Archives de la catégorie : Actualité

Salon international des énergies renouvelables et du bâtiment en Afrique (Dakar- octobre 2012)

ISF CONSULTING organise, à Dakar du 11 au 13 octobre 2012, la deuxième édition du Salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment.

Dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, meilleure alternative pour le développement des nouvelles énergies, ISF CONSULTING organise la deuxième édition du Salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment. Cet événement majeur s’inscrit dans les nouvelles dynamiques et préoccupations mondiales sur les effets de la raréfaction prochaine des énergies fossiles.

Le salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment sera organisé les 11, 12 et 13 Octobre 2012.

Cette deuxiéme édition est déterminée à se positionner comme la vitrine Africaine de découvertes des nouveautés, innovations, tendances du bâtiment et efficacité énergétique mais aussi de générateurs d’affaires et de rencontres des structures étatiques toutes engagées dans l’ambitieuse politique de l’énergie du gouvernement sénégalais, les organismes internationaux de développement socio-économique, des ressources humaines de qualité, les grandes entreprises, les multinationales etc.

ENERBATIM est le lieu de rencontre préféré de tous les professionnels, où émergent les solutions techniques, qui entreront dans les projets de construction et de rénovation Durables de demain.

Pour tout renseignement veuillez nous contacter par email à l’adresse suivante : enerbatima2012@gmail.com ou consulter notre site web : www.enerbatima.com

Des produits solaires qui donnent du répit aux communautés défavorisées du Salvador

Au Salvador, des kits solaires fabriqués par des personnes handicapées vont contribuer à la lutte contre la pauvreté et le changement climatique.

Le SalvaSol Basic est une petite station de recharge portative qui a la forme d’une lampe et qui fonctionne à l’énergie photovoltaïque. Elle est principalement destinée aux foyers des zones rurales qui ne sont pas rattachés au réseau électrique national. La station peut alimenter une lampe LED en énergie jusqu’à 14 heures, charger des téléphones portables, alimenter un poste radio et recharger des piles AA pour les lampes torches et radios. On peut la recharger avec un panneau solaire de 5W.

Cela signifie que les foyers ruraux pourront, non seulement économiser de l’argent sur les bougies, lampes à huile et autres batteries jetables mais aussi développer leurs activités commerciales et augmenter leurs revenus grâce à l’utilisation du téléphone mobile. Les étudiants pourront travailler plus tard le soir grâce à un éclairage amélioré et ce, sans exposer leurs yeux ou poumons à la fumée des lampes à huile.

À travers cette initiative, Rainer Mutschler-Burghard, chargé de projet, a pour ambition d’offrir des avantages socio-économiques à des foyers salvadoriens touchés par l’extrême pauvreté et également de créer des emplois pour les plus défavorisés. En effet, la fabrication du produit est réalisée par des personnes en situation de handicap.

Un groupe de jeunes gens de l’Association Salvadorienne pour le Soutien des Handicapés Mentaux (ASPAPREM), âgés de 17 à 35 ans, ont été formés à l’assemblage de cet équipement, sous la tutelle d’un superviseur. Le montage des pièces est effectué bénévolement par des étudiants de l’Université de Don Bosco au Salvador. À ce stade du projet, l’ASPAPREM touche une commission pour chaque produit assemblé par un de ses membres. À terme, le but « est d’envisager la possibilité d’employer directement deux ou trois de ces jeunes », affirme Mutschler-Burghard.

(…) Lire la suite de l’article sur la station de recharge portative SalvaSol Basic

Laure Ego, GVEP

Conférence des Nations unies sur le changement climatique- Durban (28 nov- 6 déc 2011)

Coordination Sud participe à la conférence de Durban sur le changement climatique et édite à cet effet un bulletin d’information relatant les débats tenus lors des différentes réunions.

Au programme des échos N°1 de Durban : Cette année encore, l’actualité résonne dans l’arène de la Conférence des Parties (COP) : inondations en Thaïlande, glissements de terrain au Brésil, sécheresse en Somalie, etc. Face à ces évènements, les
scientifiques affirment que les changements climatiques sont à l’origine de l’augmentation du nombre de catastrophes naturelles dans le monde et de leur intensification.

