Archives de la catégorie : Actualité

Appel à manifestation d’intérêt pour le deuxième marché public MOC/MDP belge

La deuxième date butoir pour la soumission de « Manifestations d’Intérêt » au deuxième marché public MOC/MDP belge se rapproche… Elle a été fixée au 20 juin 2007.

Ce mécanisme a déjà été présenté en détail dans un article du Riaed en février 2007. L’équipe responsable de ce marché public MOC/MDP attire ici votre attention sur la proximité de la date limite pour manifester votre intérêt.

Tous les détails concernant les conditions de soumission sont présentés dans la brochure « Appel à Manifestations d’Intérêt ». Notons en particulier que :

  • Tous les documents doivent parvenir au plus tard le 20 juin 2007 (13.00 heure en Belgique). La date butoir pour la remise au service postal / service courrier est le 17 juin 2007, démontré par reçu signé.
  • Votre Manifestation d’Intérêt doit être remise sous forme papier (l’original signé et deux copies) avec aussi une version électronique (CD-Rom ou floppy disk).

Pour toute autre information concernant le deuxième marché public MOC/MDP belge, vous pouvez aussi visiter ce site.

Pépin Tchouate, René Massé

Electrification rurale au Sénégal : l’ASER mobilise les investisseurs privés

Fort des quelques 60 millions de dollars US déjà mobilisés auprès de l’État et des bailleurs de fonds internationaux, l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) entreprend de sensibiliser le secteur privé pour rassembler les 400 millions de US$ encore nécessaire pour atteindre son objectif de 60% de taux d’électrification en 2022.

L’ASER a organisé le mercredi 23 mai 2007 un atelier sur « Les opportunités d’investissement et l’implication du secteur privé dans le processus de pré-qualification aux concessions d’électrification rurale » pour impliquer aussi des investisseurs privés, nationaux et internationaux.

L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) a déjà mobilisé 60 millions de dollars de contributions publiques pour conduire le programme de Diffusion des accès aux services de l’électrification rurale (Daser). En particulier auprès de l’Etat du Sénégal, des partenaires au développement se sont engagés comme la Banque mondiale (l’équivalent de 15 milliards de francs Cfa), la Banque ouest africaine de développement (7 milliards de francs Cfa), l’Agence allemande KFW (4,2 milliards), l’Union européenne (UE) (4,2 milliards) et l’Agence française pour le développement (AFD) promet 5 milliards.

L’objectif assigné à l’Aser est d’atteindre un taux d’électrification de 60 % en 2022. Ce taux est de 15 % à la fin de l’année 2006, contre 6 % en l’an 2000. Pour atteindre cet objectif, l’ASER doit rassembler 400 millions de dollars additionnels. Pour convaincre le secteur privé de s’impliquer durablement et en risque dans des concessions d’électrification rurale, l’ASER a présenté lors de cet atelier les modalités d’appui financier prévues par le Fonds d’électrification rurale (FER), particulièrement attractives, comme aussi les dispositions de fiscalité allégée pour les opérateurs privés. Pour être durable, l’engagement de ces opérateurs privés doit être rentable.

Les mesures d’accompagnement exceptionnelles exposées durant cet atelier au secteur privé se structurent en trois axes :

  • Le Fonds d’électrification rurale accordera des subventions d’investissement pouvant atteindre 80% du coût total des investissements, afin de permettre des taux de rentabilité interne et des délais de retour sur investissement raisonnables, sans imposer un niveau tarifaire inaccessible au plus grand nombre.
  • Une fiscalité avantageuse : les opérateurs d’électrification rurale seront exonérés de charge fiscale et douanière pendant toute la durée de la concession (25 années)
  • Une facilité de garantie couvrira les opérateurs d’électrification rurale contre les risques politiques jusqu’à un plafond de 5 millions de dollars.

Cet atelier s’inscrit dans la préparation des appels d’offres à venir pour donner progressivement en concession d’électrification rurale les treize régions prévues au Sénégal. Il intervient alors que trois concessions d’électrification rurale sont soumises à appel à propositions, qui concernent, Louga-Linguère-Kébémer ; Kaolack-Nioro et Fatick-Gossas.

René Massé

Conférence ministérielle sur les défis énergétiques au siège de l’UNESCO à Paris

Conférence sur « l’énergie dans un monde en mutation » organisée les 31 mai et 1er juin 2007.

