Archives de la catégorie : Actualité

Côte d’Ivoire : l’état relance le barrage de Soubré

Dans le cadre des mesures annoncées pour palier aux difficultés dans le secteur de l’énergie électrique, l’état ivoirien va relancer le projet de construction du barrage hydroélectrique de Soubré.

D’une puissance de 275 MW, il sera financé, construit et exploité sous contrat BOO par des investisseurs privés. Les travaux devraient durer 60 mois. Ajouté à la centrale thermique d’une capacité comprise entre 100 et 150 MW dont les travaux vont également être lancés, cela donnera un rajout compris entre 375 et 425 MW qui devrait venir en soutien à la production actuelle.

Sans oublier le projet de centrale thermique que Petroci va lancer en partenariat avec la firme américaine AES corporation.


Source : Abidjan.net.

Xavier Dufail

Cap Vert : la CEDEAO ouvre un centre des énergies renouvelables

La Communauté économique des États de l’Afrique d l’Ouest (CEDEAO) a ouvert un nouveau centre pour les énergies renouvelable (ECREEE) aux Iles du Cap Vert pour développer le potentiel de la région en énergies renouvelables.

Dans un communiqué publié le 7 juillet 2010 par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), l’agence spécialisée de la CEDEAO qui a été mise en place à Praia, devra développer les énergies renouvelables et l’efficacité des marchés d’énergie en Afrique de l’Ouest. Elle devra également formuler des politiques, renforcer les capacités, créer des mécanismes d’assurance de qualité et élaborer des plans de financement.

Ce centre qui bénéficie du soutien de l’ONUDI et des gouvernements d’Autriche, du Cap Vert et d’Espagne va initier des projets de démonstration qui pourront par la suite être développés à une plus grande échelle régionale.

L’ECREEE deviendra ainsi la principale agence d’exécution du programme de 150 millions de dollars qui sera axé sur le calendrier d’accès à l’énergie et à l’efficience énergétique dans les secteurs clés de l’économie.

On estime à 23.000 MW le potentiel hydro-électrique concentré dans cinq pays membres de la CEDEAO, avec seulement 16 % de ce potentiel actuellement exploités.

Source : APAnews.

Xavier Dufail

Malawi : un projet de biogaz mène à d’autres services

Une unité de production de biogaz de petite échelle au Malawi, récemment créée dans le but d’atténuer le changement climatique, peut également, si elle est bien exploitée, améliorer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance dans les régions rurales du Malawi.

L’importance de la production laitière au Malawi

La production laitière des petits exploitants est une activité agricole importante au Malawi ; elle fournit des produits de valeur et assure un revenu régulier pour les ménages pauvres. La production de lait du pays est encore insuffisante, les quantités actuelles traitées vont essentiellement aux consommateurs urbains et péri-urbains. Améliorer la production laitière de petite échelle soutiendrait économiquement les petits agriculteurs grâce à l’augmentation des ventes dans les zones rurales.

Bien que la capacité des cinq grands transformateurs de produits laitiers soit de 126 000 litres de lait par jour, ils ne traitent actuellement que la moitié de ce volume. Ainsi, les experts estiment que le développement de la production et de la qualité du lait contribuerait directement non seulement à la nutrition et à la sécurité alimentaire mais également, de manière significative, à l’accélération de la croissance économique du pays.

Bien que le développement de la production laitière des petits exploitants soit l’un des domaines prioritaires du Ministère de la Santé Animale et du Développement de l’Élevage, la contribution potentielle de cette production aux moyens d’existence durable demeure inexploitée. Et l’un des défis majeurs auxquels sont confrontés les ménages ruraux producteurs de lait est la disponibilité de l’énergie, un problème auquel les biocarburants pourraient être aussi une solution.

Le bois de chauffage comme source d’énergie

À l’heure actuelle, la source d’énergie au Malawi est largement dominé par le bois de chauffage. Ce bois de chauffage, qui provient principalement de forêts indigènes, fournit 93% de tous les besoins en énergie domestique.

La consommation annuelle des ménages en bois de feu et charbon de bois est de l’ordre de quelques 7,5 millions de tonnes, dépassant la production durable d’environ 3,7 millions de tonnes.
La pauvreté et la croissance de la population du pays maintiennent une pression croissante sur les forêts indigènes du Malawi, et par voie de conséquence détruisent rapidement des puits de carbone nécessaires.

