Algérie, Maroc et Tunisie exposent au salon Batimat 2009 de Paris

La 27ème édition de BATIMAT, le leader international des salons de la construction se tiendra entre le 2 et le 7 novembre 2009 au parc Paris Expo de la Porte de Versailles. Cette nouvelle édition sera placée sous le thème de l’efficacité énergétique sur le marché de la rénovation des bâtiments.

La grande nouveauté de cette année : trois demi-journées seront entièrement consacrées à la construction et à l’efficacité énergétique dans la rénovation des bâtiments au Maghreb.

Des professionnels (maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, entrepreneurs et distributeurs) de 48 pays présenteront des solutions nouvelles sur ce sujet, mais aussi sur d’autres grands thèmes de la construction et de la rénovation durable.

Les visiteurs pourront assister à une série de conférences sur le marché du bâtiment et ses évolutions, sur l’intégration du développement durable et ses applications dans les projets, ainsi que sur les grands projets menés en Algérie, au Maroc et en Tunisie.


Source : un article publié le 26 octobre 2009 sur le site DirectGestion, le portail de l’investisseur immobilier.

René Massé

Maghreb : l’Union européenne sollicite la coopération des pays de la rive sud de la Méditerranée

“Notre coopération a un sens à plusieurs niveaux. L’Union européenne a une grande expérience et un savoir-faire dans les énergies renouvelables, alors que le potentiel des énergies renouvelables chez ses partenaires du Sud est énorme.” C’est ce qu’a déclaré Mme Waldner, commissaire européen en charge des relations extérieures, à l’occasion d’une conférence ministérielle sur la coopération trilatérale dans le domaine des énergies renouvelables, organisée vendredi 9 octobre 2009 à Bruxelles.

L’Union européenne veut, en effet, convaincre ses partenaires de la Méditerranée et des pays du Golfe de développer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables.

Mme Waldner a indiqué : “un marché de l’énergie verte nous permettra d’assainir les sources d’énergie, de satisfaire la demande en croissance rapide de l’énergie dans toute la région et d’améliorer l’accès aux services énergétiques”, ajoutant : “ce marché apportera également des avantages économiques”. “Nous avons également soutenu les politiques d’efficacité énergétique grâce à des projets de démonstration réussie et créé un centre régional d’énergie renouvelable au Caire. Et l’un des projets phares de l’Union pour la Méditerranée est le plan solaire méditerranéen”. Mme Waldner affirme : “il est temps de s’engager dans des mesures qui rendront la vision d’un marché de l’énergie verte Europe-Méditerranée-Golfe une réalité”. Pour y parvenir, les efforts doivent être concentrés dans trois domaines principaux :
- Un cadre de politique, lois et règlements nécessaires pour permettre à un marché d’énergie verte de fonctionner efficacement,
- Les infrastructures physiques nécessaires, qui doivent être mises en place pour rendre le marché opérationnel, et
- La recherche et le développement pour que les énergies renouvelables deviennent de plus en plus économiquement viables.

De son côté, Andris Piebalgs, commissaire européen en charge de l’Énergie, a soutenu que “le vaste potentiel d’énergie solaire de l’Afrique du Nord et le savoir-faire européen en matière de technologies renouvelables ouvrent des perspectives de coopération accrue dans la région méditerranéenne”. Pour rappel, le 13 juillet 2009, douze entreprises ont signé, à Munich, en Allemagne, un protocole d’accord en vue de créer un bureau d’études : Desertec Industrial Initiative (DII). “Cette initiative a pour objet l’analyse et la mise en place d’un cadre technique, économique, politique, social et écologique en faveur d’une production d’énergie sans émission de CO2 dans les déserts d’Afrique du Nord. Le concept Desertec, conçu et réalisé par l’initiative Trec du Club de Rome, décrit les perspectives d’un approvisionnement électrique durable pour toutes les régions du monde avec accès au potentiel énergétique des déserts”, est-il expliqué dans le protocole paraphé à l’occasion. Parmi les sociétés fondatrices de DII, principalement concentrées en Europe, au Proche-Orient et en Afrique du Nord (Mena), figurent ABB, Abengoa Solar, Cevital, Deutsche Bank, E.On, HSH Nordbank, MAN Solar, Millénium, Münchener Rück, M+W Zander, RWE, Schott Solar, Siemens. A l’exception de Cevital (Algérie), ABB (Suisse) et Abengoa (Espagne), les autres sociétés sont allemandes.


Source : article de Nadia Mellal B., publié le 11 Octobre 2009 sur le site Liberté.