Les pays sub-sahariens sont très attentifs aux résultats de cette conférence.

Les 31 mai et 1er juin 2007, le ministère de l’Industrie et de l’Énergie de la Fédération de Russie en collaboration avec l’Unesco organisent à Paris une conférence ministérielle sur le thème de « l’énergie dans un monde en mutation ». Ces échanges analyseront en particulier les défis énergétiques auxquels le monde est confronté, la contribution de la science au développement des énergies durables et de l’accès à l’énergie pour atteindre les objectifs fixés par la Commission du développement durable des Nations Unies.

Cette conférence, préconisée en juillet 2006 au sommet du G8 à Saint-Pétersbourg, s’inscrit dans le processus de préparation du prochain sommet du G8 qui aura lieu à Heiligendamm, en Allemagne, du 6 au 8 juin.


Pour plus d’information :

Voir le site de l’Unesco

Contact : M. Djibril Kebe, tél. +33 – (0)1 45 68 17 41

René Massé

La gestion de l’énergie et des forêts au Sénégal

En transférant le produit de l’exploitation des ressources forestières aux populations riveraines, ce projet de la Banque mondiale a permis de ralentir la déforestation et de créer du développement local…

Il y a plus de dix ans, les villageois des campagnes au sud-est du Sénégal assistaient, impuissants, à la coupe à blanc de leurs forêts naturelles destinée à alimenter les besoins croissants des villes en charbon de bois. Les régions de Tambacounda et de Kolda perdaient environ 30 000 hectares de forêt chaque année…

Nombreux alors étaient ceux qui craignaient que la déforestation n’empiète sur le parc national Niokolo-Koba, une réserve internationale de la biosphère classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec 350 espèces d’oiseaux et 80 espèces de mammifères sauvages.

Le ralentissement de la déforestation

Dix ans plus tard, la déforestation a ralenti et de meilleures pratiques de la gestion forestière permettent de créer une zone tampon pour le parc national. Ce changement est largement dû aux réglementations forestières de 1998 qui octroyent aux communautés locales l’autorité de gérer les forêts en dehors des zones forestières gérées par l’État.

M. Boris Utria, Economiste principal de la Banque mondiale rappelle que, « autrefois, les entrepreneurs arrivaient, abattaient les arbres, sans aucun bénéfice pour la population locale. Les habitants étaient totalement privés de leurs droits sur ces ressources ». « Aujourd’hui, ce sont les habitants qui vendent à la ferme. Ils gèrent durablement les ressources, en protégeant leur environnement et en tirant des bénéfices qu’ils réinvestissent dans la diversification économique par l’introduction de nouvelles cultures, de troupeaux, d’apiculture et d’activités artisanales ainsi que dans les actifs sociaux, l’enseignement et les activités culturelles ».

Un projet de gestion de l’énergie

M. Utria dirige une équipe multisectorielle en charge du projet de gestion participative et durable de l’énergie d’un montant de 20 millions de dollars, financé par l’Association internationale de développement de la Banque (5,2 millions de dollars), l’agence de coopération hollandaise (8,8 millions de dollars) et le Fonds pour l’environnement mondial (4,7 millions de dollars).

Le projet a instauré des systèmes de gestion durable des ressources naturelles dans 317 communautés, couvrant 300 000 hectares de forêts ; il a formé des élus de chaque village sur la manière de gérer le quota de forêts et d’autres ressources naturelles du village de manière participative et durable, et sur la façon de produire efficacement du charbon de bois.

Le projet a donné aux villageois le droit de décider de l’utilisation de l’argent gagné, une approche connue sous le nom de développement communautaire.

