Archives de la catégorie : Actualité

Tunisie : les premières retombées du programme triennal de maîtrise de l’énergie

Au cours des derniers mois, la Tunisie a dû faire face au défi énergétique. L’envolée des prix des hydrocarbures a été lourde pour le budget de l’État. Il a fallu trouver des solutions de rechange au pétrole.

La maîtrise de l’énergie et la promotion des énergies renouvelables ont figuré parmi les pistes privilégiées par les pouvoirs publics. Différents programmes ont été mis en place, qui sont ici passés en revue.

Le programme triennal de maîtrise de l’énergie, mis en place par la Tunisie, a largement contribué à la réalisation de l’économie d’énergie. L’objectif recherché à travers le programme est de rationaliser la consommation et de promouvoir les énergies alternatives. En 2008, la Tunisie a réalisé une économie d’énergie de l’ordre de 34 kg/1000 dinars de PIB. La consommation de l’énergie primaire serait ainsi passée à 318 kg en 2008 contre 352 kg en 2004 (avant le démarrage du programme triennal), ce qui représente 850 000 Tep (tonne équivalent pétrole). L’économie réalisée est de 9,6% de l’économie totale en matière d’énergie, estimée à 2,2 Mtep, et évaluée à quelque 1700 MD. Les investissements consentis par l’Etat sont de l’ordre de 298 MD, en matière de maîtrise de l’énergie, dont 43 MD de primes octroyées par le Fonds National de Maîtrise de l’Energie.

En outre, la participation des PME s’est élevée à 163 MD sur les 298 MD consentis, dont 137 MD en matière d’efficacité énergétique et 26 MD en matière de cogénération. Quant aux ménages, ils ont contribué à hauteur de 135 MD, dont 91 MD orientés vers l’énergie solaire dans le résidentiel et 44 MD vers l’acquisition de lampes à basse consommation (LBC).

Bien que, pour le moment, les prix des hydrocarbures aient chuté, le pays tient à poursuivre sa démarche en matière de maîtrise de l’énergie, à travers la mise en place de huit programmes spécifiques, dont :

- Le programme d’efficacité énergétique. Dans ce sens, 206 contrats-programmes (sur un total de 283 PME soumises à l’audit énergétique) ont été conclus. Ces entreprises consomment 80% de la consommation globale du secteur industriel. Ce programme a permis des économies dans le secteur industriel de l’ordre de 268 mille Tep, soit environ 9% de la consommation.

- Le programme de promotion de raccordement au gaz naturel, avec pour objectif d’atteindre le raccordement de 500 000 abonnés, à la fin de l’année 2009. Parallèlement, le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des PME a lancé un plan directeur pour le gaz. Celui-ci cible le raccordement et l’approvisionnement de 100 nouvelles villes, à l’horizon 2011.

- Le programme de promotion des énergies renouvelables. Il a connu une évolution satisfaisante en 2008, année au cours de laquelle 80 000 m³ de chauffes-eau solaires ont été installés (contre 8000 m³ en 2004), ainsi que l’agrément de 27 fournisseurs et de 733 entreprises d’installation. S’agissant des LBC, le programme a dépassé l’objectif : plus 2,5 millions de LBC ont été vendues alors que l’objectif était de 2 millions. Le pays réussira, normalement, à atteindre 5,2 millions de LBC à l’horizon de 2011, soit une couverture de 65% des points essentiels contre 40% en 2007, et un objectif de 8 millions de points lumineux ciblés.

- En matière de production des hydrocarbures, la Tunisie a enregistré le forage de 36 puits en 2007/2008, faisant ainsi évoluer les ressources tunisiennes de 20%, par rapport à 2006.

- Le programme d’efficacité thermique : 46 projets pilotes ont été exécutés en 2008. Ces opérations se sont soldées par des économies d’énergie de 20 à 30% des besoins de chauffage et de climatisation, et de 70% de la consommation d’énergie pour le chauffage à eau.

