Archives de la catégorie : Actualité

Tanzanie : Atelier régional du projet Coopener Development and Energy in Africa (DEA)

Cet Atelier achève les travaux du projet Coopener DEA. Il se tiendra à Arusha, du 16 au 18 octobre 2007. Il sera organisé par le projet DEA et son partenaire en Tanzanie, TaTEDO.

Le projet s’est concentré sur la mise au point d’une méthodologie pour évaluer les impacts des projets énergie. cette méthodologie a été testée sur six études de cas réels, dans les six pays africains partenaires du projet, à savoir le Botswana, le Ghana, le Mali, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie.

Durant les trois jours de l’Atelier, cette méthodologie sera présentée ; l’approche choisie et les résultats obtenus seront mis en débat entre les partenaires du DEA de ces six pays et d’autres experts africains.

En effet, en plus des six experts du projet DEA, six ou sept experts africains seront invités et leurs frais pris en charge par le projet. D’autres participants pourront également participer à cet Atelier à leur propre frais.

Contact :
M. Gordon A. Mackenzie

Courriel : gordon.mackenzie@risoe.dk


  • Plus de détails sur cet Atelier final du projet DEA sur leur site (EN).
  • Plus d’information sur le projet et ses productions sur la fiche DEA du Riaed.

René Massé

7ème Forum Rhône-Alpes / Afrique consacré à l’Eau & l’Energie en Afrique

Ce Forum se tiendra du 23 au 26 octobre 2007 à la Cité Internationale de Lyon (France). Il est organisé par l’Agence de Développement des Entreprises en Afrique (ADEA).

Financements internationaux – Transferts de technologies – Partenariats Pme/Pmi seront les questions structurantes de ces échanges entre experts et entreprises européennes et africaines.

Cette 7ème édition prend une dimension européenne et devient les Rencontres Européennes de Partenariat avec l’Afrique sous le nouveau logo « Forum Eurafric-Partners ».

Elle réunira 700 participants de 20 pays européens et africains.

Vous avez la possibilité de vous pré-inscrire dès maintenant sur le site dédié à cette manifestation www.eurafric-partners.org.

Pour plus d’information, contactez par courriel ADEA info ou via son site Internet : www.adeafrance.org.

René Massé

Campagne Energie Durable pour l’Europe

Campagne européenne de sensibilisation pour changer le paysage énergétique.

Énergie durable pour l’Europe est une initiative de la Commission européenne, mise en œuvre par la Direction générale de l’Energie et des Transport. La campagne s’inscrit dans le cadre du programme Énergie intelligente – Europe, qui contribuera à la réalisation des objectifs de politique énergétique de l’Union européenne dans les domaines des sources d’énergie renouvelable, de l’efficacité énergétique, des transports propres et des carburants alternatifs.

Les objectifs de la campagne

La campagne Énergie durable pour l’Europe 2005-2008 a été lancée suite à la volonté de l’Union Européenne (UE) de remodeler le paysage énergétique. Elle vise à sensibiliser le public et à promouvoir le production et la consommation des énergies durables auprès des citoyens et des organisations, entreprises privées et pouvoirs publics, chambres professionnelles et agences de l’énergie, associations industrielles et ONG, dans toute l’Europe. Cette campagne contribuera ainsi à la réalisation des objectifs de politique énergétique de l’UE dans les domaines des sources d’énergie renouvelables, de l’efficacité énergétique, des transports propres et des carburants alternatifs.

La campagne Énergie durable pour l’Europe 2005-2008 vise les objectifs spécifiques suivants :

  • Sensibiliser les décideurs au niveau local, régional, national et européen ;
  • Diffuser les bonnes pratiques ;
  • Garantir un niveau élevé de prise de conscience du grand public, de compréhension et de soutien ;
  • Promouvoir les évolutions nécessaires vers un accroissement des investissements privés dans les technologies d’énergie durable.

Neuf principaux domaines structureront les actions de cette campagne :

- > l’énergie durable dans les communautés – régions

- > l’énergie durable dans les communautés – villes

- > l’énergie durable dans les communautés – îles et zones rurales

- > l’énergie durable dans les communautés visant 100 % d’approvisionnement en SER

- > l’énergie durable dans les transports

- > l’énergie durable dans les bâtiments

- > l’énergie durable dans les systèmes d’éclairage et appareils électriques

- > l’énergie durable dans la coopération avec les pays en développement

- > l’énergie durable dans la promotion et la communication

Renforcer la coopération internationale en faveur du développement

Dans la droite ligne de la Stratégie mondiale pour le développement durable, de l’Initiative Énergie de l’Union européenne pour l’éradication de la pauvreté et le développement durable (EUEI) et de la Coalition de Johannesburg sur les énergies renouvelables (JREC), des partenariats entre acteurs européens du secteur de l’énergie et leurs homologues des pays en développement renforcent actuellement les compétences locales en matière d’énergie dans ces pays. Ils garantissent en outre la mise en œuvre de politiques, législations et conditions de marché relatives à l’énergie qui réduisent la pauvreté.

La campagne Énergie durable pour l’Europe vise à encourager des projets de coopération de ce type avec les pays en développement, en faisant mieux connaitre les exemples d’actions réussies. Elle propose une véritable plateforme pour mieux faire connaitre l’expérience européenne dans ce domaine de la coopération internationale, les projets en cours, les leçons tirées des projets passés.

Les organismes associés à la campagne

Ce sont des alliés de premier plan de la Commission européenne dans la mise en œuvre à grande échelle de modèles de développement de l’énergie durable dans l’ensemble de l’Europe et dans les pays en développement.

Ces organisations sont :

- > des agences de l’énergie, des agences environnementales, des agences pour le développement durable capables d’apporter une contribution pertinente à la campagne ;

- > des institutions et organisations qui gèrent des programmes d’aide publique au développement durable ;

- > des associations sectorielles et professionnelles ;

- > des organisations européennes, nationales et régionales en réseau (Euro Info Centres, IRC, etc.) ;

- > des ONG militant en faveur de l’énergie durable.

Pour l’Europe, la campagne se fixe des objectifs chiffrés

Cette campagne fixe, en outre, des objectifs chiffrés réalisables en Europe pour 2008. Ils sont conformes à la politique et à la législation de l’UE, et guideront les décideurs et planificateurs. Ils permettront aussi d’évaluer les progrès engrangés résultant des actions menées. Voici une synthèse de ces objectifs pour 2008 :

  • Sources d’énergie renouvelables : des objectifs indicatifs pour l’électricité d’origine renouvelable ont été fixés par l’Union européenne à 22,1 % de la production totale d’électricité d’ici 2010,
  • Énergie éolienne : 15 000 MW de nouvelles capacités de production éolienne,
  • Solaire thermique : 35 millions m2 d’installations solaires thermiques,
  • Photovoltaïque : 1 500 MWp d’installations photovoltaïques,
  • Géothermie : 15 nouvelles centrales et 10 nouvelles installations à basse/moyenne température, et 250 000 nouvelles installations de pompes à chaleur géothermiques,
  • Petite hydraulique : 2 000 MW de nouvelles capacités de petite hydraulique,
  • Biogaz : 6 000 nouvelles installations au biogaz,
  • Biomasse : 450 nouvelles centrales de cogénération et 13 000 nouvelles installations de chauffage urbain/centralisé,
  • Carburants : des objectifs indicatifs pour les biocarburants ont été fixés par l’Union européenne à 5,75 % de la consommation totale de carburants pour les transports d’ici 2010,
  • Bioéthanol : quintuplement de la production de bioéthanol,
  • Biodiesel : triplement de la production de biodiesel,
  • Performance énergétique des bâtiments : la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (2002/91/CE) indique un potentiel d’économies d’énergie de 22 % dans le secteur de la construction d’ici 2010,
  • Générale :
    • 5 millions d’inspections et d’évaluations des systèmes de chauffage,
      ** 2 millions d’inspections et d’évaluations des systèmes de climatisation, et
    • 10 000 nouveaux contrats de services énergétiques passés entre les pouvoirs publics et des sociétés privées,
  • Bâtiments résidentiels existants (petits bâtiments) : 2 millions de nouveaux certificats de performance énergétique,
  • Bâtiments résidentiels existants (logements uni- ou plurifamiliaux) : -** 10 millions de résidences réduiront leur consommation énergétique de 30 à 40 % par rapport à la consommation actuelle
    • 1 million de résidences supplémentaires seront approvisionnées à 50 % en énergie provenant de sources renouvelables,
  • Bâtiments existants :
    • (> 1000 m2) : 100 000 certificats de performance énergétique,
    • 50 000 bâtiments supplémentaires seront approvisionnés à 50 % en énergie provenant de sources renouvelables,
  • Nouveaux bâtiments résidentiels (unifamiliaux) : construction de 50 000 maisons à « très faible » consommation énergétique,
  • Toutes les résidences de l’UE : un appareil à faible consommation énergétique et une ampoule à faible consommation (CFL) – suivi au niveau des ventes.

Pour plus d’information, visiter le site en français de la Campagne Energie durable pour l’Europe.

René Massé

Ethiopie : séminaire de haut niveau sur les biocarburants

Ce Séminaire sera organisé pour la première fois par l’Union Africaine, le Brésil et l’ONUDI, du 30 juillet au 1er août 2007, au siège de l’Union Africaine, à Addis-Abeba (Ethiopie).

Objectifs du Séminaire

Le séminaire a pour objectifs principaux de :

  • Informer les décideurs politiques, les opérateurs du secteur privé et les institutions régionales sur le développement des biocarburants et leurs enjeux en Afrique ;
  • Explorer les opportunités des biocarburants en Afrique, tout en assurant un équilibre entre les potentialités, les risques et les choix équitables ;
  • Amener les acteurs du secteur des biocarburants à mettre en place un plan stratégique sur le développement de cette nouvelle source d’énergie en Afrique ; et
  • Faciliter le développement des politiques et stratégies viables de l’industrie des biocarburants en Afrique.

le programme prévisionnel

Les points suivants seront examinés :

- > Pourquoi les biocarburants en Afrique ? Quels enjeux ? Comment ? facteurs, questions essentielles, échanges, risques, tendances mondiales, opportunités et potentialités ;

- > Approvisionnement en produits de départ des biocarburants, questions liées à la sécurité alimentaire et à la stabilité sociale ;

- > Vue d’ensemble des potentialités en biocarburants, défis et développement : expériences des pays et des sous-régions ;

- > L’expérience brésilienne : de la période pro – alcool à nos jours, cadre d’action et de réglementation pour les biocarburants, programme bio-diesel ;

- > Technologies de conversion en bioénergie, bio-éthanol, bio-diesel, biogaz et gazéfication.

Des séances parallèles portant essentiellement sur les questions de politique et réglementation, d’environnement, de finances et investissement, de transfert de technologies, de consommation et commerce.

Deux Tables rondes seront également organisées sur :

  • Les perspectives de création d’un partenariat pour le développement de l’industrie des biocarburants en Afrique ;
  • Les perspectives de l’industrie des biocarburants en Afrique.

Les participants

Les participants attendus à ce séminaire sont :

— Les experts des Etats membres de l’Union Africaine (UA), issus du Gouvernement, du secteur privé, des institutions académiques et de la recherche et des organisations non gouvernementales ;

— Les experts du Brésil et d’autres pays extérieurs à l’Afrique ;

— Les experts des CER et d’Organismes Spécialisés de l’ UA en énergie, transport, agriculture, environnement ; etc.

— Les organisations régionales et internationales du secteur de l’énergie ;

— Les organisations financières régionales et internationales ;

— Les représentants des principaux partenaires du développement dont la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale, la Commission Européenne, la GTZ, DFID ; etc.

— Les représentants de l’industrie des biocarburants en Afrique ;

— Les associations des pays producteurs et non producteurs de pétrole en Afrique (APPA & NAOPC) ;

— Les experts représentant les consommateurs d’énergie et le secteur du transport ;

— Les organismes des Nations Unies tels que la CEA, le PNUD, l’ONUDI, la CNUCED et le PNUE ;

— Les chercheurs indépendants et les institutions académiques ;

— La Commission Africaine de l’Énergie (AFREC) ;

— Le Secrétariat du NEPAD ;

— La Commission de l’Union Africaine.

René Massé

UPDEA : Atelier régional sur la collecte des données des secteurs de l’électricité

Du 2 au 4 juillet 2007, l’Union des Producteurs, Transporteurs et Distributeurs d’Energie Electrique d’Afrique (UPDEA) a organisé un Atelier à Abidjan – Côte d’Ivoire – pour valider le système de collecte de données destinée à alimenter la Banque de données de l’UPDEA.

Cet atelier, destiné à la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, a rassemblé à l’hôtel Ivoire d’Abidjan (Côte d’Ivoire) des représentants des sociétés nationales électriques suivantes :

  • Mme Niang Faty Diallo : SENELEC, Sénégal ;
  • Amah Tchamdja : CEB, Bénin/Togo ;
  • Boni Yalla Oyono : CEB, Bénin/Togo ;
  • Coulibaly Siraba : EDM-SA, Mali ;
  • Cissé Kader : SOGEPE, Côte d’Ivoire ;
  • Djè Tiecoura Alfred : SOPIE, Côte d’Ivoire ;
  • Konan Justin : CIE, Côte d’Ivoire ;
  • N’Dri Florent : CIE, Côte d’Ivoire ;
  • Diakité Bangaly : EDG, Guinée ;
  • Alladaye Appolinaire : SBEE, Bénin ;
  • Sylla Mamadou Alpha : WAPP/EEEOA.

Les travaux de l’atelier se sont structurés autour de deux sujets principaux :

I. Présentation du système de la Banque de Données de l’UPDEA

Les échanges ont été documentés par deux exposés :

  • Un aperçu de l’évolution du concept général de banque de données, suivi d’une présentation de la structure de la Banque de Données de l’UPDEA ainsi qu’un rappel de la nature des données. La nature des données avait déjà été définie lors des deux séminaires organisés à Abidjan, l’un avec les correspondants de Banque de Données des sociétés membres et l’autre avec la commission Africaine de l’énergie – AFREC – et les pools énergétiques.
  • Le passage en revue des différents modules du progiciel tels que conçus pour la saisie et les restitutions des informations de UPDEA-INFO SYSTEM (les consultations par pays, par sous région et les données continentales).

II. Examen des données par pays

Cette étape a permis de vérifier les données fournies par chaque délégation et leur validation par l’ensemble des participants.

III. Conclusion

Les travaux ont permis de constater que des efforts ont été faits par les différents Correspondants Banque de Données dans la collecte des données. Cependant, il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pour réunir toutes les informations demandées.


Source : cet article publié sur le site de l’UPDEA

René Massé

RD Congo : la Banque mondiale injecte près de 300 millions $ Usd pour développer le secteur électrique et consolider les marchés de l’énergie en Afrique centrale et australe

Le 29 mai 2007, les administrateurs de la Banque mondiale ont décidé d’attribuer un don sur fonds IDA de 296,7 millions d’US$ à la République démocratique du Congo pour mettre en œuvre un programme de développement du marché national et régional de l’énergie en Afrique centrale et australe.

Le contexte régional

La République démocrati­que du Congo (RDC) a un énorme poten­tiel hydroélectrique, de l’ordre de 100.000 MW, soit 13 % du poten­tiel hydroélectrique mondial. Le site de Inga, sur le fleuve Congo, à 200 km en aval de Kinshasa, présente à lui seul un potentiel de 45.000 MW. Cette position stra­tégique de la RDC la fait participer aux deux pools énergétiques créés notamment en Afrique cen­trale et en Afrique australe.

Actuellement, l’électricité produite à Inga est transportée d’une part, vers le Sud, notamment pour satisfaire les besoins des compagnies d’électricités de 12 pays d’Afrique australe re­groupés dans le Southern African Power Pool (SAAP) et des compagnies d’électricités de 10 pays regroupés dans le Pool énergétique de l’Afrique cen­trale (PEAC).

Par défaut d’entretien et de rénovation adéquates, les installations d’Inga 1 et 2 n’opèrent qu’à 40 % de leur puissance installée (de l’ordre de 700 MW). Malgré ce poten­tiel, seulement 6,5 % des ména­ges en RDC ont l’électricité, con­tre en moyenne 20 % des ména­ges à l’échelle de l’Afrique subsaharienne. Et partout, en RDC comme dans la sous-région, la demande d’électricité ne cesse d’augmenter.

Le projet

L’objectif de ce projet est d’accroitre la disponibilité et la viabilité de l’énergie électrique sur les marchés de la RDC, d’Afrique australe et d’Afrique centrale. Pour y contribuer, ce projet se propose de :

  • Réhabiliter la capacité de production des installations de Inga 1 et 2 en RDC ;
  • Construire une ligne de transport de l’énergie électrique de 400 kV entre Inga et Kinshasa qui s’ajoutera à la ligne de trans­port existante de 220 kV ;
  • Etendre et réhabiliter le réseau de distribution électrique de Kinshasa ; 50.000 personnes bénéficieront de nouveaux branchements, et les 1,5 million d’habitants de la ville qui ont déjà l’électricité auront un service amélioré. Pour exécuter cette composante, il reste à trouver un cofinancement de 88,5 millions de dollars américains, que pourrait apporter la Banque africaine de développe­ment ;
  • Renforcer les capacités des agents de la SNEL dans le domaines de la facturation, de la collecte des paiements, de la planification et de l’entretien ; et du Ministère de l’Energie dans les domaines de la régulation et de la supervision du bon fonctionnement du secteur.

Ce projet permet­tra de mieux satisfaire la demande intérieure d’électricité ainsi que la demande d’exportation.


Les pays membres du SAAP sont :

  • Electricidade de Mozambique
  • Botswana Power Cooperation
  • Electricity Supply Commission of Malawi
  • Empresa National de Electricidade de l’Angola
  • Eskom, d’Afrique du Sud
  • Lesotho Electricity Corporation
  • Nam Power, de Namibie
  • La Société Nationale d’ Electricité de République démocratique du Congo
  • Swaziland Electricity Board
  • Tanzania Electric Supply Company Limited
  • Zambia Electricity Supply Corporation Limited
  • Zimbabwe Electricity Supply Authority

Les membres du PEAC sont :

  • AES Sonel (Cameroun)
  • Énergie Centrafricaine (ENERCA, République Centrafricaine)
  • Société Nationale d’Electricité (SNE, République du Congo)
  • Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG, Gabon)
  • Sociedad de Electricidad de Guinée Equatoriale (SEGESA, Guinée Equatoriale)
  • Société Nationale d’Electricité (SNEL, RDCongo)
  • Empresa de Agua e Electricidade (EMAE, Sao Tome & Principe)
  • Société Tchadienne d’Eau et d’Energie (STEE, Tchad)

Sources :

  • Le site de la Banque mondiale, sur cette page
  • Le Project Appraisal Document (PAD) volume 1 de mai 2007 ;
  • L’article de M. Faustin diffusé le 14 juin 2007 sur le site de « Le Potentiel ».

Pour plus d’informations :

Contacter M. Herbert Boh
Tel : +1 – 202 – 473 3548
Courriel : hboh@worldbank.org

René Massé

Mozambique : élaboration d’une politique pour promouvoir les biocarburants

Une entreprise américaine a été contractée pour élaborer une stratégie et une politique de promotion des biocarburants au Mozambique d’ici septembre 2007.

Etape préalable à la mise en œuvre d’un programme de production d’éthanol et de biodiesel au Mozambique.

Une étude sur le potentiel du Mozambique en matière de biocarburants a déjà été conduite par ces consultants américains. Elle avait conclu à la faisabilité de la production de biodiesel à partir de plantations de jatropha, de ricin, d’huile de palme, ainsi que de noix de coco, et d’éthanol à partir de la canne à sucre, du maïs et du manioc. Le Mozambique peut produire plus de 21 millions de litres d’éthanol, 40 millions de litres de biodiesel, ce qui exigerait l’utilisation de plus de 5 millions d’hectares de terre.

La stratégie définira le(s) produit(s) agricole(s) et le(s) biocarburant(s) que le Mozambique doit promouvoir, en considérant non seulement le potentiel de matière première et les conditions de sa viabilité, mais aussi la qualité du produit fini, sa compétitivité et son marché.

« Si le Mozambique veut être compétitif sur le marché du biocarburant, il doit procéder à une étude stratégique du domaine et définir clairement ce qu’il compte offrir », a indiqué le directeur national chargé des nouvelles énergies et des énergies renouvelable au ministère de l’énergie, M. Antonio Saide.


Source : article de l’Agence de Presse Africaine du 15 juillet 2007.

René Massé

Guinée : la Chine construira un barrage hydroélectrique en échange d’un accès à des ressources minières

La Chine va financer la construction d’un barrage hydroélectrique de 750 mégawatts en Guinée. En échange, les autorités guinéennes garantiront à Pékin un accès à des ressources minières équivalentes à deux milliards de tonnes de bauxite, matière première dont l’aluminium est issu.

