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Atelier-débat de Coordination SUD : "Lutte contre le changement climatique, quelle participation des pays en développement ? Enjeux et controverses"

Cet atelier débat s’appuiera sur les résultats de la 16ème Conférence des Nations unies sur le climat à Cancun, dressera un panorama des besoins énergétiques et des efforts de limitation des émissions, actuels et futurs, dans les pays en développement et s’interrogera sur les moyens de concilier les actions volontaires et les engagements contraignants des pays en développement au niveau international.

Lutte contre le changement climatique :
quelle participation des pays en développement ?
Enjeux et controverses

Mardi 29 mars 2011, de 14h à 17h30
Gret, Amphithéâtre, 1er étage,
Campus du Jardin Tropical, 45 bis avenue de la Belle Gabrielle
94 120 Nogent-sur-Marne (RER A)

Après la 16e Conférence des Nations unies sur le climat qui s’est tenue à Cancun du 29 novembre au 10 décembre 2010, les négociations sur le climat sont de nouveaux sur les rails. Le processus de négociation onusien est renforcé grâce à un compromis atteint de justesse. Mais le climat est en déroute, faute d’engagements ambitieux des pays développés pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Compte-tenu de la diversité des besoins et des priorités des pays, est-il encore possible de faire des propositions univoques quant aux engagements de réduction d’émissions ou à l’accès aux financements ? Longtemps taboue, la question de la différenciation au sein des pays en développement se pose. Elle sera au cœur de l’atelier-débat organisé par Coordination SUD, en collaboration avec le Cired.


14h – Ouverture par Anne Chetaille, chef de file de la commission Climat et développement de Coordination SUD

14h15 – Retours sur la Conférence de Cancun

Cette première session s’intéressera aux résultats de la 16e Conférence des Parties à la Convention Climat. Un bilan de cette conférence sera tiré et les perspectives pour la suite seront évoquées, à travers les regards croisés d’un négociateur français et d’un représentant d’ONG environnementale.

- Fabrice Cytermann et/ou Paul Watkinson, du ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.

- Sébastien Blavier, du Réseau action climat France.

Les présentations des intervenants seront suivies d’un débat avec la salle.

15h – Entre actions volontaires et engagements internationaux : quel niveau d’effort des pays en développement ?

Les pays émergents sont devenus d’importants émetteurs de gaz à effet de serre. Leur participation à l’effort mondial de réduction des émissions devient incontournable. Au nom du principe de responsabilité commune mais différenciée, quel niveau d’engagement et de contrainte peut-on attendre d’eux ? Sous quelles conditions ?

Cette deuxième session dressera un panorama des besoins énergétiques et des efforts de limitation des émissions, actuels et futurs, dans les pays en développement (émergents et non-émergents). Puis elle s’interrogera sur les moyens de concilier les actions volontaires et les engagements contraignants des pays en développement au niveau international. Peuvent-ils être complémentaires ?

- Panorama des besoins et des enjeux actuels dans les pays en développement, par Jean-Charles Hourcade, du Cired.

- Quel niveau de participation des pays en développement à l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre ? par Benoît Leguet, de la CDC Climat Recherche (sous réserve)

- Les enjeux d’un développement sobre en carbone et en énergie dans les pays les moins avancés : point de vue d’une ONG de développement, par Jacques Monvois du Gret.

- Actions volontaires de réduction des émissions et engagements internationaux contraignants : les deux sont-ils possibles ? Sous quelles conditions ?, par Matthieu Wemaere de l’Iddri (sous réserve)

Les présentations des intervenants seront suivies d’un débat avec la salle.

16h00 – Pause café

16h15 – Equité et efficacité des actions d’adaptation : la différenciation comme pré-requis ?

La question de l’accès aux financements alimente les débats, en particulier entre pays en développement et sur la question de l’adaptation au changement climatique. Compte tenu des ressources limitées pour le financement de l’adaptation, comment prioriser les actions ? Dans quels pays ? Selon quels critères ?

Cette dernière session abordera la question de la différenciation des pays en développement dans l’accès aux financements. Elle s’intéressera à la controverse en cours dans les discussions internationales sur le critère de « vulnérabilité ». Doit-on utiliser la vulnérabilité comme seul critère pour déterminer l’éligibilité aux financements pour l’adaptation ? L’échelle nationale est-elle la plus adaptée, par rapport à une échelle régionale ou infranationale ?

Cette session s’intéressera également à la prise en compte de la nouvelle priorité politique que constitue l’adaptation dans l’agenda du développement : dans quelle mesure invite-t-elle ces acteurs de la solidarité internationale à revisiter leurs pratiques ? Pour les agences de coopération, le financement et la mise en œuvre de projets d’adaptation supposent-ils une nouvelle logique d’intervention (pays, secteurs, modes de financements) ? Pour les organisations de solidarité internationale, quelles sont les outils et les contraintes à la mise en œuvre de projets d’adaptation sur le terrain ? Comment mieux définir ce champ d’intervention et identifier les actions prioritaires ? Finalement, quelles sont les implications de l’intégration de l’adaptation dans les pratiques de développement ?

