Archives de la catégorie : Actualité

Inde : un partenariat pour des centrales biomasse

Areva vient de conclure un partenariat stratégique avec Astonfield Renewable Resources pour la construction en Inde de centrales biomasse d’une capacité de production cumulée de 100 MW.

Le montant global de l’investissement s’élève à près de 100 millions d’euros. La construction de la première centrale débutera au quatrième trimestre 2009 dans l’état du Bengale occidental.

Selon les termes de l’accord, l’entité Bioénergies d’Areva, basée à Chennai, assurera la conception, la construction et la mise en service des centrales. Le groupe français et Astonfield investiront conjointement dans ces projets. Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie d’Areva qui vise à renforcer son offre sur le marché des énergies renouvelables, notamment en Inde et en Asie du Sud-est.


Source : un article de ENVIRO2B du 27 juillet 2009.

Xavier Dufail

Kenya : le gouvernement investit dans les énergies propres

Le Kenya veut investir dans les énergies renouvelables et cet investissement se traduit notamment par la distribution gratuite d’un million d’ampoules à économie d’énergie et par le financement de chauffes-eau à énergie solaire pour les institutions publiques, les entreprises et les foyers domestiques.

« La distribution gratuite de lampes à économie d’énergie devrait permettre de gagner 49 MW » a dit le Premier ministre Raila Odinga.

Cette initiative a été annoncée alors que la compagnie productrice d’électricité s’apprête à fermer une usine hydroélectrique en raison du niveau de l’eau qui baisse à cause de la sécheresse.
Quant aux entreprises, qui investissent dans la production d’ampoules à économie d’énergie, dans les chauffes-eau solaires et autres matériels peu gourmands en énergie, elles auront des exonérations d’interêt et des prêts à long terme.

Une demande d’électricité toujours en hausse

Grâce à la géothermie, le vent, le solaire, le biogaz (notamment méthane) et les déchets solides, le Kenya prévoit de produire 2.000 mégawatts d’électricité dans les trois prochaines années.
Ce pays a une capacité maximale de production de 1.080 mégawatts, avec des pointes de consommation à 1.000 mégawatts. Et sa demande annuelle d’électricité est en hausse de 8%, en raison d’une croissance démographique et économique.


Source : ushuaia.com.

Xavier Dufail

Mozambique : nouvelle centrale électrique surtout pour l’Afrique du Sud

Un nouveau barrage hydro-électrique sur le fleuve Zambèze au Mozambique, critiqué par des environnementalistes, alimentera à 80% l’Afrique du Sud en 2015, a annoncé l’exploitant.

La construction du barrage de Mphanda N’kuwa, d’une capacité de 1 200 MW, démarrera en janvier 2011 pour une exploitation à partir de mi-2015, a déclaré un porte-parole de la Compagnie hydro-électrique Mphanda N’kuwa, Egidio Leite.

« Un chiffre indicatif » de 80% de la production sera envoyée en Afrique du Sud, a dit le porte-parole, selon des négociations entre le gouvernement du Mozambique et l’opérateur électrique public sud-africain Eskom.

Saturée, l’infrastructure électrique sud-africaine ne parvient pas à suivre l’explosion de la demande depuis plusieurs années, une pénurie qui provoque de fréquentes coupures de courant dans le pays.

« Il y a toujours une négociation en cours », a précisé le porte-parole à propos du chiffre de 80%.

Des responsables mozambicains espéraient que le projet permettrait de développer l’industrie énergétique du pays, l’un des plus pauvres d’Afrique.

Le barrage, d’un coût de 3,5 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) financé par la Banque import-export de Chine, sera édifié sur le fleuve Zambèze, dans le nord-ouest du Mozambique, 60 km en aval d’une des plus grosses centrales hydro-électriques d’Afrique australe, Cahora Bassa.

