Archives de la catégorie : Actualité

Afrique du Sud : financement d’entreprises, par l’AFD, pour la maîtrise de l’énergie

Le 17 décembre 2009 l’AFD a approuvé l’octroi d’un financement de 120,7 millions d’euros (ligne de crédit de 120 millions d’euros ouverte aux banques participantes et subvention de 700.000 euros à la South African National Energy Development Institue – SANEDI) pour un programme d’appui à la maîtrise de l’énergie en faveur des entreprises privées du secteur industriel et commercial.

L’Afrique du Sud est le 20ème pays émetteur de gaz à effet de serre (GES) et occupe la 10ème place en matière de GES émis par le secteur de l’électricité. Cette situation résulte de la part considérable du charbon dans la production d’énergie primaire (75% du bilan énergétique national). Les délestages croissants opérés par Eskom, l’opérateur national, témoignent par ailleurs de l’insuffisance de la capacité de production d’électricité. La mobilisation du secteur bancaire dynamique sud-africain apparait comme une condition nécessaire à l’accélération de l’investissement des entreprises en matière de maîtrise de l’énergie et pour réduire l’emprunte carbone de l’activité économique et amorcer la diversification du bouquet énergétique du pays.

La ligne de crédit de l’AFD permettra aux principales banques de proposer aux entreprises des financements à long terme incitatifs. Les projets d’efficacités énergétiques financés auront un ratio d’économie d’énergie d’au moins 20%. Les conditions du concours de l’AFD permettront aux banques de couvrir une partie des coûts de promotion de ces financements et de l’assistance technique requise à leur niveau et pour leurs clients. Le volet d’appui permettra enfin de renforcer les capacités des banques participantes et de leurs clientèles et d’accompagner les évolutions institutionnelles du secteur. La répartition de la ligne entre les banques se fera au gré de leurs demandes d’imputation et la SANEDI, agence gouvernementale en cours de création (ou toute structure ayant la capacité requise), assurera la maitrise d’ouvrage de la facilité d’appui.


Source : Agence Française de Développement.

Xavier Dufail

Zambie : Le potentiel du Jatropha

GVEP International étudie le potentiel du Jatropha pour améliorer les conditions de vie en Zambie où 96% des ménages ruraux survivent avec moins de 1 Dollar par jour.

L’expérience de GVEP International en Zambie

Le Jatropha Curcas est un arbuste utile. Il est résistant à la sécheresse, nécessite moins de gestion et peut vivre jusqu’à 50 ans. Il pousse jusqu’à 5 mètres de haut et ses feuilles, toxiques, repoussent de manière efficace les animaux nuisibles à la plantation.

Une autre utilisation a retenu l’attention d’une centaine de personne au Salon de l’Agriculture et du Commerce à Lusaka, en Zambie. En utilisant l’huile des graines du Jatropha, un groupe de femmes du district de Chibombo a montré comment elles ont réussi à alimenter un broyeur à marteau pour broyer du maïs. L’utilisation du diesel pour faire marcher leur machine était couteux et peu pratique, ces femmes ont participé à un programme d’apprentissage relatif à la culture du Jatropha et de la possibilité d’utiliser l’huile conjointement avec le diesel, dans un système hybride où le moteur démarre et s’arrête au diesel, mais fonctionne avec l’huile de la plante le reste du temps. Le grand avantage de ce système est que l’huile peut être utilisée directement sans besoin de transformation supplémentaire, de sorte que les agriculteurs produisent leur propre carburant localement. A Chibombo ils produisent 400 litres de biocarburants par jour, ce qui équivaut environ à 2 tonnes de graines.

Le projet auquel ces femmes ont participé faisait partie d’un projet de centrale communautaire, dirigé par les organisations DAPP (Development Aid from People to People) en Zambie, Le GAIA Mouvement et GVEP International. Initialement financé par le Fonds GAP et dans une deuxième phase par USAID, le projet vise à réduire la dépendance locale d’importation de sources d’énergie et à améliorer l’environnement mondial et local en augmentant les possibilités de création de revenus. DAPP croit au potentiel du Jatropha à cet effet et espère que des financements supplémentaires arriveront pour poursuivre le projet.

