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Sortie Pacifique du Fossile

Ce blog PF4 (anglais – français) est ouvert à tous ceux du monde de l’art, de la technique et du marketing environnemental qui souhaitent promouvoir les énergies renouvelables pour mettre fin au changement climatique, en particulier dans les iles du Pacifique.

Les énergies renouvelables peuvent remplacer les énergies fossiles dans les îles du Pacifique et mettre fin aux effets dévastateurs des changements climatiques déjà observés.

L’initiative « Sortie Pacifique du Fossile » ou « Pacific Fossil Fuel Free Future » (PF4) a été lancée le 1er Juin 2007, avec l’ouverture du blog PF4 où se retrouvent tous ceux préoccupés par les changements climatiques observés dans les îles du Pacifique et qui souhaitent apporter leur contribution artistique pour sensibiliser et technique pour intervenir dans les comportements énergétiques en favorisant la substitution des énergies fossiles par des énergies renouvelables.

Le P4F comprend deux volets :

- 1. Un scénario technique de sortie du fossile pour les 15 pays concernés qui ont banni le nucléaire. Ce scénario s’appuie sur la trilogie Négawatts : Soutenable, Efficace, Renouvelable et permet de passer de 2 000 kTEP (50% fossile) en 2002 à 5 000 kTEP VERTES (100% renouvelables) en 2050.

- 2. Un plan média propre à faire remonter aux Nations unies cette volonté affichée des chefs d’états du Pacifique, qui disposent de 15 sièges sur 192 dans cette assemblée.

Contact : ren2@orange

Jean-Michel Durand, René Massé

La lettre du Riaed n°8

Derniers jours pour participer à l’enquête de satisfaction

Le portail du Riaed est en ligne depuis six mois maintenant, une durée suffisante pour faire un premier point, avec vous. C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui de répondre à un questionnaire en ligne, à la page http://www.riaed.net/spip.php?article670.

Cela ne vous prendra que quelques minutes. Mais vos retours d’information nous permettrons de rendre ce service d’information et d’échanges plus efficace et mieux adapté à vos besoins. Vos réponses seront traitées de manière entièrement confidentielle et les résultats analysés seront présentés sur le portail.

Je vous remercie par avance de votre collaboration.

Actualités

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Ressources

Derniers enregistrements de documents (études, applications, etc.) téléchargeables en ligne :

Les dix documents les plus téléchargés sont proposés par les articles suivants :

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6.

Vous pouvez aussi le faire en adhérant au réseau du Riaed, en qualité de membre, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve11 et en précisant à la fin votre souhait d’être aussi présenté publiquement dans l’annuaire (cocher la case ad hoc).

Opportunités de financement de projets

Offres d’emplois

Appel à manifestation d’intérêt pour le deuxième marché public MOC/MDP belge

La deuxième date butoir pour la soumission de « Manifestations d’Intérêt » au deuxième marché public MOC/MDP belge se rapproche… Elle a été fixée au 20 juin 2007.

Ce mécanisme a déjà été présenté en détail dans un article du Riaed en février 2007. L’équipe responsable de ce marché public MOC/MDP attire ici votre attention sur la proximité de la date limite pour manifester votre intérêt.

Tous les détails concernant les conditions de soumission sont présentés dans la brochure « Appel à Manifestations d’Intérêt ». Notons en particulier que :

  • Tous les documents doivent parvenir au plus tard le 20 juin 2007 (13.00 heure en Belgique). La date butoir pour la remise au service postal / service courrier est le 17 juin 2007, démontré par reçu signé.
  • Votre Manifestation d’Intérêt doit être remise sous forme papier (l’original signé et deux copies) avec aussi une version électronique (CD-Rom ou floppy disk).

Pour toute autre information concernant le deuxième marché public MOC/MDP belge, vous pouvez aussi visiter ce site.

Pépin Tchouate, René Massé

Electrification rurale au Sénégal : l’ASER mobilise les investisseurs privés

Fort des quelques 60 millions de dollars US déjà mobilisés auprès de l’État et des bailleurs de fonds internationaux, l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) entreprend de sensibiliser le secteur privé pour rassembler les 400 millions de US$ encore nécessaire pour atteindre son objectif de 60% de taux d’électrification en 2022.