« Outre les déplacements de populations de fermiers ruraux, Mphanda N’kuwa rendra la restauration du fleuve en aval par une meilleure gestion de Cahora Bassa très difficile », estime toutefois le groupe de défense de l’environnement International Rivers sur son site internet.

La Mphanda N’kuwa devrait rendre en août au gouvernement mozambicain les conclusions de son étude d’impact environnemental.


Source : AFP / 13 juillet 2009 16h30.

Xavier Dufail

RDC : projet de la Banque mondiale d’un marché de l’énergie en Afrique australe

L’objectif du Projet de marché de l’énergie en Afrique australe (Southern African Power Market Project) en République démocratique du Congo est de développer un marché de l’énergie régional efficace au sein de la Communauté de développement d’Afrique australe afin d’y créer des conditions favorables à l’accélération des investissements dans le secteur de l’énergie, à une concurrence accrue et à une meilleure intégration économique régionale.

Projet approuvé par la Banque mondiale le 30 juin 2009

Crédit IDA : équivalent de 180,62 millions de dollars US

Ce projet vise à réhabiliter et à renforcer les 2300 km de lignes haute tension depuis les centrales hydroélectriques d’Inga vers Kasumbalesa, à la frontière zambienne, qui constituent l’épine dorsale du réseau de puissance de la RDC ainsi que l’artère principale du transport d’électricité vers le Southern African Power Pool (SAPP) (qui traverse la Zambie). Le projet appuie également la construction d’une nouvelle ligne de haute tension vers la frontière avec la Zambie, en parallèle avec l’équipement actuel.

L’activité complémentaire du projet sera de renforcer la capacité de transfert de puissance du système et d’améliorer sa fiabilité en RDC, en Zambie, et dans le SAPP.

En outre, un système de télécommunications à fibre optique doit être installé en parallèle avec les lignes électriques afin :

- d’améliorer les transactions d’énergie de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) avec le SAPP ;

- d’améliorer les applications de communication nationales et régionales, et la capacité d’interconnexion.

Le projet est également d’une grande importance pour la Banque mondiale. Son succès sera une bonne démonstration de la réalisation des initiatives d’intégration régionale de l’énergie que la banque mondiale a initié en Afrique.


Source : Banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Guinée : la pico-hydroélectricité pour l’accès à l’électricité en zones rurales

La Guinée met en place un programme d’ERD comprenant l’installation de pico-centrales hydroélectriques.

La Guinée développe, via le Bureau d’Électrification Rurale Décentralisée (BERD), un programme d’électrification rurale décentralisée dans lequel les pico-centrales hydroélectriques doivent tenir une place importante. Ces centrales sans barrages, plus petites et plus faciles à mettre en œuvre, répondront aux besoins d’un ou plusieurs villages situés à proximité immédiate de la chute d’eau.

Le BERD et son partenaire SOGREAH ont pour mission de lever les obstacles au développement de la filière pico-hydroélectrique. Le Projet, lancé en 2008 et pour une durée de deux ans, est cofinancé par l’Union Européenne dans le cadre de la « Facilité Énergie », l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et le BERD.

I. Améliorer la connaissance de la ressource

Le projet prévoit une campagne nationale d’identification des sites pico-hydroélectriques potentiels, devant conduire, après leur analyse technique et une étude de la demande, à une synthèse informatique (SIG) de ces données. Ce recensement national servira de base à la mise en place d’un programme pico-hydroélectrique d’envergure qui sera mis en œuvre dans un cadre de partenariat public-privé.

II. Profiter de l’expérience pertinente d’ailleurs

Le projet veillera à capitaliser l’expérience acquise par des programmes similaires menés dans d’autres Pays en Développement. Il cherchera notamment à analyser les aspects institutionnels, juridiques, organisationnels, financiers et techniques de ces programmes afin d’en tirer tous les enseignements.