René Massé

Algérie hésite à s’engager dans le projet solaire Desertec

L’Algérie n’a toujours pas donné son accord pour une participation au projet « Desertec Industrial Initiative » qui doit être lancé à la fin d’octobre 2009. Ce projet de 400 milliards d’euros prévoit d’installer plusieurs milliers de m2 de panneaux solaires dans le Sahara. But : produire de l’énergie solaire à partir des pays d’Afrique du Nord pour couvrir 15 % des besoins de l’Europe en électricité vers 2050.

Le Maroc, la Tunisie, la Libye et l’Egypte sont en course pour attirer chez eux un des trois projets pilotes de Desertec d’une capacité de un gigawatt chacun.

Afif Chelbi, ministre tunisien de l’Industrie de l’énergie, a déclaré récemment au journal électronique Business News que la Tunisie sera un acteur majeur dans Desertec. “Ce projet permettra à la Tunisie, tout comme les plans solaires tunisien et méditerranéen, de devenir un centre international de production industrielle et d’exportation dans le domaine de l’énergie solaire”, a-t-il soutenu.

Mais la position algérienne sur ce dossier n’est toujours pas connue. “Nous sommes en train de nous battre pour obtenir un ou deux projets en Algérie. Nous avons le plus grand désert de la région”, a estimé Issad Rebrab, dont le groupe, Cevital, est partie prenante du projet.

Interrogé récemment par la presse, Chakib Khelil, connu pourtant pour son attachement au développement des énergies renouvelables, a eu une réponse hésitante : “Desertec est une association de sociétés qui n’a pas fait de propositions concrètes d’investissement. Il s’agit d’idées qui se discutent”. Selon lui, l’Algérie pourrait accepter les projets mais avec des conditions. “Nous ne voulons pas que les étrangers viennent installer leurs centrales chez nous et nous demandent d’acheter de l’électricité avec leurs prix ”, a-t-il noté.

Pour Salim Kahal, expert en énergies nouvelles, “Desertec n’est pas une vision de laboratoire. Ce projet peut être réalisé à long terme. L’Algérie doit être partie prenante. Dès que les installations seront faites, le transfert de technologie aura lieu. Il y aurait même une dépendance de l’Europe vis à vis de l’Algérie”.

Cevital est parmi les premières entreprises à s’être engagées dans le projet Desertec avec les groupes énergétiques allemand EON et RWE, l’installateur de centrales solaires l’espagnol Abengoa Solar, le leader mondial des transmissions le suisse ABB et la Deutsche Bank. Récemment, l’italien Enel, l’espagnol Red Electrica Espana et le français EDF se sont joints à l’initiative et se disent prêts à investir. Il en est de même pour des entreprises marocaines et égyptiennes. « La liste de ceux qui ont manifesté leur intérêt est longue », a déclaré Ernst Rauch, directeur du projet Desertec, cité par le quotidien allemand Handelsblatt.


Source : un article de Merouane Mokdad publié le 12 octobre 2009 sur le site TSA, Tout sur l’Algérie.

René Massé

Algérie : projet de centrale 150 mégawatts solaire au Nord du Sahara

Le Ministre algérien de l’Energie, M. Chakib Khelil, a annoncé le 27 septembre 2009 à Oran, le projet de construire en 2010 une centrale solaire de production d’électricité dans le Sahara (extrême-sud), d’une capacité de 150 mégawatts (MW).

L’Algérie veut préparer l’après-hydrocarbures en développant les énergies renouvelables et notamment le solaire, mais aussi le nucléaire, en coopération notamment avec la France, les États-Unis, l’Allemagne, la Russie, la Chine et le Brésil.

Ce projet de centrale solaire rejoint les conclusions d’une étude allemande (Desertec) qui envisageait d’utiliser le soleil du Sahara pour alimenter l’Europe en énergie électrique

Le coût de ce projet, le premier du genre en Algérie, n’a pas été dévoilé. La centrale doit démarrer en 2010 et devrait pouvoir à terme permettre l’exportation de l’électricité vers l’Europe.

Rappelons que l’Algérie a lancé en novembre 2007 la construction d’une centrale hybride utilisant le soleil et le gaz naturel pour produire 180 MW d’énergie électrique dans la zone gazière de Hassi R’mel (Sahara), dans le cadre d’un accord de coopération signé au début de 2008 entre l’Agence algérienne pour les énergies renouvelables (New Energy Algeria ou NEAL) et le Centre Helmholtz de recherche aérospatiale allemand (DLR). Ce projet est le premier à l’échelle mondiale combinant turbines à gaz et énergie solaire. L’énergie solaire est destinée à terme à se substituer au gaz, avait alors précisé -il précisé M. Chakib Khelil.


