Les archives de l'auteur : Admin

Bientôt, 19 localités maliennes de la commune de Mandé seront électrifiées à partir de deux plates-formes multifonctionnelles

Le projet d’électrification par plates-formes multifonctionnelles concerne 19 localités dont Djoliba. Le village bénéficiera à cet effet de 2 plates-formes multifonctionnelles pour alimenter un réseau électrique de 4 km. Environ 3400 clients domestiques, sociocommunautaire et productifs seront connectés à un réseau qui alimentera 1700 lampadaires d’éclairage public. La durée du service de départ s’étend de 6 à 8 heures par jour. Le tarif au forfait est fixé entre 750 et 1000 Fcfa par ampoule.

Le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, M. Hamed Diane Séméga, a procédé vendredi 30 mars 2007 à Djoliba, village situé à une soixantaine de kilomètres au sud de Bamako (commune rurale de Mandé), à la mise en place du premier poteau du réseau local d’alimentation en électricité à partir de la plate-forme multifonctionnelle.

C’est dans une ambiance de fête que les habitants de Badougou Djoliba ont célébré cet événement qui fera date dans l’histoire de la commune. Nul n’ignore la place de l’électricité dans le développement d’une communauté. La joie du chef du village, Békaye Keïta, était donc particulièrement justifiée.

Le coût de réalisation de ce projet s’élève à 50 millions Francs CFA environ auxquels les femmes de Djoliba ont contribué pour 2 millions Fcfa. Un geste que le maire Souleymane Makamba Doumbia a salué avant d’assurer que cette installation aidera à alléger les tâches des ménagères et à stimuler les activités génératrices de revenus. Nous ne ménagerons aucun effort pour son bon usage et en faire un levier du développement socio-économique de la commune. Nous tacherons d’être un exemple pour les milliers d’autres qui attendent leur tour, a déclaré Mamadou Keïta, le président du comité de gestion de l’électricité. Cependant le développement a un coût, a rappelé le ministre Séméga en invitant les bénéficiaires à faire montre de rigueur dans le paiement de leurs factures et l’entretien des infrastructures. L’objectif des pouvoirs publics vise, en effet, l’élargissement du projet et sa pérennisation. L’État ne peut pas tout faire. Et il est inacceptable qu’au bout de quelques années, les gens ne puissent plus profiter de ces services faute d’entretien.

Le ministre a salué l’appui de la Banque mondiale, partenaire financier du Mali dans le projet. Grâce à cette collaboration, le taux d’accès à l’électricité en milieu rural est passé de 1% en 2003 à 20,5% en 2006. Une progression qui augure de bonnes perpectives à l’élan d’électrification en milieu rural amorcé sous les auspices de l’Agence malienne pour la promotion de l’énergie domestique et d’électrification rurale (AMADER). Les conditions de vie des populations rurales s’en trouveront améliorées et le développement socio-économique de notre pays accéléré.


Source : l’ESSORT, quotidien d’information du Mali. L’article reproduit ici a été publié le 4 avril 2007.

René Massé

Espagne : inauguration de la première centrale solaire « à concentration »

La ville de Séville a inauguré vendredi la première centrale solaire « à concentration » destinée à l’exploitation commerciale en Europe. D’une capacité de 11 MW, elle doit produire 23 GWh d’électricité par an, de quoi répondre aux besoins d’une population de 10.000 habitants.

Située à 25 km à l’Ouest de Séville, la centrale solaire baptisée PS10 a été construite par la société Abengoa. Le coût total de l’investissement est de 35 millions d’euros, dont 5 millions financés par le cinquième programme-cadre de l’Union européenne pour la recherche et le développement technologique.

« Grâce à ces nouvelles technologies, l’Europe dispose d’une arme supplémentaire pour lutter contre le changement climatique et améliorer la sécurité énergétique, tout en renforçant la compétitivité de son secteur industriel et en créant des emplois et de la croissance », a déclaré Andris Piebalgs, membre de la Commission chargé de l’énergie, à l’occasion de l’inauguration de la centrale.

