Archives de la catégorie : Actualité

2007, année des énergies alternatives à Madagascar : programme des manifestations

Agenda 2007 des projets dans la durée et des manifestations ponctuelles prévus par les acteurs publics et privés, nationaux et internationaux dans le domaine des énergies alternatives.

Conférences, ateliers, formations, expositions et présentations, mais aussi articles de journaux et émissions à la radio et à la télévision, chaque mois de l’année 2007 propose des activités.

Le Groupe de Travail sur l’Energie (GTE) regroupe une centaine d’experts publics et privés, nationaux et internationaux, tous impliqués professionnellement dans un des secteurs de l’énergie à Madagascar.

Dans le cadre de l' »Année des énergies alternatives », ils viennent de publier l’agenda des activités concernant les énergies alternatives prévues en 2007 sur le territoire malgache. Cela concerne aussi bien l’électrification rurale que les énergies de cuisson, et toutes les formes d’énergie sont concernées.

Par exemple, une « exposition-stand sur les énergies alternatives » sera organisée de manière tournante au cours de l’année dans différentes villes de Madagascar ; elle commencera à Antananarivo, en juin 2007, dans le cadre du mois de l’environnement.

Les activités de l’Année des Energies Alternatives et les travaux réalisés cette Année pourront contribuer au « Strategic Decision Meeting » pour le secteur de l’énergie à Madagascar, prévu au mois d’octobre, bien que ce Strategic Decision Meeting ne fasse pas partie de l’organisation de l’Année.

Ce programme est prévisionnel. D’autres évènements ayant trait aux énergies alternatives pourront être inclus dans le courant de l’annéeet en fonction de l’évolution des projets et programmes.

Jérome Levet, René Massé

15ème Commission du Développement Durable (CDD) des Nations Unies sur « les changements climatiques, les ressources énergétiques aux fins du développement durable, la pollution atmosphérique et le développement industriel »

Alors que se déroule du 30 avril au 11 mai 2007 à New York la 15ème Commission du Développement Durable (CDD) des Nations Unies, des ONG françaises se positionnent pour que la communauté internationale mette en application les engagements qu’elle a pris depuis une quinzaine d’années, lors du Sommet de Rio en 1992, du protocole de Kyoto en 1997 ou du Sommet de Johannesburg en 2002.

Changements climatiques et politiques énergétiques : des ONG françaises appellent à une application immédiate des engagements pris par la communauté internationale.

Pour ce groupement d’ONG, force est de constater que les actions entreprises sont très en deçà de ce qui est requis, au regard du contexte actuel d’urgence. Les gouvernements doivent mettre en place dès maintenant des politiques énergétiques répondant à un choix « d’intelligence énergétique » et capables de combiner des priorités de sobriété et d’efficacité énergétique, de valorisation des énergies renouvelables et de limitation du recours aux énergies fossiles, afin :

- > de diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effets de serre (ce qui revient à une division par quatre dans les pays industrialisés) ; diminution indispensable à l’horizon 2050.

- > de permettre un accès satisfaisant de chaque habitant aux services énergétiques, sans mettre en péril la planète.

Voir en pièce jointe le document de position d’ONG françaises. Les signataires sont : les Amis de la Terre, l’Association 4D, le GRET, HELIO international, Negawatt et le RAC-France.


La CDD a été créée en 1992 lors du Sommet de la Terre de Rio, afin de suivre la mise en œuvre de l’Agenda 21. Son mandat de 10 ans, a été renouvelé et renforcé lors du Sommet de Johannesburg, considéré comme la 10ème Commission du Développement Durable. La CDD réunit les Etats à travers des délégations officielles et la société civile à travers 9 Groupes Majeurs (Jeunes ; Femmes ; Peuples Indigènes ; ONG ; Syndicats ; Collectivités Locales ; Agriculteurs ; Chercheurs ; Secteur Privé). La 11ème CDD, qui s’est tenue en 2003, a marqué un tournant en associant pleinement chaque Groupe Majeur aux négociations officielles, jusqu’ alors réservées aux seuls Etats membres.