- Le programme de production d’électricité. Les prévisions tablent sur une capacité de production supplémentaire de 2000 MW au cours du 12ème plan de développement. Cette capacité sera renforcée grâce notamment à l’extension de la centrale de Sousse, la nouvelle centrale de Bizerte, le projet d’El Haouaria, d’une capacité de production de 1200 MW dont 800 MW destinés à l’export en plus d’une ligne électrique sous marine, entre la Tunisie et l’Italie.

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : atelier sur le financement de l’ER et les MDP

Le Club ER organise un atelier d’échanges d’expériences et des pratiques sur le financement de l’Électrification Rurale et les MDP, qui se tiendra à Dakar du 15 au 18 juin 2009.

Depuis le lancement des réformes intervenues dans le secteur électrique à la fin des années 1990, le financement de l’Électrification Rurale constitue une problématique majeure, qui a été différemment gérée d’un pays à l’autre, avec plus ou moins de succès.

Des situations différentiées et contrastées qui, avec un recul de près de 10 années, militent en faveur d’un bilan rétrospectif : quelles ont été les réalisations effectives de ces différentes structures, facteurs de succès et difficultés ? Quelles leçons tirer, quelles recommandations pour améliorer l’efficacité de l’intervention de ces structures, quelles mesures mettre en œuvre ? Le forum offert au sein du CLUB-ER, sous le prisme de l’amélioration effective de l’accès aux services électriques modernes présente un cadre très favorable à ces échanges.

L’objectif de cette activité spécifique lancée dans le cadre du projet d’appui de la Facilité Énergie au CLUB-ER (Contrat de subvention n° 9 ACP RPR 498) est de permettre de mieux appréhender l’opportunité offerte par la vente des Crédits Carbone tirés de l’application du MDP dans la perspective très opérationnelle d’application à l’électrification rurale. Les tenants et les aboutissants du MDP seront étudiés à travers des études de cas propres aux membres du CLUB-ER, la question clé posée étant celle de la contribution effective que le carbone peut de manière réaliste et concrète apporter à la réalisation de projets d’ER.

Pour plus d’informations contacter :

Ousmane Fall Sarr : ofsarr@aser.sn

Samuel Watchueng : s.watchueng@ied-sa.fr


Source : Club ER.

Xavier Dufail

Algérie : l’APRUE lance le programme "Eco-Lumière"

l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) a lancé le 19 avril 2009 à Alger, « le programme Eco-Lumière » qui consiste à diffuser des lampes basse consommation dans les ménages. Il s’étendra ensuite à cinq wilayas du pays.

Selon les initiateurs, l’opération se déroulera au niveau de la société de distribution d’électricité et du gaz d’Alger (SDA) en présence du ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. Le programme a pour principaux objectifs de faire connaître et promouvoir un équipement d’éclairage favorisant les économies d’énergie, et faciliter l’accès des particuliers à cet équipement.

L’opération Eco-Lumière intervient suite à un accord conclu entre l’APRUE et la Sonelgaz qui s’est engagée à vendre au niveau de son réseau de distribution les lampes économiques à ses clients. Financé par le Fonds national pour la maîtrise de l’énergie (FNME), le programme ciblera, dans un premier temps, cinq wilayas du pays à savoir Alger, Tipaza, Blida, Boumerdès et Tizi Ouzou, représentant 1,2 million de ménages.

« La consommation annuelle d’électricité liée à l’éclairage d’un logement représente près de 32% de la facture d’électricité », a précisé l’APRUE, faisant remarquer qu’une lampe économique présente, par rapport à une lampe classique, de nombreux avantages, notamment une durée de vie 15 fois plus longue et une consommation électrique 4 fois moindre.


Source : un article du Quotidien d’Oran, diffusé le 19 avril sur le site de El-Annabi.

René Massé

France : Forum technique photovoltaïque

TRANSENERGIE et METROL ont décidé d’organiser régulièrement un forum technique photovoltaïque, à destination des acteurs professionnels de la filière. Pour le premier semestre 2009, ce forum se déroulera à Valpré Lyon, le lundi 18 mai 2009, sur le thème des “Onduleurs photovoltaïques raccordés au réseau”.

