Archives de la catégorie : Dépèche

Diffusion de foyers améliorés avec micro-crédit à Mopti (Mali)

ONG/Collectivité : Planète-Urgence. Partenaires locaux : AVEC-Mali. Aide Fondation POWEO : 38000 €. Autres financeurs : Fonds canadien, Solafrika, Planète-Urgence

Contexte

Au nord du Mali, la déforestation atteint un niveau alarmant. Un ménage de Mopti dépense plus de 100 000 FCFA (environ 150 €) par an pour l’achat de bois alors que l’achat d’un foyer amélioré peut être récupéré en quelques mois. Mais les ménages ne peuvent faire cette dépense initiale et les artisans qui fabriquent des foyers ont des difficultés d’écoulement. Par ailleurs Planète-urgence est très engagée dans des actions de reforestation dans cette région.

Objectif

Promouvoir la diffusion de foyers améliorés par la vente à l’aide d’un micro-crédit.

Résultats :

Phase 1 – dans 3 villages : en 2009-2010, 4113 foyers améliorés ont été vendus par 3 groupements de femmes, pour près de 16000 personnes bénéficiaires. L’accompagnement rapproché de Planète Urgence s’est achevé mais la distribution de foyers continue et l’ONG, qui poursuit cette activité sur la ville de Mopti, conserve une relation avec les 3 groupements. Les tests réalisés (24 familles pendant 6 mois) montrent une économie de bois de 22 % avec les foyers améliorés. Cette économie représente, pour les trois communes, 582 T de bois par an (environ 727 m3 de bois ou 16 camions de 33T), à comparer à une productivité de 4087 m3 de bois/an.

Phase 2 – Ville de Mopti (plus de 100000 habitants)

Les foyers « 3 pierres » y sont encore très répandus et la consommation de bois représente en moyenne 3400 Fcfa / semaine / ménage, à comparer au salaire minimum de 30000 Fcfa/mois. 3 modèles de foyers sont proposés, de 4000 à 8000 FCFA (6 à 12 €) selon la taille et le modèle.

11 996 personnes ont participé aux séances de sensibilisation organisées par les 11 animatrices de quartier, 42 gérantes de gargotes ont reçu une information spécifique.

A fin novembre 2011, plus de 6000 foyers ont été vendus en un an, dont 2000 de type rocket-stove (contre un objectif de 1500, ces foyers étant plus économes). Plus de 2000 prêts ont été octroyés avec 100 % de remboursement. Plus d’un quart des habitants de Mopti est touché par ces équipements économes.

www.planete-urgence.org

Valorisation énergétique des coques d’anacardes (Côte d’Ivoire & Burkina Faso)

ONG/Collectivité : RONGEAD. Partenaires locaux : 2 coopératives en Côte d’Ivoire, CESAO et l’école supérieure 2iE au Burkina Faso. Aide fondation POWEO : 58000€. Autres financeurs : Union européenne (Côte d’Ivoire), région Rhône-Alpes (Burkina Faso)

Contexte :

La Côte d’ivoire est le 4ème producteur mondial de noix de cajou, fruit de l’anacardier, mais elle ne transforme que 4% de sa production. Le décorticage est réalisé principalement par des femmes et des jeunes. Le process nécessite de l’énergie de chauffe pour la fragilisation des noix brutes et pour le séchage des amandes décortiquées. Cette activité participe donc à la déforestation de cette région sahélienne du nord de la Côte d’Ivoire. La problématique est comparable au sud du Burkina Faso.

Objectifs :

Améliorer l’efficacité énergétique et économique du décorticage artisanal des noix de cajou par la valorisation des coques issues de cette activité.

Résultats :

Phase 1 – Côte d’Ivoire – production de briquettes de coques d’anacarde

RONGEAD s’est rapproché de l’ONG GERES dont l’équipe Cambodge est experte en combustibles et briquettes. Le matériel de briquetage a été construit à Abidjan et la fabrication et l’utilisation des briquettes de coques d’anacarde ont commencé début 2010.

Principaux résultats (à confirmer sur une plus longue période) :

  • meilleur rendement en amandes entières mieux payées que les amandes brisées grâce à l’amélioration de la phase de fragilisation des coques (préchauffage solaire de l’eau pour l’autoclave et amélioration du foyer)
  • meilleur séchage et plus de rendement, et donc plus de revenus pour les femmes grâce à l’amélioration des chambres de combustion pour le séchage des amandes avant dépelliculage
  • es dépenses en combustible passent de 8-10 à 1-2.5 % du coût de production
  • la consommation de combustibles sur le process complet a été divisée par 2.5 (mais le potentiel est estimé à 4 ou 5). La seule quantité de bois est passée de 0.35 à 0.07 kg par kg de noix brutes
  • malgré la crise politique, la transformation s’est poursuivie en 2011 dans 3 coopératives sur 4.

