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Développement des échanges d’électricité entre le Mozambique et le Malawi

De nouvelles interconnexions vont permettre aux deux pays de s’acheter de l’électricité à des conditions favorables.

Le 17 juillet 2007, le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé deux crédits de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant global de 93 millions de dollars EU au profit du Malawi (48 millions de dollars EU) et du Mozambique (45 millions de dollars EU). Ces deux prêts sont destinés à améliorer l’approvisionnement en électricité de l’Afrique australe sur le plan des volumes, de la fiabilité, du prix et de la protection de l’environnement, et stimuler ainsi la compétitivité industrielle et la croissance économique de la région.

Le contexte

Seconde phase du Programme pour le marché de l’électricité en Afrique australe, le projet Interconnexion des réseaux de transport Mozambique-Malawi raccordera le Malawi au pool énergétique d’Afrique australe (SAPP), ouvrant ainsi la voie aux échanges d’électricité bilatéraux entre les deux pays. Il permettra au Malawi de diversifier enfin ses sources d’approvisionnement en électricité et d’exporter ses éventuels surplus aux heures creuses, tout en offrant au Mozambique un nouveau débouché pour son secteur énergétique.

Le projet

Au Mozambique, le projet prévoit de construire environ 135 km de lignes de transport à 220 kV et d’agrandir la sous-station existante de Matambo. Côté Malawi, il s’agira d’installer 75 km de lignes nouvelles à 220 kV et de construire une nouvelle sous-station à 220 kV.

Le projet apportera à ESCOM et EDM, les deux compagnies publiques d’électricité du Malawi et du Mozambique, des services d’assistance technique, de renforcement des capacités et de formation, ainsi que les équipements nécessaires pour consolider et étendre les réseaux afin de maximiser les avantages tirés du commerce de l’électricité. Il aidera aussi à remplacer le matériel usagé, inadapté ou obsolète afin d’éliminer les goulots d’étranglement des réseaux qui risqueraient de compromettre la circulation des flux échangés.

Pool énergétique d’Afrique australe (SAPP)

L’ensemble de la région d’Afrique australe commence à souffrir d’une pénurie de capacités de production. Pour faire face à la croissance de la demande, il faudra installer au moins 1 000 MW de puissance supplémentaire chaque année. L’essentiel de cette nouvelle demande pourrait être satisfaite par de grands projets de production régionaux. Le commerce régional d’électricité étant appelé à se développer, il est indispensable de réduire les contraintes liées aux installations de transport.

En août 1995, les États membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe ont créé le Southern African Power Pool (SAPP) (EN). Les compagnies publiques d’électricité des 12 pays d’Afrique australe en ont constitué les membres fondateurs. Les principaux réseaux d’électricité du Botswana, de la République démocratique du Congo, du Lesotho, du Mozambique, de la Namibie, de l’Afrique du Sud, du Swaziland, de la Zambie et du Zimbabwe forment le réseau régional actuel. L’Angola, le Malawi et la Tanzanie n’y sont pas encore raccordés. En février 2006, le SAPP s’est ouvert aux entreprises de production et de transport d’électricité du secteur privé.


Source : Communiqué de presse n° : 2008/018/AFR de la Banque mondiale

Contacts :
À Washington :
- > John Donaldson
Courriel : jdonaldson@worldbank.org
Tel : (202) 473 1367

- > Christopher Walsh
Courriel : cwalsh@worldbank.org

Tel : (202) 473 4594

À Maputo :
- > Rafael Saúte
Courriel : rsaute@worldbank.org

Tel (258-2) 1482324

À Lilongwe :
- > Zeria Banda
Courriel : zbanda@worldbank.org

Tel : (265-1) 770 611

René Massé

Togo : publications du Séminaire national sur le développement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables

Du 27 au 30 juin 2007, s’est tenu dans les locaux de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) à Lomé, le séminaire national sur le développement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables organisé conjointement par l’ISESCO et l’UNESCO en collaboration avec le Gouvernement de la République Togolaise.

Ce séminaire était destiné à compléter la formation des experts nationaux dans le domaine des énergies renouvelables, une quarantaine de cadres venus de différents départements ministériels, de l’Université de Lomé et des ONGs.

