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La lettre du Riaed n°6

Bonjour

Le portail du Riaed est en ligne depuis cinq mois maintenant, une durée suffisante pour faire un premier point, avec vous. Utilisateur du portail du Riaed, vous seul pouvez nous aider à rendre ce service d’information et d’échanges plus efficace et mieux adapté à vos besoins.

C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui de répondre à un questionnaire en ligne, à la page http://www.riaed.net/spip.php?article670. Cela ne vous prendra pas plus de quelques minutes.

Vos réponses seront traitées de manière entièrement confidentielle et les résultats analysés seront présentés sur le portail.

Je vous remercie par avance de votre collaboration.

Bien amicalement, René Massé, coordonnateur du Riaed

Facilité Energie : les résultats

La Lettre « Facilité ACP-UE pour l’énergie » n°14 d’avril 2007 vient d’être diffusée. Elle annonce la dernière phase de l’Appel : les lauréats ont été ou seront informés par écrit dans les tous prochains jours.

Sur les 169 propositions évaluées en détail, 91 ont été finalement sélectionnées. Les Lauréats ont été, ou seront très prochainement informés par écrit des résultats. Ils sont invités à soumettre dans les quinze jours ouvrables à compter de la reception de cette lettre, les documents qui prouvent leur éligibilité à participer au présent Appel, afin de bénéficier d’une éventuelle subvention.

La contribution de cofinancement de la Facilité énergie pour l’ensemble des propositions s’élève à 231 722 688 €, ce qui dépasse le montant disponible de 198 000 000 €.


NB : suite à quelques problèmes administratifs, certaines lettres n’ont pas encore été envoyées. Par conséquent, il est demandé aux soumissionnaires de bien vouloir patienter quelques jours avant de prendre contact avec la Facilité Energie.

René Massé

La GTZ publie une lettre d’information sur l’énergie en Afrique

GTZ Energy News n°5 d’avril 2007 présente huit articles dédiés à des projets énergie en Afrique.

Après une décade de relatif désintérêt, l’énergie est redevenue une priorité de l’agenda politique en Afrique. La fourniture d’énergie à un prix compétitif est un prérequis au développement économique et à l’intégration de ces économies africaines dans l’économie mondiale. Le développement local durale et la réduction de la pauvreté ne se feront pas sans l’approvisionnement des populations en services énergétiques, qu’il s’agisse de chaleur pour la cuisson des aliments ou d’électricité pour l’éclairage et la promotion d’activités génératrices de revenus.

L’Afrique est richement pourvue en ressources énergétiques, renouvelables et fossiles. Cette dernière édition de GTZ Energy News illustre quelques exemples de valorisation de ces ressources pour le développement social et économique. Ces réussites ont bénéficié de la combinaison d’une volonté politique, de capacités locales de programmation et de mise en oeuvre, d’innovations et d’un esprit d’entreprise.

René Massé

Newsletter finale du projet IMPROVES-RE

Compte rendu final des activités du projet IMPROVES-RE, co-financé par le programme COOPENER de la Commission européenne. Ce projet a été coordonné en Europe par le Bureau d’études Innovation Energie Développement (IED, France), par ETC Foundation (ETC, Pays-Bas), et par le Risø National Laboratory (RISOE, Danemark).

Lancé en avril 2005 au Burkina Faso, au Cameroun, au Mali et au Niger, le
projet IMPROVES-RE s’est achevé par un atelier final qui s’est déroulé du 19 au 21 mars 2007 à Ouagadougou.

Afin de communiquer de façon élargie sur les conclusions du projet, l’évènement fut organisé conjointement avec la 4ème rencontre du CLUB-ER (Club des Agences et Structures Africaines en charge de l’Electrification Rurale) autour du thème « Amélioration de l’impact économique et social de l’électrification rurale ».

Cette 4ème et dernière Newsletter revient dans le détail sur cet atelier
final et présente également l’application Internet/SIG développée au Burkina Faso. Cette application est une traduction concrète de l’approche multisectorielle prônée par le projet et visant à favoriser l’accès aux informations relatives aux états et projections dans les différents secteurs (électrification rurale, santé, éducation, agriculture).