L’ASER a organisé le mercredi 23 mai 2007 un atelier sur « Les opportunités d’investissement et l’implication du secteur privé dans le processus de pré-qualification aux concessions d’électrification rurale » pour impliquer aussi des investisseurs privés, nationaux et internationaux.

L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) a déjà mobilisé 60 millions de dollars de contributions publiques pour conduire le programme de Diffusion des accès aux services de l’électrification rurale (Daser). En particulier auprès de l’Etat du Sénégal, des partenaires au développement se sont engagés comme la Banque mondiale (l’équivalent de 15 milliards de francs Cfa), la Banque ouest africaine de développement (7 milliards de francs Cfa), l’Agence allemande KFW (4,2 milliards), l’Union européenne (UE) (4,2 milliards) et l’Agence française pour le développement (AFD) promet 5 milliards.

L’objectif assigné à l’Aser est d’atteindre un taux d’électrification de 60 % en 2022. Ce taux est de 15 % à la fin de l’année 2006, contre 6 % en l’an 2000. Pour atteindre cet objectif, l’ASER doit rassembler 400 millions de dollars additionnels. Pour convaincre le secteur privé de s’impliquer durablement et en risque dans des concessions d’électrification rurale, l’ASER a présenté lors de cet atelier les modalités d’appui financier prévues par le Fonds d’électrification rurale (FER), particulièrement attractives, comme aussi les dispositions de fiscalité allégée pour les opérateurs privés. Pour être durable, l’engagement de ces opérateurs privés doit être rentable.

Les mesures d’accompagnement exceptionnelles exposées durant cet atelier au secteur privé se structurent en trois axes :

  • Le Fonds d’électrification rurale accordera des subventions d’investissement pouvant atteindre 80% du coût total des investissements, afin de permettre des taux de rentabilité interne et des délais de retour sur investissement raisonnables, sans imposer un niveau tarifaire inaccessible au plus grand nombre.
  • Une fiscalité avantageuse : les opérateurs d’électrification rurale seront exonérés de charge fiscale et douanière pendant toute la durée de la concession (25 années)
  • Une facilité de garantie couvrira les opérateurs d’électrification rurale contre les risques politiques jusqu’à un plafond de 5 millions de dollars.

Cet atelier s’inscrit dans la préparation des appels d’offres à venir pour donner progressivement en concession d’électrification rurale les treize régions prévues au Sénégal. Il intervient alors que trois concessions d’électrification rurale sont soumises à appel à propositions, qui concernent, Louga-Linguère-Kébémer ; Kaolack-Nioro et Fatick-Gossas.

René Massé

Conférence ministérielle sur les défis énergétiques au siège de l’UNESCO à Paris

Conférence sur « l’énergie dans un monde en mutation » organisée les 31 mai et 1er juin 2007.

Les pays sub-sahariens sont très attentifs aux résultats de cette conférence.

Les 31 mai et 1er juin 2007, le ministère de l’Industrie et de l’Énergie de la Fédération de Russie en collaboration avec l’Unesco organisent à Paris une conférence ministérielle sur le thème de « l’énergie dans un monde en mutation ». Ces échanges analyseront en particulier les défis énergétiques auxquels le monde est confronté, la contribution de la science au développement des énergies durables et de l’accès à l’énergie pour atteindre les objectifs fixés par la Commission du développement durable des Nations Unies.

Cette conférence, préconisée en juillet 2006 au sommet du G8 à Saint-Pétersbourg, s’inscrit dans le processus de préparation du prochain sommet du G8 qui aura lieu à Heiligendamm, en Allemagne, du 6 au 8 juin.