Le biogaz peut-il être la réponse ?

Afin de préserver les puits à carbone et de s’orienter vers une alternative au bois de chauffage plus propre et plus efficace, une unité en sous-sol de production de biogaz à petite échelle a été mise en place par le Test & Training Centre in Renewable Energy Technologies (TCRET) de l’Université Mzuzu, l’une des universités publiques du Malawi.
Cette unité est implantée à Ruguwa Mnhlanga Village, un village rural du Nord-Est de la ville de Mzuzu, et le projet est financé par la British High Commission au Malawi.

À la fin du projet, en 2011, 12 digesteurs de biogaz seront installés.

L’emplacement de l’usine a été déterminée sur la base des critères suivants, afin de maximiser l’efficacité des installations et de l’impact :

- le charbon et le bois sont les seules sources d’énergie de chauffe pour les ménages de la zone ;

- le charbon de bois est une source de revenu des ménages de la zone ;

- le fumier provenant du troupeau de vaches laitières pourrait être utilisé comme matières premières dans des digesteurs de biogaz de petite échelle.

Production et avantages

Chaque digesteur utilise le fumier de quatre à six vaches et produit environ 3 m3 de gaz par jour lorsque il travaille à 70% d’efficacité.
On estime que le fumier de bovins de 6 adultes produira 3 m3 de gaz par jour, suffisamment pour faire fonctionner 3 cuisines pendant 4 heures par jour.

L’objectif principal de l’usine était de fournir une source d’énergie alternative au carbone et, à cet égard, il a été un succès – la demande de bois de chauffage a déjà réduit, participant à la préservation de forêts importantes et de puits de carbone naturels.
Il est prévu que l’utilisation de biogaz pour la cuisine à partir des 12 unités permettra d’économiser (par an) 444 hectares de forêts naturelles, d’où le bois de chauffage et le charbon de bois sont librement collectés.

Un deuxième objectif important était d’avoir un impact positif sur l’industrie de production laitière par les petits exploitants de la région.
Avec cette unité de biogaz, il y a un potentiel d’amélioration de la santé animale par la réduction des contraintes de temps, l’amélioration de la production de fourrage, l’accroissement de la production de lait (et donc augmentation des revenus), tout ceci conduisant à l’amélioration du niveau de vie des petits producteurs laitiers.

Un troisième avantage essentiel est que l’unité utilise du fumier comme matière première, qui aurait autrement fermenté en anaérobiose, provoquant ainsi des émissions de méthane.
Avec la fermentation entérique, cette forme de production de méthane représente environ 30%-40% du total des émissions anthropiques de méthane, une des causes principales du changement climatique.
Ainsi, l’unité de biogaz peut également contribuer indirectement à atténuer le changement climatique, ce qui constitue un énorme avantage sur le bois de chauffage et le charbon de bois.

Autres avantages de ce projet :

- La possibilité de mise en bouteille du gaz supplémentaire (comprimé dans des cylindres) et leur vente dans les villes voisines constitue des revenus supplémentaires pour les agriculteurs et réduit la demande de bois-énergie et de charbon dans les villes ;

- L’amélioration de la qualité du lait : on estime que 17% du lait au Malawi sont rejetés par les acheteurs en raison de leur mauvaise qualité. Cela peut être dû à une contamination ou une mauvaise hygiène pendant la traite ou le transport. Toutefois, il est important de refroidir le lait pour en réduire l’activité bactérienne. Le lait peut être refroidi par une seule, ou une combinaison de trois méthodes : soit avec de l’eau, à condition qu’elle soit plus froide que le lait, dans un échangeur de chaleur (l’eau peut encore être collectée et utilisée à d’autres fins) ; en utilisant un chiffon humide pour couvrir les conteneurs de stockage du lait (l’évaporation de l’eau permet de refroidir le lait) ; en utilisant une partie du gaz produit pour alimenter un réfrigérateur.

- Production d’engrais : la boue extraite des digesteurs, qui est un sous-produit du processus de production de biogaz, est connue pour être un meilleur engrais que le fumier brut provenant de bovins. Cette boue peut être utilisée comme engrais pour la production de fourrage, et ainsi améliore l’alimentation des animaux.


Source : Un article de M.G.G. Chagunda, D.J. Roberts, M.L. Chitawo et V. Kasulo, paru le 1er septembre 2009 sur le site RenewableEnergyFocus.com (en anglais).