Phase 2 – Carbonisation des coques pour la fabrication de briquettes – Burkina Faso

Les coques d’anacarde sont riches en CNSL (Cashew Nut Shell Liquid), composant corrosif et nocif. Ceci empêche la vente des excédents de briquettes pour les besoins de cuisson alors que 80% des coques ne sont pas utilisés par la coopérative.

La solution pourrait résider dans la carbonisation de ces coques. Le charbon sera intégré dans la fabrication de briquettes alors débarrassées des substances nocives. Celles-ci seront utilisées dans d’autres étapes du process de décorticage nécessitant de l’énergie, et les excédents seront vendus.

Cette action de R&D a été engagée au Burkina Faso suite aux évènements politiques de la Côte d’Ivoire. La mise au point d’un carbonisateur est en cours par le CEFREPADE (INSA Lyon).

www.rongead.org

Electrification solaire du centre de santé rural de Tambonga (Togo)

ONG/collectivité : AJFD (Avenir des Jeunes Filles de Dapaong). Partenaire local : SHD (Service Humanitaire pour le Développement). Aide Fondation POWEO : 10200 €. Autres financeurs : AJFD.

Contexte :

L’association pour l’Aide aux Jeunes Filles de Dapaong a été créée en France par des ressortissants et des amis de Dapaong, au nord du Togo. Elle vient en aide aux populations de cette région des Savanes.

Le centre de santé de Tambonga dessert 48 villages, soit plus de 10 000 habitants. En période d’épidémie (méningite, polio) et en cas de morsure de serpents ou de chiens enragés le manque de vaccins expose les populations à la mort. Par ailleurs les pannes répétées des frigos à gaz ou à pétrole et la rupture d’approvisionnement en carburant ne permettent pas de stocker correctement les vaccins et de maintenir une couverture vaccinale suffisante. La mortalité maternelle atteint 212 décès pour 1.000 naissances, la mortalité infantile 236 pour 1000 enfants de moins de 5 ans.

Par ailleurs, l’ONG locale Service Humanitaire de Développement (SHD) intervient depuis plus de 10 ans dans cette région avec l’UNICEF et l’association Energy-Assistance.

Objectif :

Electrifier le centre de santé et fournir un frigo solaire.

Résultats :

L’installation a été réalisée début 2011 et est opérationnelle : les panneaux solaires (600 W) permettent d’éclairer les différentes salles du centre de santé. 260 W supplémentaires permettent d’alimenter le frigo pour la conservation des vaccins et autres produits médicaux. Le personnel de l’unité de soins et les membres du comité de gestion ont été formés à la bonne utilisation et à la gestion de ces équipements.

Aujourd’hui, dans le centre de Tambonga, l’argent du pétrole et des piles et les frais de déplacements sont économisés au profit des activités du centre. Ces sommes servent à augmenter le volume de la pharmacie qui permet l’autofinancement du centre. Une partie des revenus est épargnée sous forme d’une « caisse solaire » pour le renouvellement ultérieur des batteries et ampoules.

Entre janvier et juillet 2011, le taux d’accouchement a presque doublé : « les femmes sont fières de mettre au monde leurs enfants dans la lumière et n’hésitent plus à venir accoucher à la maternité ». Dans les dispensaires non électrifiés de la région, plus de 70 % des femmes accouchent à domicile alors qu’à Tambonga 69% des femmes vont maintenant au dispensaire. « Elles sont également contentes parce que les produits médicaux sont disponibles et en sécurité ».

De même les cas traités et évacués sont en forte progression, moins de 1000 par an auparavant, aujourd’hui 1248 en 7 mois, ce qui traduit une meilleure utilisation du dispensaire par les populations.

Biogaz avec les déchets de l’abattoir de Saint-Louis (Sénégal)

ONG/Collectivité : LE PARTENARIAT. Partenaires locaux : BIOECO, SOGAS (abattoirs), commune de Saint-Louis (Sénégal). Aide Fondation POWEO : 19 516 €. Autres financeurs : SOGAS, BioEco, Eaux et Forêts du Sénégal

Contexte :

Le Partenariat, association lilloise de coopération avec la Région de Saint-Louis, intervient en particulier dans les secteurs de la gestion urbaine et de l’environnement.