Romain Frandji

Conférence sur "La politique des Energies Renouvelables au Sénégal et le projet Micro-réseaux (Microgrids)"

24 avril 2007, Dakar, Sénégal.

Conférence organisée par le Ministère des Energies Renouvelables du Sénégal et les partenaires du projet Microgrids le 24 avril 2007 à l’hôtel Méridien Président de Dakar.

L’Union européenne a agréé et financé un projet dénommé “Promotion des micro réseaux et des sources d’énergies renouvelables pour l’électrification dans les pays en développement” (MICROGRIDS au Sénégal). Ce projet entre dans le cadre du domaine d’action relatif au soutien des initiatives portant sur la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans les pays en développement (COOPENER) du Programme “Energie Intelligente pour l’Europe (IEE)”.

Le projet est mené en partenariat entre des Institutions du Sénégal, de la France et de l’Espagne. Il a pour objet principal la promotion et la diffusion des micro réseaux pour l’électrification rurale des villages situés loin du réseau de distribution du Sénégal, avec une pénétration importante des sources d’énergies renouvelables.

Au cours de la conférence, plusieurs thèmes seront abordés :

  • la politique du Sénégal en matière d’énergies renouvelables
  • la présentation des résultats de l’analyse des besoins en énergie en milieu rural
  • les opportunités offertes aux entreprises pour l’électrification rurale
  • les problèmes et solutions liés à la pénétration des micro-réseaux pour l’électrification rurale au Sénégal.

Semis

Six régions européennes lancent un réseau des énergies renouvelables

Le réseau de régions des énergies renouvelables (RENREN) est destiné à encourager la coopération entre les administrations locales et les entreprises dans le domaine des énergies renouvelables : les énergie biomasse, éolienne, solaire, océanique, géothermique et hydraulique.

Ce réseau a été constitué le 17 avril 2007 à Bruxelles, par les régions de Oberösterreich (Autriche), Schleswig-Holstein (Allemagne), la région Nord de la Suède, le Pays de Galles, Chypre et l’Islande.

Chacun de ces partenaires dispose d’une expérience unique dans la valorisation d’au moins une des énergies renouvelables, biomasse, éolien, énergie des océans, solaire, géothermique ou hydraulique.

L’objectif du RENREN est d’échanger les bonnes pratiques et informations entre leurs administrations, mais aussi de promouvoir la coopération entre leurs compagnies privées et l’éducation du public.

Information publiée le jeudi 19 avril 2007 sur le site de Euractive

René Massé

Maroc : Conférence internationale sur le thème "Electrification et Développement"

L’Office National de l’Electricité du Maroc co-organise avec la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique, une Conférence internationale sur l’électrification rurale qui se tiendra du 22 au 24 octobre 2007 à Skhirat (Maroc), sous le thème : « Électrification et Développement ».

L’IEPF a été associé à cette manifestation, qui donnera l’occasion de présenter le Riaed, comme aussi d’autres réseaux proches comme le Ried et le Club-ER.

Energie et Développement est une problématique au cœur de toutes les réflexions internationales. En particulier l’énergie électrique, qui constitue un pilier incontournable pour le développement humain, surtout dans les zones rurales ou son absence empêche tout développement local.

L’expérience du Programme d’Electrification Rurale Globale (PERG) que conduit l’Office National de l’Electricité (ONE) au Maroc est à cet égard, d’un grand intérêt et permet de nombreux enseignements. Le PERG a permis, en l’espace d’une dizaine d’années, l’électrification de 1,5 millions de foyers ruraux au Maroc, portant ainsi le taux d’électrification rurale de 18% en 1995 à 88% en 2006, avec la perspective de généralisation de l’électrification rurale au Maroc à la fin de l’année 2007.

2007 est donc consacrée « L’année de l’électrification rurale au Maroc »

C’est dans ce contexte que l’ONE et la FENELEC, Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique, organisent conjointement cette Conférence Internationale.

