Les archives de l'auteur : Charlie Gervais

Energy Globe Awards 2017, candidatez avant le 1er novembre 2016

Energy Globe Awards a été fondé en 1999 par le pionnier de l’énergie autrichien Wolfgang Neumann et est aujourd’hui l’un des prix environnementaux les plus prestigieux.

L’objectif de ce Prix est de mettre en valeur, à l’échelle mondiale, des projets réussis dans le domaine du développement durable et de démontrer que pour de nombreux problèmes environnementaux des solutions réalisables existent déjà.

L’appel à candidature est mondial, une sélection a lieu au niveau de chaque pays (Argentine, Maroc, France …). Tout gagnant national peut devenir lauréat d’un International Energy Globe Award, dans une des cinq catégories retenues (Terre, Feu, Eau, Air, Jeunesse). Le lauréat du ENERGY GLOBE World Award est choisi parmi ces 5 finalistes.

Les projets pour la protection ou la gestion des ressources ou qui utilisent des énergies renouvelables peuvent participer à ce concours.

« City Climate Finance Training » lors de la MedCop Climat

Renforcer les capacités des décideurs locaux pour faire face au changement climatique, tel est l’objectif du programme de formation « City Climate Finance Training » organisé par I4CE et le FMDV avec le soutien de Climate Kic et la GIZ.

Ce programme s’adresse aux représentants politiques et techniques locaux et régionaux des pays en voie de développement et émergents. Il cherche à renforcer les capacités de ces acteurs à formuler des projets urbains résilients et à mobiliser les ressources  financières nécessaires à leur mise en oeuvre.

Le premier des trois ateliers de formation s’est tenu à Tanger (Maroc) les 19 & 20 juillet à l’occasion de MedCop Climat. Il s’est articulé autour de deux demi-journées/conférences de sensibilisation aux impacts du changement climatique et a rassemblé 50 participants représentant environ 30 collectivités locales du Maroc et de la Tunisie ainsi que 20 intervenants de la région méditerranéenne.

Electriciens Sans Frontières, le rapport 2015 est disponible

Electriciens Sans Frontières vient de publier son rapport d’activités 2015. Avec un budget de près de 3,5 M€ en 2015 et l’équivalent de 6 M€ de contributions volontaires (bénévolat et dons en nature), ESF a réalisé 68 missions pour favoriser l’accès à l’électricité dans 22 pays, principalement en Afrique.

80% des projets concernent l’aide au développement, comme l’électrification d’écoles au Pérou ou d’équipements de santé en RDC, ou encore le pompage solaire pour le maraîchage au Sénégal.

Mais ESF apporte aussi son soutien aux organisations qui agissent dans l’urgence ou la post-urgence, notamment au Vanuatu et aux Philippines en 2015.

Consultez ce rapport et les données essentielles en ligne.

Le Forum Convergences 2016 : Villes et territoires durables

Chaque année depuis 2008, le Forum Mondial Convergences est un lieu de rencontres entre le secteur public, le monde de l’entreprise, la société civile, le secteur académique et les médias qui souhaitent s’engager vers un monde « Zéro exclusion, Zéro carbone, Zéro pauvreté ».

Cette année, il a lieu à Paris les 5, 6 et 7 septembre  !

L’accent est mis sur « Réussir la transition vers des villes et territoires durables » avec une réflexion autour de 3 axes :

  1. Le défi des villes et territoires durables
  2. Cap sur les Objectifs de développement durable
  3. Pour une économie au service du bien commun

Plusieurs conférences ou ateliers seront consacrés aux questions énergétiques et climatiques : précarité énergétique, transition énergétique, finance carbone, assurances, crowdfunding … Pour retrouver le détail de ces sessions, voir le programme du Forum Mondial 2016 sur le site de Convergences.

Ce programme est le fruit du travail collaboratif de près de 200 organisations partenaires mobilisées tout au long de l’année. Cette 9e édition du Forum Mondial Convergences réunira 8000 participants et plus de 350 intervenants venus du monde entier dans un espace de réflexion unique, plaçant la co-construction au cœur de son approche.

L’Etat du Climat, une précieuse source de données

L’Etat du Climat est une série de données mensuelles concernant le climat (températures, précipitations, niveaux des mers et des glaces, évènements exceptionnels …) à l’échelle des Etats-Unis mais aussi à l’échelle mondiale. Il est publié par le NOAA-National Centers for Environmental Information des Etats-Unis en vue d’aider les responsables politiques et économiques à prendre les décisions nécessaires dans ce contexte évolutif.