Date limite d’inscription, le 30 avril 2009.

L’objectif de ce forum technique, qui se déroulera tous les 6 mois à Valpré (69 Ecully), est d’approfondir les aspects techniques d’un thème donné et d’échanger entre les acteurs concernés : fabricants, distributeurs, ensembliers, installateurs, bureaux d’études, monteurs de projets…

L’animation des échanges sera assurée par Philippe Rocher, Directeur de METROL.

Vous trouverez ci-dessous le programme du 18 mai 2009 et le bulletin d’inscription en téléchargement ainsi que le plan d’accès.

Si vous êtes intéressé pour assister à ce forum, nous vous remercions de nous faire parvenir le bulletin d’inscription et le règlement avant le 30 avril 2009 (nombre de places limité) à l’adresse suivante :

TRANSENERGIE

3D, allée Claude Debussy

69130 ECULLY-FRANCE

Tel : +33 (0)4 72 86 04 04

Fax : +33 (0)4 72 86 04 00

Courriel : sun@transenergie.eu


Bassam Ouaida, René Massé

Méditerranée : achèvement du projet Remap

Le projet Remap, « Plan d’action pour le développement des énergies renouvelables dans les régions sud et est de la Méditerranée », s’est achevé fin 2008. Réalisé en partenariat avec l’ADEME, il contribuera au Plan solaire méditerranéen qui prévoit la création de 20 GW d’électricité « verte » à l’horizon 2020.

Financé par la Commission européenne dans le cadre du sixième Programme-cadre de recherche et développement (PCRD), le projet Remap a débuté en 2007. Piloté par l’Observatoire méditerranéen de l’énergie, une association fédérant 35 compagnies énergétiques, il vise à développer les énergies renouvelables en se concentrant sur les centrales éoliennes et solaires thermodynamiques à concentration (Concentrated solar power : CSP).

Il faut souligner que beaucoup de projets ont déjà été menés sur cette zone et sur ces thèmes : élaboration d’atlas des ressources, identification des sites potentiels, analyses des freins comme des possibilités de développement… « Cependant, il manquait encore des plans d’action ciblés sur des technologies précises avec des portefeuilles de projets finançables », souligne Stéphane Pouffary, responsable de la cellule Expertise internationale pour la maîtrise de l’énergie à l’ADEME, un des partenaires à l’origine du projet Remap.

Des projets concrets

Remap avait pour objet d’identifier des sites potentiels pour l’implantation de centrales éoliennes et CSP, en partenariat avec les autorités nationales, les compagnies énergéticiennes, les agences de l’énergie et des financeurs potentiels, afin de bâtir un portefeuille de projets en Algérie, Jordanie, Turquie et Tunisie. « La mise en commun des compétences de la dizaine de partenaires du consortium a permis d’instaurer un dialogue très constructif avec les décideurs locaux et d’échanger sur les meilleures orientations afin de proposer des solutions concrètes », poursuit Stéphane Pouffary. Les conclusions de ce projet tombent à point nommé pour alimenter les réflexions du Plan solaire méditerranéen (PSM) de l’Union pour la Méditerranée née lors du sommet de Paris en juillet dernier. « Remap est une excellente contribution amont au PSM qui prévoit de réaliser, d’ici 2020 dans cette zone, outre les 20 % d’économies d’énergie, des centrales pour une puissance de 20 GW à partir de ressources renouvelables (photovoltaïque, CSP, éolien) », commente Noémie Zambeaux, chargée de mission Afrique du Nord et Moyen-Orient.
« Le portefeuille de projets de production électrique va largement contribuer aux objectifs du plan. Lors du lancement de Remap, nous étions, semble-t-il, véritablement dans le sens du vent… et du soleil ! » ajoute Stéphane Pouffary.