La FENELEC compte aujourd’hui plus de 165 sociétés adhérentes qui ont réalisé la quasi-totalité du PERG en fabriquant 90% des produits utilisés dans sa réalisation, mobilisant un effectif de 35.000 employés.

La conférence réunira durant deux jours des experts, des opérateurs, des décideurs, des bailleurs de fonds, des académiciens,… A vocation scientifique et technique, elle a pour objectif de permettre :

  • La valorisation des dynamiques conceptuelles en électrification rurale,
  • La valorisation des projets et innovations en développement durable,
  • La diffusion des techniques, savoir- faire et développement de compétences,
  • La constitution de plateformes d’échanges d’expériences,
  • La création d’une dynamique partenariale et Label d’Excellence.

Les membres des réseaux RIAED, RIED et CLUB-ER désireux de présenter une communication sont invités à faire parvenir l’intitulé et un bref résumé de la communiction avant le 15 mai 2007 à M. Mohamed Berrada avec copie à M. Jean-Pierre Ndoutoum. Un comité de lecture sera chargé de la sélection des communications.

Pour plus d’information, visitez le site de la Conférence internationale sur l’électrification rurale (CIER), et voir ci-dessous le programme prévisionnel de la Conférence, proposé par l’ONE.

Jean-Pierre Ndoutoum

Une société canadienne annonce la mise au point d’une technologie permettant la fabrication d’une ampoule électrique révolutionnaire

Cette ampoule aurait une durée de vie de 20 ans et économiserait 90% de l’énergie consommée par une ampoule électrique incandescente traditionnelle.

Group IV Semiconductor Inc. (Group IV), EnCana Corporation et Technologies du développement durable Canada (TDDC) ont annoncé publiquement cette innovation à Ottawa (Canada) le 27 septembre 2006.

Le procédé consiste à faire passer du courant électrique au travers un film de silicium pour produire de la lumière par transformation directe de l’énergie en photon. Comme la presque totalité de l’énergie est convertie en lumière plutôt qu’en chaleur, cette technologie d’éclairage par semi-conducteur est beaucoup plus efficace que les technologies qui utilisent des filaments (comme dans celui des ampoules incandescentes), ou des gaz (comme dans le cas des lampes fluorescentes).

Les avantages potentiels de cette technologie sont nombreux. Une adoption massive au Canada entraînerait des économies d’électricité correspondant à presque le double de la consommation d’électricité annuelle des foyers de la ville de Toronto. La durée de vie de ce type d’ampoule pourrait atteindre 50.000 heures, comparée à 1.000 heures pour une ampoule à incandescence 5.000 heures pour les lampes fluorescentes compactes. Son utilisation serait possible avec les appareils d’éclairage actuels et la lumière blanche fournie serait d’une excellente qualité. L’ampoule ne serait pas chaude au toucher, ce qui la rendrait bien adaptée aux vitrines d’exposition et aux congélateurs, par exemple, où la chaleur peut représenter un problème. Enfin le coût de fabrication serait beaucoup plus bas que pour les autres solutions à semi-conducteurs comme les LED en raison de l’utilisation de silicium.

Le projet d’éclairage à semi-conducteurs du Group-IV-EnCana-TDDC prévoit de développer plus avant la technologie et faire la démonstration qu’elle peut être appliquée à des produits d’éclairage viables commercialement. Il dispose d’un budget de 9,1 millions de dollars canadiens, est piloté par Group IV, et se déroulera sur trois ans.

« Le nouveau gouvernement du Canada est fier de soutenir la recherche qui fait du Canada le premier pays du monde à mettre au point une ampoule électrique utilisant 90% moins d’énergie et pouvant durer 20 ans, a déclaré l’honorable Gary Lunn, ministre des Ressources naturelles. Lorsque cette technologie se retrouvera sur le marché, elle procurera des avantages réels et tangibles pour les Canadiens et pour l’environnement. »

Source : le site Internet de Technologies du développement durable Canada (EN)


À propos du Environmental Innovation Fund de EnCana

Le Environmental Innovation Fund d’EnCana a été créé en janvier 2004 pour aider à mettre en oeuvre la politique de responsabilité corporative d’EnCana en finançant des projets qui appuient le développement et la démonstration de nouvelles technologies énergétiques plus propres. Depuis sa création, le fonds a investi plus de 7 millions de dollars canadiens dans des projets internes et externes.