- La vulnérabilité comme seul critère d’éligibilité pour l’accès aux financements pour l’adaptation ?, par Valentin Przyluski, du Cired

- Soutenir des projets d’adaptation : une nouvelle logique d’intervention pour les agences de coopération ?, par Sabrina Archambault de l’AFD

- Mise en œuvre d’actions d’adaptation sur le terrain : critères et contraintes, par Olivier Braunsteffer de Care France

- Opérationnaliser l’adaptation, ou comment revisiter les pratiques de développement, par Remy Paris de l’OCDE

Les présentations des intervenants seront suivies d’un débat avec la salle.

17h15 – Conclusion par Christian Castellanet, du Gret.

Célia Gautier

Kenya : Un partenariat tripartite qui permet de diffuser les produits énergétiques auprès des femmes

Un partenariat innovant entre GVEP International et l’Institut de Développement des Entreprises Féminines (WEDI) et Brazafrique, accélère l’accès aux lampes solaires pour les personnes vivant dans la province centrale du Kenya.

WEDI est un centre de gestion de fonds comportant un portefeuille d’épargne de 800 femmes, et des caisses de crédits opérant dans la province centrale du Kenya. Sa mission est d’encourager l’autonomie et d’initier des projets de développement à travers la promotion d’activités d’épargnes et de prêts au sein des groupements de femmes. Selon son directeur Jamleck Mugo, “WEDI conduit un projet à travers lequel les membres du groupe ont accès à plusieurs produits technologiques ; ce projet étant éventuellement accessible aux particuliers intéressés, qui peuvent emprunter ou acheter à partir de leurs épargnes propres”.

Début 2010, GVEP International a contacté Mr. Jamleck Mugo, pour présenter les produits énergétiques au groupe d’épargne des 800 femmes (chiffre en croissance) qu’il dirigeait. WEDI réalisa que la composante énergie affectait la vie des femmes qu’il servait, et qu’il y avait un réel intérêt à leur proposer des solutions énergétiques sous forme de lampes LED.

C’est ainsi que GVEP International a présenté Mr. Mugo et quelque membres de son équipe à Brazafric, le fournisseur de lampes solaires de D.Light, produit d’éclairage étant susceptible d’intéresser les groupes de femmes.

Constatant les avantages des produits d’éclairage pour les femmes et une opportunité financière, WEDI passa une commande peu après la réunion pour le premier lot de produits d’éclairage. Pour absorber les risques initiaux, un accord de garantie fournisseur tripartite a été signé entre GVEP International, WEDI (l’Institut de Développement des Entreprises Féminines) et BrazAfric, GVEP International se portant garant partiel du risque vis-à-vis du fournisseur par le biais d’un programme de garantie des emprunts.

Plus de 90% des groupes de WEDI sont des groupes de femmes épargnantes. Chaque groupe compte 30 membres qui mobilisent les épargnes et emprunts du groupe entre elles. Avec la mission de « stimuler l’autonomie et d’initier des projets de développement à travers la promotion d’activités d’épargnes et de prêts au sein des groupements de femmes, WEDI a été lancé essentiellement pour gagner en indépendance vis-à-vis des financements des bailleurs et pour créer des fonds locaux pour le développement socio-économique.

Dans le cadre de l’accord tripartite, BrazAfric fournit les lampes à WEDI, qui ensuite les distribue aux membres de ses groupes comme nouveau « projet ». WEDI, en tant que manager du fonds récupère auprès des clients un acompte représentant 50% du coût des lampes LED, et les 50% restants sont payés en trois versements égaux. WEDI gère tout le travail administratif, soit la collecte des 50% restants, la livraison des lampes LED aux membres des groupes et le suivi des prêts. Les premières livraisons ont été faites à la mi-mars 2010. En septembre, WEDI avait déjà vendu 400 lampes solaires comme résultat de l’intervention du projet.

Les lampes solaires LED représentent non seulement des solutions énergétiques durables pour les femmes et leurs familles, mais également réduisent leur budget éclairage avec une économie sur le Kérosène. Le produit qui a eu le plus de succès a été le Nova -S250 qui a remporté un prix Lighting Africa en 2010. La lampe comprend un dispositif très populaire de recharge de téléphone. Avec les technologies de communication en plein développement en zones rurales d’Afrique de l’Est, recharger les téléphones portables coûte cher. Un produit qui combine à la fois l’éclairage et la recharge de téléphone est donc une valeur sûre. En 4 à 6 mois l’achat peut être amorti.

Grâce au soutien financier de l’Agence Internationale Américaine de Développement (USAID), le partenariat de GVEP International avec WEDI a été un succès tout au long de 2010. La clé de l’ensemble du programme ont été les séances de sensibilisation et de formation des 25 agents de crédit WEDI qui sont des motivateurs déterminants pour la réussite du projet. Le succès du projet résulte également des programmes d’incitation au niveau de la chaîne d’approvisionnement. WEDI, qui gère le projet dans son ensemble, achète les lampes LED à un prix de gros et chaque agent de crédit qui est responsable du déploiement des lampes reçoit 100 KES ( US 1,25 $) pour chaque lampe vendue.