PS10 est un exemple de centrale solaire dite « à concentration » : la centrale produit de l’électricité au moyen de 624 miroirs mobiles (héliostats) de 120 m2 chacun, qui suivent le soleil et concentrent de façon continue le rayonnement solaire au sommet d’une tour de 115 m de hauteur. Au haut de cette tour se trouvent le capteur solaire et la turbine à vapeur.

Cette production d’électricité solaire évitera le rejet dans l’atmosphère de près de 16.000 tonnes de CO2 par an. La réalisation du projet s’est déroulée sur 54 mois, du 1er juillet 2001 au 31 décembre 2005. PS10 est la première d’une série de centrales de production d’électricité solaire qui seront construites dans la même zone et totaliseront une capacité de plus de 300 MW d’ici à 2013.

René Massé

M. Gnanga Gomou Komata, nouveau ministre de l’Energie et de l’Hydraulique en Guinée

M. Gnanga Gomou Komata succède à Elhadj Thierno Habib Diallo.

Le ministre sortant Elhadj Thierno Habib Diallo, qui était à ce poste de responsabilité depuis seulement six mois a rappelé que la difficulté de ce secteur « où tout pousse à l’urgence, alors que les véritables solutions s’inscrivent dans le temps« .

Le ministre entrant, M. Gnanga Gomou Komata, a invité « tous et toutes, à cultiver partout, une nouvelle culture de travail et de progrès fondée sur l’efficacité, l’intérêt général dans la transparence et l’équité« . Il a poursuivi en indiquant sa volonté de « poursuivre et de renforcer les mesures d’amélioration de la gestion dans les secteurs de l’eau et de l’énergie, et de mettre en œuvre les mesures de réformes pour apporter les solutions durables aux problèmes structurels qui bloquent depuis longtemps leur développement« .


Source : Aminata, les nouvelles de la République de Guinée.

René Massé

Table Ronde des Bailleurs de Fonds sur le Financement du secteur de l’électricité en Centrafrique

Cette table ronde s’est tenue à Bangui, dans la salle de conférence de la Résidence Hôtelière Jean Michel, du 21 au 23 mars 2007.

Avant de s’engager, les bailleurs de fonds ont précisé les conditions à remplir pour créer un environnement institutionnel approprié au développement de l’électrification en RCA.

Cette table ronde a été organisée par le Gouvernement centrafricain, avec la collaboration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC). Y ont participés la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), l’Union européenne (UE), l’Agence française de Développement (AfD), le NEPAD-IPPF, le Pool énergétique de l’Afrique Centrale (PEAC), la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), les Banques primaires de la place, des Représentants de certaines sociétés basées en République Centrafricaine ainsi que des organisations non gouvernementales.

Lors de cette table ronde, la partie centrafricaine a présenté un tableau synoptique des programmes et projets du secteur de l’électricité qui s’articule de la manière suivante :

  • les Programmes d’urgence ;
  • les Programmes de développement ;
  • les Projets de mini centrale hydroélectrique ;
  • les Projets d’appui institutionnel à la planification du secteur électrique pour un coût global d’environ 193 milliards de francs CFA.

Les représentants des bailleurs de fonds ont examiné ces programmes et projets et ont confirmé leur intention d’approfondir le dialogue avec le Gouvernement afin de conclure les procédures nécessaires pour l’ensemble de ces programmes et projets. Ils ont formulé les conditionnalités suivantes :

  • Que le Gouvernement parachève la réforme du secteur par les textes d’application du Code de l’Electricité ;
  • Que la Société Nationale d’Electricité (ENERCA), opérateur historique du secteur, clarifie l’évolution de son statut au regard des dispositions du code de l’électricité la concernant et définisse son plan de restructuration et d’assainissement financier ;
  • Que le Gouvernement traduise sa politique et sa stratégie de développement des infrastructures énergétiques dans le cadre de la réduction de la pauvreté dans un plan directeur du secteur d’électricité ;
  • Que le Gouvernement adopte de concert avec les Gouvernements des pays voisins d’Afrique Centrale (Cameroun, République du Congo, Tchad), les aménagements hydroélectriques à développer en RCA dans le cadre des projets d’intégration régionale en Afrique Centrale.