Beaucoup d’actions ont été menées pour communiquer autour de l’huile de Jatropha et son intérêt s’est accru. Des dépliants intitulés « Culture du Jatropha » ont été distribués lors du Salon de Lusaka et envoyés à des douzaines de représentants d’ONGs étrangères et locales, au Ministère de l’Agriculture et aux producteurs agricoles zambiens. Une conférence sur une centrale communautaire a également créée une autre opportunité pour diffuser l’information à une série de participants parmi lesquels des représentants du Ministère de l’Energie et des Ressources Naturelles, USAID et l’Association des Biocarburants zambienne ainsi que des chefs et fermiers des villages locaux.

L’intérêt auprès du projet parmi les fermiers a été tel qu’à ce jour environ 800 petits exploitants ont été formés à la culture du Jatropha et environ 80 000 plants sont actuellement cultivés. Un grand nombre de fermiers ont aussi appris à produire du savon et à utiliser l’huile dans une lampe basique pour réduire leurs frais de nettoyage et d’éclairage.

Bien qu’il soit encore à une phase de test de tolérance au Collège d’Ingénierie de Dehli, le système hybride de carburants semble donner des résultats prometteurs et les possibilités de l’utiliser avec d’autres plantes huileuses telles l’huile de graine de coton ou même des restes d’huile de restaurants retiennent un grand nombre d’attention. Dans le cadre du projet, 400 litres de biodiesel ont été donnés à des personnes sélectionnées parmi la communauté pour qu’ils l’utilisent dans leurs divers véhicules et moteurs afin de vérifier toutes les utilisations possibles.

Une communauté locale, des individus et de nombreuses organisations ont été réunis autour de ce projet qui vise à améliorer et raffiner une source d’énergie renouvelable, qui, à long terme, a un fort potentiel en matière d’impact sur la provision d’énergie générée localement pour des communautés rurales du monde entier. Beaucoup de choses ont été apprises, pas seulement d’un point de vue scientifique et technique mais également sur le plan de la coopération et contribution des différents secteurs du réseau DAAP. Le succès de ce projet à ce jour et l’espoir que l’huile de Jatropha et le système hybride de carburants offrent d’autres moyens pour lutter contre la pauvreté sont des raisons suffisantes pour continuer à travailler dans ce domaine.

Laure Ego, GVEP

Cameroun : conférence internationale sur l’énergie et l’eau

La conférence internationale sur l’énergie et l’eau au Cameroun veut fournir une plate-forme à toutes les parties prenantes et a pour but de promouvoir l’investissement, d’évaluer les principaux défis et opportunités dans ces secteurs.

Dates : 20-21 janvier 2010

Lieu : Yaoundé, Cameroun

Les sujets abordés dans la conférence seront les suivants :

- Investissements et perspectives au Cameroun pour le secteur énergétique, Transmission et Distribution

- Les opportunités d’investissement dans les grands projets hydroélectriques (prévision et en cours)

- L’énergie renouvelable / le Green Power (les opportunités du réseau en matière de biocarburants)

- Les perspectives d’investissement des projets en eau

- Opportunités d’extraction du pétrole et du gaz au Cameroun,

- La performance des projets transnationaux – les enseignements de projet de pipeline Tchad-Cameroun

- Développer des mécanismes de financement appropriés pour l’énergie et les infrastructures de l’eau au Cameroun

- Les options politiques du Cameroun en matière d’énergie & de développement de l’eau


Source : Le site de la conférence.

Xavier Dufail

Vietnam : plan national de développement des énergies renouvelables

L’objectif général du plan national de développement des énergies renouvelables jusqu’en 2015 est d’atteindre un volume de production d’électricité d’environ 3% du total national, et de 4% pour 2025.

Concrètement, 1.533 MW d’électricité seront fournis au réseau national en 2015 grâce aux sources naturelles qui ne s’épuisent pas. Sur cette totalité, 92,8% seront produits par les petits centrales hydroélectriques. De 2016 à 2025, ce seront respectivement près de 1.030 MW au total et une participation de 58% de l’hydroélectricité, le reste provenant de l’utilisation des biomasses, du soleil et du vent. Par ailleurs, sont prévus la production et l’emploi effectif d’environ 7.379 millions de mètres carrés de panneaux solaires pour chauffe-eau, de 10 millions de mètres cubes de biogaz, de 1,8 million de tonnes d’éthanol et d’huiles végétales.