Son analyse globale sur la dernière année vient d’être publiée en ligne, elle est accessible gratuitement sur http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/201606

De nombreuses données actualisées presque en temps réel pour suivre une situation alarmante au vu des résultats de la dernière année (hausse des températures, fonte des glaces, hausse du niveau des océans).

Climate Chance, les acteurs du climat se réunissent à Nantes

Climate Chance, le Sommet international multi-acteurs préparatoire à la COP22, se tiendra du 26 au 28 septembre à la Cité des Congrès de Nantes. Ce Sommet des acteurs non étatiques a pour ambition de  démontrer que les efforts d’atténuation et d’adaptation s’engagent d’abord par l’approche territoriale et la mise en mouvement des acteurs économiques et de la société civile.

Le 26 septembre après-midi, l’ Atelier Promotion/Accès aux énergies renouvelables en Afrique : enjeu climat ET développement économique proposera, à partir d’exemples concrets, de montrer qu’en plus de l’intérêt climatique, la promotion des énergies renouvelables a également un fort potentiel de développement économique et d’emploi. Avec des partenaires spécialistes de ces questions : GERES, Schneider Electric, Afriqueyeelen, Bolivia Inti-Sud Soleil, LAGAZEL, AFD/FFEM (tbc)

Le préprogramme complet est en ligne et les inscriptions sont ouvertes.

Ce Sommet devrait rassembler plus de 1 000 personnes issues des entreprises, des collectivités territoriales, des associations, ONG, universités, réseaux.

 

Formation : Intégrer le climat dans sa gestion de projet

Le 5ème rapport du GIEC (2014), dresse un constat alarmant sur la progression des changements climatiques. Quel que soit le scénario de projection retenu, les températures vont croître et entraîner des bouleversements climatiques. Il apparaît donc essentiel de faire du climat une thématique d’action prioritaire.

Objectif de la formation :
L’objectif de cette formation est de permettre une meilleure connaissance de la problématique climat et des méthodes pour l’intégrer tout au long du cycle des projets de solidarité internationale : conception, mise en œuvre, évaluation.

Contenu :
Concepts, enjeux des changements climatiques, engagements de la COP 21 et réponses apportées à plusieurs échelles et sur différents secteurs d’intervention ; Diagnostics de vulnérabilités ; Intégration des changements climatiques dans les projets de solidarité internationale ; Interprétation des données climatiques ; Outils adaptés à chaque secteur d’activités pour intégrer la dimension climat à chaque étape des projets (conception, planification, mise en œuvre, contrôle & suivi, évaluation).

Méthodologie :
La méthodologie de formation consistera en un apprentissage par partage d’expériences (de différents membres de la Commission Climat et Développement) et par études de cas. L’intérêt de cette méthode de formation tient dans la réalisation d’exercices interactifs orientés sur la pratique, ce qui contribue à la bonne compréhension de la démarche et permet de stimuler la résolution des problèmes.
Les éléments théoriques feront l’objet de sessions introductives au début de chaque journée.
Chaque journée sera conclue par un récapitulatif des points essentiels à retenir.
Il sera mis à disposition des différents participants des outils/documents en format papier pour permettre à ceux qui le souhaitent d’approfondir leurs connaissances des différents sujets abordés.

Public cible :
La formation s’adresse aux membres des différentes organisations de Coordination SUD souhaitant accroître leurs connaissances pratiques quant à l’intégration du climat dans la gestion de projet. Elle s’adresse à la fois aux personnels travaillant au siège et dans les pays d’intervention (administrateurs/trices, directeurs/directrices, responsables de projet ou de programme, chargés de projet, chargés de plaidoyer, etc. ). Une maîtrise du cycle de projet est requise pour suivre cette formation.

Intervenants :
Des membres de la CCD animeront la formation (CARE France, GERES, CARI) avec la participation d’expert(e)s invité(e)s.