Des résultats qui dépassent les espérances

  • Le projet a réduit la déforestation d’environ 39 000 hectares par an – dépassant l’objectif initial d’une réduction de 20 000 hectares.
  • En décembre 2004, on a estimé que le projet avait économisé 1 million de tonnes de bois, équivalant à 1,78 million de tonnes d’émission de dioxyde de carbone (valorisé à 1,8 millions de dollars), soit 312 % de plus que l’estimation initiale. La valeur économique des réductions de CO2 devrait atteindre la somme de 66 millions de dollars au bout de 20 ans.
  • 250 000 familles vivant en zones urbaine et périurbaine ont profité de la diffusion de poêles au charbon de bois améliorés, et 11 000 autres familles ont profité de l’accès à des poêles moins polluants à combustible liquide dérivé du pétrole.
  • Quelque 317 villages qui n’avaient jamais auparavant tiré profit de la forêt ni d’autres ressources naturelles se sont partagés 12,5 millions de dollars de recettes supplémentaires l’année de la clôture de la première phase du projet en 2005 ; ce chiffre s’est élevé depuis à 15,9 millions de dollars par an. L’objectif initial du projet pour un différentiel soutenu était de 3 millions de dollars.

« Le projet a non seulement eu un impact quantifiable et visible, mais il a surtout généré un réel changement social qui a engendré une dynamique d’autonomie et de fiabilité économique. Ce sont les villageois qui en bénéficient, il est donc dans leur intérêt de continuer. Ils ont mis en place le projet, l’ont conduit, il ne peut donc échouer de la sorte. » conclu M. Utria.


Source : un article publié sur le site de la Banque mondiale ici.

René Massé

Symposium algéro-américain pour renforcer l’implication des entreprises américaines dans l’exploitation de l’énergie solaire en Algérie

Ce symposium algéro-américain, placé sous la présidence du ministre algérien de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, a été organisé par l’US Algeria Business Council, en mai 2007 à Washington, USA.

Les entreprises américaines sont déjà présentes en Algérie pour la fourniture d’équipements de production d’électricité. L’Algérie souhaite renforcer leur implication dans des programmes énergétiques d’envergure, comme le projet « Technopole solaire de Hassi R’Mel ». Les investisseurs américains, après avoir examiné les cahiers des charges n’ont pas soumissionné pour ce projet. La New Energy Algeria (NEAL), responsable de ce projet, a été créée pour développer l’usage des énergies nouvelles et renouvelables. Son portefeuille des projets comprend trois autres centrales hybrides (solaire/gaz) de 400 MW chacune (Hassi R’Mel, Mghayer et Naâma) et un ensemble de quatre fermes éoliennes de 10 MW chacune dans le Sud-ouest du pays (Tindouf, Timimoun, Béchar). Ces projets seront lancés par appel à l’investissement privé en application de la Loi sur l’électricité.

En outre, la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) a retenu que la contribution des énergies renouvelables ou cogénération électrique devrait atteindre les 5% de la production nationale d’électricité à l’horizon 2012-2015. « Nous visons par ailleurs des objectifs d’exportation d’électricité à partir du solaire thermique de l’ordre de 6 500 MW d’ici 2020. Cet objectif s’inscrit dans le cadre de la valorisation de l’important potentiel du solaire thermique dont dispose le pays », explique le premier responsable de la NEAL.


D’après un article du quotidien algérien de l’économie « Le Maghreb », signé de M. Samira Hamadi et publié sur le site le 31 mai 2007.

René Massé

Les biocarburants : une solution sous condition

InfoResources News No 2 / 07 (Mai 2007) publie un article de fonds très intéressant sur les conditions requises pour que les biocarburants aient un impact positif sur l’environnement. En voici des extraits.

Pour que l’environnement et le développement rural puissent bénéficier de la production de biocarburants, il faut absolument que des conditions-cadre adéquates soient mises en place aux niveaux national et international. Des mesures pour une exploitation efficiente et durable des ressources naturelles sont un élément-clé.

« Les biocarburants ont le potentiel d’influer positivement sur l’effet de serre, car ils sont en quelque sorte « CO2 neutres » : les plantes énergétiques lient le CO2 présent dans l’air et le rejettent lors de la combustion. Savoir si les biocarburants ont effectivement un meilleur bilan CO2 que les carburants traditionnels dépend de deux autres facteurs :

  • de l’énergie utilisée pour la culture et le traitement des plantes en question ;
  • de l’usage antérieur des terres où ces plantes sont cultivées.

Si la culture de plantes pour la production de biocarburants se fait au détriment de zones boisées avec l’abattage massif d’arbres, comme c’est le cas actuellement pour les plantations de palmiers à huile en Indonésie, le bilan CO2 est tout de suite nettement plus négatif.