Atteindre ces objectifs suppose de réaliser un investissement de 31.000 milliards de dôngs, lesquels seront mobilisés selon plusieurs modalités, et notamment grâce à des aides publiques pour le développement, des prêts à titre préférentiel…

Selon les experts, le Vietnam dispose de riches ressources en énergies renouvelables, à commencer par l’énergie solaire, les petites centrales hydroélectriques, la biomasse et l’énergie éolienne. Ceci étant, les possibilités en termes d’exploitation, de transformation comme d’utilisation demeurent limitées actuellement. La plupart des technologies en ce domaine ne sont pas appliquées dans les régions rurales et montagneuses où le niveau de connaissances comme de revenus sont pourtant faibles, sans oublier leur coût élevé et la complexité de leur emploi.

Pour diversifier les ressources en énergies renouvelables et encourager les investissements, le ministère du Commerce et de l’Industrie a établi un cadre juridique et pris des politiques privilégiées pour les investisseurs nationaux comme étrangers souhaitant réaliser des projets en la matière.

Ces entreprises se voient accorder des priorités comme exemption d’impôt sur le revenu des entreprises pendant 10 à 15 années, de taxes sur l’importation des équipements et technologies. Elles pourront par ailleurs bénéficier d’emprunts de moyen à long terme à un taux d’intérêt préférentiel de la part du fonds de développement des énergies renouvelables, outre d’autres politiques prioritaires.

Actuellement, l’État encourage les entreprises à créer des centres de production, d’assemblage et de préparation d’équipements pour les nouvelles énergies tels que chauffe-eau solaire, ouvrages de biogaz…

La lampe LED peu gourmande en énergie

La Compagnie de production et de commerce de lumière et d’économies d’énergie a réussi à mettre au point une lampe Led économique pour les zones industrielles et les usines, qui en outre est dotée d’une longévité considérable pouvant aller jusqu’à 23 ans. Cette lampe a nombre de qualités notamment en termes de protection de l’environnement. Elle consomme jusqu’à 70-80% d’électricité en moins que les lampes normales. Dans le contexte d’augmentation du coût de l’électricité, elle est un excellent choix pour les zones industrielles et les usines.


Source : Un article de Thuy Hà sur Le Courrier du Vietnam.

Xavier Dufail

Le Soudan exporte pour la première fois de l’éthanol vers l’Union européenne

« La première cargaison de cinq millions de litres d’éthanol a été exportée le 27 décembre 2009 en direction de Rotterdam (Pays-Bas) et est destinée à l’Union européenne (UE) », a déclaré Majdi Hassan, directeur des ventes du groupe sucrier Kenana, qui produit l’éthanol soudanais. Quatre autres cargaisons, de 5 millions de litres chacune, doivent encore partir pour l’UE d’ici la fin février 2010, a-t-il précisé.

Le Soudan ambitionne de devenir le leader africain pour la production d’éthanol.

La première cargaison est d’une valeur de 3,3 millions de dollars (environ 2,3 millions d’euros), soit 660 USD (environ 450 euros) le mètre cube d’éthanol.

Ce prix devrait toutefois varier pour les cargaisons suivantes, en fonction du marché.

Actuellement, le groupe Kenana a une capacité de production de 65 millions de litres par an, qu’il envisage de porter à 200 millions de litres par an d’ici trois ans.

Il s’agit des premières exportations d’éthanol soudanais. C’est en juin 2009 que le président soudanais Omar el-Béchir a inauguré un vaste programme de transformation de canne à sucre en biocarburant.

Le groupe Kenana, propriété du gouvernement soudanais et de fonds arabes, produit déjà du sucre et de la mélasse à partir de la canne à sucre.

Son usine, située dans l’État du Nil blanc (à 250 kilomètres au sud de Khartoum), a été construite par le groupe brésilien Dedini.


Source : un article publié le 28 décembre 2009 sur le site Romandie News

René Massé

L’Accord de Copenhague : 10 milliards de dollars par an en 2010, 2011 et 2012 pour aider les Pays en Développement

Du 10 au 18 décembre 2009 s’est tenu à Copenhague, au Danemark, un rassemblement international sans précédent. Son objectif : mettre toutes les nations sur la voie de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Au terme de cette rencontre, l’Accord de Copenhague laisse un goût d’inachevé… En attendant, le protocole de Kyoto reste le seul instrument légal contre le réchauffement, mais ne concerne qu’un tiers à peine des émissions mondiales.

119 dirigeants du monde entier ont assisté à la réunion, le plus grand rassemblement de chefs d’Etat et de gouvernement de l’histoire de l’ONU. Le défi consiste désormais à transformer l’Accord de Copenhague en un accord politique mesurable et vérifiable.

