Les archives de l'auteur : Charlie Gervais

EU Sustainable Energy Week

Séminaire européen sur les énergies durables du 29 janvier au 2 février 2007

Cette semaine le programme Inteligent Energy de l’Union Européenne organise la semaine de l’énergie durable (EU Sustainable Energy Week) : plus de 2 500 participants sont attendus.

Pour les personnes qui ne pourront pas y participer, l’Union européenne a prévu :


Pour en savoir plus sur ce séminaire voir : www.eusew.eu

René Massé

reFOCUS Weekly

Webzine anglophone généraliste sur les énergies renouvelables dans les pays industrialisés.

René Massé

L’hydraulique pour pallier les irrégularités de l’éolien

Une récente étude allemande démontre qu’un couplage optimal de l’hydraulique à l’éolien pourrait permettre de diminuer de 90% le recours aux sources d’énergie traditionnelles généralement nécessaires pour compenser les irrégularités de production de l’éolien. En raison de l’irrégularité du vent, la production éolienne est très irrégulière. Ceci génère deux types de problèmes : Lorsque le vent est trop fort, les éoliennes peuvent être en surproduction. Or, une surproduction est toujours une situation délicate à (…)

Une récente étude allemande démontre qu’un couplage optimal de l’hydraulique à l’éolien pourrait permettre de diminuer de 90% le recours aux sources d’énergie traditionnelles généralement nécessaires pour compenser les irrégularités de production de l’éolien.

En raison de l’irrégularité du vent, la production éolienne est très irrégulière. Ceci génère deux types de problèmes :

  • Lorsque le vent est trop fort, les éoliennes peuvent être en surproduction. Or, une surproduction est toujours une situation délicate à gérer ;
  • Lorsque le vent est trop faible, elles produisent peu et les fournisseurs sont contraint de recourir à des énergies fossiles, fortement émettrices de gaz à effet de serre, pour subvenir à la demande.

Cette étude montre que les centrales hydrauliques à pompe se révèlent particulièrement adaptées pour pallier ce défaut :

  • En cas de surproduction électrique par les éoliennes, le surplus peut être utilisé pour pomper l’eau du bassin inférieur pour la remonter jusqu’au bassin supérieur ;
  • Si l’offre électrique devient inférieure à la demande, l’énergie potentielle ainsi stockée est libérée en relâchant l’eau du bassin supérieur à travers une turbine qui la convertie en électricité.

Voici l’intégralité de l’article du bulletin électronique qui rapporte cette information.

Jérome Levet, René Massé

Énergies renouvelables : presque toutes les régions de Madagascar ont plus 2 800 heures d’ensoleillement annuel

Article paru dans Le Quotidien, un journal malgache, le 21 décembre 2006.

Cet article fait un bilan du potentiel de développement des énergies renouvelables à Madagascar.

« A Madagascar, la consommation énergétique globale reste encore très faible. Cette consommation énergétique est dominée par le bois et ses dérivés, qui représentent plus de 80 % de la demande. Le taux d’électrification est également encore faible. Cependant, Madagascar est un pays qui a plusieurs atouts sur l’énergie renouvelable. L’État malgache a déjà entrepris des efforts pour exploiter ces ressources et continue encore d’en déployer, surtout lorsque l’on sait que, pour le gisement solaire, presque toutes les régions du pays bénéficient de plus de 2 800 heures d’ensoleillement annuel. »

> Voici l’intégralité de l’article issus du site du Quotidien


Pour plus d’informations, voir également Contexte général de l’électrification à Madagascar

Voir également l’article exposant l’état des lieux de la filière biodiésel à Madagascar, paru dans le même journal.

Jérome Levet, Mamisoa Andriamihaja

CEDEAO : votre avis sur l’élaboration d’un module de formation pour promouvoir les innovations du Livre Blanc pour améliorer l’accès aux services énergétiques

La Commission de la CEDEAO souhaite élaborer un premier module de formation initial qui se concentrera sur les changements induits par le Livre Blanc pour l’accès aux services énergétiques en milieu rural et périurbain.