III. Développer les compétences locales

Le projet prévoit le développement d’un véritable pôle de compétences, devant notamment conduire à bâtir la capacité des acteurs locaux à concevoir et fabriquer des petites turbines adaptées aux sites recensés. Cette action permettra d’une part, de diminuer les coûts des projets pico-hydroélectriques en limitant l’importation de matériels, et, d’autre part, de faciliter les opérations de maintenance.

Contact pour ce programme : adrien.namur@sogreah.fr

Xavier Dufail

Séminaire « Le Jatropha en Côte d’Ivoire ; mythes et réalités »

Bio Petrol Renouvelable (BPR) Afrique, une société espagnole du secteur de l’énergie, organise ce séminaire pour sensibiliser les acteurs les 3 et 4 octobre 2009 à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Depuis quelques années, un certain nombre d’ONG et de personnes distribuent des prospectus sur le jatropha en Côte d’Ivoire. Des réseaux de vente de semences ont été installés à travers le pays sans aucune garantie pour les acheteurs.

Ces personnes glanent des informations sur internet et en font leurs choux gras en diffusant des données souvent erronées sur le jatropha. Les populations se font souvent arnaquer et gruger par ces vendeurs d’illusion qui leur promettent des productivités et des revenus insoupçonnés dans la culture de jatropha.

Préoccupées par les sons de cloches divergeant et par l’anarchie qui risque de s’installer sous le regard impuissant des autorités compétentes, BPR Afrique envisage de recentrer le débat avec tous les acteurs concernés et de rétablir l’information vraie sur la culture du jatropha et sur l’utilisation de son huile dans la fabrication du biodiesel.

Contact : Dr. Kouamé Brou seminaire_abidjan@bprafrique.com


Source : BPR Afrique.

Xavier Dufail

Togo : la Banque mondiale appuie la réhabilitation des infrastructures électriques

Le CA de la Banque mondiale a approuvé le 2 juin 2009, en faveur de la République Togolaise, un Projet d’Urgence pour la Réhabilitation des Infrastructures et des Services Électriques (PURISE), pour un montant de 25 millions de dollars US.

Le PURISE est financé par un don d’un montant total de 26,82 millions de dollars US (environ 13,5 milliards de francs CFA), dont 25 millions de dollars provenant de la Banque mondiale, et 1,82 millions de dollars provenant du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), et fait partie des opérations retenues dans la Note de Stratégie Intérimaire qui a été élaborée par la Banque mondiale en Mai 2008.

D’une façon générale, le projet vise à augmenter l’accès aux services d’infrastructures urbains dans la ville de Lomé, notamment :

Réhabilitation du réseau de distribution électrique (4,82 millions de dollars US, environ 2,5 milliards de FCFA, dont 1,82 millions de dollars provenant du FEM). Cette sous-composante de la composante « Réhabilitation des infrastructures » va contribuer à :

  1. la réhabilitation de 20 postes de transformateurs moyenne tension (MT) ou basse tension (BT) ;
  2. la réhabilitation du réseau de distribution pour supporter des niveaux acceptables de charge ; et
  3. l’installation de détecteurs de défaut sur le réseau de distribution électrique.

La contribution du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) servira à :

  1. l’installation d’au moins 400 000 ampoules fluo-compactes (AFC) en remplacement des ampoules incandescentes actuellement utilisées ;
  2. l’organisation de campagnes d’information et de sensibilisation pour promouvoir une culture de rendement énergétique ; et
  3. la mise en place d’un dispositif normatif et de contrôle de qualité sur le marché national de distribution d’ampoules AFC.

Xavier Dufail

RDC : séminaire de lancement du Système d’Information Énergétique

Une convention Wallonie-Bruxelles / Ministère de l’Énergie RDC / IEPF a permis la mise en place d’un système d’information énergétique en RDC (SIE-RDC), avec le partenaire technique ECONOTEC. Ce séminaire de lancement officiel se déroulera le 23 juillet 2009 à Kinshasa.