Un autre facteur tout à fait décisif est le besoin supplémentaire en ressources naturelles requis pour la production de biocarburants. À l’heure actuelle, la part des biocarburants sur l’ensemble des cultures est encore faible, mais le potentiel agricole est d’ores et déjà épuisé dans de nombreuses régions. Des pays comme la Chine et l’Inde, qui investissent massivement dans les biocarburants, se heurteront rapidement aux limites imposées par leur besoin en eau. »


Lire l’article en entier sur le site de InfoResources.

Inforessources est financé par le Confédération Suisse et son site se propose d’être « une source d’information en matière de ressources naturelles dans le cadre de la coopération internationale, centrée sur l’agriculture, les forêts et l’environnement ».

René Massé

Tarif réduit pour le Forum Energie Afrique de Hambourg, 27 au 29 juin 2007

Les organisateurs du Forum Énergie Afrique ont décidé d’offrir une réduction spéciale aux internautes et experts du Riaed qui souhaitent participer à ce Forum.

Afin de soutenir le développement des énergies renouvelables, EnergyNet a décidé d’offrir une inscription à prix réduit aux petites entreprises qui désirent participer au forum. Pour toute information complémentaire contactez les organisateurs aux adresses et numéros suivants :

M. Bruno Cockburn (EnergyAccess21)

www.energynet.co.uk

EnergyNet Limited

Tel. +44 20 85 47 06 98
Fax. +44 20 85 41 32 44


Le Forum offre annuellement une plateforme où les intérêts publics et privés ont l’opportunité de converger, où les investisseurs et les politiques peuvent débattre, créer de nouveaux contacts, conforter leurs positions et où de nouveaux partenariats naissent.

Avec des opportunités de plus en plus nombreuses, et un niveau de risques en baisse, faire des affaires avec l’Afrique en particulier dans le secteur de l’énergie devient de plus en plus attrayant. L’Africa Energy Forum offre une entrée dans ce marché en croissance.

Il y a deux séminaires inclus dans le Forum ; EnergyAcces21 ayant pour objet les énergies renouvelables, y compris les biocarburants, et AfricaGas21.

Neuf Ministres de l’Energie et onze directeurs d’organisations para-étatiques de l’électricité d’Afrique ont à ce jour confirmé leur participation. Déjà, 265 personnes se sont inscrites par rapport à 200 l’an passé à la même période. Sont confirmées les participations de :

