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Les sociétés Alsolar et Isofoton s’associent pour créer une société mixte algéro-espagnole dans le domaine des énergies renouvelables

Alsolar, société algérienne, est le premier opérateur national dans le domaine des énergies renouvelables. Isofoton, société espagnole qui compte parmi les leaders européens dans la fabrication de cellules photovoltaïques. Ils viennent de se réunir dans une société mixte qui a pour objet d’assurer le développement des énergies renouvelables en Algérie.

Avec ce regroupement, la nouvelle société peut revendiquer un actif d’installations solaires de 2 mégas watts en Algérie, particulièrement dans le sud algérien, en rase campagne où les panneaux photovoltaïques permettent de fixer les populations. Grâce au potentiel d’Isofoton, la création de cette société mixte permettra de facto un meilleur approvisionnement en panneaux solaires et en éoliennes sur ce territoire baigné de soleil. Il faut rappeler que l’Algérie s’est fixé comme objectif de couvrir 10% de la demande nationale en 2015.

Mais cet accord va plus loin encore. Les conditions sont remplies pour que, dans un avenir proche, l’Algérie fasse partie des grands pays producteurs d’énergie solaire. A moyen terme, si les efforts sont poursuivis, elle pourrait même fournir de l’électricité à la rive Nord de la Méditerranée (une étude de faisabilité avec l’Espagne est en cours). Une grande ambition pour une société qui donne l’exemple : son siège sera alimenté à 100% par de l’énergie solaire.


Source : article publié sur le site de Plein Soleil, le magazine des énergies renouvelables dans le bâtiment, le 25 avril 2007.

René Massé

Projet français d’une centrale électrique mixte solaire – hydrogène en Corse

La plate-forme solaire de Vignola, à Ajaccio, associera des panneaux solaires photovoltaïques et des piles à combustible pour produire en continu l’énergie nécessaire à 3.500 habitants.

La centrale photovoltaïque installée en Corse produira 3,5 mégawatts (MW). La plus grande partie de cette énergie électrique sera distribuée directement aux habitants raccordés au réseau local. Une petite partie (0,6 MW) servira à fabriquer de l’hydrogène par électrolyse. Cet hydrogène sera stocké pour être utilisé au fur et à mesure des besoins : un processus d’électrolyse inverse dans les piles à combustible transformera l’hydrogène en électricité.

L’investissement est évalué à 32 millions d’euros. La moitié financera les recherches nécessaires à la réalisation d’un pilote de démonstration en 2015. La mise en production est prévue entre 2020 et 2025 dans un contexte de forte croissance de la demande énergétique corse (+ 3,8 % par an, contre moins de 2 % pour la France métropolitaine).


Source : information issue d’un article publié le 23 avril 2007 sur le site des Echos.

René Massé

Nouvelles du GVEP et éditorial du RIAED

Le GVEP et le RIAED, deux réseaux qui collaborent pour renforcer l’expertise dans les pays en développement.

Lettre d’information en anglais du GVEP, n°15, d’avril 2007.

La lettre d’information du GVEP présente :

  • L’actualité de ce réseau ;
  • Une nouvelle publication (en anglais) “Partnership in Action”, qui sera diffusée lors de la prochaine réunion du Comité pour le développement durable (CSD 15), le 8 mai 2007. Il expose les objectifs du GVEP, et les illustre d’exemples d’activités menées par ses partenaires ;
  • Un « Guide de suivi et d’évaluation des projets énergétiques », rédigé par un groupe d’experts internationaux du GVEP.

Editorial

La rédaction de l’éditorial nous a été confiée ; le voici reproduit in extenso.

Promouvoir l’accès à des services énergétiques dans les pays en développement requiert l’engagement pluriannuel de financements très importants. Un des freins à la mobilisation de ces financements est le manque d’expertise nationale pour mettre en œuvre des programmes d’envergure, à l’échelle des besoins.

Des réseaux comme ceux du GVEP et du RIAED, contribuent de diverses façons au renforcement et au développement de nouvelles expertises nationales. Ils permettent aussi d’améliorer la conception des projets. En particulier, à travers leurs portails sur Internet :

- > Ils tiennent informés les experts du Sud, de l’actualité internationale des secteurs énergie : quelque soit leur localisation, ces experts disposent en temps réel des même informations que tous les autres experts ;

- > Surtout, ils permettent aux experts de mettre en commun les connaissances, documents et outils déjà disponibles dans leur langue de travail. Cette mutualisation des ressources permet à chacun des experts de mieux concevoir son projet, en exploitant les leçons tirées des autres projets. Elle évite de toujours avoir à recommencer les mêmes études, les mêmes recherches, les mêmes expérimentations dans chaque pays…synonyme de déperdition de temps et d’argent. Elle accélère le passage aux projets de terrain, en s’appuyant sur un ensemble plus large d’expériences réalisées dans la sous-région, mais aussi dans des espaces géographiques et linguistiques différents.