Les enjeux de Copenhague

Réduire les émissions de gaz à effet de serre
Le protocole de Kyoto visant à limiter le réchauffement climatique prend fin en 2012. Les signataires se sont engagés dans des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le sommet de Copenhague devait fixer des objectifs pour les échéances 2020 et 2050.

Intégrer les pays en développement dans des objectifs de réduction d’émissions
Pour qu’une action ait des effets planétaires, il est crucial que la Chine, mais aussi l’Inde et le continent africain, acceptent des objectifs contraignants. Or, dans les décennies à venir, ces pays engageront d’importants programmes de développement économiques, synonymes de consommation accrue d’énergie. La Chine refuse tout contrôle de ses émissions par une organisation internationale et n’accepte de s’engager que sur la réduction de l’intensité carbone. Pour concilier développement économique et réduction des émissions, il faut aider ces pays à financer le passage aux technologies propres. Une aide évaluée à 100 milliards de dollars par an…

Convaincre les États-Unis de rejoindre le mouvement
L’Amérique d’Obama est plus sensible au sujet que celle de Bush. Mais la population et les lobbies de l’industrie américaine contestent par avance tout engagement contraignant de réduction des gaz à effet de serre aux États-Unis. Le débat entre le président et le Sénat est houleux.

L’Accord de Copenhague

La conférence onusienne de Copenhague s’est achevée par un accord politique de trois pages visant à limiter l’élévation de la température, la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre et mettant en place l’abondance de fonds pour les pays en développement. On en retiendra les points suivants :

1. L’Accord de Copenhague reconnaît le point de vue scientifique appelant à contenir l’augmentation de la température mondiale en dessous de 2 degrés.

- Mais pas d’accord sur l’objectif de diviser par deux les émissions mondiales de CO2 en 2050 ;

- Et pas d’accord pour la mise en place d’une organisation internationale pour contrôler les efforts des pays.

2. Afin d’atteindre cet objectif, l’accord précise que les pays industrialisés s’engagent à mettre en œuvre, individuellement ou conjointement, des objectifs quantifiés de réductions d’émissions à partir de 2020. Les pays industrialisés (dits annexe 1) et les pays émergents devront indiquer avant le 31 janvier 2010 leurs objectifs en matière de réduction de gaz à effet de serre d’ici 2020.

- Parmi les pays industrialisés, les USA n’ont pas laissé prévoir d’évolution au delà de ce qui a déjà été annoncé : -4% en 2020 (base 1990).

- l’Europe va devoir décider si elle maintient une position commune. Elle s’est déjà engagée à faire -20% en 2020 par rapport à 1990, et -30% si ses partenaires font des efforts proportionnels.

- Les engagements que prendront les pays émergents ne seront pas contraignants et seront contrôlés seulement au niveau national.

- La Chine avait indiqué avant Copenhague qu’elle s’efforcerait d’améliorer l’efficacité énergétique de sa croissance.

- Un certain nombre de pays en développement, y compris les principales économies émergentes, ont accepté de communiquer leurs efforts pour limiter les émissions de gaz à effet de serre tous les deux ans et devront également préciser leurs annonces de contributions volontaires avant le 31 Janvier 2010.

Ces mesures de réduction bénéficiant d’un appui international technique et financier devront être consignées dans un registre.

Les chefs d’Etat ont demandé une révision de cet accord en 2015, afin de permettre un examen de l’objectif à long terme visant à limiter l’élévation de la température moyenne mondiale à 1,5 degré.

3. Financement des pays pauvres

Copenhague a confirmé l’estimation à 100 milliards de dollars par an le besoin en financement des pays en développement à l’horizon 2020.

A court terme, un engagement collectif a été obtenu sur un Fonds alimenté par les pays développés au cours des trois prochaines années à hauteur de 30 milliards de dollars US. Ainsi, 10 milliards de dollars vont être disponibles en 2010, 2011 et 2012. Un groupe de travail de haut niveau sera créé pour étudier ces questions financières.

Pour les financements à long terme, les pays développés ont accepté de soutenir conjointement un objectif de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour répondre aux besoins des pays en développement.

Transferts de technologie

Un mécanisme est établi pour accélérer les transferts technologiques.

Prochains rendez-vous

Le prochain rendes-vous est fixé à Bonn, Allemagne, du 31 mai à 11 juin 2010. Elle aura pour objet la préparation de la prochaine assemblée annuelle des Nations unies sur les changements climatiques qui aura lieu vers la fin de 2010 à Mexico.

