Les archives de l'auteur : Charlie Gervais

Forum International sur les investissements dans l’électricité en Afrique Centrale

Le Pool Energétique de l’Afrique Centrale (PEAC), avec l’appui de la Mission d’Assistance Technique de l’Union Européenne (MAT/PEAC) pilotée par WYG International, est heureux d’annoncer l’organisation d’ElectriCA, le 1er Forum International sur les Investissements dans le secteur de l’électricité en Afrique Centrale, qui aura lieu au Congo Brazzaville du 6 au 8 juin 2011.

L’événement est organisé en partenariat avec le cabinet anglais AME Trade Ltd.


Sans-titre-1

DéplierPlacé sous la haute autorité de la Communauté Economique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) et sous le haut patronage de S.E. M. le Président de la République du Congo, ElectriCA est un événement régional centré sur les marchés de l’électricité des pays membres de la CEEAC : Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe et Tchad.

ElectriCA réunira les ministres de l’énergie et les directeurs généraux des sociétés d’électricité des Etats membres de la CEEAC, les investisseurs nationaux et internationaux, bailleurs de fonds et partenaires au développement, les donateurs, experts de l’industrie électrique , conseillers juridiques, les fournisseurs d’équipements et autres professionnels. L’objectif poursuivi sera de susciter les investissements dans le secteur électrique, d’échanger des expériences et de discuter des différentes stratégies pour atteindre les objectifs visés, y compris l’augmentation de l’ accès à une énergie fiable, bon marché et propre pour les populations de l’Afrique centrale et la mise en place d’un marché régional de l’électricité.

Le thème principal d’ElectriCA est l’accélération de la croissance par l’électrification

ElectriCA se caractérise par quatre jours de sessions de conférence, des présentations de projets, une exposition commerciale, des rencontres d’affaires B to B, des tables rondes et des débats, ainsi que des visites techniques et touristiques.

Palais des Congrès de Brazzaville
Contact : +44 207 700 48 74 – audrey@ametrade.org

http://www.electri-ca.com/fr/index.html

Imedia

Atelier-débat de Coordination SUD : "Lutte contre le changement climatique, quelle participation des pays en développement ? Enjeux et controverses"

Cet atelier débat s’appuiera sur les résultats de la 16ème Conférence des Nations unies sur le climat à Cancun, dressera un panorama des besoins énergétiques et des efforts de limitation des émissions, actuels et futurs, dans les pays en développement et s’interrogera sur les moyens de concilier les actions volontaires et les engagements contraignants des pays en développement au niveau international.

Lutte contre le changement climatique :
quelle participation des pays en développement ?
Enjeux et controverses

Mardi 29 mars 2011, de 14h à 17h30
Gret, Amphithéâtre, 1er étage,
Campus du Jardin Tropical, 45 bis avenue de la Belle Gabrielle
94 120 Nogent-sur-Marne (RER A)

Après la 16e Conférence des Nations unies sur le climat qui s’est tenue à Cancun du 29 novembre au 10 décembre 2010, les négociations sur le climat sont de nouveaux sur les rails. Le processus de négociation onusien est renforcé grâce à un compromis atteint de justesse. Mais le climat est en déroute, faute d’engagements ambitieux des pays développés pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Compte-tenu de la diversité des besoins et des priorités des pays, est-il encore possible de faire des propositions univoques quant aux engagements de réduction d’émissions ou à l’accès aux financements ? Longtemps taboue, la question de la différenciation au sein des pays en développement se pose. Elle sera au cœur de l’atelier-débat organisé par Coordination SUD, en collaboration avec le Cired.


14h – Ouverture par Anne Chetaille, chef de file de la commission Climat et développement de Coordination SUD

14h15 – Retours sur la Conférence de Cancun

Cette première session s’intéressera aux résultats de la 16e Conférence des Parties à la Convention Climat. Un bilan de cette conférence sera tiré et les perspectives pour la suite seront évoquées, à travers les regards croisés d’un négociateur français et d’un représentant d’ONG environnementale.

- Fabrice Cytermann et/ou Paul Watkinson, du ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.

- Sébastien Blavier, du Réseau action climat France.

Les présentations des intervenants seront suivies d’un débat avec la salle.

15h – Entre actions volontaires et engagements internationaux : quel niveau d’effort des pays en développement ?

Les pays émergents sont devenus d’importants émetteurs de gaz à effet de serre. Leur participation à l’effort mondial de réduction des émissions devient incontournable. Au nom du principe de responsabilité commune mais différenciée, quel niveau d’engagement et de contrainte peut-on attendre d’eux ? Sous quelles conditions ?

Cette deuxième session dressera un panorama des besoins énergétiques et des efforts de limitation des émissions, actuels et futurs, dans les pays en développement (émergents et non-émergents). Puis elle s’interrogera sur les moyens de concilier les actions volontaires et les engagements contraignants des pays en développement au niveau international. Peuvent-ils être complémentaires ?

- Panorama des besoins et des enjeux actuels dans les pays en développement, par Jean-Charles Hourcade, du Cired.

- Quel niveau de participation des pays en développement à l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre ? par Benoît Leguet, de la CDC Climat Recherche (sous réserve)

- Les enjeux d’un développement sobre en carbone et en énergie dans les pays les moins avancés : point de vue d’une ONG de développement, par Jacques Monvois du Gret.

- Actions volontaires de réduction des émissions et engagements internationaux contraignants : les deux sont-ils possibles ? Sous quelles conditions ?, par Matthieu Wemaere de l’Iddri (sous réserve)

Les présentations des intervenants seront suivies d’un débat avec la salle.