Les femmes reçoivent les lampes et peuvent payer en plusieurs fois grâce à leur plan d’épargne. « Avec plus de 800 groupes membres et un effectif total de 24.000 femmes, WEDI a un grand potentiel pour accélérer l’accès aux solutions d’énergie durable à de nombreux bénéficiaires au Kenya », affirme Phyllis Kariuki, experte financière à GVEP International Nairobi, qui a adapté le programme aux besoins du groupe. De plus, dit-elle, « Nous avons garanti une somme totale de £ 6600 pour soutenir BrazAfric, en cas de défaut de paiement. Nous avons également formé 25 agents de crédit de WEDI pour les doter de connaissances sur la technologie LED, afin de faire face aux défis technologiques mineurs qui pourraient survenir lors de l’utilisation de ces lampes solaires « .

Dans une interview avec le directeur de WEDI, il est apparu que les lampes à LED sont devenues si populaires que la capacité de réponse de WEDI est dépassée. Selon M. Mugo « Il y a d’énormes opportunités dans ce type d’affaires en énergie ; nous espérons consolider notre partenariat avec BrazAfric et GVEP International, afin d’assurer une fourniture adéquate de produits à nos membres. Nous croyons à l’impact positif de ce partenariat sur les vies des femmes membres de notre groupe. Compte tenu de la demande en termes de lampes abordables et d’une efficacité énergétique, elles peuvent apprendre à dépendre d’elles-mêmes et de leurs activités, au lieu de compter sur des soutiens extérieurs non durables à leur foyer ».

Grâce aux lampes, WEDI reçoit de nombreuses demandes de femmes dans d’autres localités. Pour WEDI, il s’agit d’un impact positif sur leur cœur de métier lui-même. Si de nouveaux groupes peuvent être formés grâce aux produits d’éclairage, les affaires vont s’expendre à la fois pour le fonds et par le projet d’énergie lui-même. De plus, puisque les fonds dans les groupes de femmes sont renouvelables, les groupes ont été en mesure de gagner un revenu à la suite de la vente des lampes LED aux membres du groupe. En Septembre, le volume des ventes de lampes LEDs achetées par WEDI à BrazAfric représentait une valeur de 1,182 millions de KES ( US $ 14.962).

Pour que des partenariats réussissent, il est absolument important de combiner les ressources vers un objectif commun. Tandis que WEDI pousse à la vente, Brazafric s’engage à fournir des produits de qualité et le remplacement dans un court délai des produits défectueux le cas échéant. GVEP International apporte le soutien de transition nécessaire à travers des formations et des réunions régulières en dehors de la garantie de prêt lui-même. Un des principaux enseignements tirés par GVEP International dans l’expérience de travailler avec WEDI est que les petites épargnes et les coopératives de crédit (COOPEC) et le groupe des gestionnaires de fonds sont en mesure de pousser les ventes de produits des énergies renouvelables plus rapidement que le secteur formel et les grandes institutions financières. Aujourd’hui, WEDI et GVEP international ont l’intention de démarrer un portefeuille autour d’un autre produit énergétique, a priori les fours de cuisson.

Laure Ego, GVEP

EnerExpo Maroc

Salon international de l’électricité, de l’éclairage, de
l’électronique et des énergies renouvelables

11 au 15 octobre 2011, Casablanca.


enerexpo
Le marché des énergies renouvelables au Maroc a besoin d’une plate-forme exceptionnelle pour son entreprise en croissance rapide. ENEREXPO Maroc offre à l’industrie internationale de l’énergie une plate-forme de marché intéressant, contact avec la clientèle garantis et la possibilité d’établir des relations d’affaires durables dans un marché en croissance rapide.

ENEREXPO Maroc sera lancé d’abord dans le cadre du « Salon International de l’Electricité et des Energies 2011 » qui aura lieu à Casablanca. A partir de 2012, ENEREXPO Maroc aura lieu comme un événement autonome et, en tant que telle, la première foire commerciale du Maroc consacré exclusivement au secteur des énergies renouvelables. Par la suite, il aura lieu tous les 2 ans.

www.enerexpo.com/

Imedia

Kenya : La banque Barclays confirme son soutien vis-à-vis des PME du secteur énergie

Trois entreprises kenyanes, figurant parmi les finalistes de la Compétition Energie Propre – Afrique de l’Est, compétition soutenue par Barclays, GVEP International et le Réseau Bid, sont récompensées cette semaine au cours de la réception clients organisée par Barclays au Kenya.

Lors de l’événement, Barclays a annoncé la valeur du financement, soit un montant de 150.000 dollars, pour l’expansion des PME qui apportent des bénéfices durables au niveau économique, social et environnemental à la collectivité.

Sky Link, un fournisseur de biogaz, a reçu 35.000 US Dollars, tandis que PECOL, une société qui utilise des déchets à base de plastiques et de pneus pour créer des matériaux à haute valeur industrielle, a reçu 50.000 US Dollars de subventions et 25 000 US Dollars en investissement. Le troisième lauréat, Kenya Eco Energie (KEE) qui commercialise des produits de biodiesel et de l’huile a reçu quant à lui 50.000 US Dollars de subventions et 25.000 US Dollars en investissement. Skylink a également reçu une formation financière et attend un financement supplémentaire en 2011 pour le pilotage d’un digesteur de biogaz en plastique en provenance du Mexique.