De la même façon qu’il y a tout à gagner à partager ses ressources au sein d’un réseau, il y a tout à gagner à partager ses ressources entre réseaux internationaux distincts. Le GVEP et le RIAED l’ont bien compris et s’efforcent de renforcer leur collaboration au profit du plus grand nombre d’experts.

René Massé

Le chef de l’Etat béninois, M. Yayi Boni appelle les partenaires de l’Afrique à investir dans les secteurs de l’énergie et des mines

S’exprimant à l’ouverture de la troisième réunion des ministres de l’Energie et des Mines des pays membres de la Communauté des Etats Sahélo-sahariens (CEN-SAD), M. Boni a estimé que le soutien des partenaires est indispensable pour la mise en valeur des gisements miniers et énergétiques dont dispose la communauté.

« Il nous faut aujourd’hui considérer que la question de l’énergie est un passage obligé dans la lutte contre la pauvreté, la réalisation des Objectifs de développement pour le Millénaire et le renforcement de nos démocraties. Dans cette lutte, nous attendons le concours précieux de nos partenaires techniques et financiers dont le soutien ne nous a jamais fait défaut », a-t-il indiqué.

Le secrétaire général de la Communauté des Etats Sahélo-sahariens (CEN-SAD), M. Mohamed Al Madani Al Azhari a renforcé cet appel du chef de l’Etat béninois, soulignant l’inexploitation des ressources énergétiques dont disposent les pays de la communauté.

« Notre espace dispose de ressources énergétiques abondantes, notamment du pétrole, du charbon, de l’électricité d’origine hydraulique, du gaz naturel, de la biomasse et autres sources d’énergies renouvelables. Cependant, ces ressources restent insuffisamment exploitées du fait des importants investissements requis », a-t-il déploré.

Pour lui, le développement de l’Afrique passe par la maîtrise de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique.

« Les ressources en pétrole et en gaz de l’Afrique en général et de la Communauté des Etats Sahélo Saharien en particulier, sont suffisantes pour satisfaire les besoins des populations du continent. Et pourtant, l’Afrique continue d’être un continent exportateur de pétrole et de gaz et un grand importateur de produits pétroliers », a-t-il regretté.


Source : article diffusé par l’Agence de Presse Africaine sur son site le 26-04-2007.

René Massé

La plus grande centrale électro-solaire sera en Allemagne… puis au Portugal

Le groupe Juwi a commencé cette semaine la construction à Brandis, en Allemagne, de ce qui sera en 2009 la plus grande centrale photovoltaïque au monde. Mais déjà, un autre projet prévoit de supplanter cette centrale à Mourra au Portugal… la course à la puissance et à la productivité d’énergie est bien lancée !

La construction de la centrale photovoltaïque, réalisée par le groupe Juwi, a commencé lundi à Brandis, près de Leipzig. Par rapport à la plus grande centrale en opération, la puissance crête installée comme aussi la quantité d’énergie produite annuellement seront plus que triplés. 550 000 modules à couches minces (utilisés à cette échelle la première fois au monde), offrant une puissance crête de 40 MW, produiront annuellement de l’ordre de 40 GWh d’énergie électrique, de quoi alimenter 10 000 familles de cette région de Basse Saxe.

Le budget est estimé à 130 millions d’euros. Elle devrait permettre d’éviter l’émission d’environ 25 000 tonnes de CO2 chaque année.

L’Allemagne, avec une puissance totale installée de 2 300 MW photovoltaïque à la fin 2006, est l’un des premiers pays utilisateurs du solaire au monde.

Cette centrale de Brandis devrait être prochainement surclassée par une centrale d’une puissance de 62 MW située à Moura au Portugal. La plus grande centrale française est située à la Réunion et produit 1,35 MW.


Pour en savoir plus : visitez le site Wikipedia . Cette page présente la technologie des centrales photovoltaïques et propose un tableau de classement des plus grandes centrales actuellement en exploitation dans le monde.

René Massé

2007, année des énergies alternatives à Madagascar : programme des manifestations

Agenda 2007 des projets dans la durée et des manifestations ponctuelles prévus par les acteurs publics et privés, nationaux et internationaux dans le domaine des énergies alternatives.

Conférences, ateliers, formations, expositions et présentations, mais aussi articles de journaux et émissions à la radio et à la télévision, chaque mois de l’année 2007 propose des activités.