  • Afrique du Sud, ABB, ABSA Capital, Anglo Coal, Camco International, CIC Energy, DelArz Projects, Department of Minerals & Energy, Ernst & Young, Fieldstone, GE Energy Global Sales, Gigajoule, Globeleq, Group Five Energy, GTZ, Investec, LeBoeuf, Lamb, Greene & MacRae, MagEnergy, African Forum for Utility Regulators (AFUR), National Energy Regulator, Nedbank Capital, NETGroup International, PB Power, Rand Merchant Bank, Sasol Gas, Sizwentsaluba VSP, Spintelligent, Southern African – German Chamber of Commerce, Standard Bank, University of Cape Town
  • Allemagne, ABB, Afika-Verein, DECON GmbH, DEG GmbH, Fichtner GmbH & Co KG, GTZ GmbH Technical Co-operation, KfW, KHD Humboldt-Wedag AG, Lahmeyer International GmbH, MAN Diesel, Siemens AG, SMA Technologie AG, Voith Siemens Hydro Kraftwerkstechnick
  • Angola, Empresa Nacional de Electricidade de Angola
  • Autriche, Federal Ministry for Foreign Affairs
  • Belgique, Fortis, Suez-Tractebel, European Investment Bank, European Union
  • Brésil, Construcoes e Comercio Camargo Correa
  • Cameroun, Ministry of Energy & Water Resources
  • Canada, Artumas Group Inc., CPCS Transcom, Manitoba Hydro International Ltd
  • Congo, Ministère de l’Energie et de l’Eau
  • Côte d’Ivoire, Ministère des Mines et de l’Energie
  • La république Démocratique du Congo, UPDEA
  • Danemark, Burmeister & Wain Scandinavian Contractors AS, European Commission Energy Initiative
  • Egypte, GE Energy, Globeleq /Sidi Krir Generating Company, Unatrac Caterpillar
  • Guinée Equatoriale, SONAGAS, G.E
  • Espagne, Guascor
  • Etats Unis d’Amérique, Global Partnership on Output-Based Aid, Grynberg Petroleum, IFC, LeBoeuf, Lamb, Greene & MacRae, MIGA, NRECA, Ormat Power, PA Consulting Group
  • Ethiopie, Ethiopian Electric Power Corporation, Ministry of Mines & Energy
  • Finlande, ABB Power Technologies
  • France, Aggreko, Allen & Overy LLP, Alstom, AREVA T&D, Clifford Chance, Coyne & Bellier, Eversheds LLP, Groupe de recherche et d’échanges technologiques, Litwin, Proparco, Wärtsilä Corporation, World LP Gas Association
  • Ghana, Electricity Company of Ghana, Ministry for Energy
  • Guinée, Electricité de Guinée
  • Kenya, Abcon, EcoEnergy Group, Electricity Regulatory Board, Kenya Electricity Generating Company, Kenya Power & Lighting Co., Ministry for Energy
  • Liban, Matelec
  • Liberia, Ministry of Land, Mines & Energy
  • Mali, Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau
  • Maroc, GE Energy, Office National d’Electricité
  • Mozambique, Electricidade de Moçambique E.P., Ministry of Energy
  • Namibie, Ministry of Mines & Energy, NamPower, United Africa Group
  • Norvège, Norfund
  • Nigeria, Adepetun, Aelex, Caxton-Martins, Agbor & Segun, Alliance Capital Management Company, Gaslink, Globeleq, Himgrash International, Jed Investments & Marketing Company, Markbound Nigeria Ltd, Nexant, Inc, Nigerian Electricity Regulatory Commission, NNPC, Oando Power Limited, Okonjo, PowerCap, Stanbic Bank Nigeria,Templars
  • Ouganda, Ministry of Energy & Mineral Development, Umeme Ltd
  • Pays Bas, E+Co, FMO, Shell Gas & Power International, FMO, Ministry of Foreign Affairs, Wartsila Corporation
  • Royaume Uni, Africa Confidential, African Energy, African Review of Business and Technology, Aldwych International Ltd, Barclays Capital, BES (Europe) Ltd, BP, Chadbourne & Parke, Clarke Energy, Cummins, Department for International Development, Denton Wilde Sapte, EcoSecurities, Emerging Africa Advisers Frontier Markets Fund Managers, Infraco, IPA Energy Consulting, IPSA Group plc, Jardine Lloyd Thompson, GE Energy, Globeleq, GVEP International, LeBoeuf, Lamb, Greene & MacRae, Oil Review Africa, Parallax Sustainable Development Solutions, Rolls Royce Diesel Power Business, Standard Bank, Standard Chartered Bank, Trinity International LLP, White and Case, World Energy Council, ZIMNRG Plc
  • Sénégal, Fortesa
  • Suisse, Alstom, Caterpillar, IHS Energy Group
  • Tanzanie, Artumas Group Inc., Globeleq, Ministry of Energy & Minerals, Mtwara Transmission & Distribution Company, Nile Basin Initiative, Tanzania Electric Supply Co (TANESCO), Tanzania Petroleum Development Corporation, UCLAS
  • Tunisie, African Development Bank
  • United Arab Emirates, Aggreko, GE Energy, Intertropical Trading Company
  • Zambie Copperbelt Energy Corporation, Ministry of Energy & Development, Energy Regulation Board.

René Massé

Un nouveau programme 2007-2011 pour le GVEP International, de nouvelles ressources

DFID a annoncé lors de la dernière réunion de la Commission du Développement durable (CSD15) qu’il renforcerait son soutien au Global Village Energy Partnership International pour la période 2007 – 2011.

A la fin de l’année 2006, le Conseil d’administration du Global Village Energy Partnership (GVEP) a décidé de créer le GVEP International, une organisation de charité de droit britannique. Le GVEP International est doté d’un nouveau Conseil d’administration et d’un nouveau plan d’affaires, qui vise à apporter un soutien financier et une assistance technique à des projets d’accès à l’énergie dans les pays en développement. Il appuiera également les efforts de renforcement de capacités des petites et moyennes entreprises.