Rigobert Gbazi

Biocarburants : le Brésil et l’Afrique ont décidé de coopérer

Le Ministre des Affaires Etrangères, M. Celso Amorim, et le Président de la Commision de l’Union Africaine, M. Alpha Konaré, ont signé le 28 février 2007 un accord visant à stimuler le développement socio-économique du Brésil et de l’Afrique. Il comprends des volets sur l’agriculture, la santé, l’enseignement, le développement économique, l’environnement et l’énergie.

L’organisation d’un séminaire sur la production de biocarburants est prévue en mai 2007.

Dix huit ambassadeurs africains ont été accueillis au siège de l’Entreprise Brésilienne de Recherche en Agronomie (Embrapa) au début du mois de mars 2007. Cette réunion fait suite à l’installation de l’Embrapa Afrique au Ghana il y a trois mois. Cela a été l’occasion de présenter la nouvelle structure mais surtout de prendre connaissance des demandes et des actions de chaque pays intéressé par le transfert et l’utilisation des technologies de l’Embrapa pour l’agriculture tropicale.

Dans ce contexte, une rencontre internationale organisée au Centre Culturel Brésil Allemagne de Recife vient de débattre sur la relation Brésil – Afrique – Allemagne. L’objectif de cet événement, organisé par le CCBA en partenariat avec l’Université Fédérale de Pernambouco et l’Université Humboldt de Berlin, est d’approfondire les liens et les échanges entre les trois parties.

Source : Bulletins électroniques.com le site de veille technologique internationale du Ministère français des Affaires étrangères.

René Massé

Eskom et les énergies renouvelables en Afrique du Sud

Eskom, société nationale de production et de distribution de l’électricité en Afrique du Sud, vient de passer un accord avec le WWF (Worldwide Fund for Nature) pour soutenir le développement des énergies renouvelables, par des entreprises ou des centres de recherche, à hauteur de 330.000 euros/an pendant les trois prochaines années.

Eskom s’intéresse sérieusement aux énergies renouvelables pour compenser le déficit prévisible de la production électrique conventionnelle en Afruque du Sud et comme moyen de limitation des émissions de dioxyde de carbone.

Eskom a initié le programme SABREGen (South African Bulk Renewable Energy Generation)en 1998, pour évaluer si la production d’électricité à partir de ressources renouvelables offre une option viable pour alimenter le réseau électrique en Afrique du Sud. La valorisation des différents sources d’énergies renouvelables sont actuellement à l’étude :

Bioénergie
La production d’énergie à partir de végétaux ou de déchets est en phase initiale : Eskom étudie avec le Ministère des Mines et de l’Energie comment pourrait être commercialisée l’énergie d’origine biologique.

Energie éolienne
L’unité de démonstration de Klipheuwel a été mise en place en 2003. Depuis, elle a permis de produire 12,2 GWh et d’obtenir des informations pour mettre au point une technologie susceptible d’être dupliquée économiquement. L’un des problèmes inhérents aux éoliennes résulte de l’énergie perdue lorsque celle-ci est distribuée sur de larges territoires. Les éoliennes ne sont pas, en effet, conçues pour supporter de nombreux arrêts d’urgence lors des défaillances du réseau. En février 2006, lors des coupures résultant des dommages subis à la centrale nucléaire de Koeberg, les éoliennes ont été souvent stoppées manuellement. Les recherches se poursuivent sur les paramètres conditionnant le rendement des éoliennes.

Energie solaire
Eskom estime que la technologie du photovoltaïque direct n’est pas commercialement viable. Par contre, la production d’électricité par voie indirecte (héliothermique) semble beaucoup plus prometteuse : une étude de faisabilité pour une centrale solaire de 100 MW a proposé d’installer une centrale héliothermique à Upington, l’un des points du monde où la radiation solaire est la plus élevée. Eskom entame la seconde phase qui comporte une étude d’impact et l’ingénierie proprement dite de l’unité. Enfin, des essais pilotes de production d’eau chaude par chauffage solaire sont en cours sur des édifices résidentiels et commerciaux et sur site industriel.

