Les archives de l'auteur : Charlie Gervais

La Lettre de la Facilité ACP-CE pour l’énergie de février 2007 vient de paraître

Le processus de sélection de la Facilité ACP-CE pour l’énergie suit son cours. Après l’évaluation de la « concept note », 169 propositions sur 230 ont été sélectionnées pour la phase d’évaluation détaillée qui peut à présent commencer.

La 2ème phase est achevée

La seconde phase de l’évaluation de l’appel à propositions de la Facilité ACP-CE pour l’Énergie vient de s’achever et la liste des propositions sélectionnées pour l’évaluation détaillé a été approuvée.

Des 230 Notes conceptuelles évaluées, 169 ont été retenues et leurs propositions seront évaluées en détail pendant la phase d’évaluation qui débute à présent.

Le coût cumulé de tous les projets s’élève à plus de 950 M€ alors que la contribution pour la Facilite Énergie est de 380 M€. Avec 33 % des demandes en valeur, l’Afrique de l’Ouest arrive en tête suivie du Sud, de l’Est et du Centre de l’Afrique avec des demandes de 24%, 20% et 10% respectivement. Enfin, les demandes des pays des Caraïbes, du Pacifique et les projets régionaux s’élèvent chacune à 4 % environ du total demandé.

Pour en savoir plus vous pouvez consultez le site internet de la Facilité pour l’Énergie (FR).

Programme d’évaluation

Le planning prévu pour les deux prochaines étapes est le suivant :
Phase 3 : évaluation détaillée des propositions complètes
Elle commencera prochainement et sera terminée aux environs de la mi-avril 2007. La durée de cette phase dépendra toutefois de la complexité des propositions. Tous les demandeurs recevront les résultats par écrit.

Phase 4 : Éligibilité des demandeurs et partenaires
Cette phase commencera immédiatement après que la sélection des propositions les plus méritantes ait été annoncée. Les demandeurs seront informés des résultats immédiatement après.

La 11ème édition de la Lettre de la Facilité ACP-CE pour l’Énergie est à télécharger ci-dessous :

Jérome Levet, René Massé

Atelier international sur le thème de l’amélioration de l’impact économique et social de l’électrification rurale : Ouagadougou, du 19 au 24 mars 2007

Le Riaed organisera ses secondes rencontres internationales à Ouagadougou, du 19 au 24 mars 2007.

Atelier organisé conjointement par trois projets de renforcement des capacités dans le domaine de l’électrification rurale en Afrique sub-saharienne, Improves, le Cub-ER et le Riaed.

Comme en décembre dernier, ces rencontres du Riaed seront jumelées avec des ateliers organisés par deux projets d’appui au renforcement des capacités d’expertise sub-saharienne dans le secteur de l’accès à l’électricité, le Club-ER et Improves.

Du lundi au mercredi, les travaux seront centrés sur le thème de l’amélioration de l’impact économique et social de l’électrification rurale. Puis le jeudi sera consacré à des échanges entre les différents projets, Improves, Club-ER, Riaed, mais aussi Predas et le CEDEAO. Le vendredi et le samedi seront spécifiquement consacrés aux groupes de travail du Riaed et aux réunions du comité de pilotage et du comité de coordination du Riaed.

René Massé

La roue hydraulique : le projet d’électrification du centre de Kamonia

La République Démocratique du Congo a fait le choix de promouvoir la petite hydroélectricité pour électrifier les zones rurales, de façon durable.

La roue hydraulique

L’exploitation de l’énergie hydraulique remonte à bien longtemps. Mais, c’est aux environs du 18ème siècle qu’elle a pris de plus en plus d’importance avec l’exploitation de l’écoulement naturel de l’eau pour la production de l’électricité.
Bien que de grandes dimensions, lourdes et construites avec des matériaux locaux, les premières roues hydrauliques étaient néanmoins fiables et fournissaient l’énergie nécessaire pour le fonctionnement des moulins, des scieries, de petites centrales hydroélectriques, etc.., en transformant l’énergie de l’eau en énergie mécanique (travail mécanique).
Aujourd’hui, avec l’évolution technologique, la roue hydraulique constitue, à côté de la turbine, une composante essentielle d’une pico ou micro centrale hydroélectrique pour une électrification rurale décentralisée.

Hydroélectricité en République Démocratique du Congo

En République démocratique du Congo (RDC), nous dénombrons plusieurs pico ou micro installations hydrauliques utilisant la roue hydraulique pour produire un travail mécanique. Toutes ces installations appartiennent à des privés. Pour la plupart, ces roues actionnent des huileries, des scieries, des pompes aspirantes pour l’eau d’alimentation ou d’irrigation.