À propos de TDDC

Technologies du développement durable Canada (TDDC) est une initiative du gouvernement du Canada qui exploite un fonds de 550 millions de dollars canadiens pour financer et appuyer le développement et la démonstration de technologies propres et trouver des solutions aux problèmes de changement climatique. TDDC, organisme autonome sans but lucratif, comble le fossé dans la chaîne d’innovation entre les étapes de la recherche et de la commercialisation, en aidant les concepteurs de technologies propres à faire passer leurs produits et leurs solutions des phases préparatoires du développement et de la démonstration, à l’étape de la commercialisation. TDDC encourage la collaboration entre des partenaires privés, financiers, universitaires et publics, ainsi qu’avec le gouvernement canadien pour créer une infrastructure technologique du développement durable au Canada.
À ce jour, TDDC a mené à bien huit cycles de financement et investi un total de 217 millions de dollars canadiens dans 97 projets liés aux technologies propres. Ce montant s’est ajouté à un financement de 560 millions de dollars canadiens versé par d’autres partenaires, la valeur totale des projets s’élevant à 777 millions de dollars canadiens.

René Massé

Séminaire de validation des nouvelles orientations stratégiques de la société Energie Centrafricaine (ENERCA), dans le contexte de la libéralisation du secteur

Le séminaire s’est tenu les 10 et 11 avril 2007, à l’Hôtel Oubangui à Bangui (République Centrafricaine). Il visait à définir et valider les nouvelles orientations stratégiques de la société ENERCA dans le contexte de la libéralisation du secteur de l’énergie en RCA.

L’activité de Enerca se concentrera sur la production et le transport de l’énergie électrique et une ouverture vers le secteur privé est envisagée à l’issue de ces travaux.

Organisé par le ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, le séminaire a regroupé les experts du ministère de l’Energie, de l’Enerca, des Agences, les représentants des différents ministères techniques interessés, les Organisations internationales et les Organisations non Gouvernementales. Ouvert par le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, son Excellence le Lt col. Sylvain Ndoutingaï, les travaux du séminaire se sont poursuivit en commission.

Deux options ont été soumises à la réflexion des séminaristes :

  • Le maintien de l’Enerca sur l’ensemble des segments, à savoir la production, le transport et la distribution électrique. A cette option correspondait deux variantes :
    • Enerca, actionnaire majoritaire et opérateur privé minoritaire ;
    • Enerca, actionnaire minoritaire et opérateur privé majoritaire.
  • Le positionnement de l’Enerca sur une partie des segments, à savoir la production et le transport. A cette option correspondait aussi deux variantes :
    • Enerca, exploitant seule le système ;
    • Enerca ouvre une part aux privés.

A l’issue des débats en commission et en séance plénière, les participants ont validé l’option 2 qui consiste au positionnement de l’Enerca sur les fonctions de production et de transport. Quant au choix de la variante, les participants ont porté leur préférence à la variante 2, ouverture partielle à des privés, sous réserve de résutats probants d’une étude de faisabilité.

Les séminaristes ont aussi traité le cas de l’usine de Boali 3. L’atelier a souhaité que l’opérateur privé qui aura équipé le bBarrage se positionne également sur les segments distribution et commercialisation.

Rigobert Gbazi

Biocarburants dans les pays ACP

La Commission européenne a décidé d’aider les pays ACP à promouvoir les biocarburants. Elle vient de confier à un consortium de consultants l’analyse de la situation dans les pays ACP et la formulation de recommendations.

Cette étude, qui se terminera fin juin 2007, intègrera des études de cas sur six pays, le Cameroun, le Mali, l’Ouganda, le Mozambique, la Guyane et la Papouasie Nouvelle Guinée.

Pépin Tchouate