Dans son dernier rapport1, le Groupe intergouvernemental sur
l’évolution du climat (Giec) confirme la vulnérabilité croissante des sociétés face aux impacts des changements climatiques. Tous pays confondus.

Alors, que fait-on ? … Pour en savoir plus, voir le fichier attaché à cet article.

Au programme des échos N°2 de Durban : Le Protocole de Kyoto survivra-t-il à Durban ?

L’adoption d’un mandat pour la négociation d’un accord juridiquement contraignant dans le cadre de la Convention est-elle de l’ordre du rêve ou de la réalité ?

Ces questions hautement politiques occupent tous les esprits à Durban, chacun y allant de son pronostic. Pour le moment, consultations informelles et discussions bilatérales ne semblent pas faire bouger les lignes de démarcation. On évite d’aller à l’affrontement direct. Selon Serge Lepeltier, ambassadeur français en charge des négociations sur le climat, chacun joue ainsi « la tactique de l’édredon ». Ce propos tenu aux ONG françaises en dit long sur la volonté politique des groupes de pays de faire des concessions.

…… Pour en savoir plus, voir le fichier attaché à cet article.

Au programme des échos N°3 de Durban : La vision des pays émergents, la vision de l’Afrique, les avancées (ou pas) sur l’agriculture, les avancées (ou pas) sur la protection des forêts et les complémentarités entre bailleurs de fonds et ONG sur la thématique climat-développement.

……. Pour en savoir plus, voir le fichier attaché à cet article.

Jacques Monvois

Quand les bouteilles d’eau deviennent des ampoules

S’éclairer avec une simple bouteille d’eau ! Une astuce simple, écologique et gratuite, qui permet à beaucoup de familles pauvres de consacrer un peu plus au budget nourriture et de ne plus vivre dans des pièces sombres.

Ces puits de lumière installés sur les toits des bidonvilles sont fabriqués à partir de simples bouteilles en plastique et permettent désormais d’éclairer durant la journée des habitations sombres, sans recourir au pétrole, au gaz, au charbon, au nucléaire.

Pour en savoir plus : http://www.aboneobio.com/blog/post/…

Jacques Monvois

Là où les énergies renouvelables et l’investissement se rencontrent en Afrique

Avec un degré d’innovation et des investisseurs bien disposés, les petites entreprises énergétiques en Afrique sont révélatrices du potentiel croissant du secteur des énergies renouvelables sur le continent.

Avec un climat favorable aux énergies éolienne et solaire, son grand potentiel hydroélectrique et ses réserves de biomasse durable, l’Afrique est idéalement placée pour le développement de projets énergétiques écologiquement durables et économiquement viables. L’innovation et l’adaptation des technologies existantes au contexte local peuvent non seulement être la clé de la capacité énergétique croissante, mais aussi améliorer l’accès à l’eau et à la santé tout en réduisant la pauvreté et favorisant la croissance économique.

Dans le cadre de son engagement à améliorer l’accès à l’énergie pour les entreprises et les particuliers sur le continent, GVEP a fait équipe avec la Barclays Bank et l’investisseur social Sir Ronald Grierson, pour soutenir un portefeuille de petites et moyennes entreprises en Afrique de l’Est ayant une idée ou un produit innovateur. Le mélange de financement par subventions et investissements fourni par la Barclays Bank et Sir Ronald, et canalisé par GVEP, a été utilisé pour alimenter les entreprises énergétiques qui démarraient, avec pour but ultime d’attirer l’investissement à partir d’un réseau de plus de 100 investisseurs sociaux.

Les entreprises soutenues par ces fonds ont été identifiées grâce à un concours de business plans organisé par une ONG hollandaise appelée le Réseau de Développement des Affaires (Business in Development Network). Cette compétition, qui s’est produite à la fin de 2009 et jusqu’à la mi-2010, a abouti à des subventions et des investissements accordés à huit entreprises sociales.

