Archives de la catégorie : Actualité

Bénin : deux journées de réflexion sur les enjeux et les défis liés au développement des Biocarburants (Agro carburants) au Bénin

L’ONG Groupe de Recherche Scientifique et Technique sur les Energies Renouvelables (GRSTER-ONG), organise ces journées le jeudi 22 et vendredi 23 novembre 2007 à partir de 8 heure 30 au Centre International des Conférences (CIC) de Cotonou.

Au moment où le Bénin envisage de s’engager dans le développement des biocarburants, une réflexion sur les impacts socio-économique et environnementaux de cette filière s’impose.

L’ampleur prise par les changements climatiques est en majorité due aux gaz à effet de serre émis par la combustion des produits pétroliers. Pourtant, le coût du baril ne cesse de grimper et a même dépassé le seuil historique de 81 dollars US. Pour palier à ces phénomènes, plusieurs pays ont alors décidé d’orienter les recherches sur des énergies alternatives parmi lesquelles les biocarburants représentent un maillon important.

Le récent voyage du Président de la République, le Docteur Thomas Boni Yayi au Brésil, pays pionnier dans ce secteur, témoigne de l’intérêt du Gouvernement béninois pour ce type d’énergie. Il était donc urgent d’engager une réflexion sur les enjeux socio-économiques et environnementaux liés à l’adoption des biocarburants au Bénin.


Plus d’information :
Dr Marshall Esaïe

Groupe de Recherche Scientifique et Technique sur les Energies Renouvelables (GRSTER-ONG)

Courriel : grster_ong@yahoo.fr

René Massé

Mexique : les effets pervers de la croissance de l’éthanol sur le prix du maïs

Les biocarburants permettent de réduire les émissions de CO2 dans l’atmosphère et donc de limiter le réchauffement climatique planétaire. Mais, l’augmentation de la consommation de l’éthanol, biocarburant issus de la transformation du maïs, a aussi un effet négatif sur le prix de ce produit alimentaire de base.

Source : article publié sur le site de Consoglobe, un portail de la consommation durable et éthique, que vous trouverez sur
cette page

Au Mexique, avec l’explosion du marché de l’éthanol, la quantité de maïs disponible pour l’alimentation animale et humaine diminue et cette raréfaction provoque une augmentation du prix du maïs estimée à 67% pour l’année 2007.

Les USA sont les premiers exportateurs et producteurs de maïs dans le monde, plus encore depuis que la Chine a diminué ses propres exportations. La concurrence de l’usage sur le maïs américain pourrait avoir un effet sur le volume de ses exportaions et, en cascade, sur le prix de ce produit alimentaire sur le marché mondial.

Dans de nombreux pays, le maïs est l’aliment de base des populations les plus modestes : le Mexique avec ses fameuses tortillas mais aussi l’Algérie, l’Indonésie, le Nigéria. Dans ces pays, l’inflation des aliments de base inquiète les plus pauvres.

René Massé

Ghana : signature d’un accord de prêt avec la Chine

Le Ghana a contracté mardi 25 septembre 2007 un crédit de 292 millions de dollars US auprès de la banque d`Import-Export (EXIM) de Chine pour financer la réalisation du projet d`énergie hydroélectrique de Bui, a annoncé la PANA.

Source : article mis en ligne sur le site de Angola Press

« Ce montant représente le premier volet d`une facilité de crédit hybride de 622 millions de dollars US, nécessaire au projet et à d’autres facilités annexes.

C’est le vice-président ghanéen, M. Alhaji Aliu Mahama, qui a présidé la cérémonie de signature de ce prêt, au palais d’Osu Castle. Le document a été paraphé par le Dr Anthony Akoto Osei, secrétaire d`État au ministère des Finances et de la Planification économique, pour le Ghana et M. Li Ruoge, président d’EXIM Bank, au nom de la Chine.

Le second volet de ce programme financier, qui concerne un prêt de 270 millions de dollars US assorti de conditions préférentielles, sera mis à la disposition du Ghana par le gouvernement chinois, agissant par l’intermédiaire d’EXIM-Bank(EN).

Le Ghana sera chargé de mobiliser les 60 millions de dollars US restants pour le projet, qui devrait permettre d’augmenter de 400 mégawatts la capacité de production d’énergie hydroélectrique alimentant le réseau national.

