le réseau d’irrigation existant est peu efficace. En septembre 2009, une ligne électrique de 600 m, le bassin de 40 m3 et le réseau de distribution de l’eau sont construits. 12 robinets permettent le remplissage simultané de 12 arrosoirs en 1’. Le jardin est en culture et l’association prévoit maintenant de créer un petit marché au bord de la route voisine. L’action permet d’améliorer l’alimentation et les revenus de 40 familles.

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Mozambique : lancement d’un système d’irrigation à base d’énergie solaire

Le ministre mozambicain des Sciences et de la Technologie lance un système d’irrigation utilisant l’énergie solaire pour accroître la production agricole et améliorer les conditions de vie de 13 000 habitants du Village du milliénnaire, dans le district de Chibuto.

Le système est une innovation dans le pays et est évalué à 2 millions de dollars américains. Il est mis en place par le ministère des Sciences et de la Technologie en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Japon, selon l’Agence de presse mozambicaine AIM.

Le système qui sera installé pompera de l’eau tirée du fleuve Limpopo pour irriguer près de 53 hectares de terres arables. Il devrait profiter aux fermiers locaux, en particulier aux femmes, qui fourniront des produits agricoles à la fois pour la consommation locale et pour générer des revenus.

Le Village du millénaire est un programme créé par le ministère des Sciences et de la Technologie, qui vise à promouvoir le développement communautaire à travers l’utilisation des ressources locales pour la réduction de la pauvreté.

Il existe actuellement cinq villages du millénaire dans le pays.


Source : Xinhua.

Xavier Dufail

Mozambique : la BAD organise la première Semaine africaine de l’énergie

La Banque africaine de développement (BAD), en coopération avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), sera l’hôte de la première Semaine africaine de l’énergie, qui se tiendra du 1er au 5 novembre 2010 à Maputo, au Mozambique.

La semaine aura pour thème : « Le développement des infrastructures énergétiques dans le contexte des changements climatiques ».

Les objectifs généraux de la Semaine africaine de l’énergie sont d’atteindre une coordination plus efficace des actions menées en faveur de l’accès à l’énergie et le développement du secteur de l’énergie en Afrique ; et d’accélérer les progrès à travers le dialogue et les partenariats pour accroitre les investissements dans le secteur énergétique africain.

La semaine africaine de l’énergie sera organisée conjointement avec le Forum panafricain d’investissement et la Conférence de l’Union africaine des ministres de l’énergie.

L’événement sera constitué de séances plénières et de sessions en petits groupes, d’activités parallèles et d’une table ronde ministérielle. Une exposition de technologies d’énergie propre favorisant le développement durable sera également organisé. La séance plénière comprendra des discours de dirigeants du secteur et des présentations d’experts.

Le public cible visé comprend les décideurs politiques en Afrique, les partenaires au développement du secteur de l’énergie, les acteurs nationaux et régionaux associés au développement du secteur énergétique, les investisseurs, le secteur privé, les experts en énergie de la recherche et développement (R & D), et les parties prenantes.

La semaine africaine de l’énergie sera un événement récurrent, qui pourrait devenir un mécanisme permettant d’évaluer les progrès réalisés dans le secteur. La semaine favorisera aussi le dialogue et le partage des connaissances sur les questions de développement de l’énergie en Afrique.

Source : Banque Africaine de Développement.

Xavier Dufail

Mozambique : approbation de la construction d’un deuxième barrage hydroélectrique

Le gouvernement mozambicain a approuvé le 17 août 2010 un projet de deux milliards de dollars pour la construction d’un deuxième barrage destiné à produire de l’électricité et soutenir l’économie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera construit dans la province de Tété, dans le nord-ouest du Mozambique, et produira 2 400 megawatts d’électricité une fois achevé, selon le ministre de l’énergie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera la seconde unité hydroélectrique du Mozambique après celui de Cahora Bassa, à 60 km en amont sur le Zambèze.

Cahora Bassa est le plus grand barrage producteur d’électricité d’Afrique, 2 075 mégawatts, dont 60% sont vendus à l’Afrique du Sud voisine.

La participation du Mozambique au projet de Mphanda Nkuwa lui permettra d’en avoir le controle par le biais des sociétés nationales Electricidade de Mocambique et Energia Capital, alors que le producteur d’électricité du Brésil Camargo Correia en détiendra 40%.

Le contrat sera finalisé d’ici la fin de l’année 2011, à l’achèvement des études sur l’impact écologique du barrage.

Cahora Bassa de son coté doit bénéficier d’une rénovation de 20 millions de dollars (15 millions d’euros) sur les quatre ans à venir.


Source : Romandie News.

Xavier Dufail

Mozambique : projet de production de systèmes photovoltaïques

« Le Mozambique envisage de produire des systèmes photovoltaïques ou des panneaux solaires, à travers la capture et la transformation de l’énergie solaire en énergie électrique », a annoncé le ministre de l’Énergie le 2 août 2010.

Une usine de production d’énergie solaire est prévue au parc industriel de Beluluane, à Maputo, pour un investissement initial d’environ dix millions de dollars.