Energie contre bauxite, un contrat gagnant – gagnant en Guinée.

Le ministre guinéen du Contrôle économique et financier, M. Saïdou Diallo a affirmé lundi 2 juillet 2007 que la réalisation du barrage hydroélectrique de Souapiti par la Chine qui coûtera 1 milliard de dollars US, ne fait plus l’ombre d’un doute. Les fonds proviendraient de la banque publique d’import-export Eximbank qui multiplie les investissements en Afrique.

Pour l’ambassadeur de la république Populaire de Chine, la réalisation de ce barrage se fera sous la forme d’un marché « gagnant gagnant », c’est à dire bénéfique aux deux parties. Ainsi, suivant les termes de la convention, la Guinée fournira en compensation à la Chine deux milliards de tonnes de bauxite de qualité.

René Massé

BP et D1 Oils s’associent pour créer D1-BP Fuel Crops Limited, une entreprise de biocarburant au jatropha

BP et le groupe D1 Oils ont annoncé vendredi 29 juin 2007 la création d’une coentreprise dans le but de développer la production de jatropha utilisé pour le biodiesel, et vont investir 160 millions de dollars sur cinq ans dans la nouvelle compagnie.

Les industriels s’intéressent de plus en plus au biocarburants…

Les producteurs de biodiesel D1 Oils apporteront leurs plantations de jatropha, et BP paiera 31,75 millions de livres (48 millions d’euros) à la nouvelle co-entreprise, qui s’appellera D1-BP Fuel Crops Limited.

Elle a l’intention de planter un million d’hectares de jatropha au cours de ses quatre premières années et la production d’huile à transformer en biodiesel devrait commencer en 2008.

Le jatropha est cultivé pour l’huile de ses graines, qui produisent davantage de carburant par hectare que le mais et le soja, ne sont pas comestibles et n’entrent pas obligatoirement en concurrence avec les céréales alimentaires car on peut les cultiver sur des terres de moins bonne qualité.

Cette annonce est la seconde de la semaine en la matière pour BP. Mardi, la compagnie a annoncé qu’elle allait investir dans une coentreprise de 200 millions de livres avec Associated British Foods et DuPont pour construire et faire fonctionner une usine de bioéthanol, que DuPont et BP espèrent convertir en biobutanol, un produit qu’ils ont contribué à élaborer.

René Massé

Algérie : législation nationale, expériences étrangères, financement, formation…

Recommandations issues de la conférence « internationale et exposition sur les énergies renouvelables [CEER-2007] » organisée par le Ministère de l’Energie et des Mines, du 18 au 20 juin 2007 à Alger.

La CEER 2007 a réuni, outre le groupe Sonatrach et quelques- unes de ses filiales, Sonelgaz, NEAL, des organes de recherche, l’Organisation latino-américaine et les Caraïbes de l’énergie (OLADE), le conseil mondial des énergies renouvelables, l’agence européenne de l’énergie, quelques opérateurs privés, etc.

La Conférence

La Conférence a permis d’explorer les potentialités dont disposent beaucoup de pays dans le domaine du solaire et de discuter des réponses possibles aux préoccupations liées aux énergies renouvelables dans leurs dimensions technologique, économique, sociale et environnementale. Au terme de cette conférence, une série de recommandations et de propositions ont été émises, parmi lesquelles :

  • La nécessité d’un renforcement de la coopération en matière de politique de développement des énergies renouvelables aussi bien dans la région arabe qu’avec les pays européens :
  • La nécessité d’améliorer le cadre réglementaire national en relation avec les énergies renouvelables ;
  • Le souhait d’une plus grande intervention de l’Etat dans ce secteur, des expériences à travers le monde ayant confirmé cette orientation ;
  • Le constat de l’intérêt des expériences allemande et émiratie en matière de développement des pôles technologiques. Des schémas de développement tels que l’aménagement du territoire ont été présentés dans leur dimension intégrant les énergies renouvelables. Des expériences de certains pays comme l’Inde, la Tunisie, en termes d’intégration des énergies renouvelables pour un développement durable ont été ainsi mises en relief ;
  • L’importance potentielle du mécanisme de développement propre [MDP] pour soutenir le développement de projets d’énergie renouvelables et d’efficacité énergétique dans la région du Maghreb, de promotion de la production d’électricité d’origine renouvelable connectée au réseau.

La Table ronde

Les discussions engagées au cours d’une table ronde ont permis de passer en revue l’ensemble de la problématique du développement des énergies renouvelables, à l’échelle nationale, régionale et internationale. Le panel qui a animé cette table ronde a insisté sur :

  • L’opportunité d’instaurer un échange d’expériences entre l’Algérie et ses voisins, ainsi qu’avec les pays européens qui ont acquis une expérience avérée dans le domaine des énergies renouvelables ;
  • L’importance d’une industrialisation de la filière d’énergies renouvelables avec des mesures d’accompagnement et d’encouragement. Dans ce cadre, l’accent a été mis sur la formation des corps de métier à même d’assurer la pérennité des infrastructures.
  • Un fonds spécial pour le développement des énergies renouvelables a été proposé.

Autres recommandations :

  • L’expérience du développement du chauffe-eau solaire, un dispositif expérimenté en Allemagne et en Tunisie a été discuté. L’Algérie va-t-elle s’en inspirer ? Il a été, en tout cas, proposé qu’une fraction du Fonds national pour la maîtrise de l’énergie soit accordée, à titre incitatif, à cet équipement afin d’en favoriser la diffusion et la généralisation ;
  • Un effort de formation spécialisée au profit des installateurs doit être assuré par le centre de développement des énergies renouvelables de manière continue et régulière ; -* Une loi à l’instar de ce qui a été fait en Allemagne et en Espagne tout récemment pour favoriser et encourager ces installations, notamment dans le secteur public ;
  • L’Algérie doit diversifier ses ressources d’énergie compte tenu des enjeux qui y sont afférents à moyen et long terme. Les énergies renouvelables et l’hydrogène en tant que vecteur d’énergie propre et durable sont à même d’apporter un élément de réponse à une somme de préoccupations.

Le solaire et l’éolien

L’Algérie développe l’usage de l’énergie solaire depuis plusieurs années. Pour aller plus loin, il a été recommandé que soitent :

  • améliorés le cadre législatif et réglementaire ; la formation, la communication et la sensibilisation ; les mesures incitatives ; le financement ;
  • clarifiée la législation en vigueur ;
  • élaboré un guide technique sur l’utilisation des ENR ;
  • favorisée l’émergence d’une industrie solaire accompagnée de normes spécifiques ;
  • articulée l’efficacité énergétique dans toute politique de développement des énergies renouvelables,
  • dynamisés les réseaux et clubs solaires…

Les sociétés NEAL et ABENER (une société espagnole liée par un accord de partenariat avec NEAL) ont lancé un projet de production à cycle combiné (gaz, solaire) d’électricité. Cette centrale hybride est actuellement en construction à Hassi R’mel : elle est détenue à hauteur de 66% par ABENER, et à hauteur de 34% par NEAL et la Banque extérieure d’Algérie. C’est le premier projet d’une série programmée par la société NEAL. Cette dernière travaille à des projets similaires : un à Meghaïer et un autre à Naama. NEAL table sur un investissement estimé à 2,9 milliards de dollars.

Plus qu’une solution écologique, le solaire thermique est une alternative économique et fiable. L’Algérie envisage d’énormes investissements : son ambition est, en effet, de produire cinq pour cent de son électricité, à partir de l’énergie solaire d’ici à 2015. Dit autrement, l’objectif est de produire 500 MW d’électricité à partir de 2010 et d’atteindre 1 000 MW en 2015 avec une part d’exportation de 400 MW. A long terme, l’exportation vers l’Europe, notamment l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne est envisageable. NEAL, qui a présenté ses projets lors de cette conférence internationale, va par ailleurs créer des fermes éoliennes en Algérie. NEAL a, à cet effet, lancé des études de réalisation. NEAL, société connue dans le solaire, tâche ainsi à développer les énergies éoliennes, outre l’énergie solaire. Mais, il n’y a pas que cette société qui s’intéresse au solaire.

Des entreprises comme Sonelgaz, des institutions de recherche, y sont également impliquées. Le privé, qu’il soit national ou étranger, manifeste aussi de l’intérêt dans ce domaine.


Source : Un article de M. Youcef Salami, publié sur le site du quotidien La Tribune (Alger), le 25 Juin 2007.

René Massé