Xavier Dufail

Afrique sub-saharienne : les meilleurs produits d’éclairage hors réseau gagnent le soutien de Lighting Africa

Cinq produits innovants ont été sélectionnés lors de la conférence de Lighting Africa et du commerce équitable à Nairobi en mai dernier.

Cinq produits innovants ont été sélectionnés lors de la conférence de Lighting Africa et du commerce équitable à Nairobi en mai dernier, et ont été reconnus comme les plus aptes à offrir des produits d’éclairage hors réseau bon marché à des millions de personnes en Afrique qui dépendent actuellement de lampes à base de fioul.

Les produits gagnants ont été choisis par un jury composé de six juges d’experts, sur la base des résultats suite à des tests approfondis des produits, des évaluations par les consommateurs hors réseau en Afrique subsaharienne, et d’autres facteurs tels que le prix et la durabilité environnementale.

Les constructeurs gagnants et les produits de chaque catégorie sont :

L’éclairage de travail

– 1ère place : Greenlight Planet – Sun King

– 2nde place : Barefoot Power – Firefly 12 LED

L‘éclaire d’ambiance

– 1ère place : Barefoot Power – PowaPack

– 2nde place : D.light Design – Nova S200

Haute performance

– 1ère place : Barefoot Power – PowaPack

– 2ème place : Sun Transfer – Sun Transfer 2

Meilleur rapport qualité/prix

– 1ère place : Barefoot Power – Firefly LED 12

– 2nde place : Greenlight Planet – Sun King

Le programme « Lighting Africa », une initiative conjointe de la Banque mondiale et de l’IFC (Société financière internationale), fournira un appui aux gagnants au travers de services commerciaux dédiés, y compris les activités de développement des affaires, pour les aider à perfectionner leurs produits et les préparer pour le marché africain.

« Nous sommes heureux de voir que les produits des sociétés Barefoot Power et D.light Design ont été sélectionnés pour leur qualité – dit Simon Collings de GVEP International – nous travaillons avec des micro, petites et moyennes entreprises au Kenya qui vendent et distribuent ces systèmes de grande performance et cela va certainement booster la confiance des consommateurs vis-à-vis des produits économes en énergie à bon marché. »

Lighting Africa a été créé pour mobiliser le secteur privé et l’industrie mondiale de l’éclairage pour aider les entrepreneurs à développer des éclairages modernes hors réseaux écologiques – tels que les diodes électroluminescentes (DEL) et les lampes fluorescentes compactes (LFC) – à plus de 250 millions personnes en Afrique sub-saharienne d’ici à 2030.

Le matériel de la conférence, y compris les présentations, les vidéos, les photos, les enregistrements choisis, les citations, etc sont disponibles sur le site internet de la Conférence Lighting Africa, www.lightingafricaconference.org.

Laure Ego, GVEP

Bénin : projet d’amélioration de l’accès à l’énergie moderne

Le Gouvernement de la République du Bénin a obtenu un crédit auprès de l’Association Internationale de Développement (IDA) d’un montant équivalant à quarante sept millions cinq cent mille Droits de Tirages Spéciaux (47 500 000 DTS) soit soixante dix millions de dollars US (70 000 000 USD) pour financer le Projet de Développement de l’Accès à l’énergie Moderne (DAEM).

Le Bénin se propose d’utiliser les fonds pour régler des fournitures, travaux et services devant être acquis dans le cadre de ce projet. Le projet est conjointement financé par Nordic Development Fund (NDF), l’Energy Sector Management Assistance Program (ESMAP), la Banque Européenne d’Investissement (BEI), le Fonds Français de l’Environnement Mondial (FFEM), le Global Environment Facility (GEF) et la KfW.

Le projet comprend les volets suivants :

Volet A : Renforcement du réseau électrique

Construction de lignes d’interconnexion ; assistance technique pour la supervision des travaux d’interconnexion ; réhabilitation et renforcement du réseau de distribution électrique de la Société Béninoise d’Énergie Électrique dans les principaux centres urbains du Bénin ; amélioration de l’efficacité énergétique de l’éclairage et des appareils dans les centres urbains pour les ménages qui ont déjà accès à l’électricité.