En plus des finalistes de la compétition du Défi Energie, GVEP International travaille aussi en collaboration avec Thiba Mini Hydro afin d’accroître leur pouvoir de production et leur capacité de distribution pour alimenter en énergie 300 ménages, contre 160 actuellement. Pour ce faire, Thiba recevra 15.000 dollars de subventions et une garantie de prêt pour les aider à obtenir un prêt pour couvrir le solde de l’investissement requis.

« Nous cherchons toujours à promouvoir la croissance des petites entreprises grâce à des modèles d’affaires innovants et durables. En outre, nous sommes heureux de soutenir cette initiative passionnante car elle est en phase avec notre politique d’environnement durable », a déclaré le président de Barclays Kenya, Francis Okomo-Okello, alors qu’il présentait les entreprises ayant un certificat de reconnaissance lors d’un événement clientèle aujourd’hui à Nanyuki.M. Okello a ajouté que ces entreprises présentent un grand potentiel en matière d’ impact au niveau local, assurant ainsi un accès croissant à l’énergie propre, tout en soutenant en même temps le développement d’activités économiques durables.

GVEP International a fait équipe avec Barclays et l’organisation hollandaise BiD Network dans le Défi pour l’Energie Propre, un concours de business plans, en ciblant les entrepreneurs avec des projets d’énergie propres innovateurs en Afrique de l’Est.

Simon Collings de GVEP International a déclaré : « Nous sommes très reconnaissants à la Barclays pour leur vision et la manière dont ils ont soutenu ces entrepreneurs. En épaulant des petites entreprises qui fournissent des avantages sociaux et environnementaux pour les Kenyans ordinaires, Barclays met tout son poids derrière un modèle de développement durable. Le Kenya a besoin d’avoir un plus grand accès à une énergie propre et abordable et ce sont les entreprises sociales de ce type qui feront la différence dans cette matière.  »

Le concours s’est déroulé d’octobre 2009 au 15 janvier 2010 et a attiré 150 demandes provenant de toute l’Afrique de l’Est (Kenya, Mozambique, Rwanda, Tanzanie et Ouganda). Après une évaluation minutieuse des candidatures, des propositions ont été sélectionnées par un panel d’experts en fonction de leur faisabilité, impact sur le développement et attractivité des investissements.

Pour plus d’informations sur le BiD Challenge, cliquez ici.

Laure Ego, GVEP

Afrique de l’Est : Des institutions financières ouvrent leurs portes à des petites entreprises du secteur énergétique

L’accès au financement reste difficile pour les petites entreprises du secteur énergétique mais une série de programmes de formation ciblés ont l’intention de changer cette situation.

Dans un pays d’environ 39 millions d’habitants, seule 14% de la population du Kenya a accès au réseau électrique. Cette statistique est même plus basse chez les pays voisins, l’Ouganda et la Tanzanie, où de nombreux foyers en Afrique de l’Est utilisent la biomasse, des piles sèches et du kérosène pour satisfaire leurs besoins énergétiques. GVEP International tente de renverser la tendance.

A travers son programme de développement des entreprises du secteur énergétique (DEEP), l’organisation vise à développer une industrie durable et étendue de micro et petites entreprises énergétiques, pour rendre plus accessibles les services d’énergie modernes aux populations des zones rurales et semi-rurales en Afrique de l’Est.

Le programme a apporté un soutien technique et entrepreneurial à plus de 500 entrepreneurs à la tête de start up et de petites et moyennes entreprises existantes (PME), mais ce qui a apporté un facteur clé à leur expansion, est l’accès à un financement approprié. GVEP International Afrique de l’Est a organisé une série de sessions de formation au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie pour inciter les institutions financières à s’engager dans le financement du développement des entreprises du secteur énergétique.

« Les instituts financiers peuvent contribuer au développement du secteur énergétique en stimulant l’offre de crédit pour les PME rurales et périurbaines ainsi que la demande pour les produits énergétique grâce à un meilleur accès aux crédits à la consommation », explique Phyllis Kariuki de GVEP International, spécialiste des Institutions Financières.

Les ateliers qui ont formé un total de 71 cadres supérieurs, 120 cadres moyens et 144 PME, ont utilisé plusieurs méthodes de formation, y compris des séances de brainstorming, des études de cas, des présentations, et des séances d’information et de partage des connaissances.

Plusieurs vidéos produites par GVEP sur des fours améliorés, du solaire photovoltaïque, l’énergie éolienne et le biogaz et la production de briquettes, ont été présentées pour expliquer les différentes technologies énergétiques et aider les gestionnaires et entrepreneurs à apprécier les potentiel d’affaires dans ces secteurs. Les ateliers ont également exploré différentes options financières, les stratégies de marketing qui peuvent être adaptées pour les produits énergétiques et les risques liés à la gestion de portefeuilles d’énergie.

En collaboration avec les ateliers, une séance de mise en réseau a eu lieu à Luwero, Ouganda, pour réunir des entrepreneurs, des fournisseurs et des financiers du secteur énergie. L’événement, qui visait à établir des relations et utiliser les synergies au sein du secteur, a contribué à mettre en valeur les capacités des entrepreneurs et à les relier à des instituts financiers.