Avec plus de 150 t de déchets organiques par an, le potentiel de production de l’abattoir de St Louis, géré par la SOGAS, est de 10800 m3/an soit 64800 kWh.

BIOECO fait déjà fonctionner 2 unités tests de biogaz de petite taille à St Louis et Dakar.

Objectifs :

  • fournir 15 ménages voisins de l’abattoir en énergie pour la cuisson par vente directe du gaz
  • lutter contre la pollution du site
  • promouvoir le procédé biogaz, afin d’en faciliter la duplication en milieu urbain et rural.

Résultats :

BIOECO a installé un méthanisateur de 50 m3 sur le site des abattoirs. Les travaux sont achevés début 2012, la production a démarré et un ménage est équipé, 8 autres, voisins de l’abattoir, le seront prochainement. Ces ménages utilisateurs potentiels du gaz ont été informés, avec notamment la visite d’une installation-test.

La technologie utilisée, brevetée par une société chinoise, comprend 5 unités de 10m3, chacune constituée d’un digesteur enterré en béton et 3 gazomètres de stockage avec des cloches en fibre produites par un GIE de St Louis.

Les eaux résiduaires seront stockées dans un bassin fermé et seront utilisées par les maraîchers, de même que le compost.

La SOGAS devrait signer un contrat de concession d’une durée de 20 ans avec un GIE qui exploitera les installations (vente du gaz et du compost, entretien des équipements).

LE PARTENARIAT : www.lepartenariat.org

Production d’huile végétale pure de jatropha (Sénégal)

Sénégal, département de Foundiougne. ONG/Collectivité : Présent d’Avenir. Partenaires locaux : SOPREFF, Performances. Aide fondation POWEO : 30000 €. Autres financeurs : Cap Développement Sénégal, municipalité de Sokone, La Nef

Contexte

La Fédération des Producteurs de Tabanani (= jatropha) de Foundiougne (FPTF) et Performances, un cabinet d’expertise sénégalais, collaborent depuis 2007 en vue d’exploiter la filière courte du Jatropha (production d’agrocarburant et valorisation des sous-produits) et d’améliorer les conditions de vie dans le département de Foundiougne, région isolée du delta du Saloum.

Présent d’Avenir, réseau français d’épargnants solidaires, soutient la mise en œuvre de ce programme. La coordination est assurée par SOPREEF, une entreprise rurale solidaire, basée à Sokone, qui associe la FPTF, le cabinet Performances et le réseau Présent d’Avenir.

Objectif

Construction d’une huilerie au sud de Dakar pour alimenter des moteurs (force motrice) et des petits générateurs (électrification villageoise) avec de l’huile de jatropha, avec une production d’huiles alimentaires en complément.

Résultats :

Les travaux de construction de l’huilerie sont achevés et la presse extrudeuse est mise en service, après différentes péripéties, en janvier 2012. L’huilerie a été inaugurée le 1er février. C’est une presse à vis sans fin type ALPHA M3 AXIA, à oléagineux, de première pression à froid ou à chaud. Elle est fournie par l’Atelier du Lys, petite entreprise française avec laquelle une bonne collaboration a été mise en place.

L’huilerie de SOPREEF sera polyvalente : les capacités humaines et matérielles nécessaires à la production d’un agrocarburant étant identiques à celles nécessaires à l’extraction d’autres huiles végétales, l’activité de l’huilerie sera étendue à des huiles de plus haute valeur ajoutée (sésame, neem…). Cette polyvalence permettra de maintenir à la fois un prix d’achat des graines de Jatropha satisfaisant pour les paysans (100FCFA/kg) et un prix de vente de l’agrocarburant inférieur au cours du gasoil. L’huile de jatropha sera vendue localement pour alimenter des plateformes productives ou des groupes d’électrification villageoise.

Présent d’Avenir : http://presentdavenir.fr

Foyers améliorés pour la production artisanale d’huile de palme (Bénin)

Bénin, province du Zou. ONG : GERES. Partenaires locaux : groupements féminins. Aide fondation POWEO : 12700 €. Autres financeurs : Union européenne

Contexte

L’extraction de l’huile des noix de palme par les femmes est une activité économique pénible et très coûteuse en énergie (9 heures de cuisson au feu de bois en remuant).