Volet B : Électrification et Services d’Énergie Moderne

Accroissement de l’accès à l’électricité en milieu rural par : l’élaboration d’un mécanisme institutionnel durable pour appuyer l’électrification rurale, la mise en œuvre d’au moins quatre (04) petites opérations pilotes d’électrification rurale ;

Modernisation de l’énergie de biomasse par : la promotion de systèmes d’approvisionnement communautaire durable en bois de chauffe, la promotion de l’efficacité de l’énergie de biomasse et la substitution au gaz butane à travers des systèmes et programmes appropriés, la promotion de la fourniture de services de développement rural de proximité et des activités participatives dans les zones bénéficiaires du projet.

Volet C : Services d’Énergie Durables

Cette composante vise l’assistance technique à : la Communauté Electrique du Bénin (CEB) ; la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE) ; la Direction Générale de l’Energie (DGE) ; l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE).


Source : Devex.com.

Xavier Dufail

Afrique de l’Est : Les micro-entrepreneurs font leurs entrées dans le marché de l’énergie, à temps pour la coupe du monde

Un groupe de 20 micro-entrepreneurs originaires de Ranen, un marché local de l’ouest de Kenya, sont les premiers entrepreneurs DEEP formés et mis en relation avec les institutions financières pour obtenir des facilités de crédits et développer leurs affaires dans le secteur énergétique.

Les entrepreneurs avaient auparavant tous reçu des formations commerciales et des soutiens dans le cadre du projet DEEP (Developing Energy Enterprises Project). “Sans l’intervention de GVEP International la plupart de ces entrepreneurs n’auraient pas eu accès aux emprunts », déclare Phyllis Kariuki, un cadre financier de GVEP International, « dans la mesure où la majorité des projets sont à un niveau de démarrage ».

Le marché de Ranen, situé dans le district de Rongo, a une population estimée à 6000 habitants, et son économie repose essentiellement sur la canne à sucre et les légumes. Grâce à son sol fertile, d’intenses activités ont été focalisées sur la terre. Ceci a conduit à une grande déforestation, et a réduit l’approvisionnement aussi bien en bois qu’en charbon. Bien que Ranen soit connecté au réseau national d’électricité, les personnes vivant dans sa périphérie ne sont pas desservies. Par ailleurs, la plupart ne peuvent pas assurer les frais de connexion au réseau.

Grâce au soutien et à la formation reçus dans le cadre du programme DEEP, le groupe de micro-entrepreneurs commence à pénétrer le marché local de l’énergie, et génère déjà plus de demandes qu’elle ne peut satisfaire.

L’initiative internationale de GVEP International qui rassemble l’expertise privée, l’engagement communautaire et la gestion économique dans le développement des entreprises, commence enfin à donner ses fruits.

Pour les 20 entrepreneurs de Ranen, tout a commencé en 2008, pendant une rencontre de sensibilisation lorsque le groupe a pris connaissance d’une variété de technologies énergétiques qui offraient également des opportunités d’affaires.

Bien que plusieurs entrepreneurs soient informés de l’existence de sources d’énergies alternatives, les opportunités d’affaires ainsi que les plus valus associés aux technologies énergétiques étaient très peu connus d’eux.

A l’issue de la réunion, le groupe a décidé de diversifier ses activités en y introduisant de nouvelles lignes, telles que la fabrication et la vente de briquettes, la vente et l’installation de panneaux solaires, la recharge de téléphones portables et la production, la vente et l’installation de foyers améliorés.

Pour le boutiquier Peter Ouko qui a incorporé des produits énergétiques dans ses activités, le soutien et le “coaching” de GVEP International ont été essentiels.

« Nous travaillions à l’improviste”, explique Peter, “ nous ne gardions aucune trace de nos activités, et il ne nous est pas paru nécessaire de faire des économies pour faire évoluer nos affaires ».

« A travers GVEP International et le projet DEEP, nous avons réalisé quelques études de développement d’affaires en 2009. Nous étions en relation avec des tuteurs qui nous avaient appris les rudiments de la gestion commerciale, la comptabilité, ce qui nous a permis de suivre nos dépenses et nos recettes. Nous avons reçu des conseils en marketing et en gestion bancaire ; et nous avons ouvert un compte pour y déposer nos économies. »

« L’équipe de GVEP International nous a expliqué l’intérêt qu’il y avait à demander des prêts à courts termes auprès de la banque afin d’agrandir nos activités, tout en nous assurant que nous pourrions respecter le remboursement des échéances mensuelles. L’équipe a également arrangé les rencontres entre le directeur de la banque et les personnels de micro finance, qui nous ont expliqué les critères d’éligibilité pour demander un prêt, » explique Peter.