Après les allocutions introductives des organisateurs, ISESCO, UNESCO et Ministère des Mines et de l’Energie, les exposés se sont faits plus didactiques, avec en particulier :

  • La terminologie et les concepts de base sur l’énergie, présenté par Mr. GBANDEY Gbaty Tiadja de la Direction Générale de l’Energie ;
  • La Biomasse – Energie au Togo, présenté par Mr. Essowè OURO-DJERI, a mis en exergue d’une part, l’importance de la biomasse dans la consommation énergétique nationale et d’autre part, les potentialités de valorisation de cette forme d’énergie. Cet exposé a introduit des débats fructueux sur plusieurs problématiques :
    • les techniques de carbonisation,
    • la rationalité de l’utilisation de la biomasse,
    • la valorisation des ordures ménagères,
    • la valorisation des déchets végétaux (coques et fibres des noix de palmes, les déchets de scieries, etc…),
    • les techniques de coupe d’arbres,
    • la réglementation du secteur forestier ;
    • les énergies de substitution tel que le GPL et le Biogaz.

Il ressort de ces débats que les gouvernants doivent intégrer la dimension biomassique dans les politiques énergétique et environnementale.

  • Le système solaire photovoltaïque, présenté par le Professeur NAPO Kossi. Après avoir situé la place du photovoltaïque dans les options énergétiques les plus prometteuses, il a décrit de façon schématique le système solaire photovoltaïque et ses composantes, puis expliqué les mécanismes d’installation et de fonctionnement des équipements utilisés pour l’exploitation de l’énergie solaire photovoltaïque.
  • L’électrification rurale, ses atouts pour le développement socio économique et environnemental au Togo, présenté par Mr. LARE Toumpane Daméssanou, Coordonnateur de l’ONG ACDI-SOLAR -> article748( Action Communautaire pour le Développement Intégral et Solaire), basée à Dapaong dans la région des Savanes au nord du Togo.
  • Les potentialités en énergies renouvelables au Togo, présenté par Mr. AFO ALEDJOU Mawé, Directeur de la Planification Energétique. De son point de vue, le manque de promotion des énergies renouvelables et l’insuffisance de ressources humaines qualifiées ne permettent pas le développement des énergie solaire, éolienne, du biogaz, et de l’hydroélectricité au Togo aujourd’hui.
  • Les régimes du neutre en basse tension.
  • L’électrification rurale décentralisée, présenté par le Dr BAYOR Sibiri, Directeur Adjoint de l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs de l’Université de Lomé. Cette exposé a mis l’accent sur la mise en œuvre et le développement des mini-réseaux en milieu rural et les mesures de protection des installations et des personnes. Les préoccupations des participants ont porté sur les branchements de fortune communément appelés « toiles d’araignée », la réglementation et la professionnalisation des techniciens chargés de l’installation des équipements. En outre, il y a nécessité de changer d’approche et de comptage de l’énergie fournie par rapport à la spécificité de l’électrification rurale (vente de services énergétiques et non de kWh).

Enfin, une projection vidéo sur la mise en œuvre d’un projet d’électrification rurale par système éolien au Ghana a montré toutes les possibilités qu’offre l’utilisation de cette forme d’énergie.

Certains de ces documents d’intérêt général sont proposés ci-dessous en téléchargement.


Situation énergétique du Togo (extrait de l’allocution du Ministre des Mines et de l’Energie) :

La demande d’énergie ne cesse de s’accroître dans notre pays. La consommation annuelle du pays est évaluée à plus de 1,5 millions de tonnes équivalent pétrole (tep). Cette consommation est faite dans les proportions de 80% de bois de feu et charbon de bois, de 16 % de produits pétroliers et de 4% d’électricité. La dépendance extérieure est quasi totale pour les produits pétroliers et représente plus de 60 % pour l’électricité.

Malgré la politique de diversification des sources d’approvisionnement adoptée par le gouvernement, les problèmes de couverture de tous ces besoins énergétique demeurent à tous les niveaux….

… En effet, au cours des décennies passées, les espérances stimulées par les énergies renouvelables n’ont pas été tenues. La recherche n’a pas reçu l’appui nécessaire et les découvertes étaient souvent vues seulement en termes économiques immédiats. En outre, les pays qui ont le plus besoin d’exploiter ces énergies ne possèdent pas les moyens exigés pour les investissements initiaux et n’ont pas les infrastructures adéquates et suffisantes pour bénéficier des progrès technologiques réalisés dans ce domaine. En d’autres termes, le potentiel en matière d’énergies renouvelables est certes disponible, mais il est encore sous exploité.