Une technologie adaptée aux pays du Sud

Cette production devra satisfaire à la demande des pays de la rive sud, tout en permettant aux pays de la rive nord d’acheter de l’électricité « verte » et de contribuer ainsi à la mise en œuvre du paquet énergie-climat de l’Union européenne. À noter qu’au-delà de l’éolien, le solaire thermodynamique connaît un fort regain d’intérêt et que cette technologie, qui peut également servir à dessaler et purifier l’eau, s’avère particulièrement bien adaptée aux pays du Sud, disposant de vastes territoires disponibles et ensoleillés. Après deux ans de travaux, la conférence finale du projet s’est tenue en décembre 2008. Les derniers détails concernant les projets identifiés sont en phase de validation avant d’être adressés à la Commission européenne puis rendus publics. Il s’agira ensuite de les accompagner concrètement tout en engageant en parallèle des actions de maîtrise de la demande et d’efficacité énergétique.

Site web du projet Remap : www.remap-ec.eu

Contacts : Stéphane Pouffary, Noémie Zambeaux


Source : ADEME.

Xavier Dufail

CEDEAO : Ibrahima Thiam, Directeur de l’Autorité régionale du secteur de l’électricité

Créée par la Conférence des chefs d’Etat, l’ARREC dont le siège est à Accra (Ghana) a pour mission la régulation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique entre les Etats membres de la CEDEAO. M. Thiam a été élu à la tête de l’institution en marge des travaux de la 6ème Conférence et Assemblée générale annuelle du Forum africain des régulateurs de services publics (AFUR) qui se tient en ce moment à Abidjan.

L’ingénieur sénégalais Ibrahima Thiam, par ailleurs président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité du Sénégal (CRSE), a été choisi à l’issue d’un processus transparent imposé par les bailleurs de fonds, à savoir un appel à candidature international lancé dans les quinze pays de la Communauté et qui a reçu 70 dossiers.

Agé de 53 ans, Ibrahima Thiam est un ingénieur centralien et un ancien cadre de la Senelec qui a été successivement directeur de l’Energie de l’UEMOA, directeur général de l’ASER, membre puis président de la CRSE depuis 2005.

Il est actuellement président du Comité consultatif des régulateurs de l’énergie des Etats membres de l’UEMOA, président du Comité national sénégalais du Conseil mondial de l’énergie et président du Cercle de réflexion  »Savoir Plus ». Enfin, il est président de l’Amicale des anciens du lycée Cheikhou Oumar Foutiyou Tall de Saint-Louis (ex-Faidherbe).


Source : un article diffusé le 21 avril 2009 sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise.

René Massé

Algérie : un étiquetage spécial pour l’électroménager à partir d’octobre 2010

A partir d’octobre 2010, les réfrigérateurs, congélateurs et les appareils combinés à usage domestique, ainsi que les climatiseurs et les lampes domestiques fonctionnant à l’énergie électrique, lorsqu’ils sont proposés à la vente ou la location-vente, devront obligatoirement être munis d’une étiquette indiquant notamment leur consommation d’énergie et une documentation technique de chaque appareil.

C’est là l’une des principales dispositions contenues dans l’arrêté ministériel du 21 février 2009 du ministère de l’Energie et des Mines, relatif à l’étiquetage énergétique des appareils à usage domestique, qui vient d’être publié sur le Journal officiel.

L’arrêté en question a pour objet de mettre en application les modalités d’étiquetage des appareils sus-cités soumis aux règles spécifiques d’efficacité et alimentés exclusivement par le réseau de distribution électrique basse tension ainsi que les conditions de leur mise en vente. Il détermine également les catégories et établit les modèles de l’étiquette ainsi que la documentation technique y afférente.

Outre l’étiquette mentionnant la consommation d’énergie, les réfrigérateurs, congélateurs et les appareils combinés à usage domestique soumis aux règles spécifiques d’efficacité énergétique et fonctionnant à l’énergie électrique, doivent aussi être accompagnés d’une fiche d’information précisant les indications portées sur l’étiquette.

C’est le fabricant ou son mandataire, ou à défaut toute personne qui propose au consommateur un de ces appareils, qui est tenu de fournir cette étiquette qui doit être apposée sur l’appareil de manière à être clairement visible. La fiche d’information doit être tenue à la disposition de l’acquéreur potentiel par la personne qui l’expose à la vente, à la location ou à la location-vente.

