Le conseil d’administration de l’Ademe, l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie, vient de valider un plan de développement des agrocarburants de 2e génération baptisé BioTfuel, d’un montant de 112 M d’euros.
Produits à partir d’herbes et de résidus agricoles et forestiers, la 2e génération ne se substituerait pas a priori à des cultures alimentaires.
Sans attendre que toutes les leçons soient tirées des expérimentations portant sur les filières biocarburants de première génération, le gouvernement français s’apprête à lancer l’expérimentation à grande échelle des agrocarburants de deuxième génération.
Le projet prévoit la construction de deux sites industriels, dont un à Compiègne, l’autre sur « un site » de Total. Le groupe pétrolier, qui devrait apporter plus de 28 M d’euros – et en recevrait 7 M de l’Ademe- fait partie du consortium réuni pour conduire les expérimentations, comprenant notamment l’Institut français du pétrole (IFP) et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Sofiproteol (Établissement Financier de la Filière des Huiles et Protéines Végétales) et le groupe industriel allemand Uhde.
L’Ademe apportera une aide de 30,06 M d’euros et la région Picardie, 3,2M.
BioTfuel vise un rendement de 30% au niveau expérimental et un minimum de 20% au plan industriel : soit 1 Mt de matières sèches pour produire 200.000 à 300.000 litres de carburant.
Source : un article de Anne Chaon du 7 octobre 2009, publié sur le site de l’AFP.