Innovation sur le portail du Riaed ! La CEDEAO met en discussion une note d’intention pour recueillir vos avis et suggestions avant de formaliser définitivement un projet de renforcement de capacités…

Le Livre Blanc de la CEDEAO pour l’accès aux services énergétiques en zones rurales et péri-urbaines comporte des objectifs très ambitieux. Pour servir ces objectifs, le renforcement des capacités de tous les intervenants associés à la mise en œuvre de cette politique régionale est progressivement apparu comme une nécessité incontournable et cela si l’on veut accroitre de manière significative la fourniture de services énergétiques aux populations qui n’y ont pas eu accès jusqu’à présent.

Parmi les actions prioritaires à mener en matière de renforcement des capacités, la Commission de la CEDEAO souhaite élaborer un premier module de formation initial qui se concentrera sur les changements induits par le Livre Blanc pour l’accès aux services énergétiques en milieu rural et péri-urbain.

Une note d’intention relative à l’élaboration de ce module de formation initial est proposée ci-dessous à l’analyse du plus grand nombre d’experts. Vous aussi pouvez contribuer à la formulation de ce projet et nous donner breve 44, en remplissant en ligne le formulaire proposé, auquel vous pourrez attacher un fichier pour détailler davantage vos analyses et propositions.

Cette note reprend, d’une part, les résultats attendus de cette action et d’autre part, le processus proposé. Divers éléments sont déjà proposés pour être ici débattus : ils résultent des premiers échanges qui ont eu récemment lieu avec une équipe d’experts en énergie et développement. Ces éléments sont notamment la démarche et le timing en vue de l’élaboration du module ainsi que les différentes cibles auxquelles est destiné un tel module.

Cette note interroge notamment sur les changements que l’application du Livre Blanc apporterait dans la manière d’appréhender la problématique de l’accès à l’énergie, et cela vis-à-vis des différents publics à différents niveaux (central et local).

La priorité de la CEDEAO, à ce stade, est de préparer une session de travail qui se tiendra à la fin du mois de janvier 2008 et qui doit leur permettre d’esquisser les objectifs et contenus du module de formation.

Les responsables de ce projet à la CEDEAO seraient heureux de recevoir vos contributions et commentaires sur cette note. Vous pouvez utiliser le bouton “commentaires” qui vous est proposé au dessous de chaque article. Vous pouvez aussi réagir par email, en cliquant sur le nom du rédacteur de l’article ci-dessous.


 

Avis et suggestions d’experts concernant ce projet

 


Contribution de M. Jacques Girod

Directeur de recherche au CNRS, spécialiste des systèmes énergétiques dans les pays en développement.

J. Girod


Contribution de M. Jean-Paul Laude

Conseiller technique principal au Ministère des Carrières et de l’Energie du Burkina Faso.

jp_laude@zcp.bf


Contribution de M. Michel Labrousse

Consultant Energie et Environnement. France.

michel.g.labrousse@wanadoo.fr


Eric De Muynck, René Massé

Biocarburant et biocombustible à Madagascar : 975 millions de litres d’éthanol peuvent sauver nos forêts

Article paru dans Le Quotidien, un journal malgache, le 22 décembre 2006.

Ce court article rappelle l’état des lieux du développement de la filière biodiésel à Madagascar.

« Le biocarburant et le biocombustible (éthanol) sont encore dans leur phase d’études et de recherches à Madagascar.

> Voir l’intégralité de l’article


Voir également l’article consacré au potentiel de développement des énergies renouvelables à Madagascar, paru dans le même journal.

Jacques Monvois, Gret, Jérome Levet

Election au Board du GVEP. Six places en jeu

Le Global Village Energy Partnership (GVEP) vient de lancer un appel à candidatures pour des postes d’administrateur à pourvoir avant le 20 janvier 2007.

Le GVEP vient de lancer un appel à candidature pour les six postes d’administrateurs à pourvoir cette année. Vous trouverez sur le site du GVEP la description des postes, le rôle et les responsabilités des administrateurs, les profiles des administrateurs en place comme aussi les critères de sélection et le processus de cette élection.

Les candidats ont jusqu’au 20 janvier pour déposer manifester leur intéret pour ce poste. Ils seront contactés pour ensuite soumettre leur CV et décrire leur façon d’envisager leur contribution aux travaux du Conseil dans ces prochaines années.