Simon Collings, Directeur des Opérations de GVEP, explique le concept de base derrière le programme : « Nous prenons sous notre aile les entreprises à fort potentiel afin de les renforcer pour qu’elles puissent fonctionner de façon rentable et devenir attractives pour les investisseurs. Cette initiative est différente des subventions de bienfaisance typique : Barclays offre un financement d’amorçage pour les entrepreneurs dont l’objectif est de créer des entreprises financièrement autonomes, qui offrent des avantages sociaux et environnementaux, par exemple : les services énergétiques, le recyclage des déchets, et la création d’emplois. En plus du financement, GVEP apporte des conseils techniques et commerciaux et un soutien aux entreprises pour leur donner les meilleures chances de succès. »

S’appuyant sur son expertise du secteur, GVEP a examiné les plans d’affaires et sélectionné les entrepreneurs qui recevront un soutien financier. L’équipe de GVEP a également joué un rôle de coaching d’affaires. « Le manque d’expérience entrepreneuriale parmi les bénéficiaires a fait que nous avons eu à investir dans la construction de leurs compétences et leurs connaissances, explique Simon Collings. Plusieurs de ces entreprises prises en charge ont le potentiel de devenir des entreprises florissantes. Au cours des prochaines années, nous estimons le potentiel au nombre de 25.000 personnes pouvant bénéficier de produits et services fournis par ces entreprises. Ces entreprises devraient également créer 400 nouveaux emplois. »

Les huit entreprises sélectionnées ont reçu jusqu’à 75.000 US dollars de financement par le biais d’un système de « subventions intelligentes ». Peter George, Directeur du service Finance & Energie de GVEP, explique : « Nous sommes convaincus que ce programme démontre qu’il y a une place pour une subvention au stade de démarrage des entreprises, à condition que le financement soit accompagné de coaching et de soutien technique. Cela étant dit, ces entreprises et leurs modèles d’affaires sous-jacents doivent être évalués dans le contexte d’un certain niveau de diligence raisonnable, sinon vous ne serez pas en mesure de déterminer quelles entreprises sont susceptibles d’atteindre le succès avec les ressources que vous avez engagées. »

AAES, une récente start-up axée sur le marché ougandais, a été une des entreprises considérées comme présentant un potentiel significatif. Son fondateur et CEO, Harry Nielsen, bénéficie de 40 ans d’expérience comme entrepreneur en technologie de l’information. Après avoir travaillé en tant que bénévole en Ouganda, il a décidé d’utiliser son énergie pour trouver une solution aux problèmes de délestage chronique du pays : le résultat fut « l’auto station électrique », un produit qui permet à l’électricité générée à partir de l’alternateur d’une voiture d’être stockée pour être utilisée à la maison lors d’une panne du réseau. L’objectif à long terme d’AAES est d’élargir et d’établir une usine de production en Ouganda – permettant à l’entreprise de fournir des systèmes d’approvisionnement et de formation pour les pays voisins, tout en augmentant l’emploi localement.

Une subvention initiale de 15000 US $ du Fonds a été utilisée pour financer une campagne de marketing et l’achat d’un véhicule de démonstration qui a permis à AAES de participer lors du Salon de l’Association des Fabricants Ougandais, à une réception de haut niveau. AAES a ensuite reçu un versement supplémentaire de 25 000 US $, lui permettant d’acquérir des ordinateurs et des biens d’équipement, d’améliorer son site Internet et de développer une nouvelle gamme de produits.

Depuis le début des opérations, l’entreprise a introduit de nouveaux systèmes solaires et des onduleurs, qui ont permis de doubler les ventes à chaque trimestre au cours de la dernière année. Au troisième trimestre de 2011 l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 84 522 US$, dégageant un bénéfice en septembre et affichant un seuil de rentabilité durant le trimestre.

Alors que certains clients sont situés hors du réseau, la demande est restée plus élevée chez les particuliers des zones urbaines et périurbaines et chez les entreprises cherchant une source d’énergie alternative pendant les périodes de délestage.