Energie des océans
Eskom s’intéresse aux différentes expériences d’utilisation de l’énergie des océans à travers le monde. Une fois cette étude terminée, Eskom pourrait envisager des essais en Afrique du Sud.

Piles à combustible
Eskom s’est associé, pendant les trois dernières années, à l’Université du Western Cape pour des recherches sur les piles à combustible, l’objectif étant de développer des composants potentiellement commercialisables pour des piles à méthanol. Les essais effectués concernent toute une gamme de catalyseurs et d’électrodes poreuses et de membranes à protons, aussi bien commerciales que spécialement développées pour ce projet.

Source : Bulletins électroniques.com, le site de veille technologique internationale du ministère français des Affaires étrangères.


Pour en savoir plus :

Le site de ESKOM, en anglais ;

Eskom Group Communication : Tél : +27 11 800 2323

René Massé

Des outils de financement pour les projets biomasse énergie dans les pays du Sud

Conférence organisée par l’Institut technique européen du bois énergie (ITEBE) le jeudi 19 avril 2007 au parc des expositions d’Orléans, France.

Dans le cadre du projet ENEFIBIO, financé par le programme COOPENER de la Commission européenne, cette conférence présentera des outils et mécanismes disponibles pour financer des projets biomasse énergie dans les pays du Sud.

Le projet ENEFIBIO vise à favoriser l’efficacité énergétique dans les PME camerounaises et sénégalaises, par la valorisation énergétique de la biomasse énergie ; résidus agricoles, forestiers et agro-industriels, produits connexes de l’industrie du bois. Ce projet est mis en oeuvre par un Consortium coordonné par le CRA-W (Centre Wallon de recherches agronomiques, Belgique), et formé avec l’ITEBE (France), Environnement Recherche Action – ERA- du Cameroun, ENDA Tiers Monde du Sénégal, et Aide au développement (ADG) de Gembloux, en Belgique.

Cette conférence est une des manifestations d’un programme d’une semaine de visites d’installations et de sites bois énergie en France, organisé du 16 au 20 avril 2007.

Au cours de la conférence, les partenaires sénégalais (ENDA Energie) et camerounais (ERA) du projet ENEFIBIO présenteront des exemples d’application dans un pays sahélien, et dans un pays tropical humide. Le rôle de la coopération régionale sera également illustré par l’exemple de la coopération décentralisée de la Région centre française. Enfin, Planetfinance exposera la montée en puissance du micro-crédit dans les projets biomasse énergie.

Lamine Badji

Avancement de la sélection des offres présentées à la Facilité pour l’Energie ACP-CE

Au total, 307 propositions ont été reçues en réponse à cet appel à proposition, en octobre 2006. Seulement 230 de ces offres ont été validées et leurs Notes de concept évaluées. Cette lettre analyse les résultats de l’évaluation des Notes de concept : 169 offres ont été retenues, qui sont actuellement en phase d’évaluation définitive.

La Commission européenne envisage de publier sa sélection finale au début du mois de juin 2007.

Pour rappel, les propositions à l’Energie facilité sont classées en trois catégories :

- 1. Amélioration de l’accès à l’énergie, divisé en :

- 1a. initiative de petite échelle (0,2 M€<coût total<2,5 M€),

- 1b. gros projets d’infrastructures (coût total > 2,5 M€).

- 2 Amélioration de la gestion des ressources énergétiques et gouvernance,

- 3 Amélioration de la coopération transfrontalière dans le secteur de l’énergie.

Cette Lettre de mars 2007 compare les résultats obtenus par catégories, avant et après l’évaluation des notes de concept.

Elle invite à se rendre sur le site Internet de la Facilité énergie pour avoir davantage d’informations et d’analyses statistiques (par statut des demandeurs, par composantes, par régions) sur ces premiers résultats.

René Massé

La lettre du Riaed n°5

A la Une : la Journée internationale de la femme

Les femmes n’ont (toujours) pas un accès équitable aux services énergétiques. Dans le monde d’aujourd’hui, plus de 70 % des pauvres sont des femmes ! …Les femmes sont aussi des leaders dans le domaine de l’énergie…

Liens entre le genre, l’énergie et la pauvreté dans les zones rurales des pays en développement (en anglais).