16h00 – Pause café

16h15 – Equité et efficacité des actions d’adaptation : la différenciation comme pré-requis ?

La question de l’accès aux financements alimente les débats, en particulier entre pays en développement et sur la question de l’adaptation au changement climatique. Compte tenu des ressources limitées pour le financement de l’adaptation, comment prioriser les actions ? Dans quels pays ? Selon quels critères ?

Cette dernière session abordera la question de la différenciation des pays en développement dans l’accès aux financements. Elle s’intéressera à la controverse en cours dans les discussions internationales sur le critère de « vulnérabilité ». Doit-on utiliser la vulnérabilité comme seul critère pour déterminer l’éligibilité aux financements pour l’adaptation ? L’échelle nationale est-elle la plus adaptée, par rapport à une échelle régionale ou infranationale ?

Cette session s’intéressera également à la prise en compte de la nouvelle priorité politique que constitue l’adaptation dans l’agenda du développement : dans quelle mesure invite-t-elle ces acteurs de la solidarité internationale à revisiter leurs pratiques ? Pour les agences de coopération, le financement et la mise en œuvre de projets d’adaptation supposent-ils une nouvelle logique d’intervention (pays, secteurs, modes de financements) ? Pour les organisations de solidarité internationale, quelles sont les outils et les contraintes à la mise en œuvre de projets d’adaptation sur le terrain ? Comment mieux définir ce champ d’intervention et identifier les actions prioritaires ? Finalement, quelles sont les implications de l’intégration de l’adaptation dans les pratiques de développement ?

- La vulnérabilité comme seul critère d’éligibilité pour l’accès aux financements pour l’adaptation ?, par Valentin Przyluski, du Cired

- Soutenir des projets d’adaptation : une nouvelle logique d’intervention pour les agences de coopération ?, par Sabrina Archambault de l’AFD

- Mise en œuvre d’actions d’adaptation sur le terrain : critères et contraintes, par Olivier Braunsteffer de Care France

- Opérationnaliser l’adaptation, ou comment revisiter les pratiques de développement, par Remy Paris de l’OCDE

Les présentations des intervenants seront suivies d’un débat avec la salle.

17h15 – Conclusion par Christian Castellanet, du Gret.

Célia Gautier

Kenya : Un partenariat tripartite qui permet de diffuser les produits énergétiques auprès des femmes

Un partenariat innovant entre GVEP International et l’Institut de Développement des Entreprises Féminines (WEDI) et Brazafrique, accélère l’accès aux lampes solaires pour les personnes vivant dans la province centrale du Kenya.

WEDI est un centre de gestion de fonds comportant un portefeuille d’épargne de 800 femmes, et des caisses de crédits opérant dans la province centrale du Kenya. Sa mission est d’encourager l’autonomie et d’initier des projets de développement à travers la promotion d’activités d’épargnes et de prêts au sein des groupements de femmes. Selon son directeur Jamleck Mugo, “WEDI conduit un projet à travers lequel les membres du groupe ont accès à plusieurs produits technologiques ; ce projet étant éventuellement accessible aux particuliers intéressés, qui peuvent emprunter ou acheter à partir de leurs épargnes propres”.

Début 2010, GVEP International a contacté Mr. Jamleck Mugo, pour présenter les produits énergétiques au groupe d’épargne des 800 femmes (chiffre en croissance) qu’il dirigeait. WEDI réalisa que la composante énergie affectait la vie des femmes qu’il servait, et qu’il y avait un réel intérêt à leur proposer des solutions énergétiques sous forme de lampes LED.

C’est ainsi que GVEP International a présenté Mr. Mugo et quelque membres de son équipe à Brazafric, le fournisseur de lampes solaires de D.Light, produit d’éclairage étant susceptible d’intéresser les groupes de femmes.

Constatant les avantages des produits d’éclairage pour les femmes et une opportunité financière, WEDI passa une commande peu après la réunion pour le premier lot de produits d’éclairage. Pour absorber les risques initiaux, un accord de garantie fournisseur tripartite a été signé entre GVEP International, WEDI (l’Institut de Développement des Entreprises Féminines) et BrazAfric, GVEP International se portant garant partiel du risque vis-à-vis du fournisseur par le biais d’un programme de garantie des emprunts.

Plus de 90% des groupes de WEDI sont des groupes de femmes épargnantes. Chaque groupe compte 30 membres qui mobilisent les épargnes et emprunts du groupe entre elles. Avec la mission de « stimuler l’autonomie et d’initier des projets de développement à travers la promotion d’activités d’épargnes et de prêts au sein des groupements de femmes, WEDI a été lancé essentiellement pour gagner en indépendance vis-à-vis des financements des bailleurs et pour créer des fonds locaux pour le développement socio-économique.

Dans le cadre de l’accord tripartite, BrazAfric fournit les lampes à WEDI, qui ensuite les distribue aux membres de ses groupes comme nouveau « projet ». WEDI, en tant que manager du fonds récupère auprès des clients un acompte représentant 50% du coût des lampes LED, et les 50% restants sont payés en trois versements égaux. WEDI gère tout le travail administratif, soit la collecte des 50% restants, la livraison des lampes LED aux membres des groupes et le suivi des prêts. Les premières livraisons ont été faites à la mi-mars 2010. En septembre, WEDI avait déjà vendu 400 lampes solaires comme résultat de l’intervention du projet.