Sources : des articles publiés le 29 septembre 2009 sur les sites de Romandie News, Ecolopop info et Le Figaro.

René Massé

Algérie : Publication du bilan des réalisations du secteur de l’énergie et des mines 2000-2008

Le ministère de l’Energie et des Mines vient de publier le bilan 2000-2008. Cette édition, la 4ème du genre, renseigne sur l’ensemble des réalisations du secteur durant cette période des réalisations qui attestent de l’importante évolution enregistrée en l’espace de 8 ans seulement dans les trois branches d’activités, à savoir les mines, l’électricité et les hydrocarbures.

Ce rapport met également en exergue le lancement d’une industrie pétrochimique, le dessalement de l’eau de mer, la dynamisation de l’industrie minière, le développement des énergies renouvelables, le solaire notamment et le mégaprojet de production d’électricité hybride solaire-gaz de 150MW.

D’après ce document, la capacité de production d’électricité va très fortement progresser d’ici la fin 2009, et dans les années à veni.

D’ici la fin de l’année 2009, 15 nouvelles centrales d’une capacité 1 726 MW sont en cours de réalisation et leur livraison est prévue pour cette année 2009. La Sonelgaz a sollicité divers partenaires pour réaliser son objectif, en particulier :
- Ansaldo (Italie), qui a déjà réalisé la centrale d’El Hamma à Alger, à la tête de projets des centrales de Relizane, Batna, Larbaâ (Blida), et de M’sila ;

- Le consortium Eneria (France) et BMA (Algérie), qui est en train de construire six centrales au sud du pays : In Guezzam, Idless, Tinzaouatine, etc.
- Des entreprises privées algériennes, à l’instar d’Amimer Energie, contribuent également au programme de 2009, avec la construction des centrales de Bordj El Houès et de M’guiden tout comme celle de Talmine.

Le programme de 2010/2012 est encore plus ambitieux car il vise la mise en œuvre d’une capacité additionnelle de production de 2 543 MW. Une entreprise belge se charge de six centrales de capacités diverses au Sud alors qu’Alstom-Orascom ont des projets dans d’autres régions.
Sept centrales seront mises en service entre 2010 et 2012. Les travaux pour la construction de cinq autres centrales seront lancés successivement dans cette période. Une dernière, celle de Tindouf, est en phase de lancement d’appel d’offres. Le coût unitaire de ces centrales varie de moins d’un milliard de dinars à 31 milliards de dinars, selon la capacité de chacune d’entre elles.

En 2012, la capacité installée de l’Algérie atteindra 12.771 MW. Avec 6,3 millions d’abonnés électriques à la Sonelgaz, l’Algérie a atteint un taux d’électrification de 98%.

Les principales sources de financement de ce programme de développement sont celles des ressources du marché obligataire, des emprunts directs auprès des banques, de la participation de l’Etat au financement de ses programmes d’électrification rurale et distribution publique gaz, de la participation des clients aux raccordements et du recours au partenariat. L’autofinancement est estimé à 30% des besoins, mais cela n’est pas suffisant pour que l’entreprise renonce à demander une hausse du tarif de ses prestations.

Pour plus d’information sur le « Programme indicatif des besoins en moyens de production d’électricité 2008 – 2017 », voir le document (40 pages en français) sur cette page du site du Ministère de l’Energie et des Mines.


Source : articles publiés sur les sites du Ministère de l’Energie et des Mines algérien, de El Moudjahid, et de City-DZ.

René Massé

Algérie : lancement d’un projet allemand de réalisation d’une tour solaire thermique

L’Institut solaire de Jülich (SIJ) de l’école supérieure spécialisée d’Aix-la-Chapelle va débuter prochainement une étude de faisabilité pour la construction d’une tour solaire thermique en Algérie.

Le gouvernement algérien poursuit l’objectif, avec la construction d’une telle installation, de développer l’économie nationale, qui s’appuie actuellement et à long terme essentiellement sur des recettes liées au pétrole et au gaz, pour la transformer en une économie s’appuyant sur le solaire.