Contact : Sarah Adams, Acting CEO. GVEP International

Le site du GVEP

Le GVEP souhaite rassembler dans son Board des partenaires de tous les continents. Actuellement, aucun administrateur n’est originaire d’un pays d’Afrique. Une candidature subsaharienne serait vraisemblablement bien accueillie.

René Massé

Formations au génie énergétique au Maroc

Réalisation de modules de formation dans le secteur du froid et du génie thermique.

Financé par le programme européen MEDA et dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle au Royaume du Maroc, un consortium belgo-français a mené ces deux dernières années, un projet de coopération visant à renforcer les compétences techniques et les supports pédagogiques des filières de formation dans le secteur du froid et du génie thermique des instituts de formation professionnelle du Maroc.

L’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) forme au génie thermique et au froid. Cela concerne une centaine de formateurs des Instituts supérieurs techniques (IST) répartis sur tout le territoire du Maroc. Ceux-ci enseignent le génie énergétique dans le cadre de la formation professionnelle marocaine. D’autre part, l’OFPPT organise aussi des formations pour ses formateurs du froid et du génie thermique dans les locaux du CDC-FGT de l’ISI de Casablanca.

Après une longue phase de démarrage visant à l’élaboration d’un programme de formation de 22 modules adapté au contexte marocain, les experts belges et français ont réalisé plus de 80 modules de formation d’une semaine. C’est dans ce cadre que Daniel Jaupart (IEPS de Colfontaine) et Pépin Tchouate ont animé à Casablanca des modules sur la collaboration entre les entreprises et les centres de formation, ainsi que sur les audits énergétiques et les énergies renouvelables.

En adaptant au contexte marocain la méthodologie développée par l’ICEDD dans le cadre du programme de la Région wallonne « Responsable énergie », les formateurs ont mis l’accent sur l’audit énergétique, la caractérisation des sources énergétiques (diagramme de flux énergétiques) et les applications solaires thermiques, solaires photovoltaïques et éoliennes, qui sont les principales sources d’énergie renouvelables du Maroc (actuelles ou potentielles). Le cédérom « Energie + » présenté à cette occasion, a été fortement apprécié, bien qu’il ait été conçu pour le contexte wallon.

Les participants, conscients de l’intérêt des énergies renouvelables et de la grande dépendance énergétique du pays, manquent cependant de connaissances pratiques et de retour d’expériences sur ces technologies pourtant déjà présentes sur le territoire marocain. Des échanges à ce sujet entre les acteurs de terrain au Maroc (acteurs économiques, mais aussi centres de formation tels que le Centre de Développement des Energies Renouvelables – CDER – à Marrakech) et les établissements de formation seraient utiles pour rendre concrets les sujets abordés. L’élaboration de projets de terrain tels que la réalisation d’un audit énergétique de l’OFFPT ou la mise en place d’un équipement solaire fonctionnel pour cet organisme seraient l’occasion d’appliquer les connaissances et les méthodes acquises lors de la formation. Associer les experts comme les formateurs à ces projets pourrait répondre à leurs souhaits de mener des enseignements pratiques et opérationnels en relation avec la réalité marocaine. D’autre part, cela permettrait d’initier, entre acteurs locaux, une culture d’échanges d’expériences axée sur les bonnes pratiques à l’installation et surtout à l’entretien.

Energies renouvelables au Maroc

Dépendant des importations à plus de 95 % pour satisfaire la demande énergétique, qui de plus ne cesse de croître, le Maroc regarde sérieusement vers les énergies renouvelables dont les principales sources qu’il exploite aujourd’hui sont l’hydroélectricité et le bois de chauffe. Mais deux sources d’énergie supplémentaires émergent : le vent et le soleil.