René Massé, Toumpane Daméssanou Lare

La lettre du Riaed n°9

Actualités

Maroc : la construction de la centrale hybride solaire-gaz naturel confiée à la société Abener. Le grand groupe espagnol d’ingénierie et de construction industrielle Abengoa a annoncé mercredi 20 juin 2007 à Madrid que sa filiale Abener a signé avec l’Office national de l’électricité (ONE) le contrat de construction d’une centrale thermo-solaire à Aïn Béni Mathar (sud d’Oujda) pour un montant de 469 millions d’euros.

Congo-Brazzaville : construction d’un barrage hydroélectrique de 120 mégawatts pour 2009. D’une hauteur de chute moyenne de 18,33 m et maximale de 20,41 m, d’une longueur de 128,4 m, le barrage d’Imboulou sera équipé de quatre turbines d’une puissance de 30 mégawatts (MW) chacune et d’un débit de 900m3/seconde. il est réalisé par la société chinoise CMEC pour un coût global de 280 millions de dollars US.(16/07/2007)

Madagascar : développement durable des biocarburants Compte rendu des travaux d’une table ronde organisée par la BAMEX et WWF le 28 juin 2007 à Antananarivo, Madagascar.(10/07/2007)

Agence régionale pour l’accès à l’énergie dans la région de la CEDEAO. Etude préalable à la mise en place d’une Agence régionale pour l’accès à l’énergie dans les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA).

Lettre d’information du réseau Livre Blanc de la CEDEAO et UEMOA. Première Lettre d’information sur les problématiques d’accès à l’énergie dans les ays ouest africains.

Rome : des experts évaluent l’impact de la bioénergie sur l’environnement et sur la sécurité alimentation. En plein débat sur les conséquences possibles de la production à grande échelle de biocarburants, des experts internationaux, spécialistes de l’énergie, du climat et de l’environnement, se sont réuni du 16 au 18 avril 2007 au siège de la FAO à Rome pour évaluer le potentiel global des bioénergies et les effets possibles de ce secteur à forte croissance sur la sécurité alimentaire, et pour proposer une feuille de route pour l’avenir.

La banque asiatique de développement consulte pour finaliser sa stratégie énergie. Comment l’Asian Development Bank (ADB) engagera t-elle les quelques 9 000 millions de dollars américains d’investissements prévus d’ici 2030 pour donner à chacun un accès à l’énergie dans cette région ? C’est l’enjeu de ce document de stratégie qui doit être finalisé en septembre 2007.

Nouveau groupe de travail du Riaed : accès à l’énergie et changements climatiques. Des experts proposent de se rassembler pour travailler ensemble, à distance, sur le thème de l’accès à l’énergie et les changements climatiques. Rejoignez-les si vous êtes intéressés, pour participer dès le début, à la définition des activités de ce futur groupe de travail du Riaed…

Sortie Pacifique du Fossile. Ce blog PF4 (anglais/français) est ouvert à tous ceux du monde de l’art, de la technique et du marketing environnemental qui souhaitent promouvoir les énergies renouvelables pour mettre fin au changement climatique, en particulier dans les îles du Pacifique.

Electrification rurale au Sénégal : l’ASER mobilise les investisseurs privés. Fort des quelques 60 millions de dollars US déjà mobilisés auprès de l’État et des bailleurs de fonds internationaux, l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) entreprend de sensibiliser le secteur privé pour rassembler les 400 millions de US$ encore nécessaire pour atteindre son objectif de 60% de taux d’électrification en 2022.

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Ethiopie : séminaire de haut niveau sur les biocarburants. Ce séminaire sera organisé pour la première fois par l’Union africaine, le Brésil et l’ONUDI, du 30 juillet au 1er août 2007, au siège de l’Union africaine, à Addis-Abeba (Ethiopie).

Maroc : conférence internationale sur l’électrification rurale. L’Office National de l’Electricité (ONE) au Maroc organise cette conférence CIER 2008 en partenariat avec la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique – la FENELEC – entre les 23 et 25 janvier 2008 à Marrakech.