La DFID (Le Département du Développement International), créé en 1997 pour assurer la gestion des programmes de développement bilatéraux et multilatéraux du gouvernement britannique, a décidé d’attribuer 4 millions de Livres pour la mise en œuvre de ce nouveau programme 2007 – 2011. Il renforce ainsi les ressources mises à dispositions du GVEP International par l’USAID, le PNUD, la Banque Mondiale, et par les gouvernements du Danemark, de la Suède et de la Russie.

La Russie a également confirmé à cette occasion l’attribution au GVEP International d’un fonds de 30 millions de dollars américains, destinés particulièrement à soutenir des projets énergie de lutte contre la pauvreté en Afrique sub-saharienne.

Des informations détaillées sont disponibles sur cette page du site du GVEP International.

René Massé

Précarité et gestion des clientèles démunies : expériences internationales et françaises

Séminaire du GRETS

Séminaire organisé le mardi 19 juin 2007 de 9h30 à 12h30

à la Maison des Sciences de l’Homme – 54, bd Raspail – Paris 6ème. France

Avec les présentations de : M. Arthur Jobert, chercheur EDF R&D – Grets, M. Federico Ibarguen-Ruiz (CERI-FNSP / EDF R&D) et M. Jérôme Huguet (Sociologue, Consultant).

Les entreprises qui commercialisent de l’énergie sont toujours confrontées à l’existence de clientèles démunies et précaires. Dans de nombreux pays, cette fraction de clientèle fait l’objet de dispositifs spécifiques imposés par l’extérieur (le régulateur, le législateur) ou mis en place à l’initiative des entreprises. La mise en œuvre de ces mesures rencontre des difficultés de plusieurs natures : techniques, gestionnaires, politiques, sociales…. Cette séance vise à présenter quelques travaux récents, et à élargir la réflexion aux expériences internationales.

Seront présentées en parallèle des expériences menées dans les pays en développement et dans les pays industrialisés. Quel que soit le contexte, la problématique de gestion des clientèles démunies s’impose aux entreprises. Les réponses apportées sont toujours des mélanges de solutions techniques, commerciales et sociales. La caractérisation du poids de chacune de ces dimensions dans les solutions expérimentées, ainsi que leur articulation, constituera le fil rouge de ce séminaire. On mettra aussi l’accent sur le fait que la diversité de ces solutions peut susciter des formes d’apprentissages et de transferts d’expériences à l’intérieur d’entreprises, désormais internationalisées.

C’est une idée qui sera également mise en débat lors de cette séance qui comprendra trois interventions :

  • M. Arthur Jobert (EDF R&D – GRETS) s’appuiera sur différents retours d’expériences réalisés dans certaines des anciennes filiales d’EDF ainsi que sur des rapports internationaux (USAID) pour décrire les principales caractéristiques des programmes d’électrification des bidonvilles qui ont vu le jour ces dernières années. Ces programmes techniques et sociaux visent à intégrer dans une relation commerciale normalisée des populations qui, vivant dans l’illégalité dans des zones « informelles », accèdent à l’énergie par des moyens frauduleux.
  • M. Federico Ibarguen-Ruiz, doctorant rattaché au CERI, présentera des éléments issus d’une thèse sur la « transnationalisation » de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE). Il s’appuiera sur des études de cas concernant l’action à l’égard des clients démunis dans des filiales du groupe EDF (Amérique Latine, Grande-Bretagne). Les actions développées, techniques ou sociales, sont le plus souvent à l’initiative de l’entreprise. Elles se veulent la preuve tangible de la qualité « citoyenne » de l’entreprise, de ses compromis sociaux, environnementaux et économiques propres à ce que certains commentateurs appelaient « l’entreprise de troisième génération ». Ainsi, à la notion de service public (service universel pour tous les publics) tend à se substituer la notion de services aux publics (des services différentiés pour des publics différents). Ces services se concrétisent à présent dans l’un des axes de la RSE : « l’action en direction des clients démunis ». Par ailleurs la « transnationalisation » permet des partages d’expériences au sein d’un même groupe.
  • M. Jérôme Huguet, sociologue et consultant indépendant, auteur de plusieurs études sur les publics précaires pour le compte d’EDF, présentera des éléments sur la situation française. Il privilégiera dans son exposé l’analyse des pratiques et représentations des clients précaires face aux offres spécifiques (Tarif Première Nécessité –TPN- et FSL -Fond de Solidarité Logement,) dont ils sont les destinataires. La rencontre entre populations démunies et dispositifs n’est pas toujours aisée. Certains dispositifs connaissent des taux de « non-recours » important, invalidant leur capacité à traiter les problèmes auxquels ils prétendent répondre. Les modalités de mise en œuvre des dispositifs et les caractéristiques des populations auxquelles ils sont destinés se croisant pour produire des effets inattendus. Ces derniers reflètent en partie la recomposition du service public local de l’énergie où les acteurs de l’aide sociale, en particulier les Conseils Généraux, jouent un rôle central.