Dans le cadre de l’étude, à côté de la production d’électricité, la faisabilité d’intégrer des procédés supplémentaires dans l’environnement de la centrale solaire sera analysée, comme la réfrigération solaire, le traitement de l’eau et le dessalement de l’eau de mer, ainsi que la production de chaleur industrielle solaire. L’étude devrait aussi avoir une influence sur le concept d’un centre de formation professionnelle en énergies renouvelables qui doit être érigé au voisinage de la centrale.


Source : Bulletins électroniques.

Xavier Dufail

Algérie : l’APRUE lance le programme "Eco-Lumière"

l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) a lancé le 19 avril 2009 à Alger, « le programme Eco-Lumière » qui consiste à diffuser des lampes basse consommation dans les ménages. Il s’étendra ensuite à cinq wilayas du pays.

Selon les initiateurs, l’opération se déroulera au niveau de la société de distribution d’électricité et du gaz d’Alger (SDA) en présence du ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. Le programme a pour principaux objectifs de faire connaître et promouvoir un équipement d’éclairage favorisant les économies d’énergie, et faciliter l’accès des particuliers à cet équipement.

L’opération Eco-Lumière intervient suite à un accord conclu entre l’APRUE et la Sonelgaz qui s’est engagée à vendre au niveau de son réseau de distribution les lampes économiques à ses clients. Financé par le Fonds national pour la maîtrise de l’énergie (FNME), le programme ciblera, dans un premier temps, cinq wilayas du pays à savoir Alger, Tipaza, Blida, Boumerdès et Tizi Ouzou, représentant 1,2 million de ménages.

« La consommation annuelle d’électricité liée à l’éclairage d’un logement représente près de 32% de la facture d’électricité », a précisé l’APRUE, faisant remarquer qu’une lampe économique présente, par rapport à une lampe classique, de nombreux avantages, notamment une durée de vie 15 fois plus longue et une consommation électrique 4 fois moindre.


Source : un article du Quotidien d’Oran, diffusé le 19 avril sur le site de El-Annabi.

René Massé

Algérie : un étiquetage spécial pour l’électroménager à partir d’octobre 2010

A partir d’octobre 2010, les réfrigérateurs, congélateurs et les appareils combinés à usage domestique, ainsi que les climatiseurs et les lampes domestiques fonctionnant à l’énergie électrique, lorsqu’ils sont proposés à la vente ou la location-vente, devront obligatoirement être munis d’une étiquette indiquant notamment leur consommation d’énergie et une documentation technique de chaque appareil.

C’est là l’une des principales dispositions contenues dans l’arrêté ministériel du 21 février 2009 du ministère de l’Energie et des Mines, relatif à l’étiquetage énergétique des appareils à usage domestique, qui vient d’être publié sur le Journal officiel.

L’arrêté en question a pour objet de mettre en application les modalités d’étiquetage des appareils sus-cités soumis aux règles spécifiques d’efficacité et alimentés exclusivement par le réseau de distribution électrique basse tension ainsi que les conditions de leur mise en vente. Il détermine également les catégories et établit les modèles de l’étiquette ainsi que la documentation technique y afférente.

Outre l’étiquette mentionnant la consommation d’énergie, les réfrigérateurs, congélateurs et les appareils combinés à usage domestique soumis aux règles spécifiques d’efficacité énergétique et fonctionnant à l’énergie électrique, doivent aussi être accompagnés d’une fiche d’information précisant les indications portées sur l’étiquette.

C’est le fabricant ou son mandataire, ou à défaut toute personne qui propose au consommateur un de ces appareils, qui est tenu de fournir cette étiquette qui doit être apposée sur l’appareil de manière à être clairement visible. La fiche d’information doit être tenue à la disposition de l’acquéreur potentiel par la personne qui l’expose à la vente, à la location ou à la location-vente.

La documentation technique des appareils sus-cités doit comprendre, entre autres, le nom et l’adresse du fournisseur, la marque de l’appareil, une description générale du produit permettant de l’identifier, des rapports d’essai, etc.

Lorsque les informations concernant une combinaison particulière de modèles reposent sur des calculs fondés sur la conception et ou l’extrapolation de combinaisons existantes, il convient de donner le détail de ces calculs ainsi que les essais effectués afin de vérifier l’exactitude des calculs.