Pour plus d’information :

Voir le site de l’Unesco

Contact : M. Djibril Kebe, tél. +33 – (0)1 45 68 17 41

René Massé

La gestion de l’énergie et des forêts au Sénégal

En transférant le produit de l’exploitation des ressources forestières aux populations riveraines, ce projet de la Banque mondiale a permis de ralentir la déforestation et de créer du développement local…

Il y a plus de dix ans, les villageois des campagnes au sud-est du Sénégal assistaient, impuissants, à la coupe à blanc de leurs forêts naturelles destinée à alimenter les besoins croissants des villes en charbon de bois. Les régions de Tambacounda et de Kolda perdaient environ 30 000 hectares de forêt chaque année…

Nombreux alors étaient ceux qui craignaient que la déforestation n’empiète sur le parc national Niokolo-Koba, une réserve internationale de la biosphère classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec 350 espèces d’oiseaux et 80 espèces de mammifères sauvages.

Le ralentissement de la déforestation

Dix ans plus tard, la déforestation a ralenti et de meilleures pratiques de la gestion forestière permettent de créer une zone tampon pour le parc national. Ce changement est largement dû aux réglementations forestières de 1998 qui octroyent aux communautés locales l’autorité de gérer les forêts en dehors des zones forestières gérées par l’État.

M. Boris Utria, Economiste principal de la Banque mondiale rappelle que, « autrefois, les entrepreneurs arrivaient, abattaient les arbres, sans aucun bénéfice pour la population locale. Les habitants étaient totalement privés de leurs droits sur ces ressources ». « Aujourd’hui, ce sont les habitants qui vendent à la ferme. Ils gèrent durablement les ressources, en protégeant leur environnement et en tirant des bénéfices qu’ils réinvestissent dans la diversification économique par l’introduction de nouvelles cultures, de troupeaux, d’apiculture et d’activités artisanales ainsi que dans les actifs sociaux, l’enseignement et les activités culturelles ».

Un projet de gestion de l’énergie

M. Utria dirige une équipe multisectorielle en charge du projet de gestion participative et durable de l’énergie d’un montant de 20 millions de dollars, financé par l’Association internationale de développement de la Banque (5,2 millions de dollars), l’agence de coopération hollandaise (8,8 millions de dollars) et le Fonds pour l’environnement mondial (4,7 millions de dollars).

Le projet a instauré des systèmes de gestion durable des ressources naturelles dans 317 communautés, couvrant 300 000 hectares de forêts ; il a formé des élus de chaque village sur la manière de gérer le quota de forêts et d’autres ressources naturelles du village de manière participative et durable, et sur la façon de produire efficacement du charbon de bois.

Le projet a donné aux villageois le droit de décider de l’utilisation de l’argent gagné, une approche connue sous le nom de développement communautaire.

Des résultats qui dépassent les espérances

  • Le projet a réduit la déforestation d’environ 39 000 hectares par an – dépassant l’objectif initial d’une réduction de 20 000 hectares.
  • En décembre 2004, on a estimé que le projet avait économisé 1 million de tonnes de bois, équivalant à 1,78 million de tonnes d’émission de dioxyde de carbone (valorisé à 1,8 millions de dollars), soit 312 % de plus que l’estimation initiale. La valeur économique des réductions de CO2 devrait atteindre la somme de 66 millions de dollars au bout de 20 ans.
  • 250 000 familles vivant en zones urbaine et périurbaine ont profité de la diffusion de poêles au charbon de bois améliorés, et 11 000 autres familles ont profité de l’accès à des poêles moins polluants à combustible liquide dérivé du pétrole.
  • Quelque 317 villages qui n’avaient jamais auparavant tiré profit de la forêt ni d’autres ressources naturelles se sont partagés 12,5 millions de dollars de recettes supplémentaires l’année de la clôture de la première phase du projet en 2005 ; ce chiffre s’est élevé depuis à 15,9 millions de dollars par an. L’objectif initial du projet pour un différentiel soutenu était de 3 millions de dollars.

« Le projet a non seulement eu un impact quantifiable et visible, mais il a surtout généré un réel changement social qui a engendré une dynamique d’autonomie et de fiabilité économique. Ce sont les villageois qui en bénéficient, il est donc dans leur intérêt de continuer. Ils ont mis en place le projet, l’ont conduit, il ne peut donc échouer de la sorte. » conclu M. Utria.