Des ventes et plusieurs contrats ont été réalisés à la suite de cette séance de réseautage. Ugastove Ltd, une entreprise fabriquant des fourneaux améliorés, a réalisé ce jour-là des ventes pour un montant de 800.000 UGX (env. £ 220) et a eu des contacts pour vendre leurs produits à deux sociétés participantes également de l’exposition. Des institutions financières ont aussi participé à cet événement, y compris Katikamu SACCO, qui, depuis la formation finance/ énergie a affecté 25% de leur portefeuille de prêts dans le secteur énergie et identifié plusieurs fournisseurs lors de la séance de réseautage qu’ils recommanderont à leurs clients.

Les sessions de formation ont reçu des réponses positives à la fois de la part des gestionnaires financiers et des entrepreneurs. « En tant qu’expert sur le terrain, les connaissances acquises au cours de la formation m’ont aidé à conseiller les clients sur les produits énergétiques qui s’offrent à eux », explique Kevin Ian, un représentant des ventes de Faulu Advisory Services situé à Eldoret, au Kenya.

Pendant la formation, les institutions financières ont noté que l’énergie était un des portefeuille de prêts qui pouvait non seulement aider à améliorer leurs offres de prêt, mais également soutenir le développement communautaire dans les domaines qu’ils exploitent.

Plusieurs membres de Big Fish Brands, un distributeur de lampes LED basé à Nairobi, ont assisté à la formation des PME. David Mugah, le Directeur des Opérations de Big Fish Brands explique ce que l’entreprise espère changer à la suite de la formation : « Nous voulons réduire au minimum les crédit à court terme car ils peuvent être très coûteux. Durant la formation, nous avons parlé du concept de planification des activités et de l’importance de planifier nos activités, au sein de notre grande équipe, nous voulons mettre en place un plan de travail et le présenter à une institution pour nous offrir plus de soutien « .

Nombreux étaient de l’avis que les vidéos de formation réalisées par GVEP ont contribué à mettre en évidence les lacunes financières qui peuvent être comblées dans le marché énergétique. Les participants ont demandé à ce que plus de séances de réseautage soient organisées dans le futur ainsi que des formations financières pour les mentors qui appuient le programme.

Laure Ego, GVEP

L’électricité au coeur des défis Africains – les messages clés

« L’électricité au cœur des défis africains », ouvrage écrit par Mme Christine Heuraux, Directrice du Pôle Accès à l’énergie à EDF, et paru aux éditions Karthala, a fait l’objet d’une conférence/ débat le 19 octobre dernier au siège de l’Agence Française de Développement à Paris.

De nombreux participants (ONG, Consultants, secteur privé) sont venus écouter les différents intervenants présents (Christine Heuraux, Directrice du Pôle Accès à l’énergie ; Michel Hamelin, Direction Action Internationale ADEME, Marc Raffinot, économiste et maître de conférence à Paris Dauphine et Christian de Gromard – Spécialiste Energie – AFD) et ont activement participé au débat que suscite l’électrification – tout particulièrement rurale- en Afrique.

En Afrique, l’accès à l’électricité est un problème majeur qui freine considérablement son développement. Elle est le continent le moins électrifié du monde : l’Afrique représente 15% de la population mondiale, pour seulement 3% de la consommation électrique. Un chiffre très frappant, mais à nuancer selon les régions : l’Afrique du Nord est électrifiée à plus de 90%, et l’Afrique du Sud, à elle seule, représente près de la moitié de l’électricité produite sur le continent. C’est bien sûr l’Afrique subsaharienne, hors Afrique du Sud, qui est la plus en retard : 48 pays, 10% de la population mondiale, et des installations électriques équivalentes à celle de la Pologne. Plus inquiétant, en 2030 la moitié de la population mondiale sans électricité vivra en Afrique subsaharienne.

Partant de ces constats sans appel, l’ouvrage « L’électricité au cœur des défis Africains » écrit par Christine Heuraux, qui se veut à la fois concret et pratique, se propose de synthétiser les informations essentielles relatives au secteur de l’électricité en Afrique, en se concentrant sur l’Afrique subsaharienne, l’électricité et l’électrification des milieux ruraux.

Christine Heuraux, lors de son intervention durant la conférence, a mis en évidence un certain nombre de messages clés que l’ouvrage veut faire passer pour que l’Afrique relève avec succès le défi de son électrification, notamment en milieu rural où vivent 500 millions de personnes encore dépourvues d’accès à toute forme moderne d’énergie.

Tout d’abord l’importance de la gouvernance, c’est-à-dire la volonté politique des Etats sans lequel aucun progrès durable ni significatif n’est envisageable – cette volonté doit se traduire par des planifications énergétiques et électriques de long terme, mais aussi par la mise en place de cadres institutionnels, réglementaires, et par des règles de gouvernance susceptibles de rassurer les investisseurs.

Puis l’importance des échelles régionales pour optimiser les ressources (énergétiques, environnementales, humaines, capitalistiques) et favoriser une meilleure adéquation entre les ressources et la taille des marchés, souvent trop petits à l’échelle nationale pour attirer les investisseurs. On estime à 2 milliards de $ par an le gain qui émanerait pour le secteur électrique d’une coordination à l’échelle régionale.