Pour les lampes domestiques, l’arrêté s’applique exclusivement aux lampes à incandescence et les lampes fluorescentes à ballast intégré destinées à être directement alimentées par le réseau d’énergie à basse tension et les lampes fluorescentes sans ballast intégré. Sont exclus du champ d’application du présent arrêté, les lampes produisant un flux lumineux supérieur à 6.500 lumens, les lampes dont la puissance absorbée est inférieure à 4 watts, les lampes à réflecteur, les lampes destinées à être alimentées par une énergie autre que l’énergie électrique basse tension, les lampes n’ayant pas pour fonction principale la production de lumière visible dont la longueur d’onde est comprise entre 400 et 800 nm et enfin les lampes mises sur le marché ou commercialisées en tant que partie d’un produit dont la fonction n’est pas l’éclairage. Toutefois lorsque la lampe est proposée à la vente, à la location ou à la location-vente ou exposée séparément, le présent arrêté s’applique.

Pour les climatiseurs, l’arrêté ne s’applique pas aux appareils pouvant fonctionner avec d’autres sources d’énergie…, les appareils air-eau et eau-air, et les unités ayant une puissance frigorifiques supérieure à 12 kilowatts. Conformément à l’article 9, le présent arrêté entre en vigueur 18 mois après sa publication sur le Journal officiel, soit en octobre 2010.


Source : un article du Qotidien d’Oran diffusé le 19 avril 2009 sur le site El-Annabi.

René Massé

Algérie : 750 millions de dinars consacrés à l’électrification rurale

Une enveloppe de 750 millions de dinars (environ 7,75 millions d’euros) a été consacrée à la réalisation d’un réseau d’électrification rurale de 418,5 kilomètres dans la région de Tébessa.

Cette enveloppe est inscrite au titre du programme quinquennal. A lui seul, le programme des hauts plateaux a pris en charge 273 kilomètres de lignes électriques alors que 145,5 kilomètres ont été budgétisés sur la base d’une opération complémentaire.

Cette extension du réseau a ciblé environ 900 foyers dont la majorité vit dans les localités éloignées des principaux centres urbains de la wilaya. Pour l’année 2009 , le programme d’électrification rurale porte sur la réalisation de 63 kilomètres du réseau, dans les localités de Bir El-Atter, Morsot et Lemeridj. Le taux de couverture global du réseau électrique dans la région de Tébessa atteignait 97 % à fin 2008. Il était de 75 % dans les zones rurales.


Source : article de elmoudjahid.com du 1er avril 2009.

Xavier Dufail

Algérie : ouverture de la 4e "Semaine de l’Energie"

Le ministre algérien de l’Energie et des mines Chakib Khelil a ouvert samedi 15 novembre 2008 à Alger la 4e semaine de l’Energie qui se poursuivra jusqu’au 19 novembre 2008.

Près de 500 participants, 240 entreprises provenant de 35 pays, le prix Nobel de la paix sri-lankais et expert en changement climatique et développement durable, Mohan Munasinghé, ainsi que la commissaire européenne chargée de la concurrence, la Néerlandaise Neelie Kroes, participent à cette 4e semaine de l’Energie (SEA-4).

Cette manifestation se déroulera du 15 au 19 novembre 2008 sur le thème : “le nouveau monde de l’énergie : des défis mais aussi des opportunités”. Elle sera structurée sous forme de trois ateliers thématiques, axés sur le financement des projets, l’action des banques, la protection de l’environnement, le développement durable ou l’utilisation du nucléaire à des fins civiles, à savoir :

  • La 6e Conférence stratégique internationale (CSI-6) sur les opportunités d’investissement offertes par l’Algérie en matière d’énergie : elle permettra aux dirigeants et experts de compagnies pétrolières d’échanger leurs expériences et d’évoquer les opportunités d’investissement et de coopération dans ce pays.
  • La 4e Exposition internationale sur le pétrole et le gaz (ALOGE-4), qui donnera l’occasion aux dirigeants de l’industrie de l’énergie de présenter leurs technologies et leur savoir-faire.
  • Enfin, les 8e Journées scientifiques et techniques (JST-8) de la Sonatrach, la compagnie algérienne d’Etat pour les hydrocarbures, seront l’occasion pour des acteurs et des scientifiques du secteur d’échanger sur le développement des activités dans le domaine de l’énergie qui connait des transformations.

La Commissaire européenne chargée de la concurrence, Neelie Kroes, a exprimé la volonté de l’Union européenne de coopérer avec l’Algérie dans le domaine de l’amélioration de l’efficacité énergétique. « L’Union européenne a besoin de l’Algérie pour améliorer son efficacité énergétique à travers le développement des énergies renouvelables comme le solaire et l’éolienne », a indiqué Mme Kroes dans une allocution à l’ouverture de la 4e édition de la semaine de l’énergie en Algérie (SEA4).


Sources : un article publié sur le site d’Orange actualités.

René Massé