Le Groupe de Travail sur l’Energie (GTE) regroupe une centaine d’experts publics et privés, nationaux et internationaux, tous impliqués professionnellement dans un des secteurs de l’énergie à Madagascar.

Dans le cadre de l' »Année des énergies alternatives », ils viennent de publier l’agenda des activités concernant les énergies alternatives prévues en 2007 sur le territoire malgache. Cela concerne aussi bien l’électrification rurale que les énergies de cuisson, et toutes les formes d’énergie sont concernées.

Par exemple, une « exposition-stand sur les énergies alternatives » sera organisée de manière tournante au cours de l’année dans différentes villes de Madagascar ; elle commencera à Antananarivo, en juin 2007, dans le cadre du mois de l’environnement.

Les activités de l’Année des Energies Alternatives et les travaux réalisés cette Année pourront contribuer au « Strategic Decision Meeting » pour le secteur de l’énergie à Madagascar, prévu au mois d’octobre, bien que ce Strategic Decision Meeting ne fasse pas partie de l’organisation de l’Année.

Ce programme est prévisionnel. D’autres évènements ayant trait aux énergies alternatives pourront être inclus dans le courant de l’annéeet en fonction de l’évolution des projets et programmes.

Jérome Levet, René Massé

15ème Commission du Développement Durable (CDD) des Nations Unies sur « les changements climatiques, les ressources énergétiques aux fins du développement durable, la pollution atmosphérique et le développement industriel »

Alors que se déroule du 30 avril au 11 mai 2007 à New York la 15ème Commission du Développement Durable (CDD) des Nations Unies, des ONG françaises se positionnent pour que la communauté internationale mette en application les engagements qu’elle a pris depuis une quinzaine d’années, lors du Sommet de Rio en 1992, du protocole de Kyoto en 1997 ou du Sommet de Johannesburg en 2002.

Changements climatiques et politiques énergétiques : des ONG françaises appellent à une application immédiate des engagements pris par la communauté internationale.

Pour ce groupement d’ONG, force est de constater que les actions entreprises sont très en deçà de ce qui est requis, au regard du contexte actuel d’urgence. Les gouvernements doivent mettre en place dès maintenant des politiques énergétiques répondant à un choix « d’intelligence énergétique » et capables de combiner des priorités de sobriété et d’efficacité énergétique, de valorisation des énergies renouvelables et de limitation du recours aux énergies fossiles, afin :

- > de diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effets de serre (ce qui revient à une division par quatre dans les pays industrialisés) ; diminution indispensable à l’horizon 2050.

- > de permettre un accès satisfaisant de chaque habitant aux services énergétiques, sans mettre en péril la planète.

Voir en pièce jointe le document de position d’ONG françaises. Les signataires sont : les Amis de la Terre, l’Association 4D, le GRET, HELIO international, Negawatt et le RAC-France.


La CDD a été créée en 1992 lors du Sommet de la Terre de Rio, afin de suivre la mise en œuvre de l’Agenda 21. Son mandat de 10 ans, a été renouvelé et renforcé lors du Sommet de Johannesburg, considéré comme la 10ème Commission du Développement Durable. La CDD réunit les Etats à travers des délégations officielles et la société civile à travers 9 Groupes Majeurs (Jeunes ; Femmes ; Peuples Indigènes ; ONG ; Syndicats ; Collectivités Locales ; Agriculteurs ; Chercheurs ; Secteur Privé). La 11ème CDD, qui s’est tenue en 2003, a marqué un tournant en associant pleinement chaque Groupe Majeur aux négociations officielles, jusqu’ alors réservées aux seuls Etats membres.

Pour plus d’informations :

René Mas, Sophie Tolachides

Mali : la Banque islamique de développement finance un projet d’électrification rurale

La Banque islamique de développement (BID) vient de consentir au Mali un prêt d’un montant de 2,923 milliards de FCFA pour le financement d’un projet d’électrification rurale.

Conformément à l’accord de prêt, signé le 4 février 2007 à Djeddah entre le gouvernement de la République du Mali et la Banque islamique de développement (BID), ce prêt vise à améliorer les conditions de vie des populations par la réalisation de systèmes d’éclairages publics dans les localités ayant plus de 5.000 habitants.

La première phase du projet concerne les Cercles de Kati, Yanfolila (sud), Nioro, Bandiagara, Djenné, Douentza (centre) et Goundam (nord).

Le développement de l’électrification rurale, tout en permettant d’améliorer le cadre et les conditions de vie des populations, contribue, selon le gouvernement, à la création d’un environnement propice à la promotion des activités socio-économiques dans les localités concernées.


