Archives de la catégorie : Actualité

Congo : mise en place d’une agence de régulation du secteur électrique et de l’agence nationale de l’électrification rurale

Le secteur électrique de la République du Congo vient de se doter d’une Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), cadre juridique et technique devant faciliter les investissements des opérateurs dans le secteur électrique, conformément à la loi portant sur la création du code de l’électricité adopté et promulgué en 2003. Dans le même cadre, il vient d’être créée une Agence de l’Électrification Rurale (ANER). Toutes ces agences sont fonctionnelles depuis le mois de décembre (…)

Le secteur électrique de la République du Congo vient de se doter d’une Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), cadre juridique et technique devant faciliter les investissements des opérateurs dans le secteur électrique, conformément à la loi portant sur la création du code de l’électricité adopté et promulgué en 2003.

Dans le même cadre, il vient d’être créée une Agence de l’Électrification Rurale (ANER).

Toutes ces agences sont fonctionnelles depuis le mois de décembre 2008.

Barnabé Moukouri, Xavier Dufail

Madagascar : production énergétique à partir de la biomasse

Un groupe d’investisseurs italiens s’intéressent à la production d’énergie à Madagascar à partir de la biomasse.

Les Italiens vont contribuer à la fourniture d’énergie électrique à prix réduit. Ils vont construire des unités de production utilisant la biomasse et les déchets agroalimentaires.

Madagascar continue à intéresser les opérateurs étrangers. Après les Saoudiens, des investisseurs italiens ont manifesté leur volonté d’intégrer le milieu économique malgache. Une présentation d’un projet de production énergétique basée sur la biomasse s’est tenue, le 5 mai 2009, au ministère de l’Énergie et des mines à Ampandrianomby.

Unités opérationnelles en 2010

Ce projet consiste à construire deux unités de production énergétique, d’une puissance respective de 8,5 MW, dont 6 MW seront mis à la disposition de la population. Le reste alimentera l’unité de production. Comme matière première, le groupe entend utiliser des matières premières locales comme les noix de coco et les déchets agroalimentaires, ce qui pourrait permettre des prix plus abordables. « Nous n’aurons pas de problème sur l’approvisionnement de noix de coco car Madagascar produit chaque année 750 000 tonnes de noix alors que nos besoins s’élèvent à 65 000 tonnes », explique un collaborateur du groupe.

Les travaux de construction devront commencer, une fois le terrain d’implantation identifié. « Chaque usine s’étalera sur une superficie de 60 000 m2. Elles devront être opérationnelles dès 2010 ».


Source : L’Express de Madagascar.

Xavier Dufail

Sénégal : démarrage des travaux d’un projet d’électrification rurale fin 2009

Un projet d’électrification destiné aux départements de Louga, Kébémer et Linguère a été financé à hauteur de 7,3 milliards de francs CFA grâce à un prêt du Fonds africain de développement (FAD), appartenant au groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

Dans le cadre du programme d’électrification rurale, le territoire sénégalais avait été divisé en 18 zones pour lesquelles un plan local d’électrification (PLE) a été réalisé. Le projet financé par la BAD concerne les deux concessions Kébémer-Louga et Lingère, qui ont été regroupées pour présenter une rentabilité suffisante afin d’intéresser le secteur privé.

Les départements de Louga et de Kébémer sont des localités reconnues pour être des zones de forte migration, qui bénéficient ainsi de rentrées substantielles de devises.

Des retards ont été pris par l’ASER pour la sélection du concessionnaire et le processus d’adjudication, de sorte que les premiers travaux de ce projet débuteront en fin 2009. L’objectif principal est l’amélioration des conditions de vie des populations rurales, dans le cadre global de la lutte contre la pauvreté. Mais ce projet vise aussi l’accroissement de l’accès à l’électricité des populations rurales de la région de Louga et l’amélioration de la capacité de gestion des organes du sous-secteur.

Ce projet d’électrification rurale est appelé à réaliser 1 091 km de réseaux de distribution moyenne tension (MT) et basse tension (BT), 104 postes de transformation, 6 centrales thermiques de production d’électricité, 5.243 branchements, 177 systèmes photovoltaïques, 104 batteries avec huit modules de rechargement.


Source : Agence de Presse Sénégalaise.

René Massé, Xavier Dufail

Afrique du Sud : atelier « améliorer l’accès à l’énergie en zones rurale et péri-urbaine »

Un atelier co-organisé par le PNUE, du 25 au 27 mai 2009, à Cape Town (Afrique du Sud)

Cet atelier de trois jours réunira des parties prenantes, des décideurs et des experts en énergie de l’Afrique orientale et australe, afin de les focaliser sur les problèmes liés à l’accès à l’énergie. Il permettra de présenter et d’examiner les dernières études sur le thème de l’accès à l’énergie pour les pauvres ainsi que de la sécurité énergétique, et ces résultats se rapportent au transfert de technologie, le renforcement des capacités et la réalisation des OMD.

La clé de ces problèmes est la disponibilité d’informations sur les besoins en énergie, les bonnes pratiques, les technologies et les possibilités de financement.

L’événement est une initiative conjointe du PNUE, du réseau Global Network on Energy for Sustainable Development (GNESD), et de l’EUEI-UNEP Capacity Enhancement and Mobilisation Action for Energy in Africa (CEMA).

L’atelier se concentrera également sur la façon dont les capacités institutionnelles et humaines dans la sous-région peuvent être renforcées et mobilisées afin que les autorités nationales et régionales soient les mieux placées pour tirer profit des actuelles et futures actions de coopération et d’appui, et notamment de la récente coopération « Afrique – EU Energy Partnership » (AEEP).

Pour plus d’information consultez la page de l’événement sur le site de l’EUEI-UNEP CEMA (en anglais).

Xavier Dufail

Sri Lanka : modernisation de la centrale hydroélectrique de Laxapana

Alstom Hydro vient de signer un contrat clé en main d’une valeur de 43 millions d’euros avec le Ceylon Electricity Board, au Sri Lanka, en vue de la réhabilitation partielle du complexe hydroélectrique de Laxapana, composé de cinq centrales électriques.

Le projet contribuera de façon positive à réguler la fourniture électrique du pays et à répondre aux besoins croissants d’électricité de l’île.

En vertu du contrat, Alstom assurera la réhabilitation de deux des cinq centrales du complexe : Wimalasurendra et New Laxapana. La mise en service des équipements mis à neuf est prévue pour le printemps 2013.

Les deux turbines Francis de 26 MW de la centrale de Wimalasurendra et les deux Pelton de 52 MW de la centrale de New Laxapana seront équipées de nouveaux systèmes de commande, contrôle et régulation et d’excitation sans balai. Équipées de nouvelles roues à flasques, les turbines Pelton verront leur puissance électrique portée à 57 MW.

Les travaux seront réalisés au cours des brèves périodes d’immobilisation de la centrale, tout retard étant susceptible d’affecter la fiabilité du réseau électrique national, en particulier dans le cas de la centrale de New Laxapana. Cette dernière joue un rôle clé dans la régulation de fréquence et la fourniture d’électricité lors de pics de demande, notamment pendant la saison des moussons.

Le Sri Lanka dispose d’une capacité totale installée de près de 2 400 MW, dont la moitié est assurée par l’hydroélectricité. Le gouvernement sri-lankais encourage le développement de l’hydroélectricité afin de répondre à une demande croissante et de réguler le réseau électrique national.


Source : enviro2b.

Xavier Dufail

Vietnam : projet de développement des énergies renouvelables

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 5 mai 2009 un projet de développement des énergies renouvelables au Vietnam, d’un montant de 202 millions USD sur 40 ans.

Ce projet vise à accroître la fourniture d’électricité au réseau national à partir de sources d’énergie renouvelable sur des bases durables commerciales, environnementales et sociales.

Il y a trois composantes à ce projet :

1. investissement dans les énergies renouvelables.

- Mise en place de crédit pour soutenir les investissements en énergie renouvelable. Cette sous-composante permettra de fournir une facilité de financement, par la participation des banques commerciales, à des prêts pour des projets éligibles ne dépassant pas 30MW et qui sont développés par des sponsors privés.

- Assistance technique pour la mise en œuvre des investissements. Cette sous-composante fournira une assistance technique pour l’examen des demandes, le suivi de l’éligibilité des budgets et des développeurs, la gestion du projet par le ministère de l’Industrie et du Commerce (MOIT) et pour le renforcement des capacités des budgets et aux développeurs de préparer, évaluer, financer et mettre en œuvre des énergies renouvelables à base projets selon les meilleures pratiques internationales.

2. élaboration de la réglementation. Cette composante fournira une assistance technique pour le développement de l’infrastructure réglementaire et le renforcement des capacités nécessaires du MOIT, de l’autorité de réglementation de l’électricité du Vietnam, et d’autres organismes gouvernementaux de développement des énergies renouvelables, en particulier pour les projets de production d’électricité raccordée au réseau électrique et ne dépassant pas 30 MW.

3. pipeline de développement. Cette composante soutiendra les activités visant à faciliter le développement de nouveaux projets d’énergie renouvelable qui contribuent directement à la construction d’un pipeline de projets d’énergie renouvelable.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Angola – Norvège : entente pour les industries électro-intensives

Le ministère de l’Énergie angolais et la société norvégienne « Hydro Aluminium » ont signé le 5 mai 2009, à Luanda, un mémorandum d’entente sur le développement des industries électro-intensives en Angola.

Selon la ministre angolaise, le mémorandum sera important pour le développement des industries électro-intensives en Angola, et permettra la réalisation des études d’investissements dans la production et traitement d’aluminium et énergie électrique.

Ceci permettra l’exécution d’un projet intégré de deux centrales hydroélectriques avec une puissance indicative entre 750 et 1 000 MW, ainsi que des lignes de transport d’énergie électrique.

Le gouvernement de la Norvège appuie les travaux des entreprises norvégiennes en Angola.


Source : Angola Press.

Xavier Dufail

Tunisie : Incitations à la maîtrise de l’énergie dans le bâtiment : quelles aides pour quels projets ?

Pour la période 2008-2011, les investissements prévus en matière de maîtrise de l’énergie en Tunisie devraient avoisiner 1 milliard de dinars.
Ce montant, jamais atteint dans l’histoire de la maîtrise de l’énergie en Tunisie, traduit l’accélération de la politique tunisienne en la matière.

Différents leviers financiers ont été mis en place afin d’aider les entreprises et les particuliers à financer leurs projets. Voici un récapitulatif des aides et incitations actuellement disponibles.

Suite à la mise en application du nouveau décret (2009-362) du 9 février 2009, l’éligibilité du FNME (Fond National pour la Maîtrise de l’Energie) a été étendue à de nouvelles interventions telles que les investissements immatériels, la cogénération, l’utilisation des énergies renouvelables (le biogaz par exemple) ou encore la production d’électricité dans les bâtiments solaires.

Les taux et les montants des primes relatives aux actions éligibles au FNME

Elles ont donc été revus comme suit :

  • Audit Energétique : 70 % plafonné à 30 000 dinars
  • Projet de démonstration : 50 % plafonné à 100 000 dinars
  • Investissement immatériel : 70% plafonné à 70 000 dinars
  • Investissement matériel :

    100 000 dinars pour les établissements dont la consommation annuelle est inférieure à 4000 tep

    200 000 dinars pour les établissements dont la consommation annuelle est comprise entre 4000 et 7000 tep

    250 000 dinars pour une consommation supérieure à 7000 tep

  • Cogénération : 20 % plafonné à 500 000 dinars
  • Raccordement au gaz naturel :

    Industrie & tertiaire : 20 % plafonné à 400 000 dinars

    Résidentiel : 140 dinars par logement individuel et 20 dinars par appartement dans le logement collectif

  • Autoproduction d’électricité dans le secteur agricole : 40% plafonné à 20 000 dinars
  • Production d’électricité dans les bâtiments solaires : 30 % plafonné à 3000 dinars/ Kilowatt crête et 15000 dinars pour un bâtiment solaire
  • Production d’électricité (grandes unités industrielles et agricoles) : 20 % plafonné à 100 000 dinars
  • Chauffe eau solaire (CES) : pour le résidentiel & les petits métiers : 200 dinars pour les CES dont la surface de capteur est comprise entre 1m² et 3m² ; 400 dinars pour les CES dont la surface de capteur est comprise entre 3m² et 7m². Pour l’industrie et tertiaire : 30% plafonné à 150 Dinars/m².