Une dizaine seulement produisent de l’électricité. Ces dernières ont connu à leurs débuts des dysfonctionnements d’exploitation (mauvaise régulation du débit, instabilité de la tension produite, mauvaise conception des ouvrages, etc..). : un travail de conformité technologique a été réalisé par la Commission nationale de l’énergie (CNE), qui est l’Organe de conseil et d’études du Gouvernement Congolais en matières énergétiques, a alors entrepris un travail de mise en conformité technologique de ces équipements. Ces efforts de réhabilitation et de développement des principaux composants des aménagements ont permis une amélioration de la disponibilité des équipements et ouvrages, une diminution des pertes de production, une amélioration de la sécurité de la fourniture et des installations ainsi qu’une réduction des coûts de maintenance.
Actuellement, l’électricité produite par ces centrales concourre au bien – être des populations concernées.

Constituant une préoccupation majeure du Gouvernement de la RDC, la sécurisation de l’approvisionnement en énergie électrique à long terme a conduit donc au choix du développement de la petite hydroélectricité (pico, micro ou mini) au regard du nombre important des sites propices.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la publication par la CNE d’une étude sur les possibilités d’électrification des territoires de la RDC par mini ou micro centrales hydroélectriques. Cette étude a été publiée en octobre 2005. Un des objectifs visés est la mise en valeur de l’énorme potentiel hydroélectrique national ; l’étude cible 345 sites susceptibles d’être aménagés avec de petites centrales hydroélectriques.

Electrification du centre de Kamonia

La CNE a mis en application cette étude avec la conception et la conduite du projet d’électrification du centre de Kamonia par micro centrale hydroélectrique. La technologie utilisée est celle d’une roue hydraulique actionnant une génératrice. Le coût d’investissement de la MCH, y compris les réseaux de distribution, atteint près de 200.000 US $.
D’une puissance installée de 150 kW et d’un productible de 2 295 MWh, l’installation comprend :

  • un petit barrage qui agit comme seuil déversoir afin de régulariser le niveau d’eau et le débit en saison des pluies ;
  • un évacuateur des crues ;
  • une chambre de mise en charge ;
  • un collecteur comprenant un pertuis muni d’un batardeau à commande manuelle, un rétrécissement et une pente de 1% pour accroitre la vitesse de l’eau à l’entrée de la roue ;
  • un coursier où est placée la roue ;
  • une usine abritant d’autres équipements ;
  • un poste élevateur 110/6.600 V et un poste abaisseur 6 ;6/0,4 kV ;
  • un réseau de distribution.

De construction métallique et du type en dessous, cette roue a 3,5 m de diamètre et développe une puissance de 277 CV. Accouplée à un volant, la roue actionne une génératrice synchrone de 150 kVA par l’intermédiaire d’un multiplicateur de vitesse, constitué des poulies à gorges et courroies.

Cette MCH alimente près de 150 ménages, 3 centres médicaux, 4 écoles, quelques PME et ateliers ainsi que l’éclairage public selon une certaine répartition des charges.
Comme quoi, la technologie de la roue hydraulique peut encore servir de nos jours pour améliorer les conditions de vie de nos populations, surtout celles vivant en zones rurales. Toutefois, des considérations techniques doivent être prises en compte et bien respectées pour un fonctionnement optimal et durable.

Mick Mikemoto Lopusu

Réunion annuelle des coordonnateurs de projets COOPENER

Berlin, du 6 au 7 mars 2007.

La réunion annuelle des responsables des projets COOPENER se tiendra à Berlin, du 6 au 7 mars 2007.

Elle est programmée cette année en marge du Forum « Vers un partenariat Afrique-Europe pour l’Énergie » (FR) organisé par le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et la Commission européenne dans le cadre de l’Initiative de l’Union Européenne pour l’Energie (EUEI).

Ci-dessous des documents à télécharger concernant le programme, les participants et une présentation synthètique des projets COOPENER.

Jérome Levet, René Massé

Nouveau ministre de l’Energie en République démocratique du Congo

Le nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo du Premier ministre Antoine Gizenga a été investi le samedi 24 février 2007.

Ce nouveau gouvernement comprend 60 membres, avec :

  • Pour le ministère de l’Energie :
    • M. Salomon Banamuhere, ministre
    • M. Arthur Sedey, vice ministre.
  • Pour le ministère des Hydrocarbures :
  • M. Lambert Mende, ministre.

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Jean-Pierre Beyoko Loku

Conférence "Le reboisement individuel, élément clé de la filière bois énergie" à Antananarivo (Madagascar)

21 et 22 mars 2007 – Le Programme « Protection et gestion durable
des ressources naturelles » de la GTZ Madagascar, en partenariat avec le ministère de l’Énergie et le ministère de l’Environnement et des Eaux et Forêts, organise une conférence sur la thématique du bois énergie intitulée : « Le reboisement individuel – élément clé de la filière bois énergie ».