Un réexamen global de l’accord de Copenhague est prévu en 2015.


Sources : un article de Agathe Remoué publié le 24 novembre 2009 sur le site de l’Usine Nouvelle ; un article publié le 21 décembre 2009 sur le site L’Expansion et un article publié le 21 décembre 2009 sur le site du Ministère français de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer.

René Massé

Sénégal, Mali : la caravane marocaine de l’export engrange les contrats

Maroc Export a organisé la « caravane marocaine de l’export », réunissant 90 opérateurs économiques et officiels dans un voyage de prospection de trois marchés de l’Afrique de l’Ouest, Sénégal, Mali et Côte d’Ivoire, du 13 au 19 décembre 2009. Les deux premières étapes, Sénégal et Mali, ont conforté les promesses dans le secteur de l’électrification.

Imacab, filiale d’Ingelec, a signé un contrat ferme de 300.000 euros pour un projet d’électrification rurale dans le nord du Sénégal.

A Bamako, le ministre malien de l’Energie a exposé les grands chantiers du pays et soufflé la volonté d’adresser au Maroc une grosse demande de compteurs prépayés.

De son côté, Câbleries du Maroc, via sa filiale sénégalaise, Alliance Energie, a conclu une grosse affaire pour exportation de câbles au Mali. La transaction, dont le montant n’a pas été révélé, est assurée par Attijariwafa bank, via sa filiale Banque Internationale du Mali, dirigée par Youssouf Berrada.

Au-delà de ces belles affaires, le potentiel des marchés de l’Afrique de l’Ouest demande une meilleure structuration. Ce qui, pour Roland Youssef Mohan, chargé de stratégie marketing chez Tri Atlas Motors, passe par « un partenariat construit sur la qualification marketing et un business de l’intelligence ». Car le tout est de trouver « comment faire bénéficier l’Afrique de l’émergence industrielle et technologique marocaine ». Autrement dit, comment transformer en essai la mission de Maroc Export.


Source : un article de Bachir Thiam publié sur le site L’Économiste.

René Massé

Egypte : 4e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), à Charm el-Cheikh

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a donné dimanche 8 novembre 2009 une conférence de presse, à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la 4e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), tenue à Charm el-Cheikh, en Égypte. Cet article propose des extraits de sa conférence de presse avec Al Ahram.

Avant cette conférence de presse, le Premier ministre chinois Wen Jiabao avait eu des entretiens privés avec 13 dirigeants africains.

Al Ahram (Egypte) : vous avez annoncé, lors de la cérémonie d’ouverture de la présente Conférence ministérielle, les huit nouvelles mesures que la Chine entend entreprendre pour développer sa coopération avec l’Afrique, alors que le Président Hu Jintao en a déjà annoncé huit durant le Sommet de Beijing du FCSA en 2006. Quelles sont les points communs et les différences entre les deux ? Quel sera le rôle que la mise en œuvre de ces mesures jouera sur le développement des relations sino-africaines ?

Wen Jiabao : au cours du Sommet de Beijing du FCSA en 2006, le Président Hu Jintao a annoncé, au nom du gouvernement chinois, huit mesures visant à renforcer la coopération pragmatique sino-africaine et à soutenir le développement des pays africains. Le bilan des trois années écoulées montre que ces mesures sont pratiquement toutes mises en œuvre. Ce matin, à la cérémonie d’ouverture de la 4e Conférence ministérielle, j’en ai annoncé huit autres qui visent, tout comme celles de 2006, à accroître les capacités d’auto-développement des pays africains. Mais, ces nouvelles mesures veillent davantage à améliorer le bien-être du peuple, à développer les œuvres sociales comme la santé publique et l’éducation, à renforcer l’agriculture et la construction des infrastructures et à intensifier la protection des écosystèmes et de l’environnement. Par exemple, nous nous sommes proposé de réaliser pour l’Afrique 100 projets d’énergie propre (énergie solaire, biogaz et petites centrales hydroélectriques), de fournir des équipements médicaux et des matériels anti-paludisme pour une valeur de 500 millions de yuans RMB aux 30 hôpitaux et aux 30 centres anti-paludisme que nous avons construits dans les pays africains, de construire 50 écoles en Afrique et d’aider l’Afrique à former davantage de personnes.


Source : un article de l’Agence de presse Xinhua publié le 11 novembre sur le site French China.org.