Simon Collings explique la relation avec AAES développée grâce à la subvention : « Avec une entreprise comme AAES, qui est à un stade précoce, nous avons contribué à une subvention de démarrage, suffisante pour leur permettre d’être en mesure de générer des revenus, et amener l’entreprise à un point de rentabilité durable. Le financement est limité et l’entreprise a dû travailler très dur pour financer sa croissance à partir des flux de trésorerie. »

Récemment, AAES a signé des protocoles d’accord avec les deux principaux employeurs locaux, la Société Nationale d’Eau et d’Assainissement (NWSC) Ougandais et l’Autorité des Revenus Ougandais. Grâce à ces accords, les employés des deux sociétés seront en mesure d’acheter une gamme de produits AAES à des conditions préférentielles. Deux banques locales ont offert de financer les arrangements de crédit.

Harry est à la recherche d’investissements pour l’aider à étendre l’entreprise pour pouvoir répondre à la demande croissante. « Dans toutes mes années en affaires, je n’ai jamais vu de telles opportunités », dit-il. « Nous avons besoin de fonds de roulement supplémentaires pour profiter de la demande. »

L’équipe de GVEP travaille avec Harry pour essayer de l’aider à trouver cet investissement.

La Société Clean Energy au Mozambique a été également une autre entreprise choisie pour recevoir des fonds de démarrage. Le but de la société est de fournir de l’énergie éolienne à des zones éloignées du réseau dans le nord de la Mozambique avec des micro turbines éoliennes, développées et produites localement en utilisant des matériaux recyclés. Le fondateur de l’entreprise, Jason Morenikeji, se passionne pour l’utilisation des ressources éoliennes abondantes du Mozambique et pour la technologie appropriée à utiliser pour relever les défis de la pauvreté énergétique et du changement climatique, en offrant des opportunités sociales et économiques pro-pauvres.

À cette fin, le projet cherche à promouvoir une croissance locale durable et à apporter un impact social à long terme par le développement des chaînes d’approvisionnement locales et la formation des personnes des communautés conduisant à une amélioration des compétences de base.

La société a utilisé les subventions du GVEP pour équiper un atelier, acheter un véhicule et élargir son réseau de distribution dans la région. Jason a positionné son entreprise pour s’attaquer au problème de l’insécurité alimentaire chronique dans une région où 22,5% des enfants âgés de moins de cinq ans sont mal nourris.

Au Mozambique, plus de 80 % des ménages pauvres vivent en milieu rural et dépendent de l’agriculture, avec 95% des cultures vivrières produites dans des conditions pluviales insuffisantes. Les moyens de subsistance de ces agriculteurs sont rendus encore plus précaires en raison d’une baisse de la disponibilité de l’eau : le taux moyen des précipitations au Mozambique est en baisse, atteignant un taux de 2,5 mm par mois (3,1%) par décennie de 1960 à 2006.

Jason explique la situation sur le terrain : « La production alimentaire est caractérisée par des exploitations agricoles à petite échelle qui produisent des récoltes modestes, entraînant des pénuries alimentaires cycliques. Les sources de revenus en dehors de l’agriculture sont rares, ce qui accroît la vulnérabilité des populations rurales pauvres face aux catastrophes naturelles. En période de pénurie, ils ont peu de marge vis-à-vis de l’insécurité alimentaire. D’octobre à janvier – saison connue comme la période de la faim – de nombreux agriculteurs finissent leurs réserves alimentaires familiales et appliquent des stratégies de survie, par exemple en réduisant le nombre de repas quotidiens, en diminuant la qualité de leur régime alimentaire et en vendant leurs biens de production ».

L’irrigation des légumes nécessite d’importantes quantités d’eau pour éviter une utilisation inefficace du travail, et l’eau doit être relativement proche de la surface. Environ 70% de cette eau douce est perdue de diverses manières. Pour remédier à cela, la société Clean Energy est en train de construire et d’installer une éolienne et un système d’irrigation fonctionnant au solaire pour permettre à l’Association des agriculteurs Mipandi dans la région de Cabo Delgado de maximiser les rendements agricoles pendant la saison de croissance principale et permettre une culture de rente durant la hors saison.