Conférence organisée par le Programme « Protection et gestion durable des ressources naturelles » de la GTZ Madagascar.

Thèmes

A cours de la conférence, les thèmes suivant seront abordés :

  • Le charbon de bois – importance et perspectives pour Madagascar ;
  • Le marché du charbon de bois ;
  • Les démarches pour le reboisement individuel villageois ;
  • La durabilité des reboisements et leur gestion ;
  • Les mesures d’accompagnement favorisant la production durable de charbon de bois ;
  • Les conditions cadres pour la réussite du reboisement et la garantie de l’efficacité de la filière charbon de bois.

Lieux et dates

La conférence se tiendra à la Résidence Ankerana à Antananarivo (Madagascar), les 21 et 22 mars 2007.

Public visé et participation

Cette conférence s’adresse en priorité aux acteurs nationaux, publics et institutions intervenant dans la filière charbon de bois et surtout dans le reboisement à vocation énergétique à Madagascar. Afin de favoriser un échange plus large, des acteurs concernés par la filière venant d’autres pays partenaires sont invités à y participer.

Pour des raisons d’organisation, les participants doivent confirmer leur
présence par couriel à l’adresse : greengtz@wanadoo.mg avant le 15 mars 2007.

Le bulletin d’invitation à la conférence est à télécharger ci-dessous :

Jérome Levet, René Massé

Appel à pré-qualification pour l’attribution de deux concessions d’électrification rurale, celle de Kolda – Velingara et celle de Mbour au Sénégal – Date limite de dépôt des candidatures : 17 avril 2007

L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) met en oeuvre un large programme d’électrification rurale fondé sur la mise en concession de services d’électricité. Ces concessions, confiées à des opérateurs privés, sont attribuées par voie d’appel d’offres.

Amadou Sow, René Massé

La lettre du Riaed n°4

Vous êtes de plus en plus nombreux à utiliser et à contribuer au portail RIAED d’experts en énergie

Avec une progression moyenne de 60% par mois depuis sa mise en ligne à la mi-novembre 2006, la fréquentation du portail du Riaed est devenue significative très rapidement : en février, près de 7 500 visiteurs ont parcouru 38 000 pages !

Ces chiffres témoignent d’un besoin d’information et d’échanges entre experts impliqués sur les thèmes de l’accès à l’énergie dans les pays en développement. Ils nous encouragent à persévérer, ensemble, à enrichir le contenu du portail par vos contributions. Si vous, experts – internautes décidiez de mettre en partage un rapport technique ou méthodologique de grand intérêt, le portail s’enrichirait en quelques jours d’au moins cinq cent documents de premier ordre au bénéfice de tous… témoignerait de la qualité de l’expertise en ce domaine, et assurerait la promotion de l’expert signataire du rapport… et de l’article de présentation sur le portail du Riaed…

Alors, si vous souhaitez communiquer le fichier d’un document à mettre sur le portail, c’est très facile en ligne, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve4, ou encore en l’adressant par courriel à masse@gret.org.

A La Une

Rejoignez un groupe de travail du Riaed

Des experts de différents pays ont décidé de mettre en commun leurs connaissances et de réaliser ensemble des dossiers qui font le point sur des sujets concrets. Six groupes sont déjà identifiés, que vous pouvez rejoindre si vous êtes intéressé : http://www.riaed.net/spip.php?article306.

Actualités

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Ressources

Derniers enregistrements de documents (études, applications, etc.) téléchargeables en ligne

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6. Consultez les dernières inscriptions d’institutions et de projets francophones

Devenez membre du Riaed

En devenant membre du Riaed, vous intégrez un réseau international d’experts intéressés par les thématiques d’accès durable aux énergies dans les pays en développement. Vous vous engagez aussi à partager vos connaissances et ressources à travers ce portail.

En contrepartie, vous aurez accès à la partie privée de ce site, et pourrez en particulier :

  • Ouvrir un blogue sur le portail, apprendre à le documenter, et donner ainsi une grande visibilité à votre expérience, vos idées, vos réalisations.
  • Participer aux groupes de travail du Riaed. Une dizaine de sujets d’approfondissement sont choisis chaque année par les membres du Riaed qui permettent à un groupe d’experts d’origine différentes de mettre en commun leurs travaux pour créer de la connaissance.
  • Devenir « rédacteur » du portail, c’est-à-dire « journaliste » attitré du portail, après un court apprentissage à distance.
  • Contribuer à la vie du réseau, participer à son développement, ses orientations, son avenir.