Source : un article publié sur le site de la Banque mondiale ici.

René Massé

Symposium algéro-américain pour renforcer l’implication des entreprises américaines dans l’exploitation de l’énergie solaire en Algérie

Ce symposium algéro-américain, placé sous la présidence du ministre algérien de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, a été organisé par l’US Algeria Business Council, en mai 2007 à Washington, USA.

Les entreprises américaines sont déjà présentes en Algérie pour la fourniture d’équipements de production d’électricité. L’Algérie souhaite renforcer leur implication dans des programmes énergétiques d’envergure, comme le projet « Technopole solaire de Hassi R’Mel ». Les investisseurs américains, après avoir examiné les cahiers des charges n’ont pas soumissionné pour ce projet. La New Energy Algeria (NEAL), responsable de ce projet, a été créée pour développer l’usage des énergies nouvelles et renouvelables. Son portefeuille des projets comprend trois autres centrales hybrides (solaire/gaz) de 400 MW chacune (Hassi R’Mel, Mghayer et Naâma) et un ensemble de quatre fermes éoliennes de 10 MW chacune dans le Sud-ouest du pays (Tindouf, Timimoun, Béchar). Ces projets seront lancés par appel à l’investissement privé en application de la Loi sur l’électricité.

En outre, la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) a retenu que la contribution des énergies renouvelables ou cogénération électrique devrait atteindre les 5% de la production nationale d’électricité à l’horizon 2012-2015. « Nous visons par ailleurs des objectifs d’exportation d’électricité à partir du solaire thermique de l’ordre de 6 500 MW d’ici 2020. Cet objectif s’inscrit dans le cadre de la valorisation de l’important potentiel du solaire thermique dont dispose le pays », explique le premier responsable de la NEAL.


D’après un article du quotidien algérien de l’économie « Le Maghreb », signé de M. Samira Hamadi et publié sur le site le 31 mai 2007.

René Massé

Les biocarburants : une solution sous condition

InfoResources News No 2 / 07 (Mai 2007) publie un article de fonds très intéressant sur les conditions requises pour que les biocarburants aient un impact positif sur l’environnement. En voici des extraits.

Pour que l’environnement et le développement rural puissent bénéficier de la production de biocarburants, il faut absolument que des conditions-cadre adéquates soient mises en place aux niveaux national et international. Des mesures pour une exploitation efficiente et durable des ressources naturelles sont un élément-clé.

« Les biocarburants ont le potentiel d’influer positivement sur l’effet de serre, car ils sont en quelque sorte « CO2 neutres » : les plantes énergétiques lient le CO2 présent dans l’air et le rejettent lors de la combustion. Savoir si les biocarburants ont effectivement un meilleur bilan CO2 que les carburants traditionnels dépend de deux autres facteurs :

  • de l’énergie utilisée pour la culture et le traitement des plantes en question ;
  • de l’usage antérieur des terres où ces plantes sont cultivées.

Si la culture de plantes pour la production de biocarburants se fait au détriment de zones boisées avec l’abattage massif d’arbres, comme c’est le cas actuellement pour les plantations de palmiers à huile en Indonésie, le bilan CO2 est tout de suite nettement plus négatif.

Un autre facteur tout à fait décisif est le besoin supplémentaire en ressources naturelles requis pour la production de biocarburants. À l’heure actuelle, la part des biocarburants sur l’ensemble des cultures est encore faible, mais le potentiel agricole est d’ores et déjà épuisé dans de nombreuses régions. Des pays comme la Chine et l’Inde, qui investissent massivement dans les biocarburants, se heurteront rapidement aux limites imposées par leur besoin en eau. »


Lire l’article en entier sur le site de InfoResources.

Inforessources est financé par le Confédération Suisse et son site se propose d’être « une source d’information en matière de ressources naturelles dans le cadre de la coopération internationale, centrée sur l’agriculture, les forêts et l’environnement ».

René Massé