Le pouvoir de changer : les femmes et l’énergie en Amérique Centrale ou comment un projet d’électricité assure une participation équitable des femmes et des hommes dans ses institutions, telles les agences de régulation de l’électricité ou les ministères.

Pourquoi s’intéresser à la problématique du genre dans les projets d’électrification rurale ? Cet article fondé sur une étude bibliographique de la littérature anglosaxonne.

Énergie, pauvreté et question de « genre » : principales activités et principaux acteurs et programmes s’intéressant à la question du genre dans la problématique d’accès à l’énergie des populations les plus pauvres.

Electrification rurale solaire et développement de micro entreprises en Amérique latine : une analyse par l’approche « genre ». Impacts des énergies renouvelables sur le développement des femmes en Amérique latine. Article en Anglais du NREL.

Réforme du secteur électrique, électrification rurale et problématique du « genre » dans le sud de l’Afrique. Les leçons de projets conduits en Namibie et au Swaziland.

Sites Internet de référence sur les femmes et l’énergie. Liste de liens vers des sites Internet qui offrent des ressources sur le thème de l’énergie et le genre dans les PED.

Activités rémunératrices : études de projets énergie impliquant des femmes dans huit pays d’Afrique et d’Asie. Des exemples concrets pour améliorer l’accès des femmes les plus pauvres à des services énergétiques et initier du développement local.

Modules de formation à l’intégration du genre dans la définition des projets et politiques énergétiques en Afrique. Cinq modules de formation, réalisés par Energia Africa pour aider à la prise en compte du genre dans la formulation des projets énergie

Les femmes, l’énergie et le développement rural. La FAO intègre la problématique de l’énergie dans les programmes de son Département Genre et population.

Genre, énergie et développement durable : guide technique

Actualités

Liste des principaux bulletins d’information francophone sur le Mécanisme de développement propre (MDP). « Les nouvelles francophones du MDP », « Le Moniteur du MDP et de la MOC », et « Tendances Carbone », voici trois bulletins d’information francophone sur l’évolution du Mécanisme du développement propre.

La Lettre de la Facilité ACP-CE pour l’énergie de février 2007 vient de paraître. Le processus de sélection de la Facilité ACP-CE pour l’énergie suit son cours. Après l’évaluation de la « concept note », 169 propositions sur 230 ont été sélectionnées pour la phase d’évaluation détaillée qui peut à présent commencer.

La roue hydraulique : le projet d’électrification du centre de Kamonia. La République démocratique du Congo a fait le choix de promouvoir la petite hydroélectricité pour électrifier les zones rurales, de façon durable.

Nouveau ministre de l’Énergie en République démocratique du Congo. Le nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo du Premier ministre Antoine Gizenga a été investi le samedi 24 février 2007.

Le marché européen du carbone plombé par les excédents de quotas. Le marché européen du carbone où s’échangent des permis d’émission, ou « droits à polluer », dans le cadre du Protocole de Kyoto sur le climat, est plombé par les excédents de quotas de CO2 qui ont fait chuter les cours de la tonne de CO2 à des niveaux impensables il y a un an.

Le 500e projet a été enregistré au titre du Mécanisme de développement propre. Le 500ème projet relevant du Mécanisme de développement propre a été enregistré lundi 12 février 2007.

Contre le réchauffement, l’Australie bannit les ampoules classiques. Le gouvernement australien interdit la vente d’ampoules incandescentes à partir de 2010 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique de la planète.

Les réformes du secteur électrique : quel bilan, quelles perspectives pour l’Afrique ?. Publication de Liaison Energie-Francophonie n°73, quatrième trimestre 2006.

Accord bilatéral France-Sénégal sur le Mécanisme de développement propre. Accord de coopération pour lutter contre le réchauffement climatique.

Une plante du désert pour remplacer les puits de pétrole. Les pays émergents ont peut-être trouvé la source providentielle de biocarburant à moindre coût : le jatropha, un arbuste à fleurs rouges qui prolifère dans les zones semi-arides.