Le projet de Jason comprendra la construction d’une éolienne de 1 kW produite localement et un panneau solaire de 200 W pour produire assez d’énergie pour pomper 5500 litres d’eau par jour et par 1000 m² de terrain auparavant alimenté par l’eau de pluie seulement. Les 22 agriculteurs de l’Association Mipandi seront formés à l’entretien de base du système et paieront un tarif de location pour son usage pour couvrir les coûts d’entretien supplémentaires. Les agriculteurs seront également formés aux approches des meilleures pratiques agricoles telles que les techniques de conservation des sols et celles de l’agroforesterie pour assurer la durabilité des récoltes. L’énergie excédentaire produite par le système sera utilisée pour fournir un éclairage pour la communauté et pour alimenter un congélateur permettant la conservation des aliments.

Une fois terminé, le projet permettra aux agriculteurs de Mipandi de s’adapter aux impacts du changement climatique en passant de la dépendance à l’irrigation pluviale, situation très vulnérable vis-à-vis des variations des précipitations, à une source constante d’eau grâce à un système d’irrigation goutte à goutte. Les agriculteurs auront également l’avantage de passer moins de temps dans les champs, ce qui leur permettra d’irriguer 5 fois plus de surface et d’accroître leur production alimentaire. En outre, ils seront plus en mesure de préserver leurs cultures, augmentant la sécurité alimentaire pendant la période sèche.

La société a également fourni des séchoirs solaires pour les agriculteurs. Cet appareil, développé en collaboration avec Helvetas et la Fondation NEMA, applique une température constante et un flux d’air adéquat pour éliminer l’humidité le plus rapidement possible de la gamme des cultures en utilisant un collecteur thermo-siphon et une chambre de séchage séparée.

Le dispositif a permis aux agriculteurs de la région de sécher de très grandes quantités de produits dans des conditions hygiéniques – réduisant des déchets dûs à la détérioration et permettant de vendre des cultures de fruits à des marchés plus éloignés.

Selon Jason, « Créer des liens entre mes micro-éoliennes de fabrication locale et la sécurité alimentaire grâce à la technologie appropriée permet aux petits agriculteurs qui sont traditionnellement dépendants des méthodes agricoles établies depuis longtemps et des techniques de culture manuelle de pouvoir cultiver toute l’année. J’ai créé la société Clean Energy pour développer l’innovation intelligente dans les énergies renouvelables et une technologies appropriée pour créer un prototype pouvant être utilisé partout au Mozambique et dans d’autres pays d’Afrique de l’Est pour relever ce défi ».

Où tout cela pourrait déboucher dans l’avenir ? Peter George a de grands espoirs pour l’énergie renouvelable sur le continent – et le large éventail d’impacts positifs sur les communautés. Il déclare : « Pour quelqu’un comme moi venant du monde de financement et d’investissement traditionnel de l’énergie, ce type de travail est particulièrement intéressant car le potentiel dans ces marchés en général est énorme – nous avons atteint un point où il ya beaucoup de dynamisme qui n’existait pas jusqu’à maintenant. Il y a plus de gens et d’organisations qui tentent d’atteindre à la fois l’impact et la viabilité financière, à travers le spectre commercial et philanthropique…

Il y a tellement de personnes qui sont intéressées à travailler dans les régions en développement, et en particulier en Afrique, et je pense que c’est excitant que nous ayons le potentiel pour lever des capitaux et avoir un impact sur tellement d’entreprises qui, autrement, n’existeraient pas ou ne pourraient pas se développer, car ils ne sont pas en mesure d’accéder au financement traditionnel. Grâce à notre combinaison de se concentrer sur les aspects financiers, sociaux et environnementaux, je pense que nous pouvons soutenir efficacement de nombreuses entreprises qui, autrement, n’atteindraient pas leur potentiel et, plus important, ne verraient pas les impacts générés par ce soutien. »

Laure Ego, GVEP

Première Rencontre internationale sur l’alimentation énergétique pour les radios de proximité

L’association RFI Planète Radio a organisé la 1ère Rencontre Internationale sur l’alimentation énergétique pour les radios de proximité à Kinshasa (République Démocratique du Congo).