Ressources

Derniers enregistrements de documents (études, applications, etc.) téléchargeables en ligne :

La petite hydroélectricité pour le développement : position de l’ONG Practical Action

Boiling Point, the household energy journal

The Small hydro atlas

Guides techniques du ResCER sur les énergies renouvelables

Mali : efficacité énergétique pour les villes

Côte d’Ivoire : projet de développement d’entreprises de services éco-énergétiques

Développement durable des biocarburants à Madagascar

Lettre d’information du réseau Livre Blanc de la CEDEAO et UEMOA

Agence régionale pour l’accès à l’énergie dans la région de la CEDEAO

Les dix documents les plus téléchargés sont proposés par les articles suivants :

1. Liste des pays ayant ou non ratifié le Protocole de Kyoto. Au 18 novembre 2005, 156 pays sur 192 pays indépendants ont ratifié le Protocole de Kyoto.

2. Les biocarburants en Afrique. Présentation PowerPoint de 25 pages, rédigée par Marguerite Culot. Editée par l’Institut de coopération au développement économique et social (ICDES), en 2007.

3. Le « Document de projet » du MDP. Pour valider un projet au Mécanisme de développement propre (MDP), son promoteur doit tout d’abord rédiger « le Document de projet » du MDP. C’est sur la base de ce document que le projet sera éventuellement validé et enregistré au MDP. Son contenu, très codifié est exposé ici.

4. Microcentrale hydraulique (fiche de conception). Cette fiche technique présente de manière synthétique (9 pages) les différents éléments à prendre en compte pour concevoir, mettre en œuvre et gérer une installation de microhydroélectricité.

5. Développement durable des biocarburants à Madagascar. Compte rendu des travaux d’une table ronde organisée par la BAMEX et WWF le 28 juin 2007 à Antananarivo, Madagascar.

6. Mali : efficacité énergétique pour les villes. Fiche de synthèse présentant et tirant les leçons d’un projet pilote de gestion des consommations énergétiques à Bamako (Mali). Les résultats spectaculaires de ce projet ont incité l’IEPF à reconduire cette intervention à Ho Chi Minh Ville (Vietnam) et à Ouagadougou (Burkina Faso) avec déjà des premiers résultats prometteurs.

7. Mini-Grid design manual. Allen R. Inversin, National Rural Electric Cooperative association – Avril 2000 (anglais). Le Mini-Grid design manual étudie chapitre par chapitre les différentes étapes nécessaires à la réalisation d’un réseau allégé.

8. Réseau de type GECO (Groupe Electrogène-ECOnomie d’énergie). L’Apave a mis au point une méthodologie de réalisation de mini-réseau alimenté par des petits groupes électrogènes.

9. Le Mécanisme de développement propre du Protocole de Kyoto – MDP. Dossier très détaillé sur le mécanisme de développement propre, qui est un des mécanismes de flexibilité du Protocole de Kyoto.

10. Le programme national de vulgarisation énergétique de la plante de pourghère (PNVEP)

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6.

Vous pouvez aussi le faire en adhérant au réseau du Riaed, en qualité de membre, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve11 et en précisant à la fin votre souhait d’être aussi présenté publiquement dans l’annuaire (cocher la case ad hoc).

Opportunités de financement de projets

Développer son expertise pour économiser l’énergie dans les bâtiments climatisés. Session de formation spécifique au froid et à la climatisation, organisée par l’IEPF et abritée par le centre de formation continue (CEFOC) de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2IE), ancien Groupe EIER-ETSHER à Ouagadougou.

Appel à manifestation d’intérêt pour au moins trois fermes éoliennes à Madagascar. Le Ministère de l’Énergie, avec l’appui du PIC et de l’ADER (Agence de Développement de l’Electrification Rurale), invite les opérateurs et investisseurs privés, les entreprises spécialisées en conception, construction et exploitation de fermes éoliennes à manifester leur intérêt pour un projet de trois fermes éoliennes à Taolagnaro, à Antsiranana et à Nosy Be, sur une durée de 20 ans.

« Entreprises, organisations et développement durable ». Les Universités de Montpellier et le Pôle Universitaire Européen organisent du 22 au 29 septembre 2007 à Montpellier une Université Européenne d’été 2006 sur le thème : « Entreprises, organisations et développement durable ».

Recherche fournisseur de lampes solaires et de pompes solaires. Le GVEP International finance des acteurs du développement dans les Pays en développement qui recherchent des fournisseurs de lampes et de pompes solaires.