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Atelier sur l’électrification rurale à Yaoundé (Cameroun). Organisé par le PNUD, le PNUE et e8, cet atelier se tiendra du 18 au 20 avril 2007 à Yaoundé.

Journée d’information sur le 2ème programme Intelligent Energy Europe le 19 avril 2007.

Ressources

Derniers enregistrements de documents (études, applications, etc.) téléchargeables en ligne.

Valorisation énergétique de l’huile de noix de coco

Liste des acteurs français du petit éolien

Gazéification de charbon de bois à la vapeur d’eau : de la particule isolée au lit fixe continu

Biogaz et compatibilité avec les moteurs de cogénération

Étude comparative de chaînes de conversion d’énergie dédiées à une éolienne de petite puissance

Windpower.org : le site de référence sur l’éolien

La lettre d’information « Tendances Carbone »

Les Nouvelles francophones du Mécanisme de développement propre

Support pédagogique pour la conception de l’éclairage électrique

Accès à l’électricité en milieu rural et réduction des émissions de carbone

Guide pratique du Mécanisme pour un développement propre (MDP) et de son application à l’électrification rurale par énergies renouvelables

La biométhanisation de la biomasse humide

Les différents types de Crédits d’émissions échangeables dans le cadre du Protocole de Kyoto

Recommandations pour les installations photovoltaïques de pompage et de potabilisation

Le petit éolien dans les pays en voie de développement

L’effet de serre

Utilisation de l’huile de palme comme combustible dans les moteurs diesel Essais comparatifs de deux moteurs diesels, l’un alimenté à l’huile de palme et l’autre, au gasoil

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise, institution, projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6. L’annuaire comprend aujourd’hui près de 200 enregistrements.

Vous pouvez aussi le faire en adhérant au réseau du Riaed, en qualité de membre, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve11 et en précisant à la fin votre souhait d’être aussi présenté publiquement dans l’annuaire (cocher la case ad hoc).

Opportunités de financement de projets

Appel à pré-qualification pour l’attribution de deux concessions d’électrification rurale, celle de Kolda -Velingara et celle de Mbour au Sénégal – Date limite de dépôt des candidatures : 17 avril 2007. L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) met en oeuvre un large programme d’électrification rurale fondé sur la mise en concession régionales de services d’électricité. Ces concessions, confiées à des opérateurs privés, sont attribuées par voie d’appel d’offres. Modification aux documents de Pré-qualification. Attention : un Addendum a modifié le contenu des documents de pré-qualification pour l’attribution de concessions d’électrification rurale au Sénégal.

Le REEEP lance un nouvel appel à propositions de projets énergie renouvelables et d’efficacité énergétique : 3 millions d’Euros sont disponibles ! Le Partenariat pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, en anglais Renewable Energy and Energy Efficiency Partnership (REEEP) vient de mettre 3 millions d’Euros à la disposition de nouveaux projets, dans le cadre de son troisième appel à propositions.

Offres d’emplois

Le Global Village Energy Partnership (GVEP) recrute son directeur exécutif. Les candidats ont jusqu’au 30 avril 2007 pour postuler

Un poste d’assistant technique « Efficacité énergétique – énergies renouvelables » en Afrique du Sud. Poste financé par l’Agence française de développement (AFD). Candidatures à transmettre avant le 31 mars 2007.

Amérique Latine : recrutement de sept chefs de projets énergies renouvelables. Le BCEOM recherche des experts ayant au minimum une dizaine d’années d’expérience professionnelle, dont cinq au moins dans le secteur des énergies renouvelables.

Offre de stage de 6 mois au Laddakh (Inde) avec le GERES. Dates du stage : avril à octobre 2007

Sites francophones sur l’énergie

Une liste de sites francophones et de réseaux sur l’énergie est proposée à la page [http://www.riaed.net/spip.php?rubri…]

Autres liens et réseaux

Une liste de sites anglophones et de réseaux internationaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubri…

Devenez membre du Riaed

En devenant membre du Riaed, vous intégrez un réseau international d’experts intéressés par les thématiques d’accès durable aux énergies dans les pays en développement. Vous vous engagez aussi à partager vos connaissances et ressources à travers ce portail.