La radio est le média dominant dans la plupart des zones rurales des pays du sud. Elle joue un rôle important de communication à l’échelle régionale et est parfois l’unique source d’accès aux informations nationales. L’accès à une énergie fiable et appropriée aux contraintes environnementales pour les émetteurs radio décentralisés est un défit technique que l’association RFI planète radio tente de relever.

En réunissant différents acteurs africains de la radio en zone décentralisée, RFI Planète Radio a pu établir un cahier des charges minimal pour les solutions alternatives d’alimentation électrique :

  • énergie solaire
  • énergie hydraulique
  • mais aussi…

Article du site web RFI Planète Radio

Tiphaine Massé

Des professionnels de l’électrification rurale vont être formés en Afrique de l’Ouest

L’un des premiers programmes européeens de développement d’une filière de l’électrification rurale vient d’être lancé à Bamako. Il va permettre la formation d’un personnel qualifié pour organiser et promouvoir l’électrification des zones rurales à travers l’accès à des services énergétiques modernes et durables.

Financé par la Facilité Energie de l’Union Européenne 2011, ce programme, d’un budget de 875 000 euros, va permettre la formation d’un personnel qualifié pour organiser et promouvoir l’électrification des zones rurales à travers l’accès à des services énergétiques modernes et durables. Le Ministre Malien de l’Energie et de l’Eau, présent durant le lancement, a salué cette initiative et a souligné l’importance d’un tel programme.

EDF a établi un partenariat avec 2iE (l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement- Burkina Faso), le FDE (Fonds de Développement de l’Electrification au Burkina Faso) et l’AMADER, l’Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et l’Electrification Rurale, pour déployer le programme à travers le Mali et le Burkina Faso.

GVEP jouera également un rôle stratégique en allouant 50 000 euros pour permettre à l’AMADER de renforcer les capacités de certains opérateurs maliens, les aidant à consolider leurs entreprises souvent fragilisées et à fournir de l’électrification rurale dans leurs zones d’intervention.

Remerciant tous les partenaires présents lors de la réunion à Bamako la semaine dernière, M. Touré, directeur de l’AMADER, a déclaré : « Ce projet ambitieux répond à un besoin immédiat dans le secteur de l’électrification rurale. Plus de 12000 communautés au Mali n’ont pas encore accès à l’électricité. Grâce à notre partenariat, nous pouvons atteindre nos objectifs et assurer de façon durable l’approvisionnement en énergie. »

Christine Heuraux, Directrice du Département « Appui à la Formation » de la Direction Développement International d’EDF a souligné qu’ afin de s’attaquer efficacement à la complexité du défi de l’électrification rurale, une alliance forte est nécessaire entre petites et grandes organisations, le secteur public et privé, le Nord et le Sud.

« Il ne suffit pas de donner de l’argent ou d’apporter une assistance technique, ou de créer des institutions pour réaliser l’électrification rurale. Un transfert des connaissances techniques, des pratiques de gestion et de marketing à la population sur le terrain est crucial ».

La collaboration de GVEP avec l’AMADER dans ce projet est en phase avec le programme de trois ans appelé Energy SME (ESME), programme financé par le gouvernement russe à travers un fonds fiduciaire de la Banque mondiale, dont l’objectif est de soutenir des petites et moyennes entreprises énergétiques en Afrique sub-saharienne dans le but de réduire la pauvreté dans la région.

Le Mali est l’un des six pays couverts par le programme ESME. GVEP a collaboré avec la Banque Mondiale apportant ses conseils quant à l’orientation du programme et est en charge de l’assistance technique et des actions de renforcement des capacités dans les pays sélectionnés.

Pour lire le communiqué de presse d’EDF sur cet événement cliquez ici.

Laure Ego, GVEP