La participation est gratuite. Merci de prévenir de votre intention Mme Camille Epagnoux.

René Massé

Africa Energy Forum 2007 : énergétiser le développement en Afrique !

Comme chaque année depuis 1999, l’Africa Energy Forum (AEF) acceuillera de nombreuses manifestations, autour d’une thématique : l’énergie en Afrique. Il se tiendra à Hambourg, en Allemagne, du 27 au 29 juin 2007.

Le Forum

En 2006, Africa Energy Forum – AEF (EN) a accueuilli 344 participants, venant de 38 pays, 32 ministres et 35 sociétés d’électricité. Il rassemble à la fois les institutions financières internationales, les grands entrepreneurs du secteur, les Gouvernements du Sud, les équipementiers, les développeurs… un lieu unique pour réseauter…

Programme 2007

Il est recommandé de se reporter au programme détaillé proposé ci-dessous, tant il est riche de rencontres, informations… Pour résumer, l’AEF proposera :

  • Le 27 juin : AfricaEnergy 21 :
    • The Power of Energy : un cycle de conférences
    • Dialogue ministèriels : des ministres africains s’interrogent sur les politiques et investissements dans le secteur de l’énergie, avec la participation annoncée des ministres de la République du Congo, de l’Ouganda, de Tanzanie, du Kénya, de Zambie, du Mozambique, du Mali, du Cameroun, d’Ethiopie…
  • Le 28 juin : AfricaGas 21 :
    • Le marché du gaz : un cycle de conférences portant sur les marchés Sud Africain, Algérien, l’Afrique de l’Ouest (le gazoduc), le Nigéria, l’Afrque du Nord, la Tanzanie, le Botswana…
    • La prospection du gaz : au Mozambique, en Afrique du Sud, en Egypte, au Cameroun…
    • la production et le transport du gaz : avec des conférences portant sur la Guinée Equatoriale, l’Angola, le Nigeria, l’Algérie et l’Afrique du Sud.
  • Le 28 juin : Accès à l’énergie 21 (EnergyAccess21) ; une série de tables rondes co-organisées par le GVEP, pour permettre aux représentants des gouvernements, du secteur privé, des bailleurs et des ONG de confronter leurs points de vue sur le thème : comment améliorer l’accès à l’énergie des communautés les plus pauvres ? Quatre rencontres structureront ces échanges :
    • De l’énergie pour les communautés rurales : en attendant le réseau électrique, quelles sont les solutions pour fournir de l’énergie à ces communautés ?
    • De l’énergie pour les populations périurbaines : voir le réseau si près et n’y avoir pas accès… Quelles solutions pour ces populations riveraines du réseau ?
    • Financer le futur ! Sans énergie, pas de développement. Des financements sont disponibles, sont-ils bien adaptés ?
    • Les biocarburants : durables ou esclaves ? Les biocarburants se développent rapidement en Afrique de l’Ouest ; effet de mode ou succès durable à la clé ?
  • Le 28 juin : AfricaPower 21 :
    Un cycle de conférences structuré en quatre parties :

    • Le future des sociétés d’électricités africaines ;
    • Les nouvelles capacités ;
    • L’évolution du marché africain de l’énergie ;
    • Le financement du secteur ;

      Ce cycle de conférences sera suivi par une table ronde sur le financement du secteur de l’énergie.

  • Le 29 juin : AfricaPower 21 : The Africa Power Causus :
    Les acteurs clés en Afrique discutteront des principaux thèmes que ces journées auront mis en évidence, avec une question en tête : comment promouvoir massivement l’accès à l’énergie requise par ces pays ?

Contact : M. Bruno Cockburn
Les inscriptions sont recevables en ligne.

René Massé