Description

Les activités de lancement du SIE-RDC ont commencé par une semaine de formation intensive de l’équipe SIE-RDC, du 6 au 12 mai 2009, essentiellement dans la confection de bilans énergétiques et dans l’exploitation des données énergétiques.

Le présent séminaire de lancement officiel du SIE-RDC permettra de :

  • faire connaître le SIE national auprès de tous ses utilisateurs potentiels (publics et privés) et de tous ses fournisseurs de données ;
  • sensibiliser l’ensemble des acteurs sur le fait qu’en absence d’un SIE, il est plus délicat de déployer et d’assurer le suivi d’une politique énergétique ;
  • restituer la démarche SIE-RDC dans sa dynamique internationale (SIE-Afrique) afin d’augmenter sa visibilité ;
  • développer le dialogue avec les fournisseurs de données sur base d’un premier diagnostic de la situation en matière de bilan énergétique de la RDC.

Le contexte

Depuis maintenant quelques années, l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en partenariat avec les gouvernements des pays concernés, l’OIF/IEPF, la Commission européenne et la Commission de l’UEMOA et le consultant ECONOTEC, est en train de mettre en place dans des pays d’Afrique, membres de la Francophonie, en l’occurrence les pays de l’UEMOA ainsi que le Cameroun, des systèmes d’information énergétique (SIE) permettant la conception, la mise en œuvre et le suivi de politiques énergétiques plus performantes.

Responsable de l’opération : Ibrahima DABO


Source : IEPF

Xavier Dufail

République du Congo : lancement officiel des travaux de construction des lignes THT

Le gouvernement du Congo, par le biais de son président, vient de lancer officiellement le 28 mai 2009, les travaux de construction des lignes attenantes THT pour le transport de l’électricité du futur barrage d’Imboulou, sur une distance de 751 km, pour un coût de 325 milliards de francs CFA.

Dans la foulée, il a été donné le 31 mai 2009 le coup d’envoi des travaux de réhabilitation du poste THT de Mindouli qui sert de transit d’électricité du barrage de Moukoukoulou (74MW) Brazzaville d’une part et Pointe/Noire d’autre part (105 km de long) pour un coût de 212,4 millions de dollars US.

Plus d’informations sur CongoPage.

Moukouri Barnabé Mathias, Xavier Dufail

Mali : plan national d’actions pour la promotion de l’utilisation du gaz butane et du pétrole lampant pour la période 2008-2017

Le Mali consomme 65 millions de tonnes de bois par an, représentant 90 pour cent de la consommation énergétique du pays. Pour lutter contre la déforestation liée aux consommations de bois énergie, le Gouvernement a adopté un plan national pour la promotion du gaz et du pétrole lampant en substitution du bois de feu.

Avec la mise en œuvre de Stratégie d’énergie domestique (SED), la consommation de gaz butane est passée de 834 tonnes en 1990 à 6510 tonnes en 2007. Malgré cette progression, la consommation en bois reste élevée dans le pays.

Le gouvernement malien a adopté un plan national d’actions pour la promotion de l’utilisation du gaz butane et du pétrole lampant pour la période 2008-2017. Il a pour objectif de freiner la tendance à la surconsommation de bois énergie en proposant l’utilisation de combustibles de substitution.

Ce plan, en adéquation avec les politiques environnementales et énergétiques du Mali, vise une gestion rationnelle et durable des ressources naturelles à travers la réduction conséquente de la part des combustibles ligneux dans le bilan énergétique du pays.

Selon le gouvernement malien, la réalisation des actions prévues dans le plan, va contribuer à porter la consommation de gaz butane de 8 200 tonnes en 2008 à 75 000 tonnes en 2017, et à préserver 1,4 millions d’hectares de forêt pendant la période 2008-2017.


Source : un article intitulé « Energie : 65 millions de tonnes de bois consommé par an au Mali », publié le 2 juillet 2009 sur le site Afrique en Ligne

René Massé