Offres d’emplois

Offres d’emplois de Practical Action (ex ITDG). Offres d’emplois en ligne

Sites francophones sur l’énergie

Une liste de sites francophones et de réseaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubri…

Autres liens et réseaux

Une liste de sites anglophones et de réseaux internationaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubri…

Devenez membre du Riaed

En devenant membre du Riaed, vous intégrez un réseau international d’experts intéressés par les thématiques d’accès durable aux énergies dans les pays en développement. Vous vous engagez aussi à partager vos connaissances et ressources à travers ce portail.

En contrepartie, vous aurez accès à la partie privée de ce site, et pourrez en particulier :

• Ouvrir un blogue sur le portail, apprendre à le documenter, et donner ainsi une grande visibilité à votre expérience, vos idées, vos réalisations. Nous reprendrons vos articles d’intérêt général et les publierons sur les pages appropriées du portail pour amplifier encore la visibilité de vos contributions. De même, les moteurs de recherche du portail localiseront vos articles du blogue, orientant les nombreux visiteurs intéressés vers votre blogue et, donc, vers vous directement.
• Participer aux groupes de travail du Riaed. Une dizaine de sujets d’approfondissement sont choisis chaque année par les membres du Riaed qui permettent à un groupe d’experts d’origines différentes de mettre en commun leurs travaux pour créer de la connaissance. Nous vous indiquerons dans une prochaine lettre les sujets retenus pour l’année 2007, et vous pourrez alors rejoindre la ou les équipes d’experts qui travaillent à un sujet d’intérêt pour vous.
• Devenir « rédacteur » du portail, c’est-à-dire « journaliste » attitré du portail, après un court apprentissage à distance.
• Contribuer à la vie du réseau, participer à son développement, ses orientations, son avenir.

Pour devenir membre, inscrivez-vous maintenant, cela ne prend que quelques minutes… Une seule adresse : http://www.riaed.net/spip.php?breve8

Tanzanie : Atelier régional du projet Coopener Development and Energy in Africa (DEA)

Cet Atelier achève les travaux du projet Coopener DEA. Il se tiendra à Arusha, du 16 au 18 octobre 2007. Il sera organisé par le projet DEA et son partenaire en Tanzanie, TaTEDO.

Le projet s’est concentré sur la mise au point d’une méthodologie pour évaluer les impacts des projets énergie. cette méthodologie a été testée sur six études de cas réels, dans les six pays africains partenaires du projet, à savoir le Botswana, le Ghana, le Mali, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie.

Durant les trois jours de l’Atelier, cette méthodologie sera présentée ; l’approche choisie et les résultats obtenus seront mis en débat entre les partenaires du DEA de ces six pays et d’autres experts africains.

En effet, en plus des six experts du projet DEA, six ou sept experts africains seront invités et leurs frais pris en charge par le projet. D’autres participants pourront également participer à cet Atelier à leur propre frais.

Contact :
M. Gordon A. Mackenzie

Courriel : gordon.mackenzie@risoe.dk


  • Plus de détails sur cet Atelier final du projet DEA sur leur site (EN).
  • Plus d’information sur le projet et ses productions sur la fiche DEA du Riaed.

René Massé

7ème Forum Rhône-Alpes / Afrique consacré à l’Eau & l’Energie en Afrique

Ce Forum se tiendra du 23 au 26 octobre 2007 à la Cité Internationale de Lyon (France). Il est organisé par l’Agence de Développement des Entreprises en Afrique (ADEA).

Financements internationaux – Transferts de technologies – Partenariats Pme/Pmi seront les questions structurantes de ces échanges entre experts et entreprises européennes et africaines.

Cette 7ème édition prend une dimension européenne et devient les Rencontres Européennes de Partenariat avec l’Afrique sous le nouveau logo « Forum Eurafric-Partners ».

Elle réunira 700 participants de 20 pays européens et africains.

Vous avez la possibilité de vous pré-inscrire dès maintenant sur le site dédié à cette manifestation www.eurafric-partners.org.

Pour plus d’information, contactez par courriel ADEA info ou via son site Internet : www.adeafrance.org.

René Massé

Campagne Energie Durable pour l’Europe

Campagne européenne de sensibilisation pour changer le paysage énergétique.

Énergie durable pour l’Europe est une initiative de la Commission européenne, mise en œuvre par la Direction générale de l’Energie et des Transport. La campagne s’inscrit dans le cadre du programme Énergie intelligente – Europe, qui contribuera à la réalisation des objectifs de politique énergétique de l’Union européenne dans les domaines des sources d’énergie renouvelable, de l’efficacité énergétique, des transports propres et des carburants alternatifs.