René Massé

Cameroun : mis en service la centrale électrique de Dibamba d’une puissance de 86 MW

AES Corporation (NYSE : AES) a annoncé le 15 décembre 2009 que sa filiale à participation majoritaire Kribi Power Development Company avait mis en service la centrale électrique de Dibamba d’une puissance de 86 MW. L’installation utilisera du fuel lourd et vendra l’électricité dans le cadre d’un contrat d’achat ferme d’une durée de 20 ans avec AES SONEL, la société camerounaise d’électricité.

AES a initié ses activités au Cameroun en 2001 à travers la privatisation de SONEL, le plus important producteur d’électricité au Cameroun. Avec l’ajout de l’installation de Dibamba de 86 MW de puissance installée, les filiales d’AES au Cameroun gèrent à présent une capacité installée de 1 017 MW, la majeure partie étant d’origine hydro-électrique.

La centrale thermique de Dibamba aidera à diversifier le portefeuille d’énergies du pays en fournissant une source importante d’électricité en période de consommation de pointe.

En 2009, AES a mis en service 890 MW de capacité de production au Chili, en Chine, en France, en Jordanie et en Irlande du Nord en utilisant des sources d’énergie thermiques et renouvelables. AES a également des projets en cours de construction en Bulgarie, au Chili, en Chine, en France, en Grèce, au Panama, en Écosse, en Turquie et aux États-Unis.


Source : un communiqué de presse reçu le 15 décembre 2009 de AES – SONEL.

Raoul Bertrand K. Mbenjo, René Massé

Cameroun : bulletins de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Energie

Publication bimensuelle de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), dont l’objectif annoncé est d’informer périodiquement sur les évènements importants du secteur de l’électricité au Cameroun et sur les activités de l’ARSEL.
Les bulletins n°1, 2 et 3 sont proposés en téléchargement.

Bulletin n°1 du 29 octobre au 22 novembre 2009

Au sommaire :

- « Le Directeur Général sur le terrain à Song Loulou »

- « Réunion AES-SONEL – ARSEL »

- « Le Comité consultatif des consommateurs de réorganise »

- « Campagne de sensibilisation »

- « L’ARSEL inflige une pénalité à AES-SONEL pour énergie non fournie en 2008 ».

Bulletin n°2 du 23 novembre au 6 décembre 2009

Parmi les articles présentés :

- « Projet Lom Pangar : les bailleurs de fonds dévoilent leurs intentions. Cet article présente les résultats de la table ronde des bailleurs de fonds du projet de construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar. L’AFD, la BAD, la Banque mondiale, la BEC, les Fonds saoudiens et la BDEAC ont annoncé leur intention de financer globalement 163 milliards de FCFA.

- « Projet ERD – RUMPI : les acteurs se concertent ». L’article décrit les avancées de la réunion de travail tripartite IED/AES-SONEL/ARSEL, qui s’est tenu 18 novembre 2009 à Douala.

- « Liste des associations de consommateurs agréées par l’ARSEL ». 21 associations de consommateurs ont été agréées.

Bulletin n°3 du 7 décembre au 2009

Parmi les articles présentés :

- « ARSEL prépare l’étiage 2010″

- « Agenda du secteur de l’électricité »

- « Projet ERD-RUMPI ; les régimes de l’électrification rurale en débat ». Le projet RUMPI a été conçu comme un projet pilote devant permettre de tester l’ensemble du dispositif mis en place par la réforme du secteur de l’électricité en ce qui concerne la zone rurale. Cet article présente les trois projets de textes qui devront compléter la loi du secteur.

- « Le projet d’interconnexion Cameroun – Tchad ». Ce projet a connu une accélération avec la signature le 23 octobre 2008 du Protocole d’Accord d’Interconnexion Électrique Cameroun – Tchad et d’Électrification des Localités Transfrontalières. Cet article fait le point de l’avancement du projet.

- « AFUR : Revue du modèle d’organisation et de la structure du marché de l’électricité ».

Bulletin n°4 du 22 décembre au 29 décembre 2009

Parmi les articles présentés :

- Inauguration de la centrale de Yassa—Dibamba

- Le régulateur chez les opérateurs

- Le Fonds d’Energie Rurale est créé

- Point sur l’offre de l’énergie durant l’étiage 2010

- Témoignage de satisfaction

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Honoré DEMENOU TAPAMO, René Massé, Xavier Dufail