Les lampes solaires LED représentent non seulement des solutions énergétiques durables pour les femmes et leurs familles, mais également réduisent leur budget éclairage avec une économie sur le Kérosène. Le produit qui a eu le plus de succès a été le Nova -S250 qui a remporté un prix Lighting Africa en 2010. La lampe comprend un dispositif très populaire de recharge de téléphone. Avec les technologies de communication en plein développement en zones rurales d’Afrique de l’Est, recharger les téléphones portables coûte cher. Un produit qui combine à la fois l’éclairage et la recharge de téléphone est donc une valeur sûre. En 4 à 6 mois l’achat peut être amorti.

Grâce au soutien financier de l’Agence Internationale Américaine de Développement (USAID), le partenariat de GVEP International avec WEDI a été un succès tout au long de 2010. La clé de l’ensemble du programme ont été les séances de sensibilisation et de formation des 25 agents de crédit WEDI qui sont des motivateurs déterminants pour la réussite du projet. Le succès du projet résulte également des programmes d’incitation au niveau de la chaîne d’approvisionnement. WEDI, qui gère le projet dans son ensemble, achète les lampes LED à un prix de gros et chaque agent de crédit qui est responsable du déploiement des lampes reçoit 100 KES ( US 1,25 $) pour chaque lampe vendue.

Les femmes reçoivent les lampes et peuvent payer en plusieurs fois grâce à leur plan d’épargne. « Avec plus de 800 groupes membres et un effectif total de 24.000 femmes, WEDI a un grand potentiel pour accélérer l’accès aux solutions d’énergie durable à de nombreux bénéficiaires au Kenya », affirme Phyllis Kariuki, experte financière à GVEP International Nairobi, qui a adapté le programme aux besoins du groupe. De plus, dit-elle, « Nous avons garanti une somme totale de £ 6600 pour soutenir BrazAfric, en cas de défaut de paiement. Nous avons également formé 25 agents de crédit de WEDI pour les doter de connaissances sur la technologie LED, afin de faire face aux défis technologiques mineurs qui pourraient survenir lors de l’utilisation de ces lampes solaires « .

Dans une interview avec le directeur de WEDI, il est apparu que les lampes à LED sont devenues si populaires que la capacité de réponse de WEDI est dépassée. Selon M. Mugo « Il y a d’énormes opportunités dans ce type d’affaires en énergie ; nous espérons consolider notre partenariat avec BrazAfric et GVEP International, afin d’assurer une fourniture adéquate de produits à nos membres. Nous croyons à l’impact positif de ce partenariat sur les vies des femmes membres de notre groupe. Compte tenu de la demande en termes de lampes abordables et d’une efficacité énergétique, elles peuvent apprendre à dépendre d’elles-mêmes et de leurs activités, au lieu de compter sur des soutiens extérieurs non durables à leur foyer ».

Grâce aux lampes, WEDI reçoit de nombreuses demandes de femmes dans d’autres localités. Pour WEDI, il s’agit d’un impact positif sur leur cœur de métier lui-même. Si de nouveaux groupes peuvent être formés grâce aux produits d’éclairage, les affaires vont s’expendre à la fois pour le fonds et par le projet d’énergie lui-même. De plus, puisque les fonds dans les groupes de femmes sont renouvelables, les groupes ont été en mesure de gagner un revenu à la suite de la vente des lampes LED aux membres du groupe. En Septembre, le volume des ventes de lampes LEDs achetées par WEDI à BrazAfric représentait une valeur de 1,182 millions de KES ( US $ 14.962).

Pour que des partenariats réussissent, il est absolument important de combiner les ressources vers un objectif commun. Tandis que WEDI pousse à la vente, Brazafric s’engage à fournir des produits de qualité et le remplacement dans un court délai des produits défectueux le cas échéant. GVEP International apporte le soutien de transition nécessaire à travers des formations et des réunions régulières en dehors de la garantie de prêt lui-même. Un des principaux enseignements tirés par GVEP International dans l’expérience de travailler avec WEDI est que les petites épargnes et les coopératives de crédit (COOPEC) et le groupe des gestionnaires de fonds sont en mesure de pousser les ventes de produits des énergies renouvelables plus rapidement que le secteur formel et les grandes institutions financières. Aujourd’hui, WEDI et GVEP international ont l’intention de démarrer un portefeuille autour d’un autre produit énergétique, a priori les fours de cuisson.

Laure Ego, GVEP

EnerExpo Maroc

Salon international de l’électricité, de l’éclairage, de
l’électronique et des énergies renouvelables

11 au 15 octobre 2011, Casablanca.


enerexpo
Le marché des énergies renouvelables au Maroc a besoin d’une plate-forme exceptionnelle pour son entreprise en croissance rapide. ENEREXPO Maroc offre à l’industrie internationale de l’énergie une plate-forme de marché intéressant, contact avec la clientèle garantis et la possibilité d’établir des relations d’affaires durables dans un marché en croissance rapide.

ENEREXPO Maroc sera lancé d’abord dans le cadre du « Salon International de l’Electricité et des Energies 2011 » qui aura lieu à Casablanca. A partir de 2012, ENEREXPO Maroc aura lieu comme un événement autonome et, en tant que telle, la première foire commerciale du Maroc consacré exclusivement au secteur des énergies renouvelables. Par la suite, il aura lieu tous les 2 ans.

www.enerexpo.com/

Imedia

La lettre du Riaed n°44

Dépêches

Afrique de l’Est : Des institutions financières ouvrent leurs portes à des petites entreprises du secteur énergétique

16 novembre 2010

L’accès au financement reste difficile pour les petites entreprises du secteur énergétique mais une série de programmes de formation ciblés ont l’intention de changer cette (…)

L’électricité au coeur des défis Africains – les messages clés

16 novembre 2010

« L’électricité au cœur des défis africains », ouvrage écrit par Mme Christine Heuraux, Directrice du Pôle Accès à l’énergie à EDF, et paru aux éditions Karthala, a fait l’objet d’une conférence/ débat le 19 (…)

Pérou : Combinaison de plusieurs technologies

16 novembre 2010

Des foyers dans des régions reculées du Pérou ont été approvisionnés en eau et en électricité grâce à des roues hydrauliques équipées d’aimants permanents.