Selon ministre de l’Énergie, un panel d’architectes et d’ingénieurs travaillent à la finalisation du projet de construction tandis que le gouvernement s’attèle à la mobilisation des fonds.

« Nous ne pouvons pas parler définitivement du budget, mais nous allons dépenser 10 millions de dollars pour la première phase », a indiqué le ministre, ajoutant que le gouvernement a élaboré il y a deux ans le projet original à cause de la hausse des prix du carburant notée ces dernières années.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Mozambique : congrès Bioenergy Markets Africa 2010

Ce congrès, organisé à Maputo (Mozambique) du 11 au 13 mai 2010, réunira les acteurs du domaine des bioénergies d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe.

« Bioenergy markets Africa 2010 : Expanding sustainable bioenergy production »

Maputo, Mozambique

du 11 au 13 mai 2010

Cet événement réunira des acteurs clés de la région – avec un accent particulier sur le Mozambique, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya, la Zambie, le Malawi et Madagascar – avec des experts de l’industrie mondiale. Cette manifestation fait partie de la série Global Bioenergy Markets qui en est à sa 5ème année et a été fréquenté par plus de 7000 délégués à ce jour.

Principales raisons de participer :

- Acquérir une compréhension approfondie de la bioénergie, des biocarburants et des marchés du jatropha

- Comprendre les appuis politiques et le stade de développement de chaque pays

- Écouter les experts, qui partageront leurs prévisions sur la croissance future du marché

- Identifier les opportunités d’investissement dans la région

- Options de tarification flexible

- 50% de rabais sur la fréquentation au World Biofuels Markets pour les participants à cet évènement

- Études de cas situés dans la région et au-delà

- Participer à une série de débats interactifs et contribuer à former ce marché qui évolue rapidement

- Profiter des opportunités de réseautage grâce à un notre outil de réseautage en ligne, avant, pendant et après l’événement

- participer à l’atelier pré-conférence en lien avec le Brésil et l’Inde


Source : le site de l’événement (en anglais).

Xavier Dufail

Des méthodes peu coûteuses pour les réseaux de distribution d’électricité

Le rapport est basé sur des études portant sur les innovations en Tunisie, Ghana, Afrique du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande, et des visites de terrain par un groupe d’experts composé de spécialistes techniques en Zambie, Mozambique, Tanzanie et Ouganda.

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle en Afrique sub-saharienne.

« Sub-Saharan Africa : Introducing Low-cost Methods in Electricity Distribution Networks »

Banque mondiale / ESMAP

octobre 2006

427 pages

document en anglais

BESOIN DE CHANGEMENTS DANS LES NORMES TECHNIQUES

On a constaté que ces pays avaient des normes et des standards très similaires pour les réseaux d’électricité, basées sur des concepts importés pendant la période coloniale, qui ont été très peu adaptées aux conditions locales. Par exemple, les normes techniques existantes prennent en compte neige et accumulation de glace dans des endroits qui n’ont jamais connu ces conditions météorologiques.

APPROCHE TECHNIQUE

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle
en Afrique sub-saharienne. Ces méthodes peu coûteuses devraient être considérées comme un élément d’un plan global pour maintenir
les coûts bas. Par exemple, il existe plusieurs « bonnes pratiques commerciales », telles que de meilleures méthodes de passation des marchés,
de contrôle des stocks et contrôle de qualité, qui pourrait aller très loin dans la réduction des coûts de réseau

AFRIQUE SUB-SAHARIENNE : PRÉSENTATION DE MÉTHODES À FAIBLE COÛT POUR DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ

Ces méthodes ont été identifiées sur la base de l’expérience internationale et des discussions
des experts techniques locaux en Zambie, au Mozambique, en Tanzanie et en Ouganda.

Les quatre concepts sont :

- une conception appropriée ;

- le développement d’une culture institutionnelle de réduction des coûts ;

- utilisation de Single Wire Earth Return (SWER) ;

- système avec câble de garde.


Source : Le site du programme ESMAP (en anglais).

Xavier Dufail

Mozambique : 80 millions de dollars EU de la Banque mondiale pour le développement énergétique et l’accès à l’électricité

Le 4 février 2010, un crédit de 80 millions de dollars EU a été accordé au Mozambique par la Banque mondiale avec pour objectif d’améliorer durablement et à un coût abordable l’accès à l’électricité et à des services énergétiques modernes dans les zones périurbaines et rurales.

Crédit IDA : Équivalent de 80 millions de dollars EU

Conditions : Échéance = 40 ans.

Numéro du projet : P108444

Description du projet : le Projet de développement énergétique et d’accès à l’électricité au Mozambique a pour objectif d’améliorer durablement et à un coût abordable l’accès à l’électricité et à des services énergétiques modernes dans les zones périurbaines et rurales. Il s’articule autour de trois composantes majeures :

  1. renforcement des réseaux primaires et extension du réseau électrique ;
  2. investissements dans les énergies rurales et renouvelables ;
  3. planification du secteur énergétique, élaboration de politiques dans ce domaine et développement des institutions.

Contact médias :

Rafael Saute

+ 258 21 48 29 44

rsaute@worldbank.org


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail