Archives de la catégorie : Actualité

Maroc : l’efficacité énergétique, un défi pour les professionnels

La réduction de la consommation énergétique demeure un défi pour tous les secteurs économiques. La 2ème édition des journées techniques, dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel, est prévue cette année de janvier à mars 2009. Cette rencontre se déroulera dans plusieurs villes du Royaume.

Cette caravane dédiée à l’efficacité énergétique sera présente dans les villes de Rabat et Mohammédia les 13 et 29 janvier 2009. Les 3, 5, 12, et 26 février, la caravane fera son escale successivement à Casablanca, Settat, Marrakech et Tanger. Les villes d’Oujda, Fès et Agadir seront la dernière étape de cette caravane les 5,11, et 25 mars 2009.

Sous le patronage du ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement se tiendra cette année la deuxième édition des journées techniques dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel. Cette rencontre est organisée en partenariat avec plusieurs opérateurs publics et privés du secteur de l’énergie : en ,particulier, le Centre de développement des énergies renouvelables, l’Office national de l’électricité, l’Ordre national des architectes, l’Association marocaine de gestion de l’énergie et de l’environnement, la Samir, Afriquia Gaz, Salam Gaz, Egfi, Schneider Electric, etc.

Ces journées permettront aux pouvoirs publics et aux représentations professionnelles de présenter les programmes d’accompagnement prévues pour promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie comme levier de développement de la compétitivité des entreprises.

Ces journées seront aussi une occasion pour faire connaitre le potentiel des nouvelles technologies novatrices existantes : apprécier les économies d’énergie réalisables, leur impact sur l’environnement, évaluer les coûts d’acquisition des équipements et les temps de retour sur investissement sont autant d’objectifs attendus de ces journées.

Ces échanges concerneront en particulier l’intégration des nouvelles technologies dans le secteur du bâtiment. Le représentant de l’Ordre des architectes a mis en exergue lors de la présentation de ces rencontres, l’importance de l’architecture dans la réduction de l’énergie. Il a indiqué que l’architecture participa à la réduction de 47% des problèmes liés à l’énergie.


Source : un article de Samira Yadine publié le 7janvier 2009 sur le site Aujourd’hui le Maroc.

René Massé

Tunisie : programme de diffusion de couvercles de four à pain

Pour économiser le bois énergie consommé dans la cuisson traditionnelle du pain, et contribuer à préservation du tissu forestier, l’Agence nationale pour la Maîtrise de l’Energie tunisienne conduit un programme de diffusion de 16 000 couvercles de fours à pain (tabouna) auprès des ménages ruraux.

Pour plus d’information sur ce programme, vous pouvez visiter le site de l’ANME et/ou contacter directement un des experts impliqués dans ce projet, par courriel : karim_process@yahoo.fr.

René Massé

Sénégal : un nouveau Directeur général pour la Senelec

Le Conseil d’administration de la Senelec a nommé M. Seydina Kane, Directeur général par intérim de la Senelec, en remplacement de Lat Soukabé Fall.

Le nouveau directeur a eu à occuper plusieurs hautes responsabilités au sein de cette entreprise. C’est donc, un homme du sérail qui est porté à la direction de la Senelec.

Le nouveau directeur général n’est pas en terrain inconnu. Nommé directeur général-adjoint de la Senelec en août 2007, en même temps que l’ex-directeur général par le Conseil d’administration, il avait auparavant occupé les fonctions de délégué régional commercial pour la zone de Dakar 1, chef de département de transport en 1993, du service de la distribution et directeur général de la distribution en 1999. Il a obtenu des résultats satisfaisants dans ses différentes postes de responsabilité. Ce qui lui a valu la confiance de ses supérieurs hiérarchiques. En 2002, il est porté à la direction générale de contrôle de la Senelec. Quelques années plus tard, il est nommé directeur général de la Société sénégalaise de l’électrification rurale, une filiale de la Senelec. Autant dire que le tout nouveau directeur général est un homme du sérail.

Plusieurs dossiers l’attendent, parmi lesquels, la nouvelle grille tarifaire dont le but est, selon les responsables de l’entreprise, d’inciter les consommateurs à économiser l’énergie, mais qui suscite encore des incompréhensions. S’y ajoute la réalisation des ambitieux projets de la Senelec devant permettre à terme, de réduire la dépendance de la société des fluctuations du prix du baril de pétrole sur le marché mondial.

Rappelons que la Senelec ambitionne d’implanter une centrale de charbon de 2X125 Mw en 2010 et 2011. Des négociations sont aussi avancées pour les centrales utilisant les énergies nouvelles et renouvelables. Il s’agit d’une centrale de 30 MW utilisant le typha à Rosso Béthio, une centrale éolienne de 15 MW, d’une centrale solaire de 7,5 MW à Ziguinchor et une centrale de bio diesel de 60 MW.


Source : un article de Idrissa SANE, publié sur le site Le Soleil Multimédia.