Ce projet, le troisième du genre après ceux d’Akosombo et de Kpong, représente l’une des mesures prises par le gouvernement pour trouver une solution aux problèmes récurrents d’approvisionnement en électricité, qui se traduisent par des délestages. »

René Massé

Vietnam : Alstom signe un contrat de 190 millions d’euros pour équiper la centrale hydroélectrique de Son La

190 millions d’euros ! C’est le montant du contrat signé le 1er octobre 2007 à Paris entre Alstom et le producteur public vietnamien Electricité du Vietnam (EVN), et ce en présence de Martin Bouygues et de François Fillon.

Source : article mis en ligne sur le site Le FIGARO

« Suivant les termes du contrat, Alstom Hydro assurera la fourniture de l’ensemble des équipements électro-mécaniques destinés à la centrale hydroélectrique de Son La, au nord ouest d’Hanoï. Cette centrale est la plus grande d’Asie du sud-est avec une capacité prévue de 2 400 MW. Une fois achevée, elle produira environ 10 milliards de kWh par an, soit une part très significative des besoins en énergie du pays.

Pour ce contrat Alstom Hydro réalisera « la conception, l’ingénierie, la fabrication et la livraison de six turbines Francis de 400 MW chacune et de leurs alternateurs, ainsi que du contrôle-commande et des équipements associés ». Il sera également responsable « de la formation et de la supervision des opérations d’installation, de test et de mise en service, cette dernière devant intervenir entre 2010 et 2012″, selon les termes du communiqué.

Selon Philippe Cochet, le Président d’Alstom Hydro, “la centrale hydroélectrique de Son La est d’une importance essentielle pour répondre aux besoins en énergie du Vietnam…  »

Le groupe n’est pas en terre inconnue au Vietnam : Alstom Hydro a déjà fourni les équipements de cinq centrales hydroélectriques réparties dans différentes régions du Vietnam. »



Voir aussi cet article sur le site de Alstom Hydro.

René Massé

Biocarburants : un tour d’horizon de la situation en Afrique

Un document technique en anglais, bien documenté, qui propose un tour d’horizon de la situation des biocarburants liquides en Afrique et documente les sujets actuels de controverse en s’appuyant sur une riche documentation internationale.

Jean Mège, René Massé

Angola : Conférence Internationale sur l’Energie

Le Centre d’Etudes et de Recherche Scientifique de l’Université Catholique d’Angola (Ucan) à Luanda, a organisé les 27 et 28 septembre 2007 une Conférence pour intier un débat sur les questions de production énergétique dans le pays.

Les participants à ce forum ont débattus sur des thèmes tels que :

  • « Les tendances du marché énergétique mondial » ;
  • « Le pétrole et le gaz en Afrique » ;
  • « L’Electrification en Angola et en Afrique subsaharienne » :
  • « Les Changements et opportunités pour le secteur pétrolier en Angola » ;
  • « La restructuration du secteur énergétique en Angola » et
  • « L’Energie, l’Environnement et le Développement ».

René Massé

Atelier international "Régime international, déforestation évitée et évolution des politiques publiques et privées affectant les forêts dans les pays du sud"

Du 21 novembre après-midi au 23 novembre 2007 à Paris

Cet atelier est organisé par le CIRAD, l’IDDRI, le CIFOR et le GIP ECOFOR. Le nombre de places étant limité, il est nécessaire de s’inscrire pour participer à cet atelier.

Cet atelier international s’inscrit dans le cadre de l’achèvement d’un projet de recherche conduit par le Cirad (coordination : A. Karsenty) sur financement du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Les principales questions auxquelles tenteront de répondre les participants sont les suivantes :

  • Quels sont les indicateurs qui permettent d’identifier l’émergence d’un régime international des forêts ?
  • Dans quelle mesure les éventuels régimes internationaux en voie d’émergence dans le domaine de l’environnement influent-ils sur la construction des politiques publiques en matière de forêt et d’environnement des grands pays forestiers en développement (Brésil, Bolivie, Pays d’Afrique centrale, Indonésie, Malaisie…) ?
  • Y a-t-il une convergence des politiques publiques des grands pays forestiers du Sud ? Si oui, sur quels points ? Quelle est la place et l’impact des dispositifs privés (comme la certification ou les engagements volontaires) dans les évolutions en cours et comment doit-on l’interpréter ?
  • Quels sont les éléments de divergence des politiques nationales et les raisons des différences de situation constatées ? Comment les représentations collectives nationales influent-elles sur ces choix ?
  • Est-ce que la place grandissante que prennent les forêts dans le débat international sur l’environnement, et en particulier les projets de versements financiers aux pays en fonction de la réduction de la déforestation (« déforestation évitée »), va accélérer la constitution d’un régime international ? Quelles sont les marges de manœuvre réelles, notamment en termes politiques et sociaux, des gouvernements en matière de modification des politiques publiques pour infléchir le taux de déforestation ? Comment évaluer les coûts d’une réduction de la déforestation obtenue par le biais de « paiements pour services environnementaux » ?

Nous recommandons aux personnes désireuses de participer à cet atelier de s’inscrire sans tarder, car malgré le changement de salle de conférence le nombre de sièges reste limité.

L’Atelier se déroulera :

  • Le 21 novembre : au Lycée Technique Raspail

    5 Bis Avenue Maurice d’Ocagne 75014 Paris

    (Métro : Porte d’Orléans (Ligne 4) / Porte de Vanves (Ligne 13)

  • Les 22 et 23 novembre : à l’Union Internationale des Chemins de Fer (UICP)

    16 rue Jean Rey. 75015 Paris

    (Métro : Bir-Hakeim (Ligne 6) ou RER C (Champ de Mars – Tours Eiffel).


Pour plus d’informations :

  • Auprès du Comité d’organisation composé de M. Alain Karsenty (Cirad), Stéphane Guéneau (Iddri), Doris Capistrano (Cifor), Jean-Luc Peyron (Gip Ecofor).
  • Ci-dessous, la présentation du programme prévisionnel de l’Atelier et la fiche d’inscription.

René Massé

Un rapport de l’ONU pèse le pour et le contre des biocarburants

Face aux pénuries d’énergie et aux problèmes mondiaux d’environnement et de pauvreté, nombreux sont ceux qui considèrent les biocarburants comme la panacée. Ce nouveau rapport des Nations unies suggère toutefois qu’une planification inadéquate de ces nouvelles sources d’énergie engendrerait autant de problèmes que de solutions.

René Massé

Mali : l’AMADER présente des résultats encourageants

Lors de son Conseil d’administration d’août 2007, le PDG de l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (Amader), M. Ismael Oumar Touré a fait un point des résultats appréciables obtenus dans les domaines de l’énergie domestique et de l’électrification rurale.

De bons résultats, mais l’AMADER a besoin de nouveaux financements pour poursuivre ces efforts : 24,4 milliards Fcfa pour le seul secteur de l’électrification rurale…

Réalisations dans le domaine des énergies domestiques

Concernant la composante énergie domestique, les chiffres sont parlants. Sous l’impulsion de l’Amader, ont été diffusés dans différentes localités du pays :

  • Plus de 318 000 foyers améliorés dont 69 800 au cours du semestre écoulé et
  • Environ 22 500 réchauds à gaz dont plus de 8 600 unités durant le même semestre.
  • La vulgarisation du réchaud à pétrole, après quelques difficultés de démarrage, a connu un réel essor. Ainsi plus de 3 000 réchauds à pétrole ont été importés et mis sur le marché.

Réalisations dans le domaine de l’électrification rurale

L’électrification durable a permis, à la date de 30 juin 2007, de brancher plus de 12 590 abonnés aux réseaux électriques, construits dans les douze projets les plus avancés.

Bientôt 35 700 abonnés bénéficieront de l’électricité grâce à l’achèvement de 30 projets appelés à couvrir une trentaine de localités.

Malgré ces résultats flatteurs, Ismael Oumar Touré reconnaît que depuis la dernière session, la situation financière de l’agence ne s’est guère améliorée. Ainsi, la Banque mondiale, le gouvernement et l’Amader se mobilisent pour la recherche de ressources ou de solutions nouvelles. Le besoin financier est estimé à 24,4 milliards Fcfa. Si ce financement est mobilisé, il permettra de porter le taux d’électrification rurale à 12 % en 2010

René Massé

Ghana : la Banque mondiale et le GEF accordent 95,5 millions de dollars pour améliorer le secteur énergétique

La Banque mondiale, le GEF et d’autres partenaires au développement ont décidé d’accorder 210 millions de dollars au secteur énergétique ghanéen pour en améliorer la gestion, l’efficacité, la fiabilité, la viabilité, l’accessibilité du secteur et promouvoir des sources alternatives ciblées.
La création d’une Agence d’électrification rurale est une des activités programmées.

Source : la communiqué de presse n° : 2008/030/AFR de la Banque mondiale.

Le financement du projet

Le 26 juillet 2007, le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale et le Fonds pour l’environnement mondial ont approuvé l’attribution d’un financement de 95,5 millions de dollars américains pour le projet Energy Development and Access (Développement énergétique et accès à l’énergie). qui vise à accroître l’accessibilité, l’offre et la fiabilité du réseau électrique au Ghana, où les coupures régulières et l’inaccessibilité du réseau continuent d’entraver la croissance économique.

Le coût total du projet est estimé à 210,55 millions de dollars. Son financement est assuré par :
- > L’Association internationale de développement (IDA) équivalent à 90 millions de dollars aux conditions standards dont une période de maturité de 40 ans et un différé d’amortissement de dix ans ;
- > Le Fonds pour l’environnement mondial qui fait don de 5,5 millions de dollars ;
- > Le Fonds catalytique pour la croissance en Afrique (50 millions de dollars) ;
- > La Banque africaine de développement (18,25 millions) ;
- > Le Partenariat mondial pour l’aide basée sur les résultats (6,25 millions) ;
- > Les intermédiaires financiers ghanéens (7,75 millions) et
- > L’Agence suisse pour le développement et la coopération (11 millions).

Les objectifs du projet

Le principal objectif du Projet est de soutenir les efforts à long terme visant à :

- > Améliorer les performances des compagnies d’électricité ;
- > Accroître le rendement énergétique ;
- > Augmenter l’accès à l’énergie pour réduire les inégalités dues aux déséquilibres entre zones urbaines et rurales ; et
- > Augmenter la capacité de production d’énergie renouvelable.

« La crise énergétique actuelle au Ghana est l’une des entraves majeures à la croissance », a déclaré Paivi Koljonen, Économiste principal de la Banque mondiale et Chef d’équipe du projet. « Il est désormais urgent pour le Ghana d’améliorer la gestion globale du secteur, ainsi que l’accessibilité et la fiabilité de l’offre d’électricité, et c’est ce que ce Projet cherche à réaliser. Il va aussi aider à mettre en place les infrastructures qui permettront de créer de nouvelles opportunités d’affaires et d’accélérer la croissance économique et la création des emplois. »

Pour appuyer la stratégie sectorielle multiforme du Ghana en matière d’énergie, le projet va allouer des financements aux promoteurs d’initiatives de production d’énergie renouvelable — telles que des petites centrales électriques, l’énergie éolienne et à base de biomasse — au profit des communautés qui ne sont pas intégrées dans le principal réseau national de distribution. Il va aussi financer la mise en place d’une Agence indépendante d’électrification rurale qui sera chargée de la coordination de tous les programmes d’électrification rurale. En tout, 134 000 nouveaux usagers dans les villes et les villages seront connectés au réseau national de distribution d’électricité d’ici la fin du projet.

Une composante importante du projet est l’amélioration de la distribution de l’électricité à long terme, et des performances commerciales du secteur. L’on estime que « Plus d’un quart de toute l’électricité produite au Ghana est perdue du fait de défaillances techniques et commerciales et de vols ». À un moment où le Ghana a besoin de chaque unité d’électricité pour alimenter la croissance du pays, ces pertes doivent être réduites.


Appui supplémentaire de la Banque mondiale au secteur énergétique ghanéen : le gazoduc ouest-africain (WAGP) et le pool énergétique ouest-africain (WAPP)

Le gouvernement ghanéen a adopté une stratégie à long terme et un programme d’action à court terme pour améliorer l’offre et la fiabilité énergétiques. La stratégie à long terme concerne l’intégration régionale du système énergétique ghanéen à travers deux grands projets énergétiques multinationaux — le gazoduc ouest-africain (WAGP) et le pool énergétique ouest-africain (WAPP), tous deux financés par la Banque mondiale. À court terme, le gouvernement s’attaque au déficit de capacité énergétique et aux problèmes financiers dans le secteur sur plusieurs fronts, y compris un programme d’investissement d’urgence pour installer la capacité de production d’énergie thermique cette année, des délestages, des mesures de gestion de la demande, et l’augmentation des tarifs d’électricité.

Le gazoduc ouest-africain est en construction et devrait convoyer le gaz nigérian au Ghana en 2008. Ce gaz viendra diversifier le réseau de production hydroélectrique du Ghana par une source d’énergie thermique plus propre et à moindre coût qui aura aussi des effets bénéfiques sur l’environnement. Également, le pool énergétique ouest-africain en instance va accroître le commerce transfrontière d’énergie en Afrique de l’Ouest de deux manières. Premièrement, il va renforcer l’interconnexion des lignes électriques de la Côte d’Ivoire au Togo et au Bénin le long de la côte ghanéenne. Ensuite, il va permettre d’établir de nouvelles interconnexions avec le Ghana pour transférer l’électricité de source gazière et à moindre coût produite le long de la côte ghanéenne vers le nord, au Burkina Faso et dans d’autres pays sahéliens.


Contacts :

René Massé