« Nous avons été prévenus que nous aurions besoin de faire des économies pendant trois mois et présenter les relevés des transactions. Ensuite la banque est venue faire une évaluation de nos points faibles et a vérifié nos registres de comptabilité. »

« J’étais très content lorsqu’à l’issue de trois mois j’ai été reconnu éligible pour bénéficier d’un prêt. »

Phyllis Kariuki explique tout le travail qui a été accompli en arrière plan, y compris les rencontres avec les directeurs de « Kenya Commercial Bank » (KCB), et d’autres institutions de micro finance.

« L’évaluation commerciale a été conduite par le responsable technique de GVEP International tandis que KCB a dirigé les opérations d’attribution de prêts aux 20 entrepreneurs. Après avis favorable, la banque accordera les prêts sur plusieurs tranches. Cinq entrepreneurs vont être les premiers à bénéficier des prêts. Lorsqu »ils auront suffisamment prouvé leur capacité de remboursement dans les temps impartis, une autre vague de cinq entrepreneurs recevra son prêt. « Pendant ce temps, » explique toujours Phyllis, » tous les entrepreneurs impliqués doivent contribuer au financement partiel de leurs projets respectifs. »

« Dans ce contexte, GVEP International cautionne 100% de la valeur du prêt et la banque observe une souplesse en ce qui concerne les effets collatéraux du dispositif. »

« Le taux d’intérêt sur les prêts est de 15%. GVEP International apporte sa caution pour les équipements achetés dans le cadre de ce prêt afin de s’assurer qu’ils sont de bonnes qualité et à prix compétitifs ».

« Ce groupe d’entrepreneurs sera le premier du genre à être formé et mis en relation avec les institutions financières pour l’accès au crédit. Sans notre intervention, la plupart de ces entrepreneurs n’auront pas accès au crédit », conclut Phyllis.

Pour Peter Ouko, l’accès au crédit signifie qu’il va pouvoir être en mesure d’acheter les systèmes photovoltaïques et pouvoir les vendre aux clients vivant dans des zones non connectées au réseau, aux environs du marché de Ranen. Il pourra par la suite rembourser ses dettes assez rapidement auprès de la banque puis postuler pour un autre prêt pour acheter un autre système solaire.

« Mon plan est de gagner de l’argent à chaque fois que j’achète et que je revends un équipement afin de pouvoir être en mesure d’acheter et d’installer une unité solaire dans ma boutique pour recharger les téléphones portables à partir d’une source d’énergie plus bénéfique ».

« Il y a en effet un gros marché, notamment avec la tenue prochaine de la coupe du monde, et tout le monde veut suivre les matchs depuis son domicile. Avec la coupe du monde, la demande va s’accélérer ».

Le projet DEEP The (Developing Energy Enterprise Project), est financé par l’Union Européenne, en collaboration avec quatre partenaires internationaux : EAETDN, Aga Khan Foundation’s Coastal Rural Support Project, au Kenya, IT Power East Africa, et Practical Action East Africa.

Pour plus d’information sur GVEP-International, cliquez ici.

Laure Ego, GVEP

France : Forum EURAFRIC 2010

La 10ème édition du Forum EURAFRIC « Eau et Énergie en Afrique » se tiendra du 18 au 21 octobre 2010 au Centre des Congrès de Lyon (France).

Le forum réunira durant 4 jours, Ministres et entreprises africaines de l’Eau et de l’Énergie, entreprises européennes spécialisées et principaux bailleurs de fonds internationaux.

L’objectif du Forum EURAFRIC est de promouvoir le partenariat entre l’UE et l’Afrique dans les secteurs de l’eau et de l’énergie, d’améliorer la compétitivité des entreprises africaines et de réduire la pauvreté en Afrique.

Au programme de cette manifestation :

- Espace d’exposition

- Conférence « Pôles de Compétitivité & Clusters Eau et Énergie en Afrique »

- Réunions projets

- Rendez-vous B to B qualifiés

- Tables rondes sectorielles (eau, énergie et Enr en Afrique)

- Ateliers thématiques

- Programme de Renforcement de Capacités (PRC)

- Visites de sites industriels

La conférence a pour objectif de réfléchir sur la création de clusters et pôles de compétitivité Eau & Énergie en Afrique Centrale et Afrique de l’Ouest.