Pour devenir membre, inscrivez vous maintenant, cela ne prend que quelques minutes… Une seule adresse : http://www.riaed.net/spip.php?breve8

Le marché européen du carbone plombé par les excédents de quotas

Le marché européen du carbone où s’échangent des permis d’émission, ou « droits à polluer », dans le cadre du Protocole de Kyoto sur le climat, est plombé par les excédents de quotas de CO2 qui ont fait chuter les cours de la tonne de CO2 à des niveaux impensables il y a un an.

Dépêche AFP du 14/02/2007.

La marché européen du carbone est un mécanisme qui vise à endiguer les émissions de dioxyde de carbone, un des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, en imposant des quotas aux pollueurs tout en leur permettant d’acheter des droits d’émission à ceux qui polluent moins.

Emissions de CO2 des pays clés entre 1992 et 2002

Il a été imaginé par les signataires du protocole de Kyoto qui fête le 16 février le deuxième anniversaire de son entrée en vigueur.

L’idée était d’inciter les industriels à investir dans des technologies propres et à défaut d’acheter sur le marché des droits d’émission aux entreprises les plus vertueuses.

Mais le cours de la tonne de CO2 qui était monté jusqu’à environ 30 euros début 2006 sur le marché au comptant, s’est depuis effondré à 1,3 euro, un tarif qui permet aux pollueurs d’acheter des permis à bon compte, et qui n’incite guère à investir dans des technologies propres.

« Cela reflète l’excédent de quotas par rapport aux émissions constatées », explique Jean-François Conil-Lacoste, Directeur général de Powernext qui représente 70% de l’activité des bourses européennes sur le marché spot.

Début 2006, sur un marché « encore jeune » (il a démarré en juillet 2005) « on s’attendait à une pénurie de quotas », les producteurs d’électricité étant demandeurs face à des industriels sur la réserve « qui n’ont pas voulu vendre tout de suite les quotas dont ils disposaient », explique-t-il pour justifier la flambée initiale du cours de la tonne de CO2.

Mais dès le printemps 2006, le marché du carbone a plongé quand on s’est aperçu, après vérification, que les émissions d’un certain nombre de pays en 2005 étaient nettement inférieures aux quotas plutôt généreux alloués à leurs entreprises.

Les plans nationaux d’allocations de quotas (Pnaq) courent sur la période 2005-2007.

A court terme, il n’y a « pas tellement de raisons que les choses changent », estime M. Conil-Lacoste. D’autant que la douceur de l’hiver laisse un répit aux centrales thermiques et aux émissions de CO2, fait-il remarquer.

Mais la seconde phase (2008-2012) devrait permettre de remettre les compteurs à zéro.

Sur le marché à terme (2008), la tonne de CO2 se négocie d’ailleurs autour de 14 à 15 euros, un niveau nettement plus élevé que sur le marché au comptant.

Le cours de ces certificats d’émissions varie en fonction de la météo, du prix relatif des combustibles, de la croissance économique et de la contrainte imposée par le pouvoir politique pour réduire ces émissions.

Pour la deuxième phase, l’évolution des cours sera fonction de la Commission européenne et du tour de vis qu’elle pourra ou non donner aux plans d’allocation de quotas.

« La Commission a laissé passer des plans d’allocations laxistes pour la première période », commente Morgane Créach, du Réseau action climat France (Rac). « Mais elle a décidé de ne pas jouer le même jeu pour la période 2008-2012 et d’être plus sévère avec les Etats membres », souligne-t-elle.

Bruxelles et Berlin se sont vigoureusement opposés au cours des dernières semaines sur la limite annuelle des émissions imposée à l’industrie allemande pour la période 2008 à 2012.

« Où mettre le curseur sans menacer trop la compétitivité industrielle tout en s’inscrivant dans une dynamique de réduction des émissions, ce n’est pas facile », commente M. Conil-Lacoste.

Jérome Levet

Le 500e projet a été enregistré au titre du Mécanisme de développement propre

Le 500ème projet relevant du Mécanisme de développement propre (MDP) a été enregistré lundi 12 février 2007.

Communiqué de presse de la CCNUCC. Bonn (Allemagne), 12 février 2007.

Le 500 ème projet MDP est un parc éolien de 8,75 mégawatts dans la région de Gujarat en Inde, qui devrait réduire les émissions de dioxyde de carbone de plus de 15 300 tonnes chaque année.


L’ensemble du communiqué de presse de la CCNUCC est à télécharger ci-dessous.


A voir également :
> Le Mécanisme de développement propre (MDP)

> La carte interactive des projets enregistrés au MDP sur le site officiel du MDP

Jérome Levet