Ensuite, il serait illusoire de ne vouloir régler le retard de l’électrification que sous l’angle technique et financier : la formation professionnelle sera une composante majeure dans la réussite de tous les efforts d’électrification, tous secteurs confondus, car elle seule est à même de pérenniser les efforts entrepris.

Enfin, les choix technologiques qui seront déterminants, et c’est précisément la raison pour laquelle il faut éviter de les aborder avec dogmatisme ; mieux vaut les traiter avec pragmatisme et réalisme, en tenant compte des réalités de terrain, des ressources locales mais aussi de l’usage auquel on les destine. A rappeler que l’Afrique bénéficie de richesse extraordinaire en ressources les plus variées : 10% des réserves mondiales hydrauliques économiquement exploitables ; 9% des réserves de pétrole ; 8% de celles de gaz et 6% de celles de charbon ; sans compter les potentiels éoliens et en biomasse. Il ne faut également pas oublier de réhabiliter l’existant et de favoriser les programmes d’efficacité énergétique.

Christine Heuraux souligne que même si le manque de financement est souvent mis en avant comme principale raison de la carence en d’électrification en Afrique – 40 milliards de $ par an seraient nécessaires jusqu’en 2020 là où aujourd’hui les investissements ne sont que de 11 milliards – sans une prise en compte des points mentionnés ci-dessus les projets ne pourront pas être mis en place ni optimisés.

Cependant un autre défi reste sans doute le plus préoccupant : celui du temps. Il y a urgence à ce que tous les acteurs se mobilisent, – politiques, financiers, industriels, ONG, etc. – chacun selon son rôle et ses compétences, mais aussi en prenant soin de se coordonner.

« Alors que le continent africain connaît une croissance moyenne de 5% par an depuis le début des années 2000, soit deux fois plus que l’Europe, cette croissance reste insuffisante pour atteindre les Objectifs du Millénaire. Elle devrait en effet être de 7 à 8%, un chiffre qui serait atteint en remédiant aux déficits du secteur électrique qui font perdre chaque année 1,5 points de croissance. On comprend bien tout l’intérêt de se mobiliser pour coordonner les efforts en vue de son développement rapide. », précise Christine Heuraux.

C’est bien en ce sens qu’agit GVEP International, qui, à la demande de la Banque Mondiale, conduit actuellement une consultation sur un programme pour soutenir le secteur de l’électrification rurale au Mali et au Sénégal. Le programme sera mis en œuvre par les agences gouvernementales du pays avec l’assistance de GVEP International. Ce programme est financé par le gouvernement russe. Au Mali le principal objectif est de soutenir les opérateurs en mobilisant et renforçant le secteur financier, au Sénégal, c’est la productivité de la consommation énergétique qui est recherchée.

En complément – Lire l’article sur RFI suite à la conférence : L’Afrique sous équipée en électricité, par David Baché, RFI –

Laure Ego, GVEP

Pérou : Combinaison de plusieurs technologies

Des foyers dans des régions reculées du Pérou ont été approvisionnés en eau et en électricité grâce à des roues hydrauliques équipées d’aimants permanents.

« Nous savons tous que les roues sont anciennes » commence par dire Miguel Hadzich, coordinateur du Centre d’Aide Rurale de l’Université Pontificale Catholique du Pérou. « Ce que nous essayons de faire est de combiner une technologie ancienne avec une moderne afin de produire de l’électricité. »

Hadzich est le chef de projet d’une initiative visant à développer des roues hydrauliques à écoulement libre, qui peuvent à la fois pomper de l’eau et produire de l’énergie. Le projet est une des 26 propositions lauréates du Concours d’Innovation Energétique IDEAS 2009, une compétition organisée et sponsorisée par GVEP International, la banque Inter-américaine de Développement (IDB), la Coopération allemande GTZ, et le gouvernement sud-coréen.

La roue peut avoir été inventée bien avant le Christ, mais maintenant l’équipe à l’Université Catholique de Lima utilise une technologie moderne pour en faire un générateur à aimant permanent. « Il est composé de deux plaques magnétiques, dont l’une à l’extérieur tourne mais pas l’autre située à l’intérieur. Ce mouvement génère de l’électricité et les aimants empêchent tout frottement, il n’y a donc pas d’usure », explique Hadzich.

En outre, des courroies, poulies et des chaînes ont été utilisées pour améliorer le système de transmission hydraulique des roues à eau. Cela contribue à augmenter la vitesse des roues, qui sont généralement installées dans les rivières et les canaux avec un débit d’eau lent.

Le système de transmission est le même que celui utilisé par des milliers de motos-taxis dans le pays. Il est facile et peu coûteux à réparer. « Ce ne doit pas être une machine sophistiquée parce que les personnes que nous formons dans chaque collectivité doivent être en mesure de la fabriquer, la vendre et la réparer si quelque chose casse », dit Hadzich.

Dix mois après le début du projet, quatre des huit roues prévues ont été installées. Trois opèrent dans les villes de Cachimayo, Huiro et Langui dans la région de Cusco, et la quatrième se trouve à Jaen, à Cajamarca.

Les quatre roues produisent déjà de l’électricité, entrainant une série de changements positifs dans la vie des familles locales. Non seulement ils ont maintenant la lumière, mais « ils peuvent également regarder la télévision et charger les téléphones mobiles, ce qui leur permet de rester en contact avec de la famille vivant très loin dans d’autres parties du pays », dit Hadzich.