Source PANA : article publié sur le site d’African Manager le 16 mars 2007.

René Massé

Problématiques de l’électricité, du bois et du gaz en milieu rural dans les provinces du Nord du Maroc

Les 13 et 14 avril 2007, 52 associations et sociétés se sont réunies à Chefchaouen, pour débattre des « Problématiques de l’électricité, du bois et du gaz en milieu rural dans les provinces du Nord du Maroc ». Etaient également présents le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et le CDER (Centre de développement des énergies renouvelables de Marrakech).

Article publié sur son site Internet par le journal Libération, à Casablanca, le 18 avril 2007, sous la signature de M. Amel Nejjari.

La rencontre de Chefchaouen

Cette rencontre a été organisée conjointement par le MNED (Maroc Nord Energie Durable), une cellule mise en place à Chaouen par le GERES (Groupe énergies renouvelables et environnement, association française installée à Marseille) et le GERERE (Groupe d’études et de recherche sur les énergies renouvelables et l’environnement), qui regroupe de nombreux universitaires, dans le cadre du programme de micro financement du Fonds pour l’environnement mondial (FEM – PNUD).

La première journée à principalement donné la parole aux associations de terrain, qui ont exposer les différents aspects, dans le milieu rural, liés à la consommation de l’énergie sous forme d’électricité, de bois et de butane. La seconde journée a vu la création d’ateliers de travail autour de deux grandes thématiques : l’électrification rurale et la problématique du bois de feu.

L’électrification rurale

Un constat a été fait de l’effort important mené ces dernières années par le Programme d’électrification rurale globale (PERG) de l’Office national de l’électricité (ONE) qui, lancé en 1995, a notamment permis de couvrir 80% du milieu rural. Cet effort est certes louable, mais les participants observent qu’il n’a pas pleinement réussi à relancer l’économie locale en termes d’emplois générés et de dynamique de développement. Il pourrait même avoir accru l’endettement des foyers ruraux et des collectivités locales qui ont contribué au financement de ces investissements à hauteur de 25% du coût global.

Alors les participants se sont efforcé de formuler des recommandations pour améliorer la situation :

  • Tout d’abord, ils suggèrent de mener des études d’impact, des diagnostics afin de donner une visibilité claire à la situation. Les leçons tirées de ces réalisations permettraient sans aucun doute d’améliorer la qualité des services, la maintenance et de revoir les coûts de branchement ;
  • La priorité de l’électrification devrait être donnée aux infrastructures de services comme les écoles, les dispensaires mais également aux activités génératrices de revenus ;
  • Enfin, la sensibilisation et l’éducation de la population leur apparaît comme une tâche primordiale, en particulier en direction des enfants : inscrire la donne écologique au sein des foyers et de l’école.

Le bois de feu

L’atelier « Bois de feu » a soulevé l’épineux problème de l’exploitation excessive des forêts. La forêt comme régulateur du cycle de l’eau et protecteur des sols joue un rôle primordial contre la désertification à travers la conservation des eaux et des sols pour la régulation du cycle hydrologique, la sauvegarde de la productivité des terres et la protection des barrages et des infrastructures ainsi que par la protection de la biodiversité, source de richesse pour le pays. Le patrimoine forestier national est de 9 millions d’ha : les participants ont noté que le taux de boisement actuel de 8% est très inférieur aux normes internationales qui recommandent un taux de 15% à 20%.

Sur le terrain, la forêt marocaine subit une forte pression qui dégrade cette richesse à cause d’une surexploitation excessive et d’une augmentation de la consommation de cette source d’énergie. Les participants ont recommandé de promouvoir le reboisement sous forme de bosquets, le développement du biogaz lorsque cela est possible par la mise à niveau des technologies mais surtout l’amélioration des revenus dans les zones rurales pour permettre un meilleur accès au gaz.


Site de référence : Libération

René Massé

M. Samuel Sarr nommé ministre de l’Energie du Sénégal

Le ministère des Mines, de l’Industrie et de l’Energie sénégalais a été divisé en deux ministères, et M. Samuel Sarr, ex-dirigeant de la SENELEC, vient d’être nommé ministre de l’Energie. M. Madické Niang conserve le ministère des Mines et l’Industrie.

Le ministère des Mines, de l’Industrie et de l’Energie sénégalais a été divisé en deux ministères, et M. Samuel Sarr, ex-dirigeant de la SENELEC, vient d’être nommé ministre de l’Energie.

M. Madické Niang conserve le ministère des Mines et l’Industrie.

René Massé