Objectif

Concevoir et installer des foyers plus économes en bois.

Résultats

Un modèle de foyer amélioré en terre adapté aux fûts de cuisson de l’huile de palme a été mis au point, 5 exemplaires ont été fabriqués pour la phase de tests (tests théoriques et en situation réelle par des femmes).

Les économies observées sont en moyenne de 20% pour le temps de cuisson et de 24% pour le combustible, mais elles sont plus variables en situation réelle selon les caractéristiques du bois ou des déchets végétaux utilisés par les femmes.

Aujourd’hui 16 potières fabriquent et vulgarisent ce foyer dont plus de 100 exemplaires sont opérationnels.

www.geres.eu

Groupe électrogène à l’huile de palme et développement de l’huilerie (RD du Congo)

République démocratique du Congo, Centre-Est, ville de Kabinda. ONG : PVDD. Partenaires locaux : hôpital de Kabinda. Aide fondation POWEO : 23500 €. Autres financeurs : SCD (volontaire expatrié en 2011)

Contexte

Au centre-est de la République Démocratique du Congo et à 1000 m d’altitude, Kabinda est une ville difficile d’accès où le carburant arrive par avion.

L’hôpital de 215 lits, géré par une communauté religieuse, touche plus de 200000 habitants. 2 groupes électrogènes au fonctionnement aléatoire et des panneaux solaires l’alimentent en électricité.

La production des palmiers à huile est abondante à Kabinda … mais sans débouchés. En 2008, PVDD a mis en place une petite huilerie pour produire une huile non acide utilisable dans un moteur.

Objectif

Alimenter un groupe électrogène à l’huile de palme pour réduire de moitié la facture de carburant.

Résultats :

En 2009, CODEART, ONG belge d’appui aux artisans, a adapté et testé un groupe rustique de 30 kVA à l’utilisation de l’huile de palme (un groupe électrogène EP33TDE avec un moteur Kubota équipé d’une génératrice Leroy-Somer).

Quelques adaptations ont été faites, les procédures ont été rédigées (mise en route, rinçage au gasoil, arrêt, changement de filtre, remplissage du réservoir avec de l’huile préchauffée pour être liquide, vidanges). Le groupe est parti en février 2010 pour un long voyage en bateau puis camion…il est arrivé à Kabinda 8 mois après et a été installé par les techniciens de l’hôpital. Les premiers essais sur site donnent une production de 5.6 kWh/heure de fonctionnement et une consommation de 0.4 l/kWh, soit 2.2 l/heure.

Parallèlement, PVDD a démarré en 2011 une action pour l’amélioration et l’augmentation de la production locale d’huile de palme à Kabinda. Le déroulement de ce projet est ralenti par les nombreuses difficultés logistiques rencontrées dans cette région pauvre et difficile d’accès, ainsi que par le départ de responsables de l’hôpital particulièrement impliqués dans cette action.

www.pvdd.asso.fr

Centre d’initiation aux services énergétiques et huile végétale pure de jatropha (Bénin)

Bénin, province du Zou. ONG : Geres. Partenaires locaux : groupements féminins. Aide fondation POWEO : 62 000 €. Autres financeurs : Union européenne, Ministère français des Affaires étrangères.

Contexte :

Dans le contexte rural du Bénin où seulement 10-15 % de la population (chefs-lieux) peuvent être reliés au réseau électrique, le recours aux énergies primaires est une nécessité vitale : bois de feu pour la cuisson, pétrole lampant pour l’éclairage, force musculaire comme énergie motrice.

Le GERES (www.geres.eu) intervient au Bénin en appui au secteur de la transformation agro-alimentaire artisanale et constate que les micros et petites entreprises rurales sont limitées dans leur essor, en particulier par la difficulté pour accéder à des sources d’énergie moderne. La précarité énergétique est d’autant plus marquée que les prix des énergies fossiles augmentent et que 80% des besoins nationaux sont assurés par la filière informelle en provenance du Nigeria.

Afin de pallier ces carences, le GERES propose un accès à des services énergétiques à travers une offre concrète, structurée et globale en faveur du développement économique des populations du département du Zou.

Objectifs :

  • Créer un Centre d’initiation aux services énergétiques (CISE), site pilote et de démonstration de solutions énergétiques.
  • Accompagner les paysans pour la production d’huile pure de jatropha (un agrocarburant tiré de noix non alimentaires)
  • Promouvoir l’utilisation locale d’huile végétale pure (HVP) de jatropha, préparer les équipements existants ou à venir dans le département à la substitution du gasoil par ce carburant.

Résultats :

La construction et l’équipement du CISE sont achevés dans le village de Kodji-Daho. L’inauguration avec une semaine « Portes Ouvertes » a eu lieu en septembre 2010.

Les équipements prévus (plateforme multiservices, recharge de batteries et téléphones, extraction d’huile de jatropha et foyers améliorés) servent de matériels de démonstration en milieu réel mais aussi de support de formation pour les opérateurs et gestionnaires (la plateforme du CISE est la 1ère d’un programme de 30).

La plateforme multiservices comprend un moteur thermique qui entraîne des outils de transformation alimentaire (presse, râpe, moulin…). Les femmes apportent les produits agricoles à la plateforme qui fait, contre paiement, la 1ère transformation, puis les femmes utilisent ou vendent le produit final. La production de graines de jatropha a concerné 401 producteurs et 250 ha en 2010. Les arbustes arrivant en production au bout de 3 ans, on n’a eu qu’une 1ère petite production de 350 kg en 2010.

Du point de vue agronomique, cette activité exige un appui important notamment en raison des difficultés de reprise des plants et du manque de visibilité des paysans sur ce marché. Une vidéo a été réalisée en langue locale pour favoriser les actions d’animation auprès des paysans et un itinéraire technique a été mis au point.

En attendant la production d’huile de jatropha en grandes quantités, l’expérimentation de l’unité d’extraction d’huile est en cours et la plateforme du CISE utilise du gasoil standard. En parallèle, GERES prépare le passage à l’huile de jatropha dans les plateformes multiservices mais aussi chez les artisans ruraux équipés de moteurs ou groupes électrogènes.

www.geres.eu

Electrification solaire d’équipements sociaux (Madagascar)

ONG : Lumières et Vie pour Madagascar (LVM). Partenaires locaux : Akamasoa, autorités locales. Aides fondation POWEO : 17500 € (2009-2010-2011). Autres financeurs : bénévoles, INEO-Suez-SCLE, CCAS, Fondation Air France, Sekolin’Ny Masaondra

Madagascar est un des pays les plus pauvres du monde avec des infrastructures de base très insuffisantes.

Les bénévoles de l’association toulousaine Lumières et Vie pour Madagascar (ex-EVM « Ecole de la Vie à Madagascar » ) soutiennent depuis plusieurs années les efforts de collectivités locales et d’institutions malgaches par des chantiers-écoles en faveur des structures de formation et de santé. De 2009 à 2011, la fondation POWEO a soutenu 3 missions d’installation d’équipements solaires dans des écoles rurales, un collège ou des centres de santé. Le matériel est acheté en France et expédié par LVM à Madagascar où les installations sont réalisées par 2 techniciens de l’ONG malgache Akamasoa, des bénévoles de LVM et 4 à 5 jeunes des sites bénéficiaires. Akamasoa reste ensuite l’interlocuteur pour la maintenance des équipements, même si chaque nouvelle mission est ausi l’occasion de vérifier les installations des années précédentes.

lumieres-vie-madagascar.fr

Irrigation d’un jardin collectif (Mozambique)

ONG : ESSOR. Partenaires locaux : AFAMO, entreprises. Aide fondation POWEO : 5500€ (2009). Autres financeurs : ESSOR

ESSOR, ONG française, intervient au Mozambique depuis 1997 et dans le Nord du Mozambique depuis 2006 avec un projet de développement rural à destination des femmes. ESSOR a conçu le projet et met en œuvre les activités en collaboration avec l’association AFAMO. A Monapo, AFAMO regroupait initialement 15 familles du village et disposait d’un terrain de 2 ha mis à leur disposition par son directeur pour la production de légumes dans des parcelles individuelles. Quand ESSOR sollicite la fondation POWEO, la rivière Monapo coule « en haut » de la parcelle et le réseau électrique est à 600 m, un réservoir de 5 m3 est à refaire et le réseau d’irrigation existant est peu efficace. En septembre 2009, une ligne électrique de 600 m, le bassin de 40 m3 et le réseau de distribution de l’eau sont construits. 12 robinets permettent le remplissage simultané de 12 arrosoirs en 1’. Le jardin est en culture et l’association prévoit maintenant de créer un petit marché au bord de la route voisine. L’action permet d’améliorer l’alimentation et les revenus de 40 familles.

www.essor-ong.org