René Massé

Namibie : expérimentation de la fabrication de biocarburant à partir de ricin

Un consortium israélien, regroupant Evogène, Ormat Industries, et Lev Leviev Biofuel Namibia, développera et commercialisera la plante de ricin pour la production de biocarburant. Le ricin n’est pas une plante comestible.

Lev Leviev Biofuel (50% des parts du consortium), Evogène (37,5%) et Orfuel, l’unité américaine d’Ormat, (12,5%) examineront les différentes variétés de plante dans une ferme pilote en Namibie. Après avoir sélectionné la meilleure, ils vont chercher à commercialiser ces variétés tout en les faisant pousser en Namibie et dans d’autres pays. La société Evogène, quant à elle, procurera les différentes variétés de ricin pour les essais. Et Lev Leviev Biofuel fournira terrain et logistique.

Le consortium pense qu’un biocarburant à base de ricin sera radicalement moins cher que les biocarburants développés à partir de plantes comestibles comme le canola ou le soja.


Source : un article publié sur le site de Enerzine

Elhadji SYLLA, ASER

Burkina Faso : atelier de réflexion au 2iE sur les opportunités de collaboration Amérique Latine- Afrique dans le domaine des bio-énergies

Le lundi 1er décembre 2008 ont commencé les travaux de l’atelier de réflexion sur les opportunités de collaboration Sud- Sud (Amérique Latine- Afrique) dans le domaine des bio-énergies, sous l’autorité de M. Amara ESSY, président de la Fondation du 2iE.

M. Amara ESSY avait à ses côtés les Ambassadeurs des États-Unis d’Amérique et du Brésil, le représentant de l’Union européenne et le Directeur général du 2iE.

Cet atelier organisé par l’Institut International de l’Engénierie de l’Eau et de l’Environ,nement – le 2iE-, le projet BEPINET et soutenu par l’Union Européenne regroupe des participants venus du Brésil, de l’Equateur, de France et du Burkina Faso. Durant 5 jours ils échangeront leurs expériences dans le domaine des bio-énergies.

René Massé

Union européenne : 2012, adieu les ampoules à incandescence

L’Union européenne (UE) a publié lundi 8 décembre 2008 le calendrier de suppression de la commercialisation des ampoules à incandescence. Dès le 1er septembre 2009, les ampoules traditionnelles de 100 watts et plus disparaîtront des magasins de l’UE. Un an plus tard, ce sera au tour de celles de 75 watts, puis 60 watts l’année suivante. Celles de moins de 60 watts ne seront plus vendues à partir du 1er septembre 2012.

Et ce n’est pas tout : les halogènes les moins performantes cesseront d’éclairer les maisons en 2016.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de l’efficacité énergétique du plan climat. L’ampoule à incandescence, dont la qualité d’éclairage est très satisfaisante, est particulièrement peu économe en énergie : elle ne transforme en effet que 5% de l’électricité qu’elle consomme en lumière, le reste se dissipant en chaleur.

La Commission a calculé qu’en substituant à ces ampoules des ampoules « basse consommation », jusqu’à 80% moins gourmandes en énergie, les ménages peuvent économiser 50 euros en moyenne par an.

À l’échelle de l’UE, l’économie se chiffrerait entre 5 et 10 milliards d’euros chaque année.


Source : un article diffusé le 8 décembre 2008 sur le site Le Figaro.

René Massé

Mali : le gaz butane en substitution du bois énergie

Une étude du ministère malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau révèle que le stock disponible de bois renouvelable dans le bassin d’approvisionnement en bois énergie de la ville de Bamako est estimé à 118 millions de tonnes, alors que le capital forestier en terme de surface végétale est seulement de 10,3 millions d’hectares.

Ce document estime qu’on pourrait prélever jusqu’à 4,7 millions de tonnes de bois par an, sans porter préjudice au capital forestier.

Selon les experts de l’Agence malienne de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER), une tonne de gaz consommée permet d’éviter le déboisement de 4,5 hectares de savane boisée. Pour éviter la déforestation de la savane boisée du bassin d’approvisionnement en bois énergie de Bamako, il faudrait alors commercialiser environ 117.000 tonnes de gaz butane par an.

Depuis 1990, l’Etat malien paie une subvention de soutien au gaz butane : de 50 FCFA sur chaque kilogramme de gaz vendu en 1990, la subvention est passée à 175 FCFA en 1995, puis à 580FCFA en 2001.

L’Etat fait chaque année des prévisions budgétaires pour mobiliser des ressources pour financer cette subvention du gaz ; mais cette enveloppe demeure insuffisante face à l’augmentation croissante de la consommation. Cette année, le crédit budgétaire est déjà épuisé.


Source : un article diffusé le 4 décembre 2008 sur le site de Afrique en ligne.

René Massé

Madagascar : le biocarburant fournit une source de revenus

Economiste et enseignant à l’Université d’Antananarivo, M. Lantoniaina Razafindramiadana parle dans cet interview de l’avenir des biocarburants à Madagascar.

Quels sont les avantages économiques des biocarburants pour Madagascar ?

A ma connaissance, les sociétés Jason World Energy, SAIM et SITEC ont manifesté des intérêts sur la production de biocarburant. Trois projets sont en cours dans les régions Boeny à Namakia, à Ambilobe du Diana, dans l’Atsinanana et Vatovavy Fitovinany. Les premiers bénéficiaires sont les localités d’implantation. Le développement du secteur contribue à l’apparition d’une source de revenus supplémentaires. Les régions concernées détiennent là une opportunité de créer un pôle de croissance avec la construction d’unités de production.

Quels sont les enjeux sur le plan international ?

Si Madagascar ne profite pas de l’occasion, il perdra une source potentielle de devises puisqu’une grande partie de la production est destinée à l’exportation. Ensuite, une partie du biocarburant produit étant consommée localement, le pays verra ses importations d’énergies fossiles au moins se stabiliser à un certain niveau, sinon diminuer.

Malgré ses atouts, le biocarburant ne pourrait-il pas nuire à la culture de produits destinés à l’alimentation

La culture industrielle est sans doute l’option des projets de production de fuel éthanol et de production de biodiesel industriel. Pour éviter qu’elle ne vienne perturber l’agriculture alimentaire, les projets doivent intégrer un vrai programme d’aménagement économique du territoire. Celui-ci sera initié par les institutions, dont l’État, la région, le district, la commune et la localité.

Les paysans ne risquent-ils pas quand même de se tourner vers cette manne ?

Il est aussi nécessaire de prévenir les risques de ruée des paysans des localités environnantes vers le salariat au dépens des cultures vivrières. Ils doivent être accompagnés dans l’élaboration d’un programme précis, le calendrier cultural et de la récolte devant être intégré dans ceux des cultures vivrières.


Source : un article de M. Lantoniaina Razafindramiadana publié le 18 novembre 2008 sur le site deL’Express de Madagascar (Antananarivo).

René Massé

Haïti : la BID finance la réhabilitation de la principale centrale hydroélectrique de l’Electricité d’Haïti

La Banque interaméricaine de développement (BID) a approuvé le 2 décembre dernier un don de 12.5 millions de dollars pour soutenir la réhabilitation de la principale centrale hydroélectrique de l’Electricité d’Haïti (EDH) et améliorer la fiabilité de l’approvisionnement d’énergie renouvelable pour Port-au-Prince.

« On attend que la réhabilitation de la CHP permette à Haïti d’augmenter la génération d’énergie renouvelable à bas prix et de réduire les dépenses d’importation de carburant fossile, qui produisent des gaz à effet de serre », précisent les responsables de la BID.

La centrale hydroélectrique de Péligre, en service depuis 1971, possède trois turbines avec une capacité de production totale de 54 mégawatts. Mais, la CHP ne produit aujourd’hui que la moitié environ de ce potentiel, en raison de la diminution du volume d’eau dans le barrage liée à la sédimentation et de la dégradation de ses équipements électromécaniques.

« Les ressources de la BID financeront les investissements pour la première étape du programme de réhabilitation, dont les coûts totaux ont été estimés à environ 40 millions de dollars », précise le communiqué de la BID faisant remarquer que les deux étapes suivantes pourront être couvertes par le Fond pour le Développement International de l’Organisation de Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et une autre donation de la BID.

Au cours des trois étapes les 3 turbines de génération, les équipements électriques communs et la ligne de transmission qui relie la centrale à Port-au-Prince seront réhabilités.

Le programme s’échelonnera sur une période de 5 ans et sera placé sous la responsabilité du Ministère de Travaux Publiques et de l’EDH.


Source : un article diffusé le samedi, 6 décembre 2008, sur le site de Metropole Haïti.

René Massé

Afrique du Sud : promotion des énergies renouvelables

Selon l’association sud-africaine Earthlife Africa « il serait possible de produire entre 13 et 20% des besoins en électricité d’ici à 2020 et environ 70% d’ici à 2050 » grâce aux énergies renouvelables.

Aujourd’hui, 88% de l’énergie du pays est issue du charbon. Eskom
veut réduire sa part à 70%, avec l’aide des énergies renouvelables
mais également du nucléaire. Un projet de construction d’une seconde centrale nucléaire est en cours.

L’Afrique du Sud s’est fixé un objectif en matière d’énergies renouvelables.
Dans son Livre Blanc (White Paper) publié en août 2002, et remis à jour en novembre 2003, le Department of Minerals and Energy a défini les intentions et les actions du gouvernement en matière de promotion des énergies renouvelables. Ainsi, sur une période de 10 ans, le gouvernement s’est engagé à produire 10 000 Gwh à partir des énergies renouvelables (principalement dans les filières des biocarburants, des énergies solaire et éolienne et des projets hydro de petite taille).

Selon une analyse macroéconomique du DME effectuée en mai 2008, le recours aux ENR pourrait dégager une économie de 86 843 Gwh, soit 40% de la consommation de 2006 (hors biofuels, solaire thermique et énergies des vagues). Cela permettra également de compenser le déficit de la production électrique conventionnelle et de réduire les émissions de dioxyde de carbone ; l’Afrique du Sud se classant en effet parmi les 20 pays les plus pollueurs de la planète.

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé