Archives de la catégorie : Actualité

Lomé : réunion Ad-Hoc d’experts sur la sécurité énergétique en Afrique de l’Ouest

En collaboration avec le Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique pour l’Afrique, la Commission de la CEDEAO organise les 20 et 21 juillet 2009 une réunion d’experts sur la sécurité énergétique en Afrique de l’Ouest et le concept de co-entreprise.

L’objectif de ce forum est de réfléchir au problème posé par le déficit énergétique de la région et d’aider à trouver des solutions innovantes et des stratégies pour assurer durablement la sécurité en énergie électrique en Afrique de l’Ouest.

Cette rencontre réunira des Partenaires Stratégiques, les Experts en énergie des États membres et des acteurs du secteur privé. Le projet d’ordre du jour propose des communications sur le nucléaire civil, sur l’énergie solaire, etc..

Contact : M. Bayaornibe DABIRE

Directeur de l’Energie à la Commission de la CEDEAO

René Massé

Angola : deux centrales hydroélectriques financées par la Russie

L’ambassadeur russe en Angola, Serguey Nenachev, a déclaré que son pays financera la construction de deux centrales hydroélectriques en Angola, sur le fleuve Kwanza.

Ces deux stations de 1000 MW chacune seront construites à Kapanda, dans la province de Malanje, et à Cambambe, dans la province de Kwanza Norte. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération économique que les deux pays se sont engagés à mettre en place.


Source : un article diffusé le 29 juin 2009 sur le site Les Afriques

René Massé

Maroc : le PNUD finance un programme d’efficacité énergétique dans le bâtiment

Le Maroc et le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) ont signé, vendredi 26 juin à Rabat, une convention de financement du programme « Code d’efficacité énergétique dans le bâtiment » (CEEB), dont le montant initial s’élève à 18 millions de dollars.

Objectif : Accroître la part des énergies renouvelables à hauteur de 10% dans le bilan énergétique global à l’horizon 2012.

Le programme « code d’efficacité énergétique dans le bâtiment » (CEEB) a pour principaux objectifs l’élaboration et la mise en place :

  • d’une réglementation énergétique pour le bâtiment,
  • une stratégie de mobilisation et de sensibilisation des opérateurs impliqués dans l’acte de bâtir,
  • l’identification et la promotion des investissements en efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment.

« Le secteur du bâtiment représente près de 36% de la demande énergétique totale », a déclaré la ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement Mme. Amina Benkhadra. Elle a ajouté que le programme CEEB s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie énergétique qui a retenu la promotion des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique parmi les axes prioritaires.

L’objectif de cette nouvelle stratégie est d’accroître la part des énergies renouvelables à hauteur de 10% dans le bilan énergétique global à l’horizon 2012, voire 15% à l’horizon 2020. Cette stratégie vise également à réduire la consommation d’énergies fossiles de 12% à l’horizon 2020 au moyen d’actions conséquentes de l’efficacité énergétique.


Source : un article publié le 26 juin 2009 sur le site La Vie Eco.

René Massé

Égypte : énergies renouvelables et transports propres au cœur d’une croissance à faibles émissions de carbone

L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement au monde. D’ici 2020, l’Égypte envisage de produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables. L’Égypte souhaite atteindre une capacité de production éolienne de 7200 MW, réduire les émissions des véhicules grâce à une politique d’amélioration des transports publics et rendre le secteur industriel davantage écoénergétique L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre (…)

L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement au monde.

D’ici 2020, l’Égypte envisage de produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables.

L’Égypte souhaite atteindre une capacité de production éolienne de 7200 MW, réduire les émissions des véhicules grâce à une politique d’amélioration des transports publics et rendre le secteur industriel davantage écoénergétique

L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement au monde. Le pays envisage désormais d’inverser cette tendance avec l’aide du nouveau Fonds pour les technologies propres (CTF) destiné à intensifier l’utilisation de technologies à faibles émissions de carbone et à encourager une meilleure efficacité énergétique.

L’Égypte est l’un des premiers pays à bénéficier de ce fonds doté de 5,2 milliards de dollars, géré par la Banque mondiale et administré par le biais du Groupe de la Banque mondiale ainsi que par d’autres banques multilatérales de développement. Ce fonds reçoit actuellement le soutien de huit gouvernements. (Le plan de la Turquie visant à promouvoir l’efficacité énergétique et le recours aux énergies propres a fait l’objet d’un article la semaine dernière.)

L’Égypte prévoit d’utiliser 300 millions de dollars alloués à ce fond sous forme de financements concessionnels. Elle devrait également bénéficier de fonds octroyés par le Groupe de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, des agences bilatérales de développement, le secteur privé ainsi que d’autres sources afin de promouvoir le développement de l’énergie éolienne et d’introduire des alternatives de transports propres. Ces ressources financières devraient permettre à l’Égypte d’atteindre son objectif consistant à produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2020.

Mais l’Égypte, considérée comme un pays précurseur dans la région en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, espère pouvoir changer cette situation. Pour ce faire, elle envisage d’atteindre une capacité de production éolienne de 7200 MW d’ici 2020, de réduire les émissions des véhicules dans les régions les plus peuplées grâce à une politique d’amélioration des transports publics et de rendre le secteur industriel davantage écoénergétique.

« Un excellent potentiel pour la production d’énergie éolienne »

(lire la suite de l’article sur le site de la banque mondiale).

Xavier Dufail

Bénin : la Banque mondiale finance le Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne

Le Conseil Administration de la Banque mondiale a approuvé le 23 juin 2009 à Washington en faveur de la République du Bénin, un Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne (DAEM). Soutenu par un crédit IDA1 d’un montant de 70 millions de dollars US, (environ 35 milliards de francs CFA) et un don du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) d’un montant de 1,82 millions de dollars (environ 900 millions de francs CFA), le DAEM a pour objectif principal d’accroître la fiabilité et l’efficacité de l’accès aux services d’énergie moderne au Bénin.

Placé sous la tutelle du Ministère de l’Energie et de l’Eau, le projet DAEM va être exécuté par les structures suivantes : (i) la Communauté Electrique du Bénin (CEB) ; (ii) la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) ; (iii) la Direction Générale de l’Energie ; et (iv) l’Agence Béninoise d’Electrification Rurale et de la Maîtrise d’Energie (ABERME).

Le nouveau projet comporte trois principales composantes visant à rendre le système d’électricité existant plus efficace sur le plan opérationnel, et à accroître l’accès des populations des zones urbaines et rurales aux services d’énergie moderne :

  • Amélioration du réseau électrique (98,32 millions de dollars US, dont 43,32 millions sur les fonds de l’IDA). Cette composante va financer : o la construction de 161 KV d’interconnexion entre Onigbolo et Parakou (financement IDA, BEI, et CEB) ; o la construction de 161 kV d’interconnexion entre Sakété et Porto-Novo (financement KfW et CEB) ; o la réhabilitation et le renforcement du réseau de la SBEE (financement IDA), pour renforcer le réseau de distribution de la SBEE dans les grandes villes du Bénin (Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Lokossa et Natitingou) ; et o l’amélioration de l’efficacité des services énergétique (financement FEM) dans les zones urbaines pour les clients qui ont déjà accès à l’électricité, à travers l’introduction des normes d’efficacité énergétique des principaux appareils électroménagers ;
  • Electrification et services d’énergie modernes (65,50 millions de dollars US, dont 12 millions provenant de l’IDA). Cette deuxième composante du projet vise à étendre la fourniture de services énergétiques modernes dans les zones rurales. Les actions spécifiques à entreprendre dans le cadre de cette composante sont les suivantes : o Rendre opérationnel le Fonds d’électrification rurale sous la tutelle de l’ABERME (financement Gouvernement du Bénin et IDA), devant servir à l’élaboration d’un cadre institutionnel durable pour soutenir l’électrification à travers des concessions rurales et des initiatives locales ; et o Modernisation des services d’énergie biomasse (financement IDA et FFEM). Cette sous-composante va financer : (a) la promotion des systèmes communautaires durables d’approvisionnement en bois de chauffe ; (b) la promotion de l’efficacité de la biomasse et autres énergies renouvelables et de la substitution des combustibles ; et (c) l’appui au développement de l’économie locale dans la région de l’Ouémé-Moyen, qui couvre au moins 80% de la demande en charbon de bois pour les principales villes du Bénin ;
  • Services d’énergie soutenables (6,68 millions de dollars US financé par l’IDA). Cette dernière composante du projet vise à rendre des services-clients plus soutenables, en mettant l’accent sur : (i) l’amélioration de l’autonomie financière et de la performance des principales institutions du secteur ; et (ii) le renforcement des capacités en vue d’une meilleure planification et réglementation du secteur de l’énergie au Bénin. Ce volet couvre les points suivants : la mise à jour du Plan Directeur du secteur de l’énergie ; le renforcement de la capacité de réglementation de la Direction Générale de l’Energie ; l’élaboration du Plan d’Affaires de la SBEE ; l’élaboration du Plan d’Affaire de la CEB ; et le renforcement du suivi environnemental et social du secteur de l’énergie au Bénin.

Le Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne (DAEM) est soutenu financièrement par le Gouvernement du Bénin et plusieurs bailleurs. Il s’agit de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), de la Banque Européenne de Développement (BEI), du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), du Programme d’Assistance à la Gestion du Secteur de l’Energie (ESMAP), et du Fonds Français de l’Environnement Mondial (FFEM). L’enveloppe globale du projet est de 178.50 millions de dollars US (environ un peu plus de 89 milliards de francs CFA).

Contacts :

A Washington : Rachel McColgan-Arnold, Tel : (202) 458 5299

Courriel : rmccolgan@worldbank.org

Au Bénin : Sylvie Nenonene, Tel : (229) 21 30 58 57

Courriel : snenonene@worldbank.org


Source : Communiqué de presse n°:2009/429/AFR publié le 24 juin 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé

L’Espagne s’engage auprès de la CEDEAO à soutenir le secteur de l’énergie

Le gouvernement espagnol s’est engagé à accompagner le programme de réalisation des infrastructures et de l’énergie pour le développement économique initié à Abuja lors de la 36ème session de la CEDEAO. L’enveloppe prévue à cette fin s’élève à 15 millions d’euros, environ 9,8 milliards de Fcfa.

Ce fonds servira, sur une période de cinq ans, à soutenir le fonctionnement de l’Unité de préparation et de développement des projets d’infrastructures (PPDU) de la CEDEAO par le renforcement de ses capacités au moyen d’une assistance technique et pour participer au fonds des infrastructures de la CEDEAO.

L’Espagne a également accepté de renforcer sa coopération dans la promotion des sources d’énergies propres et durables. Dans ce cadre, elle apportera un appui technique au Centre des énergies renouvelables de la CEDEAO pour évaluer le potentiel de la région, financer des études de mise en œuvre des projets et apporter un appui au fonctionnement du centre en mettant à sa disposition un montant de 7 millions d’euros, environ 4,5 milliards de Fcfa.


Source : un article publié le 24 juin 2009 sur le site L’Essor.

René Massé

Népal : projet de la banque mondiale de développement de la puissance

Description du projet : l’objectif du projet de développement de la puissance au Népal contribuera à développer la capacité du Népal à gérer le développement du hydro-électrique de manière durable et prudente, à améliorer l’accès aux services électriques dans les zones rurales, et améliorer la fourniture d’électricité.

Subvention : 15,5 millions USD (équivalent)

Crédit : 73,7 millions USD (équivalent)

Les objectifs du projet de développement de la puissance au Népal sont les suivants :

(a) développer le potentiel hydroélectrique du Népal de manière durable socialement et environnementalement afin d’aider à répondre à la demande d’électricité,
(b) améliorer l’accès à l’électricité des zones rurales,

(c) promouvoir la participation du secteur privé dans le secteur de l’énergie comme un moyen d’en améliorer l’efficacité et de mobiliser des financements pour les besoins en investissement du secteur.

Le projet se compose de trois éléments, à savoir :

(a) la création d’un Fonds de développement de puissance pour financer le développement privé du secteur des petites et moyennes hydrauliques,

(b) l’électrification communautaire des villages à travers la construction de systèmes de micro-centrales hydroélectriques ( de taille maximale de 100 kW), et

(c) d’améliorations du réseau de transmission et de distribution.


Source : banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Nigéria : le 36ème sommet de la CEDEAO veut développer les infrastructures

Constatant le besoin impérieux d’infrastructures dans les pays de la CEDEAO, les participants aux 36ème sommet ont créé une unité de préparation de projets bancables dénommée unité de préparation et de développement des projets (PPDU), chargée aussi de mettre en place d’un Fonds de développement et de financement du secteur des transports et de l’énergie.

Selon le président Gbagbo qui présidait cette rencontre le 22 juin 2009, la Commission de la CEDEAO a déjà approuvé 10 millions de dollars US au titre de ce Fonds régional sur un objectif de 50 millions. Il reste donc 40 millions de dollars à rechercher.

La Conférence a entériné l’idée de la création d’un Fonds de développement et de financement du secteur des transports et de l’énergie qui sera alimenté par un mécanisme de prélèvement effectué sur les recettes générées par les principaux produits de la région. A ce titre, les chefs d’Etat et de gouvernement ont instruit la Commission de travailler en étroite collaboration avec la BIDC et le PPDU à l’effet de présenter les modalités de mise en place de ce fonds.

Le président ivoirien, qui fonde beaucoup d’espoir en ce fonds, a lancé un appel à la communauté internationale et a particulièrement sollicité l’appui de l’Espagne au démarrage et au fonctionnement de l’unité de préparation et de développement des projets.

S’agissant du volet énergie, le présentateur a insisté sur la pérennisation de l’approvisionnement de la région en énergie :
- Un plan commun d’action CEDEAO-UEMOA articulé autour des projets régionaux prioritaires a été adopté et
- des structures importantes ont été créées, telle que le Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (CREREE) de la CEDEAO à Praïa.


Source : un article de Franck Dally publié le 23 juin 2009 sur le site Abidjan.net.

René Massé

Mali : 120 millions USD pour un projet d’appui à l’énergie

Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 18 juin 2009 le financement d’un projet d’appui à l’énergie au Mali, pour un montant équivalent à 120 millions USD.

L’objectif du Projet d’appui à l’énergie pour le Mali est d’améliorer l’accès et l’efficacité des services d’électricité à Bamako et dans d’autres domaines ciblés dans le pays. Cela comprend le financement de la mise à niveau de la ligne de transport d’électricité entre Ségou et Bamako, la modernisation et le renforcement des installations 30 kV dans la zone périphérique de Bamako, y compris la boucle 150 kV, la modernisation et le renforcement des réseaux de distribution basse et moyenne tension à Bamako et dans les zones, entre autres, de Kati, Ségou, Kayes, Mopti, Sikasso et Koutiala.

Le crédit permettra également de financer un programme de remplacement :

- de l’éclairage à incandescence par des ampoules au néon ou des lampes fluocompactes (LFC), dans les ménages urbains et ruraux,

- de l’éclairage à incandescence ou de néons par des LFC et/ou des lampes à vapeur de sodium haute pression, pour l’éclairage public dans les principaux centres urbains et ruraux,

Pour plus d’information : le site de la Banque mondiale (en anglais).

René Massé, Xavier Dufail

Mexique : Global Renewable Energy Forum 2009

Le ministère mexicain de l’Énergie (SENER) et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) organisent le Forum mondial de l’énergie renouvelable 2009. Cet événement aura lieu du 7 au 9 octobre 2009 à León (Mexique).

En rassemblant un large éventail de parties prenantes, ce Forum mondial permettra de créer un environnement adéquat pour un dialogue actif afin de renforcer la coopération interrégionale et encourager les partenariats multi-parties prenantes innovants, visant à accroître les investissements dans les énergies renouvelables.

Ce Forum sera une plate-forme de leadership en ce qui concerne la promotion des énergies renouvelables, ce qui augmente la visibilité des engagements politiques en faveur du développement de systèmes d’énergie alternative. Il permettra les dialogues entre de multiples parties prenantes, encouragera les partenariats, facilitera le développement de nouveaux cadres visant à soutenir les initiatives liées à l’énergie propre.

Près de 1000 fonctionnaires, planificateurs et experts en énergie de toutes les régions du monde sont attendus, y compris des représentants de gouvernements, d’organisations internationales, des milieux universitaires, de la société civile et du secteur privé.

Le Forum mondial sera une série de sessions plénières autour des thèmes suivants :

- La pauvreté énergétique, le crise financière, et les changements climatiques ;

- les sources d’énergie renouvelable et d’énergie de transition ;

- l’énergie renouvelable potentielle ;

- les énergies renouvelables et planification ;

- les agrocarburants ;

- Les investissements dans les énergies renouvelables.

Des sessions parallèles réuniront les parties prenantes autour de sujets spécifiques, tels que les nouvelles technologies, les applications industrielles, l’efficacité énergétique et des mécanismes financiers institutionnels et novateurs.

Plus d’informations sur le site du forum (en anglais).

Xavier Dufail