Pour plus d’informations :

René Mas, Sophie Tolachides

Mali : la Banque islamique de développement finance un projet d’électrification rurale

La Banque islamique de développement (BID) vient de consentir au Mali un prêt d’un montant de 2,923 milliards de FCFA pour le financement d’un projet d’électrification rurale.

Conformément à l’accord de prêt, signé le 4 février 2007 à Djeddah entre le gouvernement de la République du Mali et la Banque islamique de développement (BID), ce prêt vise à améliorer les conditions de vie des populations par la réalisation de systèmes d’éclairages publics dans les localités ayant plus de 5.000 habitants.

La première phase du projet concerne les Cercles de Kati, Yanfolila (sud), Nioro, Bandiagara, Djenné, Douentza (centre) et Goundam (nord).

Le développement de l’électrification rurale, tout en permettant d’améliorer le cadre et les conditions de vie des populations, contribue, selon le gouvernement, à la création d’un environnement propice à la promotion des activités socio-économiques dans les localités concernées.


Source PANA : article publié sur le site d’African Manager le 16 mars 2007.

René Massé

Problématiques de l’électricité, du bois et du gaz en milieu rural dans les provinces du Nord du Maroc

Les 13 et 14 avril 2007, 52 associations et sociétés se sont réunies à Chefchaouen, pour débattre des « Problématiques de l’électricité, du bois et du gaz en milieu rural dans les provinces du Nord du Maroc ». Etaient également présents le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et le CDER (Centre de développement des énergies renouvelables de Marrakech).

Article publié sur son site Internet par le journal Libération, à Casablanca, le 18 avril 2007, sous la signature de M. Amel Nejjari.

La rencontre de Chefchaouen

Cette rencontre a été organisée conjointement par le MNED (Maroc Nord Energie Durable), une cellule mise en place à Chaouen par le GERES (Groupe énergies renouvelables et environnement, association française installée à Marseille) et le GERERE (Groupe d’études et de recherche sur les énergies renouvelables et l’environnement), qui regroupe de nombreux universitaires, dans le cadre du programme de micro financement du Fonds pour l’environnement mondial (FEM – PNUD).

La première journée à principalement donné la parole aux associations de terrain, qui ont exposer les différents aspects, dans le milieu rural, liés à la consommation de l’énergie sous forme d’électricité, de bois et de butane. La seconde journée a vu la création d’ateliers de travail autour de deux grandes thématiques : l’électrification rurale et la problématique du bois de feu.

L’électrification rurale

Un constat a été fait de l’effort important mené ces dernières années par le Programme d’électrification rurale globale (PERG) de l’Office national de l’électricité (ONE) qui, lancé en 1995, a notamment permis de couvrir 80% du milieu rural. Cet effort est certes louable, mais les participants observent qu’il n’a pas pleinement réussi à relancer l’économie locale en termes d’emplois générés et de dynamique de développement. Il pourrait même avoir accru l’endettement des foyers ruraux et des collectivités locales qui ont contribué au financement de ces investissements à hauteur de 25% du coût global.

Alors les participants se sont efforcé de formuler des recommandations pour améliorer la situation :

  • Tout d’abord, ils suggèrent de mener des études d’impact, des diagnostics afin de donner une visibilité claire à la situation. Les leçons tirées de ces réalisations permettraient sans aucun doute d’améliorer la qualité des services, la maintenance et de revoir les coûts de branchement ;
  • La priorité de l’électrification devrait être donnée aux infrastructures de services comme les écoles, les dispensaires mais également aux activités génératrices de revenus ;
  • Enfin, la sensibilisation et l’éducation de la population leur apparaît comme une tâche primordiale, en particulier en direction des enfants : inscrire la donne écologique au sein des foyers et de l’école.