En contrepartie, vous aurez accès à la partie privée de ce site, et pourrez en particulier :

• Ouvrir un blogue sur le portail, apprendre à le documenter, et donner ainsi une grande visibilité à votre expérience, vos idées, vos réalisations. Nous reprendrons vos articles d’intérêt général et les publierons sur les pages appropriées du portail pour amplifier encore la visibilité de vos contributions. De même, les moteurs de recherche du portail localiseront vos articles du blogue, orientant les nombreux visiteurs intéressés vers votre blogue et, donc, vers vous directement.

• Participer aux groupes de travail du Riaed. Une dizaine de sujets d’approfondissement sont choisis chaque année par les membres du Riaed qui permettent à un groupe d’experts d’origine différentes de mettre en commun leurs travaux pour créer de la connaissance. Nous vous indiquerons dans une prochaine lettre les sujets retenus pour l’année 2007, et vous pourrez alors rejoindre la ou les équipes d’experts qui travaillent à un sujet d’intérêt pour vous.

• Devenir « rédacteur » du portail, c’est-à-dire « journaliste » attitré du portail, après un court apprentissage à distance.

Contribuer à la vie du réseau, participer à son développement, ses orientations, son avenir.

Pour devenir membre, inscrivez vous maintenant, cela ne prend que quelques minutes… Une seule adresse : http://www.riaed.net/spip.php?breve8

Le Reboisement individuel : un élément clé de la filière bois énergie

Synthèse et recommandations de la Conférence : « Le Reboisement individuel : un élément clé de la filière bois énergie », qui s’est tenue à Antananarivo (Madagascar), le 21 et 22 mars 2007.

L’analyse du bilan énergétique à Madagascar montre que le bois est la source principale d’énergie domestique pour plus des 85 % de la population malgache, aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. Malgré les stratégies de substitution, le bois énergie va demeurer, pour plusieurs décennies, une source d’énergie essentielle pour la majorité de la population. Cela est du à la tendance haussière des prix des substituts (gaz butane) liée à l’évolution des prix pétroliers mondiaux.

Synthèse de l’analyse de la situation

A Madagascar, le bois énergie est la principale source d’énergie renouvelable. C’est aussi la plus accessible au budgets des ménages. Sa valorisation durable exige une stratégie et des actions qui visent simultanément l’ensemble des segments de la filière bois énergie : (i) en amont, au niveau de la ressource ; (ii) au niveau de la transformation ; (iii) de la commercialisation ; (iv) et en aval, au niveau des ménages.
En dépit de la complexité de la filière, les perspectives d’une gestion durable et plus efficace des ressources sont bien réelles. Sauvegarder les ressources naturelles malgaches, contribue aussi à la réduction de la pauvreté, notamment en milieu rural.

Les efforts antérieurs ont abouti à des résultats mitigés, faute de stratégie claire, de techniques adaptées et d’encadrement suffisant des acteurs principaux de la filière. Afin d’optimiser cette filière et d’assurer sa durabilité, les participants de la conférence, tenue à Antananarivo (Résidence d’Ankerana) du 21 au 22 mars 2007, ont émis les recommandations suivantes à l’attention des décideurs politiques et des partenaires au développement.

Recommandations

- 1. Instaurer des mesures régulatoires adaptées, est une condition préalable à la gestion durable du bois énergie (e.a. changement du cadre légal, taxation différentielle, contrôle).

- 2. Augmenter le rythme des reboisements par la capitalisation des expériences en cours, notamment celles de GREEN-Mad et leur extension à d’autres Régions à l’échelle nationale.
- 3. Favoriser la diffusion des meules améliorées compte tenu de leur impact primordial sur la ressource bois.

- 4. Professionnaliser les acteurs de la filière, notamment par la mise en place des marchés ruraux de bois-énergie.

- 5. Intégrer les stratégies de diffusion des foyers améliorés pour amoindrir les effets d’une hausse de prix au niveau des consommateurs urbains due à l’introduction de la taxation différentielle.

- 6. Opérationnaliser la planification sectorielle du bois énergie aux niveaux régional et national.

Hary Ratsifehera, Richard Knodt