La documentation technique des appareils sus-cités doit comprendre, entre autres, le nom et l’adresse du fournisseur, la marque de l’appareil, une description générale du produit permettant de l’identifier, des rapports d’essai, etc.

Lorsque les informations concernant une combinaison particulière de modèles reposent sur des calculs fondés sur la conception et ou l’extrapolation de combinaisons existantes, il convient de donner le détail de ces calculs ainsi que les essais effectués afin de vérifier l’exactitude des calculs.

Pour les lampes domestiques, l’arrêté s’applique exclusivement aux lampes à incandescence et les lampes fluorescentes à ballast intégré destinées à être directement alimentées par le réseau d’énergie à basse tension et les lampes fluorescentes sans ballast intégré. Sont exclus du champ d’application du présent arrêté, les lampes produisant un flux lumineux supérieur à 6.500 lumens, les lampes dont la puissance absorbée est inférieure à 4 watts, les lampes à réflecteur, les lampes destinées à être alimentées par une énergie autre que l’énergie électrique basse tension, les lampes n’ayant pas pour fonction principale la production de lumière visible dont la longueur d’onde est comprise entre 400 et 800 nm et enfin les lampes mises sur le marché ou commercialisées en tant que partie d’un produit dont la fonction n’est pas l’éclairage. Toutefois lorsque la lampe est proposée à la vente, à la location ou à la location-vente ou exposée séparément, le présent arrêté s’applique.

Pour les climatiseurs, l’arrêté ne s’applique pas aux appareils pouvant fonctionner avec d’autres sources d’énergie…, les appareils air-eau et eau-air, et les unités ayant une puissance frigorifiques supérieure à 12 kilowatts. Conformément à l’article 9, le présent arrêté entre en vigueur 18 mois après sa publication sur le Journal officiel, soit en octobre 2010.


Source : un article du Qotidien d’Oran diffusé le 19 avril 2009 sur le site El-Annabi.

René Massé

Île Maurice : investir dans les énergies renouvelables

Le secteur des énergies renouvelables de l’Île Maurice a un fort potentiel de croissance, ce qui pourrait aider le pays dans son souhait de se tourner vers les sources d’énergie propre. Les investisseurs sont invités à exploiter les opportunités.

Opportunités : production par énergies renouvelables, commerce de crédits de carbone ou fabrication de matériels connexes.

80% de l’énergie de l’île Maurice sont issus de la combustion des combustibles fossiles importés, ce qui est coûteux et qui a augmenté de 20% les émissions de gaz à effet de serre depuis 2000. Le gouvernement est déterminé à réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles pour des raisons économiques et écologiques.

Le pays a récemment engagé des fonds pour un programme de développement durable de l’Île, d’une hauteur de 40 millions de dollars US, afin d’appuyer la protection de l’environnement grâce au recyclage et à une utilisation plus efficace de l’énergie renouvelable.

Maurice prévoit de doubler la part des sources d’énergie renouvelables pour produire de l’électricité à près de 40% dans les dix prochaines années. Le pays a l’intention d’explorer les sources locales d’énergies renouvelables comme les fermes éoliennes, les panneaux solaires, l’incinération des déchets solides et des gaz d’enfouissement, et de la climatisation de la Land Based Oceanic Industry (LBOI).

Les opportunités d’investissement :

• Les investisseurs sont invités à produire des énergies de source renouvelable ou à fabriquer des équipements et des composants connexes.

• Le pays a adhéré au protocole de Kyoto en 2001 et, par conséquent, les investisseurs qui financent les énergies renouvelables ont la possibilité de vendre leurs crédits de carbone, et les sociétés de conseil celle de les appuyer dans le processus.

• Le gouvernement soutient également les initiatives d’habitat écologique, comme la promotion des bâtiments à énergie positive. Des cabinets de consultants spécialisés dans ce domaine sont les bienvenus pour profiter de ces opportunités d’affaires.

Valeur d’investissement : l’Agence Française de Développement (AFD) projette d’investir (potentiellement) 100 millions de dollars US au cours des 5 prochaines années dans le domaine de l’énergie et des énergies renouvelables dans le pays.