Le bois de feu

L’atelier « Bois de feu » a soulevé l’épineux problème de l’exploitation excessive des forêts. La forêt comme régulateur du cycle de l’eau et protecteur des sols joue un rôle primordial contre la désertification à travers la conservation des eaux et des sols pour la régulation du cycle hydrologique, la sauvegarde de la productivité des terres et la protection des barrages et des infrastructures ainsi que par la protection de la biodiversité, source de richesse pour le pays. Le patrimoine forestier national est de 9 millions d’ha : les participants ont noté que le taux de boisement actuel de 8% est très inférieur aux normes internationales qui recommandent un taux de 15% à 20%.

Sur le terrain, la forêt marocaine subit une forte pression qui dégrade cette richesse à cause d’une surexploitation excessive et d’une augmentation de la consommation de cette source d’énergie. Les participants ont recommandé de promouvoir le reboisement sous forme de bosquets, le développement du biogaz lorsque cela est possible par la mise à niveau des technologies mais surtout l’amélioration des revenus dans les zones rurales pour permettre un meilleur accès au gaz.


Site de référence : Libération

René Massé

M. Samuel Sarr nommé ministre de l’Energie du Sénégal

Le ministère des Mines, de l’Industrie et de l’Energie sénégalais a été divisé en deux ministères, et M. Samuel Sarr, ex-dirigeant de la SENELEC, vient d’être nommé ministre de l’Energie. M. Madické Niang conserve le ministère des Mines et l’Industrie.

Le ministère des Mines, de l’Industrie et de l’Energie sénégalais a été divisé en deux ministères, et M. Samuel Sarr, ex-dirigeant de la SENELEC, vient d’être nommé ministre de l’Energie.

M. Madické Niang conserve le ministère des Mines et l’Industrie.

René Massé

Facilité Energie : les résultats

La Lettre « Facilité ACP-UE pour l’énergie » n°14 d’avril 2007 vient d’être diffusée. Elle annonce la dernière phase de l’Appel : les lauréats ont été ou seront informés par écrit dans les tous prochains jours.

Sur les 169 propositions évaluées en détail, 91 ont été finalement sélectionnées. Les Lauréats ont été, ou seront très prochainement informés par écrit des résultats. Ils sont invités à soumettre dans les quinze jours ouvrables à compter de la reception de cette lettre, les documents qui prouvent leur éligibilité à participer au présent Appel, afin de bénéficier d’une éventuelle subvention.

La contribution de cofinancement de la Facilité énergie pour l’ensemble des propositions s’élève à 231 722 688 €, ce qui dépasse le montant disponible de 198 000 000 €.


NB : suite à quelques problèmes administratifs, certaines lettres n’ont pas encore été envoyées. Par conséquent, il est demandé aux soumissionnaires de bien vouloir patienter quelques jours avant de prendre contact avec la Facilité Energie.

René Massé

La GTZ publie une lettre d’information sur l’énergie en Afrique

GTZ Energy News n°5 d’avril 2007 présente huit articles dédiés à des projets énergie en Afrique.

Après une décade de relatif désintérêt, l’énergie est redevenue une priorité de l’agenda politique en Afrique. La fourniture d’énergie à un prix compétitif est un prérequis au développement économique et à l’intégration de ces économies africaines dans l’économie mondiale. Le développement local durale et la réduction de la pauvreté ne se feront pas sans l’approvisionnement des populations en services énergétiques, qu’il s’agisse de chaleur pour la cuisson des aliments ou d’électricité pour l’éclairage et la promotion d’activités génératrices de revenus.

L’Afrique est richement pourvue en ressources énergétiques, renouvelables et fossiles. Cette dernière édition de GTZ Energy News illustre quelques exemples de valorisation de ces ressources pour le développement social et économique. Ces réussites ont bénéficié de la combinaison d’une volonté politique, de capacités locales de programmation et de mise en oeuvre, d’innovations et d’un esprit d’entreprise.

René Massé

Newsletter finale du projet IMPROVES-RE

Compte rendu final des activités du projet IMPROVES-RE, co-financé par le programme COOPENER de la Commission européenne. Ce projet a été coordonné en Europe par le Bureau d’études Innovation Energie Développement (IED, France), par ETC Foundation (ETC, Pays-Bas), et par le Risø National Laboratory (RISOE, Danemark).

Lancé en avril 2005 au Burkina Faso, au Cameroun, au Mali et au Niger, le
projet IMPROVES-RE s’est achevé par un atelier final qui s’est déroulé du 19 au 21 mars 2007 à Ouagadougou.

Afin de communiquer de façon élargie sur les conclusions du projet, l’évènement fut organisé conjointement avec la 4ème rencontre du CLUB-ER (Club des Agences et Structures Africaines en charge de l’Electrification Rurale) autour du thème « Amélioration de l’impact économique et social de l’électrification rurale ».

Cette 4ème et dernière Newsletter revient dans le détail sur cet atelier
final et présente également l’application Internet/SIG développée au Burkina Faso. Cette application est une traduction concrète de l’approche multisectorielle prônée par le projet et visant à favoriser l’accès aux informations relatives aux états et projections dans les différents secteurs (électrification rurale, santé, éducation, agriculture).

Romain Frandji

Conférence sur "La politique des Energies Renouvelables au Sénégal et le projet Micro-réseaux (Microgrids)"

24 avril 2007, Dakar, Sénégal.

Conférence organisée par le Ministère des Energies Renouvelables du Sénégal et les partenaires du projet Microgrids le 24 avril 2007 à l’hôtel Méridien Président de Dakar.

L’Union européenne a agréé et financé un projet dénommé “Promotion des micro réseaux et des sources d’énergies renouvelables pour l’électrification dans les pays en développement” (MICROGRIDS au Sénégal). Ce projet entre dans le cadre du domaine d’action relatif au soutien des initiatives portant sur la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans les pays en développement (COOPENER) du Programme “Energie Intelligente pour l’Europe (IEE)”.

Le projet est mené en partenariat entre des Institutions du Sénégal, de la France et de l’Espagne. Il a pour objet principal la promotion et la diffusion des micro réseaux pour l’électrification rurale des villages situés loin du réseau de distribution du Sénégal, avec une pénétration importante des sources d’énergies renouvelables.

Au cours de la conférence, plusieurs thèmes seront abordés :

  • la politique du Sénégal en matière d’énergies renouvelables
  • la présentation des résultats de l’analyse des besoins en énergie en milieu rural
  • les opportunités offertes aux entreprises pour l’électrification rurale
  • les problèmes et solutions liés à la pénétration des micro-réseaux pour l’électrification rurale au Sénégal.

Semis

Six régions européennes lancent un réseau des énergies renouvelables

Le réseau de régions des énergies renouvelables (RENREN) est destiné à encourager la coopération entre les administrations locales et les entreprises dans le domaine des énergies renouvelables : les énergie biomasse, éolienne, solaire, océanique, géothermique et hydraulique.

Ce réseau a été constitué le 17 avril 2007 à Bruxelles, par les régions de Oberösterreich (Autriche), Schleswig-Holstein (Allemagne), la région Nord de la Suède, le Pays de Galles, Chypre et l’Islande.

Chacun de ces partenaires dispose d’une expérience unique dans la valorisation d’au moins une des énergies renouvelables, biomasse, éolien, énergie des océans, solaire, géothermique ou hydraulique.

L’objectif du RENREN est d’échanger les bonnes pratiques et informations entre leurs administrations, mais aussi de promouvoir la coopération entre leurs compagnies privées et l’éducation du public.

Information publiée le jeudi 19 avril 2007 sur le site de Euractive

René Massé