Le projet, comme les autres propositions gagnantes du concours IDEAS, vise à favoriser les petites entreprises. « L’idée est la suivante : dans chaque endroit où nous installons une roue il y a une personne qui a été formée pour reproduire la machine et la vendre dans toute la région. »

Un de ces micro-entrepreneurs est Christopher Valdez, un « agriculteur novateur » qui a participé à une formation Yayachiqs (un programme qui permet aux hommes des Andes à apprendre par l’expérience) il y a quelques années. Il a ajouté un piston à la roue hydraulique produisant de l’énergie, permettant à cette même machine maintenant de pomper de l’eau à domicile à une certaine altitude.

Aux yeux de Hadzich, Cristóbal est un « entrepreneur de terrain », une personne qui a à peine fréquenté l’école et qui ne peut pas effectuer des calculs mathématiques compliqués, mais qui peut néanmoins construire une roue hydraulique pour un client sans aucune difficulté.

Les types de roue développés par le projet pour les zones côtières et montagneuses sont maintenant testés sur le terrain. Au cours des derniers mois, Hadzich et son équipe ont été contraints de résoudre des problèmes qu’ils n’avaient pas rencontrés dans le laboratoire ou prévus dans leurs calculs. Les conditions en laboratoire sont optimales, avec un débit d’eau constant et une eau propre, mais « quand vous allez sur le terrain, c’est l’inverse qui se passe », explique Hadzich avec un sourire. « Le flux d’eau arrive avec des branches, le ciel est nuageux et un imprévu se produit. » Travailler sur le terrain est une situation où vous apprenez en permanence.

Le prochain défi, laissé en dernier car « un peu plus difficile », sont les roues à installer dans la jungle, où les conditions sont totalement différentes, présentant à la fois des avantages et des inconvénients. Le débit de la rivière dans la jungle est constant, ce qui est un avantage, mais en retour il est lent. Pour produire de l’électricité dans cet environnement, des roues plus grandes devront être installées sur des radeaux flottants.

« Peu importe les conditions, et malgré tous les problèmes qui surgissent en chemin », affirme Hadzich, « l’idée est que cette roue, comme celles créées au cours des derniers milliers d’années, va durer. La technologie que nous avons maintenant devrait fonctionner sans problème. »

Regardez la vidéo avec l’interview de Miguel Hadizch – Avec l’aimable autorisation du Global Post sur lesite de GVEP International

Laure Ego, GVEP

Tanzanie : La première entreprise de biodiesel du pays s’agrandit au vue de l’augmentation de la demande

Mafuta Sasa biodiesel, une petite entreprise florissante basée à Dar es Salaam, est la première et unique entreprise d’Afrique de l’Est à produire du biodiesel pour une consommation locale en Tanzanie.

La croissance économique et le développement des économies africaines sont fortement liés à l’énergie moderne, et en grande partie, aux combustibles liquides. Les combustibles liquides utilisés dans le secteur du transport représentent un grand pourcentage des dépenses d’énergie totale, soit environ 40% de la consommation de pétrole en Tanzanie. Dans les pays qui sont totalement dépendants des importations pour les produits pétroliers, notamment en Tanzanie, les fluctuations des prix du pétrole peuvent affecter gravement le développement économique et les relations commerciales, ainsi que les budgets et la qualité de vie des populations locales.

Il existe, cependant, une technologie qui permet de convertir la biomasse en biocarburants, y compris le biodiesel, qui peut être utilisé pour alimenter les moteurs diesel existants sans aucune modification. Des matières premières comme les déchets agricoles, les huiles de cuisson usagées, et certains types de noix et de graines ont toutes prouvées qu’elles convenaient pour la production de biocarburants.

Malheureusement, comme les biocarburants ont commencé à être adoptés en tant que compléments aux carburants à base d’huile ailleurs dans le monde, les pays en Afrique de l’Est ont, jusqu’à présent, manqué d’infrastructure pour produire ces alternatives et sont restés fortement tributaires de produits à base d’huile. Anthony Park et Michael Mwakilasa veillent à ce que la Tanzanie commence à bénéficier de cette technologie.

Mafuta Sasa biodiesel, une petite entreprise florissante basée à Dar es Salaam, est la première et unique entreprise produisant du biodiesel pour une consommation locale en Tanzanie, et a été la première en Afrique de l’Est.

Pour Anthony, un américano-coréen, et Michael, originaire de la Tanzanie qui avait émigré en Amérique, Mafuta Sasa est la concrétisation d’un rêve de développer une entreprise du secteur de l’énergie socialement responsable en Tanzanie. Etant devenus amis alors qu’ils travaillaient ensemble dans le même cabinet d’avocats à New York, les futurs partenaires ont souvent discuté des possibilités d’affaires dans le pays d’origine de Michael en Tanzanie. Réalisant la formidable opportunité de créer une entreprise qui serait à la fois percutante et novatrice, Anthony et Michael ont crée Mafuta Sasa, une société de production de biodiesel à partir d’huile de friture usagée.