Le territoire marocain dispose en effet d’excellents sites éoliens qui bénéficient de vents rapides et réguliers. Le CDER estime le potentiel d’installation à 6 000 MW, principalement dans le nord du Maroc (Région de Tétouan) et la zone côtière du sud du Maroc ainsi qu’entre Agadir et El Jadida. Près de Tétouan, deux parcs éoliens d’une puissance totale installée de 54 MW sont en activité depuis l’an 2000. Ils produisent annuellement près de 226 GWh1, soient 2 % de la consommation finale d’électricité du Maroc. Très prochainement, de nouveaux sites seront équipés à Taza (60 MW), Essaouira (60 MW), Tarfaya (60 MW) et Tanger (140 MW).

Avec une irradiation solaire annuelle moyenne de 1 700 à 2 100 kWh/m2, le gisement solaire du Maroc est attrayant mais sous exploité :

  • Seulement 50 000 m2 de chauffe-eau solaires sont installés, alors que le programme solaire « Promasol » en prévoit 400 000 m2 pour 2007 ;
  • Le programme d’électrification rurale global (PERG), initié en 1996, a permis d’apporter un minimum d’électricité solaire photovoltaïque à
    environ 300 villages parmi les plus reculés du pays, soient 13 000 foyers, mais d’ici 2007, ce sont 150 000 foyers supplémentaires qui seront équipés et une centrale solaire thermoélectrique de 200 MWélec est prévue pour cette date.

Partenaires de la mission d’accompagnement technique et pédagogique

Au Maroc

L’OFPPT de Casablanca (Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail). L’OFPPT est un organisme équivalent au FOREM en Région wallonne ou à l’ORBEM en Région de Bruxelles-Capitale.

En France

> Le CIEP (Centre International d’Etudes Pédagogique)

Le CIEP est un établissement public français sous tutelle du ministère
de l’Education nationale dont les grands domaines d’activités sont
la coopération internationale en éducation, le soutien de la langue
française et l’ouverture internationale du système éducatif français.

www.ciep.fr

> Le GEFEn (Groupement d’Etablissements de Formations à l’Energie)

Le GEFEn, créé en 1980, est un centre de l’Education nationale
française, spécialisé dans les métiers de l’énergie, de l’environnement
et du génie climatique, de l’ouvrier au technicien supérieur et à
l’ingénieur. En alternance, il propose aux entreprises, aux salariés,
aux demandeurs d’emploi et aux jeunes, des formations intra-entreprise, des stages inter-entreprises ou des formations diplômantes. Celles-ci peuvent être élaborées sur mesure en fonction des demandes et des besoins.

www.gefen.org

En Belgique

L’IEPS de Colfontaine (Institut d’Enseignement et de Promotion Sociale de Colfontaine). L’IEPS de Colfontaine est situé en Communauté française de Belgique. Il regroupe d’anciennes écoles industrielles fondées à la fin du siècle dernier pour la formation et la promotion des travailleurs. Spécialisé dans la formation des adultes (formation continue, perfectionnement, compléments de formation initiale), il propose des formations dans de nombreux domaines professionnels dont l’énergie (froid, chaud et conditionnement d’air), celles-ci étant fondées sur une approche par capacité, la modularité et un système de valorisation des acquis.

www.iepscol.be

Pépin Tchouate

Création de l’Association africaine des producteurs de biocarburants – AAPB

Réuni à Dakar en novembre 2006, des opérateurs privés ont décidé de coordonner leurs efforts pour promouvoir les biocarburants dans les pays de l’UEMOA.

En marge de l’atelier de validation de l’étude sur le développement de la filière éthanol – biocarburants dans l’espace UEMOA tenu à Dakar du 20 au 22 novembre 2006, les opérateurs privés qui y participaient ont décidé de créer une association dénommée « Association africaine des producteurs de biocarburants » – AAPB.

Cette association a pour objet de promouvoir la production et la commercialisation des biocarburants. Les principaux moyens d’action envisagés sont :

  • Organiser des actions de promotion et d’information ;
  • Rassembler et diffuser la documentation technique et commerciale sur les marchés potentiels et les débouchés du secteur ;
  • Promouvoir des rencontres et participer aux manifestations sur les biocarburants ;
  • Promouvoir de développement des entreprises africaines dans ce secteur ;
  • Construire des collaborations avec d’autres groupes internationaux similaires.

Le projet de Statut de l’Association africaine des producteurs de biocarburants présenté ci-dessous a été rédigé en décembre 2006.

René Massé