Annuaire

BERTRAN ALVAREZ Yves

30 novembre 2010

Consultant, France

Sofiane Laimèche

30 novembre 2010

Société développeur d’énergies nouvelles et renouvelables en Algérie

Solaral Clean Energy

30 novembre 2010

Vente, installation et conseil dans le domaines des énergies renouvelables, Algérie

O2 Energie

30 novembre 2010

Commercialisation de générateurs électriques hybrides.

KENGNE OUABO Jourdain

30 novembre 2010

Économiste énergie et environnement

Entrepreneurs du Monde

30 novembre 2010

ONG, France et Burkina Faso

AHMEDOU Ould Mohamed Mahmoud

30 novembre 2010

Ingenieur en Electromécanique, Mauritanie

Fédération des associations de développement communautaire / SUD

30 novembre 2010

FADEC/SUD, Sénégal

MACKOSSO Loic

30 novembre 2010

Juriste en financement de projet

Transénergie SA

4 novembre 2010

Bureau d’études français travaillant dans le domaine des énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie.

Kenya : La banque Barclays confirme son soutien vis-à-vis des PME du secteur énergie

Trois entreprises kenyanes, figurant parmi les finalistes de la Compétition Energie Propre – Afrique de l’Est, compétition soutenue par Barclays, GVEP International et le Réseau Bid, sont récompensées cette semaine au cours de la réception clients organisée par Barclays au Kenya.

Lors de l’événement, Barclays a annoncé la valeur du financement, soit un montant de 150.000 dollars, pour l’expansion des PME qui apportent des bénéfices durables au niveau économique, social et environnemental à la collectivité.

Sky Link, un fournisseur de biogaz, a reçu 35.000 US Dollars, tandis que PECOL, une société qui utilise des déchets à base de plastiques et de pneus pour créer des matériaux à haute valeur industrielle, a reçu 50.000 US Dollars de subventions et 25 000 US Dollars en investissement. Le troisième lauréat, Kenya Eco Energie (KEE) qui commercialise des produits de biodiesel et de l’huile a reçu quant à lui 50.000 US Dollars de subventions et 25.000 US Dollars en investissement. Skylink a également reçu une formation financière et attend un financement supplémentaire en 2011 pour le pilotage d’un digesteur de biogaz en plastique en provenance du Mexique.

En plus des finalistes de la compétition du Défi Energie, GVEP International travaille aussi en collaboration avec Thiba Mini Hydro afin d’accroître leur pouvoir de production et leur capacité de distribution pour alimenter en énergie 300 ménages, contre 160 actuellement. Pour ce faire, Thiba recevra 15.000 dollars de subventions et une garantie de prêt pour les aider à obtenir un prêt pour couvrir le solde de l’investissement requis.

« Nous cherchons toujours à promouvoir la croissance des petites entreprises grâce à des modèles d’affaires innovants et durables. En outre, nous sommes heureux de soutenir cette initiative passionnante car elle est en phase avec notre politique d’environnement durable », a déclaré le président de Barclays Kenya, Francis Okomo-Okello, alors qu’il présentait les entreprises ayant un certificat de reconnaissance lors d’un événement clientèle aujourd’hui à Nanyuki.M. Okello a ajouté que ces entreprises présentent un grand potentiel en matière d’ impact au niveau local, assurant ainsi un accès croissant à l’énergie propre, tout en soutenant en même temps le développement d’activités économiques durables.

GVEP International a fait équipe avec Barclays et l’organisation hollandaise BiD Network dans le Défi pour l’Energie Propre, un concours de business plans, en ciblant les entrepreneurs avec des projets d’énergie propres innovateurs en Afrique de l’Est.

Simon Collings de GVEP International a déclaré : « Nous sommes très reconnaissants à la Barclays pour leur vision et la manière dont ils ont soutenu ces entrepreneurs. En épaulant des petites entreprises qui fournissent des avantages sociaux et environnementaux pour les Kenyans ordinaires, Barclays met tout son poids derrière un modèle de développement durable. Le Kenya a besoin d’avoir un plus grand accès à une énergie propre et abordable et ce sont les entreprises sociales de ce type qui feront la différence dans cette matière.  »

Le concours s’est déroulé d’octobre 2009 au 15 janvier 2010 et a attiré 150 demandes provenant de toute l’Afrique de l’Est (Kenya, Mozambique, Rwanda, Tanzanie et Ouganda). Après une évaluation minutieuse des candidatures, des propositions ont été sélectionnées par un panel d’experts en fonction de leur faisabilité, impact sur le développement et attractivité des investissements.

Pour plus d’informations sur le BiD Challenge, cliquez ici.

Laure Ego, GVEP

Afrique de l’Est : Des institutions financières ouvrent leurs portes à des petites entreprises du secteur énergétique

L’accès au financement reste difficile pour les petites entreprises du secteur énergétique mais une série de programmes de formation ciblés ont l’intention de changer cette situation.

Dans un pays d’environ 39 millions d’habitants, seule 14% de la population du Kenya a accès au réseau électrique. Cette statistique est même plus basse chez les pays voisins, l’Ouganda et la Tanzanie, où de nombreux foyers en Afrique de l’Est utilisent la biomasse, des piles sèches et du kérosène pour satisfaire leurs besoins énergétiques. GVEP International tente de renverser la tendance.

A travers son programme de développement des entreprises du secteur énergétique (DEEP), l’organisation vise à développer une industrie durable et étendue de micro et petites entreprises énergétiques, pour rendre plus accessibles les services d’énergie modernes aux populations des zones rurales et semi-rurales en Afrique de l’Est.

Le programme a apporté un soutien technique et entrepreneurial à plus de 500 entrepreneurs à la tête de start up et de petites et moyennes entreprises existantes (PME), mais ce qui a apporté un facteur clé à leur expansion, est l’accès à un financement approprié. GVEP International Afrique de l’Est a organisé une série de sessions de formation au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie pour inciter les institutions financières à s’engager dans le financement du développement des entreprises du secteur énergétique.

« Les instituts financiers peuvent contribuer au développement du secteur énergétique en stimulant l’offre de crédit pour les PME rurales et périurbaines ainsi que la demande pour les produits énergétique grâce à un meilleur accès aux crédits à la consommation », explique Phyllis Kariuki de GVEP International, spécialiste des Institutions Financières.

Les ateliers qui ont formé un total de 71 cadres supérieurs, 120 cadres moyens et 144 PME, ont utilisé plusieurs méthodes de formation, y compris des séances de brainstorming, des études de cas, des présentations, et des séances d’information et de partage des connaissances.

Plusieurs vidéos produites par GVEP sur des fours améliorés, du solaire photovoltaïque, l’énergie éolienne et le biogaz et la production de briquettes, ont été présentées pour expliquer les différentes technologies énergétiques et aider les gestionnaires et entrepreneurs à apprécier les potentiel d’affaires dans ces secteurs. Les ateliers ont également exploré différentes options financières, les stratégies de marketing qui peuvent être adaptées pour les produits énergétiques et les risques liés à la gestion de portefeuilles d’énergie.

En collaboration avec les ateliers, une séance de mise en réseau a eu lieu à Luwero, Ouganda, pour réunir des entrepreneurs, des fournisseurs et des financiers du secteur énergie. L’événement, qui visait à établir des relations et utiliser les synergies au sein du secteur, a contribué à mettre en valeur les capacités des entrepreneurs et à les relier à des instituts financiers.

Des ventes et plusieurs contrats ont été réalisés à la suite de cette séance de réseautage. Ugastove Ltd, une entreprise fabriquant des fourneaux améliorés, a réalisé ce jour-là des ventes pour un montant de 800.000 UGX (env. £ 220) et a eu des contacts pour vendre leurs produits à deux sociétés participantes également de l’exposition. Des institutions financières ont aussi participé à cet événement, y compris Katikamu SACCO, qui, depuis la formation finance/ énergie a affecté 25% de leur portefeuille de prêts dans le secteur énergie et identifié plusieurs fournisseurs lors de la séance de réseautage qu’ils recommanderont à leurs clients.

Les sessions de formation ont reçu des réponses positives à la fois de la part des gestionnaires financiers et des entrepreneurs. « En tant qu’expert sur le terrain, les connaissances acquises au cours de la formation m’ont aidé à conseiller les clients sur les produits énergétiques qui s’offrent à eux », explique Kevin Ian, un représentant des ventes de Faulu Advisory Services situé à Eldoret, au Kenya.

Pendant la formation, les institutions financières ont noté que l’énergie était un des portefeuille de prêts qui pouvait non seulement aider à améliorer leurs offres de prêt, mais également soutenir le développement communautaire dans les domaines qu’ils exploitent.

Plusieurs membres de Big Fish Brands, un distributeur de lampes LED basé à Nairobi, ont assisté à la formation des PME. David Mugah, le Directeur des Opérations de Big Fish Brands explique ce que l’entreprise espère changer à la suite de la formation : « Nous voulons réduire au minimum les crédit à court terme car ils peuvent être très coûteux. Durant la formation, nous avons parlé du concept de planification des activités et de l’importance de planifier nos activités, au sein de notre grande équipe, nous voulons mettre en place un plan de travail et le présenter à une institution pour nous offrir plus de soutien « .

Nombreux étaient de l’avis que les vidéos de formation réalisées par GVEP ont contribué à mettre en évidence les lacunes financières qui peuvent être comblées dans le marché énergétique. Les participants ont demandé à ce que plus de séances de réseautage soient organisées dans le futur ainsi que des formations financières pour les mentors qui appuient le programme.

Laure Ego, GVEP

L’électricité au coeur des défis Africains – les messages clés

« L’électricité au cœur des défis africains », ouvrage écrit par Mme Christine Heuraux, Directrice du Pôle Accès à l’énergie à EDF, et paru aux éditions Karthala, a fait l’objet d’une conférence/ débat le 19 octobre dernier au siège de l’Agence Française de Développement à Paris.

De nombreux participants (ONG, Consultants, secteur privé) sont venus écouter les différents intervenants présents (Christine Heuraux, Directrice du Pôle Accès à l’énergie ; Michel Hamelin, Direction Action Internationale ADEME, Marc Raffinot, économiste et maître de conférence à Paris Dauphine et Christian de Gromard – Spécialiste Energie – AFD) et ont activement participé au débat que suscite l’électrification – tout particulièrement rurale- en Afrique.

En Afrique, l’accès à l’électricité est un problème majeur qui freine considérablement son développement. Elle est le continent le moins électrifié du monde : l’Afrique représente 15% de la population mondiale, pour seulement 3% de la consommation électrique. Un chiffre très frappant, mais à nuancer selon les régions : l’Afrique du Nord est électrifiée à plus de 90%, et l’Afrique du Sud, à elle seule, représente près de la moitié de l’électricité produite sur le continent. C’est bien sûr l’Afrique subsaharienne, hors Afrique du Sud, qui est la plus en retard : 48 pays, 10% de la population mondiale, et des installations électriques équivalentes à celle de la Pologne. Plus inquiétant, en 2030 la moitié de la population mondiale sans électricité vivra en Afrique subsaharienne.

Partant de ces constats sans appel, l’ouvrage « L’électricité au cœur des défis Africains » écrit par Christine Heuraux, qui se veut à la fois concret et pratique, se propose de synthétiser les informations essentielles relatives au secteur de l’électricité en Afrique, en se concentrant sur l’Afrique subsaharienne, l’électricité et l’électrification des milieux ruraux.

Christine Heuraux, lors de son intervention durant la conférence, a mis en évidence un certain nombre de messages clés que l’ouvrage veut faire passer pour que l’Afrique relève avec succès le défi de son électrification, notamment en milieu rural où vivent 500 millions de personnes encore dépourvues d’accès à toute forme moderne d’énergie.

Tout d’abord l’importance de la gouvernance, c’est-à-dire la volonté politique des Etats sans lequel aucun progrès durable ni significatif n’est envisageable – cette volonté doit se traduire par des planifications énergétiques et électriques de long terme, mais aussi par la mise en place de cadres institutionnels, réglementaires, et par des règles de gouvernance susceptibles de rassurer les investisseurs.

Puis l’importance des échelles régionales pour optimiser les ressources (énergétiques, environnementales, humaines, capitalistiques) et favoriser une meilleure adéquation entre les ressources et la taille des marchés, souvent trop petits à l’échelle nationale pour attirer les investisseurs. On estime à 2 milliards de $ par an le gain qui émanerait pour le secteur électrique d’une coordination à l’échelle régionale.

Ensuite, il serait illusoire de ne vouloir régler le retard de l’électrification que sous l’angle technique et financier : la formation professionnelle sera une composante majeure dans la réussite de tous les efforts d’électrification, tous secteurs confondus, car elle seule est à même de pérenniser les efforts entrepris.

Enfin, les choix technologiques qui seront déterminants, et c’est précisément la raison pour laquelle il faut éviter de les aborder avec dogmatisme ; mieux vaut les traiter avec pragmatisme et réalisme, en tenant compte des réalités de terrain, des ressources locales mais aussi de l’usage auquel on les destine. A rappeler que l’Afrique bénéficie de richesse extraordinaire en ressources les plus variées : 10% des réserves mondiales hydrauliques économiquement exploitables ; 9% des réserves de pétrole ; 8% de celles de gaz et 6% de celles de charbon ; sans compter les potentiels éoliens et en biomasse. Il ne faut également pas oublier de réhabiliter l’existant et de favoriser les programmes d’efficacité énergétique.

Christine Heuraux souligne que même si le manque de financement est souvent mis en avant comme principale raison de la carence en d’électrification en Afrique – 40 milliards de $ par an seraient nécessaires jusqu’en 2020 là où aujourd’hui les investissements ne sont que de 11 milliards – sans une prise en compte des points mentionnés ci-dessus les projets ne pourront pas être mis en place ni optimisés.

Cependant un autre défi reste sans doute le plus préoccupant : celui du temps. Il y a urgence à ce que tous les acteurs se mobilisent, – politiques, financiers, industriels, ONG, etc. – chacun selon son rôle et ses compétences, mais aussi en prenant soin de se coordonner.

« Alors que le continent africain connaît une croissance moyenne de 5% par an depuis le début des années 2000, soit deux fois plus que l’Europe, cette croissance reste insuffisante pour atteindre les Objectifs du Millénaire. Elle devrait en effet être de 7 à 8%, un chiffre qui serait atteint en remédiant aux déficits du secteur électrique qui font perdre chaque année 1,5 points de croissance. On comprend bien tout l’intérêt de se mobiliser pour coordonner les efforts en vue de son développement rapide. », précise Christine Heuraux.

C’est bien en ce sens qu’agit GVEP International, qui, à la demande de la Banque Mondiale, conduit actuellement une consultation sur un programme pour soutenir le secteur de l’électrification rurale au Mali et au Sénégal. Le programme sera mis en œuvre par les agences gouvernementales du pays avec l’assistance de GVEP International. Ce programme est financé par le gouvernement russe. Au Mali le principal objectif est de soutenir les opérateurs en mobilisant et renforçant le secteur financier, au Sénégal, c’est la productivité de la consommation énergétique qui est recherchée.

En complément – Lire l’article sur RFI suite à la conférence : L’Afrique sous équipée en électricité, par David Baché, RFI –

Laure Ego, GVEP

Pérou : Combinaison de plusieurs technologies

Des foyers dans des régions reculées du Pérou ont été approvisionnés en eau et en électricité grâce à des roues hydrauliques équipées d’aimants permanents.

« Nous savons tous que les roues sont anciennes » commence par dire Miguel Hadzich, coordinateur du Centre d’Aide Rurale de l’Université Pontificale Catholique du Pérou. « Ce que nous essayons de faire est de combiner une technologie ancienne avec une moderne afin de produire de l’électricité. »

Hadzich est le chef de projet d’une initiative visant à développer des roues hydrauliques à écoulement libre, qui peuvent à la fois pomper de l’eau et produire de l’énergie. Le projet est une des 26 propositions lauréates du Concours d’Innovation Energétique IDEAS 2009, une compétition organisée et sponsorisée par GVEP International, la banque Inter-américaine de Développement (IDB), la Coopération allemande GTZ, et le gouvernement sud-coréen.

La roue peut avoir été inventée bien avant le Christ, mais maintenant l’équipe à l’Université Catholique de Lima utilise une technologie moderne pour en faire un générateur à aimant permanent. « Il est composé de deux plaques magnétiques, dont l’une à l’extérieur tourne mais pas l’autre située à l’intérieur. Ce mouvement génère de l’électricité et les aimants empêchent tout frottement, il n’y a donc pas d’usure », explique Hadzich.

En outre, des courroies, poulies et des chaînes ont été utilisées pour améliorer le système de transmission hydraulique des roues à eau. Cela contribue à augmenter la vitesse des roues, qui sont généralement installées dans les rivières et les canaux avec un débit d’eau lent.

Le système de transmission est le même que celui utilisé par des milliers de motos-taxis dans le pays. Il est facile et peu coûteux à réparer. « Ce ne doit pas être une machine sophistiquée parce que les personnes que nous formons dans chaque collectivité doivent être en mesure de la fabriquer, la vendre et la réparer si quelque chose casse », dit Hadzich.

Dix mois après le début du projet, quatre des huit roues prévues ont été installées. Trois opèrent dans les villes de Cachimayo, Huiro et Langui dans la région de Cusco, et la quatrième se trouve à Jaen, à Cajamarca.

Les quatre roues produisent déjà de l’électricité, entrainant une série de changements positifs dans la vie des familles locales. Non seulement ils ont maintenant la lumière, mais « ils peuvent également regarder la télévision et charger les téléphones mobiles, ce qui leur permet de rester en contact avec de la famille vivant très loin dans d’autres parties du pays », dit Hadzich.

Le projet, comme les autres propositions gagnantes du concours IDEAS, vise à favoriser les petites entreprises. « L’idée est la suivante : dans chaque endroit où nous installons une roue il y a une personne qui a été formée pour reproduire la machine et la vendre dans toute la région. »

Un de ces micro-entrepreneurs est Christopher Valdez, un « agriculteur novateur » qui a participé à une formation Yayachiqs (un programme qui permet aux hommes des Andes à apprendre par l’expérience) il y a quelques années. Il a ajouté un piston à la roue hydraulique produisant de l’énergie, permettant à cette même machine maintenant de pomper de l’eau à domicile à une certaine altitude.

Aux yeux de Hadzich, Cristóbal est un « entrepreneur de terrain », une personne qui a à peine fréquenté l’école et qui ne peut pas effectuer des calculs mathématiques compliqués, mais qui peut néanmoins construire une roue hydraulique pour un client sans aucune difficulté.

Les types de roue développés par le projet pour les zones côtières et montagneuses sont maintenant testés sur le terrain. Au cours des derniers mois, Hadzich et son équipe ont été contraints de résoudre des problèmes qu’ils n’avaient pas rencontrés dans le laboratoire ou prévus dans leurs calculs. Les conditions en laboratoire sont optimales, avec un débit d’eau constant et une eau propre, mais « quand vous allez sur le terrain, c’est l’inverse qui se passe », explique Hadzich avec un sourire. « Le flux d’eau arrive avec des branches, le ciel est nuageux et un imprévu se produit. » Travailler sur le terrain est une situation où vous apprenez en permanence.

Le prochain défi, laissé en dernier car « un peu plus difficile », sont les roues à installer dans la jungle, où les conditions sont totalement différentes, présentant à la fois des avantages et des inconvénients. Le débit de la rivière dans la jungle est constant, ce qui est un avantage, mais en retour il est lent. Pour produire de l’électricité dans cet environnement, des roues plus grandes devront être installées sur des radeaux flottants.

« Peu importe les conditions, et malgré tous les problèmes qui surgissent en chemin », affirme Hadzich, « l’idée est que cette roue, comme celles créées au cours des derniers milliers d’années, va durer. La technologie que nous avons maintenant devrait fonctionner sans problème. »

Regardez la vidéo avec l’interview de Miguel Hadizch – Avec l’aimable autorisation du Global Post sur lesite de GVEP International

Laure Ego, GVEP

La lettre du Riaed n°43

Dépêches

Tanzanie : La première entreprise de biodiesel du pays s’agrandit au vue de l’augmentation de la demande

29 octobre 2010 – Mafuta Sasa biodiesel, une petite entreprise florissante basée à Dar es Salaam, est la première et unique entreprise d’Afrique de l’Est à produire du biodiesel pour une consommation locale en (…)

Maroc : un important projet d’énergie solaire à l’étude

15 octobre 2010 – Le Maroc envisage de construire un important projet d’énergie solaire devant permettre à l’office national d’électricité (ONE) du pays, de diversifier ses sources énergétiques, d’augmenter sa capacité (…)

Burkina Faso : 10000 biodigesteurs d’ici 2013

13 octobre 2010 – Le Programme national de biodigesteurs du Burkina Faso (PNB-BF) ambitionne 10 000 biodigesteurs dans 3 ans. La réussite de ce pari passe nécessairement par la sensibilisation et la formation des (…)

Pôle intégré d’excellence pour l’énergie : une initiative stratégique pour l’Afrique de l’Ouest

12 octobre 2010 – L’IEPF et l’Agence Universitaire de la Francophonie ont mis en place un Pôle intégré d’excellence pour l’énergie dont l’objectif est de faciliter les partenariats dans le domaine sur l’Afrique de l’Ouest (…)