Pour plus d’informations sont disponibles sur le site du Board of Investment (BOI).


Source : Trade Invest Africa (en anglais).

Xavier Dufail

Conférence à Paris : accès à l’énergie en Afrique – quelles solutions ?

L’ADEA (Association pour le Développement de l’Énergie en Afrique) organise en collaboration avec AOGREEN (African Oil Gas and Renewable Energy Network), l’AEE (Association des Économistes de l’Énergie) et IFP Training (Institut Français du Pétrole), une conférence « Accès à l’Énergie en Afrique : quelles solutions ? » le jeudi 04 juin 2009 à Paris.

Date : jeudi 04 Juin 2009 de 9h à 18h

Lieu : AIE – Agence Internationale de l’Énergie

9, rue de la Fédération

75015 Paris

Contact : Latifa HANIFI

Tél : +33 (0)1 47 16 97 92

@ : latifa.hanifi@bestcap.fr

L’accès aux services énergétiques de qualité est un défi majeur pour le développement économique et social des populations africaines dont une faible partie bénéficie à l’heure actuelle d’une énergie moderne.
L’objectif principal de cette conférence-débat est de créer un lieu de rencontre et d’échanges entre acteurs de l’énergie (amont/aval pétrolier & énergies renouvelables) du Nord et du Sud afin de :

- Favoriser les échanges entre les professionnels et les décideurs qui n’ont guère l’occasion de se rencontrer et de faire connaître leurs expériences et leurs problématiques,

- Prendre connaissance des expériences menées dans d’autres pays africains pour enrichir les réflexions théoriques et les débats sur le thème de l’accès à l’énergie en Afrique,

- Proposer des éléments de réponse viables et applicables à court et moyen terme, lesquels constitueront un levier de développement économique pour les populations africaines.

Xavier Dufail

RDC : signature d’un protocole d’accord pour la construction du barrage hydroélectrique de Zongo II

Un protocole d’accord pour la construction d’un nouveau barrage hydroélectrique sur la rivière Inkisi à Zongo, dans la province du Bas-Congo en République démocratique du Congo (RDC), a été signé samedi entre le gouvernement congolais, représenté par le ministre de l’Energie Laurent Muzangisa et le directeur général de la société chinoise SINOHYDRO en RDC, Wang Anquan.

Le coût global des travaux seront financés par le gouvernement chinois à environ 350 millions de dollars. Avec une capacité de 150 mégawatts, le Zongo II va renforcer sur ce site le premier barrage construit par la Belgique et opérationnel depuis l’époque coloniale, en vue d’augmenter la puissance et la desserte en énergie électrique de la ville de Kinshasa et de la province du Bas-Congo.

Le barrage de Zongo I avait été construit par la Belgique pour alimenter en énergie électrique la capitale de sa colonie, Léopoldville (aujourd’hui Kinshasa) alors que la ville n’était peuplée que d’environ 300.000 habitants.

Aujourd’hui, avec sa population qui avoisine les 7 millions d’habitants, Kinshasa a vu ses besoins en électricité augmenter considérablement. La Société nationale d’électricité (SNEL), confrontée à des difficultés conjoncturelles depuis plus d’une décennie, n’arrive plus à satisfaire les besoins tant industriels que domestiques de la ville où des quartiers entiers vivent encore dans l’obscurité, en dépit de la construction et de la mise en service, dès 1970, du grand barrage d’Inga I et II.

Ce grand ouvrage, sur lequel le pays fonde beaucoup d’espoir pour son développement, a subi des avaries qui ont réduit considérablement sa capacité de desserte et la Société nationale d’électricité est contrainte de recourir au système de fourniture par alternance pour couvrir la ville, dans un pays où le taux d’accès de la population à l’électricité est de moins de 10%.

Le début des travaux de construction qui dureront de 3 à 4 ans, est prévu pour la fin de l’année 2009.


Source : un article diffusé le 5 avril 2009 sur le site Les nouvelles à travers la Chine et le monde.

René Massé