Etude sur la méthodologie et l’application pratique du marketing social au service des projets de développement. Cette étude s’appuie plus particulièrement sur les services d’eau potable et d’assainissement mais peut apporter des réflexions et propositions sur la partie « accès à l’énergie ».
Aujourd’hui, les acteurs de l’eau et de l’assainissement dans les pays en développement (bailleurs de fonds, gouvernements, entreprises, ONG,…) suivent le plus souvent une logique
offre visant les besoins de bénéficiaires.
Pourtant, adopter une approche « demande » visant les
« besoins et envies » des « clients » pourrait créer une nouvelle dynamique dans le développement de ces marchés et contribuer à maximiser le taux d’accès aux services essentiels.
Le rapport fourni par ENEA Consulting vise à expliciter la démarche du marketing social, plus particulièrement concernant les services d’eau potable et d’assainissement dans les pays en voie de développement.
Les principaux résultats et enseignements
A l’origine, le marketing social a été mis en œuvre dans le cadre de divers programmes liés à la santé (nutrition, contraception, lutte contre le SIDA…), principalement dans les pays industrialisés anglophones.
C’est seulement depuis le début des années 2000 que le marketing social est considéré comme un outil potentiel permettant d’améliorer l’accès aux services essentiels (énergie, eau…), tant d’un point de vue quantitatif (nombre de personnes ayant accès aux services) que qualitatif (qualité des services proposés).
Concepts clés du marketing social
Le public cible doit être placé au centre de la démarche du marketing social
L’échange avec le public cible est primordial
La segmentation des marchés est une étape cruciale
Suivre la démarche « 4P »
La concurrence de comportements doit être prise en compte dans la stratégie adoptée
Un suivi du projet doit être effectué, et il faut être flexible pour pouvoir adapter la stratégie marketing et le projet en cas de besoin
ENEA Consulting a mené cette étude en partenariat avec le GRET, dans le cadre de son mécénat de compétences représentant 20% du temps de travail de ses équipes.