Les crédits spécifiques accordés par les banques

Trois banques ont, à ce jour, mis en place des crédits spécifiques pour aider au financement de projets économes en énergie :

  • Dans son offre de crédits à taux préférentiels pour les entreprises comme les particuliers, la Banque de Tunisie propose notamment un crédit de 5 à 7 ans à taux TMM + 1,5 à 2 destiné aux particuliers pour l’installation d’appareillages tels que les CES par exemple, ou concernant le gaz naturel, l’isolation thermique… Elle vient également de réajuster son offre pour le photovoltaïque : selon la puissance installée et donc le coût de l’installation (de 0,5 à 5 kW équivalents à 1 000 à 60 000 dinars), elle propose des crédits allant de 5 000 dinars à 40 000 dinars, à des taux oscillant entre TMM + 1,75 et TMM + 2 ;
  • La Banque de l’Habitat propose un crédit pouvant aller jusqu’à 10 ans à un taux TMM + 3.
  • L’Amen Banque propose également un crédit de 7 ans à taux TMM + 1,5.

L’ALME : programme d’Appui à la Ligne de Maîtrise de l’Energie

L’objectif de ce programme est de soutenir l’émergence et la concrétisation des projets de maîtrise d’énergie identifiés par des entreprises en complémentarité avec les outils, les mécanismes et les projets existants au sein de l’ANME.

Dans ce contexte, l’Agence française de Développement (AFD) a mis en place une ligne de crédit environnement pour un montant de 40 millions d’Euros. Cette ligne, ouverte auprès de 3 banques – la BIAT, la BT et l’UBCI – est destinée au financement de projets de dépollution et de maîtrise de l’énergie. Les conditions de financement de ce prêt sont les suivantes : montant du prêt maximum : 5 millions d’Euros. Taux d’intérêt : environ 4%. Durée : de 5 à 12 ans. Différé : entre 2 et 3 ans. Autofinancement : validé par la banque doit être au minimum de 15 % du coût du projet.

Le programme, mis en place en partenariat avec l’ANME, offre également un accompagnement et une assistance technique pour la réalisation du projet. Les projets éligibles à cette ligne de crédit sont :

- les Contrats Programmes d’efficacité énergétique des Entreprises Grosses Consommatrices d’Energie (EGCE) ;

- les projets de cogénération ;

- les installations solaires collectives pour le chauffage de l’eau ;

- Les projets éoliens ;

- Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau réalisés par les entreprises.

La Banque mondiale est en cours de finalisation d’une autre ligne de crédit d’un montant de 50 000 dollars américains qui devrait concerner la cogénération et l’efficacité énergétique dans l’industrie. Elle devrait être prochainement ouverte auprès de l’Amen Banque, la BH, la BT et la BFPME (Banque de financement des PME).

— –

Source : un article de archibat Economie – Energie publié le 11 mai 2009 sur le site Investir en Tunisie.

René Massé

Sénégal : le recours au biocarburant nécessite une expertise

Le gouvernement a décidé de ne pas s’engager dans la production de « grande envergure » du biocarburant à base de jatropha avant de connaître les effets de cette plante, a annoncé le ministre des Biocarburants et des Energies renouvelables, Sina Diatta.

« Les entreprises ne peuvent pas se mettre à une exploitation de grande envergure des biocarburants sans que soient résolues les questions des rendements industriels et du foncier », a-t-il déclaré, suggérant l’exploitation des « filières du ricin et de la canne à sucre ».


Source : un article publié le 8 mai 2009 sur le site Les Afriques.

René Massé

Africa Power Forum 2009

La troisième édition d’Africa Power Forum, un forum africain de l’énergie électrique, aura lieu les 4 et 5 juin 2009 à Marrakech.

Le thème de ce forum sera : énergie compétitive et développement durable.

Cette conférence internationale est organisée par i-Conférences en partenariat avec le Ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement et l’UPDEA (Union des Producteurs, Distributeurs, Transporteurs de Énergie Électrique en Afrique).

L’APF 2009 sera une opportunité pour plus de 350 professionnels, opérateurs et acteurs du secteur de l’énergie électrique en Afrique du Nord, du Centre et de l’Ouest pour partager leurs expériences et s’enquérir des dernières avancées. Cet événement sera constitué de séances plénières, panels, keynotes et ateliers où seront débattus des sujets d’actualités liés à l’énergie électrique ainsi qu’un espace d’exposition.

Le programme de la conférence et le bulletin d’inscription sont en téléchargement.


Source : Africa Power Forum.

Xavier Dufail