Programme détaillé et inscriptions : http://www.coordinationsud.org/formation/integrer-le-climat-dans-sa-gestion-de-projet/

Lieu : la formation se déroulera à Lyon dans les bureaux d’AVSF – 14, avenue Berthelot – Bâtiment F bis – 69007 Lyon

Dates limite d’inscription : 16 septembre 2016

Tarifs  :
Pour les membres de Coordination SUD : 180 €
Pour les non membres, tarifs en fonction du budget de l’ONG :
Budget inférieur à 2M€ : 260 €
Budget supérieur à 2M€ : 340 €

Afrique & Climat : les ONG africaines se préparent pour Paris 2015

Près de 40 ONG d’Afrique francophone étaient à Paris du 14 au 18 avril dans le cadre du Réseau Climat & Développement (RCD). Leur séminaire annuel était consacré à la préparation du plaidoyer pour la prochaine Conférence pour le climat (COP21) qui se tiendra à Paris en décembre prochain. Cette rencontre s’est achevée à l’Assemblée nationale française où six représentants de la société civile africaine, accompagnés de représentants d’ONG françaises, ont exprimé leurs recommandations pour la COP21. Quatre (…)

Près de 40 ONG d’Afrique francophone étaient à Paris du 14 au 18 avril dans le cadre du Réseau Climat & Développement (RCD). Leur séminaire annuel était consacré à la préparation du plaidoyer pour la prochaine Conférence pour le climat (COP21) qui se tiendra à Paris en décembre prochain. Cette rencontre s’est achevée à l’Assemblée nationale française où six représentants de la société civile africaine, accompagnés de représentants d’ONG françaises, ont exprimé leurs recommandations pour la COP21. Quatre tables rondes, pour un seul fil conducteur : quels défis l’accord de Paris doit-il relever pour répondre aux besoins des populations les plus vulnérables ?

Plus d’informations dans le reportage complet avec les principales interventions à écouter sur www.reporterre.net

Pour en savoir plus) : http://www.reporterre.net/Afrique-et-climat-il-est-temps-que

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Les femmes du Sénégal percent le marché énergétique

De plus en plus de femmes entrepreneurs se joignent à leurs homologues masculins pour développer de nouveaux marchés énergétiques dans les zones rurales du Sénégal en proposant des produits et services indispensables aux communautés éloignées. Afin de soutenir cet esprit entrepreneurial naissant, GVEP et SEM Fund collaborent avec des femmes entrepreneurs basées dans les régions de Tambacounda et de Kédougou pour développer leurs compétences et surmonter les obstacles liés à leur genre. Dans des régions (…)

De plus en plus de femmes entrepreneurs se joignent à leurs homologues masculins pour développer de nouveaux marchés énergétiques dans les zones rurales du Sénégal en proposant des produits et services indispensables aux communautés éloignées. Afin de soutenir cet esprit entrepreneurial naissant, GVEP et SEM Fund collaborent avec des femmes entrepreneurs basées dans les régions de Tambacounda et de Kédougou pour développer leurs compétences et surmonter les obstacles liés à leur genre.

Dans des régions frappées par la pauvreté telles que Tambacounda et Kédougou, l’accès à l’énergie demeure extrêmement faible (9% et 4%). Pour répondre à ce manque, les femmes de ces régions ont décidé de faire face et de mettre leurs capacités entrepreneuriales au profit de leurs familles et leurs communautés.

Diriger une entreprise peut s’avérer difficile, nécessitant de bonnes connaissances techniques et des compétences en matière de marketing, comptabilité et de gestion des affaires. Mais ceci s’avère beaucoup plus difficile à relever pour les femmes, qui sont quotidiennement confrontées à des obstacles liés au genre. Au Sénégal comme dans d’autres pays à travers le monde, les normes sociales ont trop souvent placé les femmes dans un rôle domestique avant de pouvoir se consacrer à une activité professionnelle. En tant que femme il est également plus difficile d’obtenir une aide financière extérieure, et développer des relations professionnelles peut être difficile.

Pourtant, les femmes ayant accès aux mêmes opportunités que les hommes sont tout aussi capables de réussir – comme le prouvent les entreprises de Mme Kandé et Mme Diallo.

Lorsque Mme Kandé a ouvert sa laiterie « Latiere Bilaame Pul Debbo » en 2002, sa capacité de production dépassait largement le nombre de litres que son réfrigérateur pouvait contenir, à savoir 100 à 150 litres par jour. De nombreux habitants étaient en demande de lait frais pasteurisé, mais sa capacité de production était limitée par l’insuffisance d’une source d’énergie fiable. Tout cela a changé lorsqu’elle a reçu une formation en technologie et en gestion des affaires, et fut accompagnée dans l’obtention d’une subvention. Grâce à cette subvention, Mme Kandé a pu renouveler ses équipements de production : les deux petits congélateurs qui auparavant conservaient le lait ont été remplacés par des réservoirs et une chambre froide solaires, lui permettant de réduire ses coûts en électricité et de doubler sa production, atteignant 200/300 litres par jour. Ce succès l’a encouragé à recruter six nouveaux membres du personnel, augmentant ainsi le nombre total d’employés de sept à treize.