Le site de l’évènement : http://www.eurafric.org

Xavier Dufail

L’Égypte compte ouvrir sa première centrale à énergie solaire fin 2010

L’Égypte compte mettre en service sa première centrale électrique à énergie solaire d’ici la fin de l’année 2010, a indiqué lundi 14 juin 2010 le ministère égyptien de l’Énergie.

La centrale, d’une capacité de 140 MW, est en cours de finalisation à Kuraymat, au sud du Caire.

Le ministre chargé de l’Énergie a récemment indiqué que l’Égypte s’était fixé pour objectif de produire environ 20% de besoins en énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2020.

L’Égypte est déjà le 21ème pays producteur d’énergie éolienne dans le monde, et le premier au Moyen-Orient, avec 520 MW installés.

Le pays produit en outre quelque 700 000 barils de pétrole/jour et dispose de plus de quatre milliards de barils de réserves. La croissance économique et démographique soutenue en Égypte pourrait toutefois en faire un importateur net de pétrole dans les prochaines années.


Source : GoodPlanet.

Xavier Dufail

Sénégal : salon ENERBATIM 2011

La deuxième édition du Salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment ENERBATIM en Afrique se tiendra du 6 au 9 avril 2011 au CICES (Dakar).

Ce salon aura comme principal but de présenter les énergies Renouvelables comme meilleure alternative pour le développement durable. ENERBATIM souhaite se positionner comme la vitrine Africaine des découvertes de nouveautés, d’innovations des tendances du bâtiment et de l’efficacité énergétique mais aussi de générateurs d’affaires et de rencontres.

Contact :

ENERBATIM

Pointe des almadies
BP 5585 Dakar
Sénégal

Téléphone Mobile : 77 332 05 10
Email : enerbatim1@gmail.com


Source : le site Web d’ENERBATIM.

Xavier Dufail

Accord entre le Pool d’énergie ouest-africain et la BEI

Le président de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) se félicite de la seconde révision de l’Accord de Cotonou et signe avec le Pool d’énergie ouest-africain un accord d’assistance technique en faveur d’un projet dans le secteur libérien de l’énergie.

L’Union européenne et 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ont signé, le 22 juin à Ouagadougou, la seconde révision de l’Accord de partenariat ACP-UE, dit « Accord de Cotonou ». Cette révision permettra notamment à la Banque européenne d’investissement d’accroître ses financements à l’appui de projets d’infrastructure régionaux, aux côtés de promoteurs des pays ACP, et de soutenir les efforts déployés par des intermédiaires sud-africains pour parvenir à une meilleure intégration économique régionale via des projets situés dans le reste de l’Afrique sub-saharienne.

À l’occasion du Conseil des ministres ACP-UE, M. Philippe Maystadt, président de la BEI, a réaffirmé la détermination de la Banque à participer activement au financement de projets de lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement et a proposé de lancer une initiative européenne dans ce domaine, conjointement avec la Commission européenne et les États membres de l’UE.

Parallèlement à sa participation au Conseil des ministres ACP-UE, M. Maystadt a signé un accord d’assistance technique avec M. Amadou Diallo, secrétaire général du Pool d’énergie ouest-africain (WAPP), pour la préparation du projet de réfection de la centrale hydroélectrique de Mount Coffee. La cérémonie de cette signature s’est déroulée en présence de M. Andris Piebalgs, commissaire européen au développement, de M. Eugene Shannon, ministre libérien des terres, des mines et de l’énergie, et de M. Joseph Mayah, directeur général de la compagnie d’électricité du Liberia. La mise en œuvre du projet de réfection de la centrale hydroélectrique de Mount Coffee permettra au Liberia de répondre à ses propres besoins en électricité, mais aussi à ceux de la sous-région, au travers du réseau interconnecté du WAPP. Dans son ensemble, le projet contribuera au développement économique, à la réduction de la pauvreté et à l’accroissement des échanges au Liberia, pays qui se relève de la guerre civile. Ce programme d’assistance de 1,5 million d’EUR sera financé par le Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures, qui est géré par la BEI (voir le site www.eu-africa-infrastructure-tf.net).


Source : Organisation de la presse africaine.

Xavier Dufail