Mozambique : lancement d’un système d’irrigation à base d’énergie solaire

8 octobre 2010 – Le ministre mozambicain des Sciences et de la Technologie lance un système d’irrigation utilisant l’énergie solaire pour accroître la production agricole et améliorer les conditions de vie de 13 000 (…)

Haïti : 191 millions de dollars pour un projet hydroélectrique

6 octobre 2010 – Le 30 septembre 2010, le ministre brésilien des Affaires étrangères a remis au président René Préval une étude réalisée et financée [2,5 millions] par le Brésil, pour la construction d’une centrale (…)

Cameroun : bientôt de l’énergie électrique à partir de courants marins

1er octobre 2010 – La société MRS Power Cameroon vient de signer une convention avec l’État pour l’expérimentation de la production de l’électricité à partir de courants marins au (…)

Mali : une société anonyme va investir 27 milliards de francs CFA dans une centrale hydroélectrique

30 septembre 2010 – Près de 27,3 milliards de francs CFA seront investis par une société anonyme dans la réalisation d’une centrale hydroélectrique de 10 MW à Markala, dans la région de Ségou, au centre du (…)

Agenda

Salon international des énergies renouvelables

29 octobre 2010 – Montpellier, France, 8 au 11 décembre 2010.

Forum Business Medays

19 octobre 2010 – L’Institut Amadeus organise du 10 au 13 novembre 2010 à Tanger la troisième édition du forum international MEDays, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed (…)

France : conférence-débat « L’électricité au cœur des défis africains »

11 octobre 2010 –

Une conférence-débat est organisée le 19 octobre 2010, de 11h à 13h à l’AFD, suite à la parution du livre de Christine Heuraux, « L’électricité au cœur des défis africains – Manuel sur l’électrification en (…)

Sénégal : Forum régional sur l’Initiative pour l’énergie solaire de la CEDEAO (ESEI)

1er octobre 2010 – La CEDEAO a approuvé la création de l’ECOWAS Solar Energy Initiative (ESEI), Initiative pour l’énergie solaire de la CEDEAO, et de l’ECOWAS Solar Commission (ESC),Commission solaire de la CEDEAO, qui (…)

Togo : Foire-Expo Énergie Vert 2010

29 septembre 2010 – L’Association JVE organise la Foire-Expo Énergie Vert, du 25 au 30 octobre 2010 à Lomé.

Ressources

La production d’électricité de petite échelle à partir de biomasse

5 octobre 2010 – Ces rapports de la GTZ, en anglais, traitent de l’utilisation à petite échelle de la biomasse pour l’électrification rurale hors réseau. Le premier rapport concerne la gazéification, le second le (…)

Égypte, Maroc : Newsletter n°1 du Projet FreemE – juillet 2010

4 octobre 2010 – A l’occasion du lancement du projet FreemE (micro-financement de projets Énergie au maroc et en Égypte) PlaNet Finance et ses partenaires propose le premier numéro de la Newsletter bi-annuelle qui (…)

Tanzanie : une étude sur une entreprise de vente et d’installation de panneaux solaires photovoltaïques

28 septembre 2010 – Ce document est une analyse réalisée par le projet Escale Responsable sur Zara Solaire, une entreprise tanzanienne de vente et d’installation de panneaux solaires photovoltaïques : impacts de (…)

Annuaire

Portail francophone des bioénergies

29 octobre 2010 – Site indépendant d’actualité, d’analyse et de documentation

Portail algérien des énergies renouvelables

29 octobre 2010 – Le Portail algérien des énergies renouvelables vise à améliorer l’accès à l’information scientifique et technique et à faciliter l’échange et le partage du savoir dans le domaine des énergies renouvelables (…)

CELDIE

29 octobre 2010 – Gestion des ressources naturelles, Cameroun

DuloSolar

29 octobre 2010 –

Développement de centrales solaires photovoltaïques en France et en Afrique

LUCAS Johann

19 octobre 2010 – Spécialiste accès à l’énergie et gestion des ressources minières.

JOREZ Jean-Philippe

19 octobre 2010 – Expert bois-énergie, France

Winning Systems Energy

19 octobre 2010 – Tunisie

Association des étudiants pour la protection des végétaux et de l’environnement (AEPVE)

19 octobre 2010 – Côte d’Ivoire

Echanges et opportunités

Kenya : poste de Manager – Entreprise de Biocarburants

12 octobre 2010 – GVEP International Afrique de l’Est recherche un manager expérimenté pour une entreprise de biocarburants située dans la zone rurale de Naromoru.

Cameroun : offres de stages de formation dans l’ONG EDDA pour l’année 2010-2011

8 octobre 2010 – Des offres de stages pour l’année 2010 – 2011 sont disponibles à l’ONG Energie et Développement Durable en Afrique (EDDA) ; ces stages débuteront en mars 2011 et dureront de 5 à 6 mois pour la (…)

Burkina Faso : quatre postes à pourvoir au Laboratoire Biomasse Énergie et Biocarburant du 2iE

7 octobre 2010 – Le 2iE recrute 4 personnes pour son Laboratoire Biomasse Énergie et Biocarburant (LBEB).

Prix internationaux d’Ashden 2011 : Envoyez vos manifestations d’intérêt avant le 19 octobre 2010 !

27 septembre 2010 – Les Prix d’Ashden recherchent des programmes innovants en matière d’énergie durable au niveau local, que ce soit en Asie, Afrique ou Amérique Latine. En 2011, un total de six Prix internationaux sera (…)