« J’ai désormais confiance en mes capacités à pouvoir produire une plus grande variété de produits laitiers de haute qualité et espère doubler le chiffre d’affaires de mon entreprise d’ici la fin de l’année. » – Mme Kandé

GIE Mun’al, une entreprise de transformation de karité, fruit du baobab, et céréales telles que le fonio, a également contribué à la croissance économique de sa région. Souffrant d’un manque d’équipements adéquats, Mme Diallo, propriétaire de l’usine, sous-traitait la transformation de sa production agricole à une entreprise externe. Les frais liés à cette activité de sous-traitance pesaient lourdement sur les bénéfices de son entreprise et en faisait stagner le développement. Avec le soutien de GVEP International, elle a pu faire construire une unité de transformation partiellement alimentée à l’énergie solaire, lui permettant d’effectuer sa transformation elle-même. Son chiffre d’affaires a depuis doublé grâce à cet investissement. Les avantages de ce changement se sont étendus au-delà de son entreprise, bénéficiant également l’ensemble de sa communauté.

« Le soutien de GVEP a non seulement permis l’accélération de la croissance de mon entreprise et l’augmentation de ma productivité, mais il a également généré des opportunités d’emploi pour beaucoup d’autres habitants de ma communauté. », explique Mme Diallo.

Outre la création de postes pour quinze femmes locales, d’autres opportunités d’emplois ont vu le jour grâce à son entreprise, notamment pour les travailleurs agricoles produisant les matières premières et les détaillants revendant ses produits.

Les activités entrepreneuriales des femmes ont un impact positif non seulement sur le développement économique de leurs communautés, mais aussi sur la qualité de vie de leurs familles. Aussi, l’autonomisation et la réussite des femmes les rendent de plus en plus confiantes et conquérantes. Le succès de Mme Kandé lui a donné envie de partager et d’échanger sur son expérience en participant à des manifestations tels que le Salon International de l’Agriculture de Paris. Elle est devenue un modèle pour de nombreuses femmes qui aspirent, elles aussi, au même succès. Grâce à cette réussite, Madame Kandé a été félicitée et encouragée par le Ministre de l’Elevage et le Président de la République du Sénégal.

« Je suis très fière de la réussite de mon entreprise. J’espère pouvoir être un exemple pour bien d’autres femmes qui souhaitent concrétiser leurs ambitions, à commencer par ma fille cadette qui suit mes traces. » – Mme Kandé.

GVEP International et SEM Fund, financés parENERGIA, recrutent actuellement 250 femmes entrepreneurs pour reproduire le succès de ces femmes. Au cours des 2 prochaines années et demie, ces femmes seront suivies dans le développement de leurs entreprises énergétiques et recevront un soutien pour accéder à des financements. Des activités de sensibilisation aux questions de genre seront également mises en place avec les chefs communautaires des deux régions, avec pour but la valorisation de la participation des femmes dans le marché énergétique. Des groupements de femmes déjà actifs et collaborant avec les deux organisations seront également présents pour apporter leur soutien et leurs encouragements.

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Contact : laura.nolan@gvepinternational.org

Jatropha : les perspectives après huit années de recherches au Mali

Le jatropha, une solution pour répondre aux besoins en énergie de l’Afrique ? Huit années de travail sur le terrain, avec les paysans et les partenaires locaux nous permettent de montrer aujourd’hui la réalité de la production d’huile de jatropha pour un usage local, et les perspectives pour les petits agriculteurs qui ont expérimenté cette filière. Retrouvez sur facebook une vidéo sur le jatropha paysan et des images pour suivre la construction de la zone d’activités électrifiée (hybride huile de (…)

Le jatropha, une solution pour répondre aux besoins en énergie de l’Afrique ?

Huit années de travail sur le terrain, avec les paysans et les partenaires locaux nous permettent de montrer aujourd’hui la réalité de la production d’huile de jatropha pour un usage local, et les perspectives pour les petits agriculteurs qui ont expérimenté cette filière.

Retrouvez sur facebook une vidéo sur le jatropha paysan et des images pour suivre la construction de la zone d’activités électrifiée (hybride huile de jatropha, solaire) de Konséguéla, dans la région de Koutiala, au sud-est du Mali.
Et bien d’autres images sur Kaboul, les hammams au Maroc ou les serres en Mongolie.

Pour en savoir plus) : https://www.facebook.com/geres.asso

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Contact : contact@geres.eu