Depuis la création de son site industriel dans le quartier de Temeke de Dar es-Salaam au début de 2009, Mafuta Sasa a continué à intensifier ses opérations et voit un grand potentiel d’expansion. Sur le côté de l’offre, la société a été en mesure d’établir de solides relations avec les restaurants et les hôtels locaux qui fournissent un apport régulier en huile de cuisson usagée pour les matières premières. La demande ne montre aucun signe de ralentissement non plus. Bien que la société vende actuellement la majorité du biodiesel produit au groupe matatus (les minibus locaux), elle continue de chercher à élargir sa clientèle. En plus de vendre du biodiesel, Mafuta Sasa bénéficie d’un revenu secondaire grâce à la vente de savons faits à l’aide de glycérine, un sous-produit du processus de production de biodiesel.

Mafuta Sasa a été rentable après 6 mois de lancement de ses opérations, et avec la politique de soutien et de développement financier et commercial de GVEP International, elle est bien positionnée pour continuer à s’expandre en tant que chef de file dans le secteur des biocarburants d’Afrique de l’Est.

Laure Ego, GVEP

Salon international des énergies renouvelables

Montpellier, France, 8 au 11 décembre 2010.

Energaïa, le rendez-vous de toute la filière : Solaire – Eolien – Bois-énergie – Géothermie – Biocarburants – Hydraulique – Piles à combustibles – Biomasse – Eco-construction – Maîtrise de l’énergie…

Energaïa 2010, un événement de référence pour développer de nouvelles parts de marché en France et à l’étranger.

En France

Fort de ses partenariats avec les organismes professionnels et institutionnels, Energaïa cible un visitorat qualifié en provenance de la France entière.

ADEME – ENERPLAN – DERBI

> Professionnels des EnR

Région Languedoc-Roussillon – les Eco Maires

> Décisionnaires de collectivités et territoires

FFB – CAPEB – Effinergie

> Professionnels du bâtiment, ingénieurs, architectes, bailleurs sociaux

Une large ouverture vers l’Europe

Des exposants et des visiteurs, issus de nombreux pays européens, à la recherche de partenariats commerciaux et technologiques.

Les actions de communication sont diffusées par les partenaires institutionnels européens du salon tels que la FEDARENE (Fédération Européenne des Agences Régionales de l’Energie et de l’Environnement) et la Convention des Maires (association des maires européens pour le développement durable – Initiative de la commission européenne).

Focus sur les pays méditerranéens

Montpellier, de par sa situation géographique sur le bassin méditerranéen, permet à Energaïa de se positionner comme un lieu d’échange entre la France, l’Europe et les pays du Machrek et du Maghreb.

Les partenariats avec MEDENER et de nombreux organismes professionnels méditerranéens, le plan média relayé au Moyen-Orient par notre bureau du Liban, le Plan solaire méditerranéen… contribuent au rayonnement d’Energaïa dans ces pays ainsi qu’à la venue de nombreuses délégations professionnelles et institutionnelles.

http://www.energaia-expo.com/

Imedia

Forum Business Medays

L’Institut Amadeus organise du 10 au 13 novembre 2010 à Tanger la troisième édition du forum international MEDays, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Désormais Forum de référence du Sud, la 3ème édition des MEDays sera placée sous le thème « Le Sud : Entre crises et émergences » une réflexion qui portera sur le partage d’expérience des 3A : Amérique Latine, Afrique, Asie.

Les MEDays 2010 réuniront une communauté de plus de 150 intervenants de très haut niveau : Chefs d’Etat et de gouvernement, décideurs économiques, chefs d’entreprises, représentants d’organisations internationales et experts. Afin de donner une opportunité unique de rencontres au plus haut niveau aux professionnels, l’Institut Amadeus a prévu un programme complémentaire adapté : le Forum Business MEDays.

Les Business MEDays 2010 seront consacrés aux révolutions énergétiques dans les marchés émergents autour de panels sectoriels traitant de thématiques liées aux énergies fossiles, au développement et financement des énergies renouvelables, des PPP , des infrastructures et des logements labélisés « HQE »

Composés de séances plénières, ateliers et rencontres informelles dédiées, les Business MEDays permettent aux entreprises participantes de créer et de consolider des partenariats d’affaires, mais également d’influer sur les politiques publiques en proposant des recommandations sectorielles concrètes à travers les panels dédiés.

La formule Business MEDays comprend :

- Accès aux 4 jours de conférences MEDays et Business MEDays du 10 au 13 novembre 2010

- Invitation à la cérémonie d’ouverture, au Dîner de Gala du 10 novembre, aux cocktails dînatoires des 11, 12 et 13 novembre 2010 et à la cérémonie de clôture -Participation aux déjeuners du 10 au 13 novembre dans la même salle que les intervenants et les chefs d’entreprises présents

- Séances de networking informel (accès en amont à un annuaire business)

- Traitement VIP à l’intérieur du Village MEDays et lors des activités parallèles

- Logement à l’Hôtel César pour les participants Business MEDays qui auront opté pour une formule avec hébergement.

Pour plus d’information, veuillez contacter :

Kaoutar Khaled Business MEDays Project Manager
Email : kaoutar.khaled@amadeusonline.org

Tel : +212 537 670 628/ +212 537 67 06 30

www.amadeusonline.org/pdf/Programme…

www.medays.org

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