Les objectifs de la campagne

La campagne Énergie durable pour l’Europe 2005-2008 a été lancée suite à la volonté de l’Union Européenne (UE) de remodeler le paysage énergétique. Elle vise à sensibiliser le public et à promouvoir le production et la consommation des énergies durables auprès des citoyens et des organisations, entreprises privées et pouvoirs publics, chambres professionnelles et agences de l’énergie, associations industrielles et ONG, dans toute l’Europe. Cette campagne contribuera ainsi à la réalisation des objectifs de politique énergétique de l’UE dans les domaines des sources d’énergie renouvelables, de l’efficacité énergétique, des transports propres et des carburants alternatifs.

La campagne Énergie durable pour l’Europe 2005-2008 vise les objectifs spécifiques suivants :

  • Sensibiliser les décideurs au niveau local, régional, national et européen ;
  • Diffuser les bonnes pratiques ;
  • Garantir un niveau élevé de prise de conscience du grand public, de compréhension et de soutien ;
  • Promouvoir les évolutions nécessaires vers un accroissement des investissements privés dans les technologies d’énergie durable.

Neuf principaux domaines structureront les actions de cette campagne :

- > l’énergie durable dans les communautés – régions

- > l’énergie durable dans les communautés – villes

- > l’énergie durable dans les communautés – îles et zones rurales

- > l’énergie durable dans les communautés visant 100 % d’approvisionnement en SER

- > l’énergie durable dans les transports

- > l’énergie durable dans les bâtiments

- > l’énergie durable dans les systèmes d’éclairage et appareils électriques

- > l’énergie durable dans la coopération avec les pays en développement

- > l’énergie durable dans la promotion et la communication

Renforcer la coopération internationale en faveur du développement

Dans la droite ligne de la Stratégie mondiale pour le développement durable, de l’Initiative Énergie de l’Union européenne pour l’éradication de la pauvreté et le développement durable (EUEI) et de la Coalition de Johannesburg sur les énergies renouvelables (JREC), des partenariats entre acteurs européens du secteur de l’énergie et leurs homologues des pays en développement renforcent actuellement les compétences locales en matière d’énergie dans ces pays. Ils garantissent en outre la mise en œuvre de politiques, législations et conditions de marché relatives à l’énergie qui réduisent la pauvreté.

La campagne Énergie durable pour l’Europe vise à encourager des projets de coopération de ce type avec les pays en développement, en faisant mieux connaitre les exemples d’actions réussies. Elle propose une véritable plateforme pour mieux faire connaitre l’expérience européenne dans ce domaine de la coopération internationale, les projets en cours, les leçons tirées des projets passés.

Les organismes associés à la campagne

Ce sont des alliés de premier plan de la Commission européenne dans la mise en œuvre à grande échelle de modèles de développement de l’énergie durable dans l’ensemble de l’Europe et dans les pays en développement.

Ces organisations sont :

- > des agences de l’énergie, des agences environnementales, des agences pour le développement durable capables d’apporter une contribution pertinente à la campagne ;

- > des institutions et organisations qui gèrent des programmes d’aide publique au développement durable ;

- > des associations sectorielles et professionnelles ;

- > des organisations européennes, nationales et régionales en réseau (Euro Info Centres, IRC, etc.) ;

- > des ONG militant en faveur de l’énergie durable.

Pour l’Europe, la campagne se fixe des objectifs chiffrés

Cette campagne fixe, en outre, des objectifs chiffrés réalisables en Europe pour 2008. Ils sont conformes à la politique et à la législation de l’UE, et guideront les décideurs et planificateurs. Ils permettront aussi d’évaluer les progrès engrangés résultant des actions menées. Voici une synthèse de ces objectifs pour 2008 :

  • Sources d’énergie renouvelables : des objectifs indicatifs pour l’électricité d’origine renouvelable ont été fixés par l’Union européenne à 22,1 % de la production totale d’électricité d’ici 2010,
  • Énergie éolienne : 15 000 MW de nouvelles capacités de production éolienne,
  • Solaire thermique : 35 millions m2 d’installations solaires thermiques,
  • Photovoltaïque : 1 500 MWp d’installations photovoltaïques,
  • Géothermie : 15 nouvelles centrales et 10 nouvelles installations à basse/moyenne température, et 250 000 nouvelles installations de pompes à chaleur géothermiques,
  • Petite hydraulique : 2 000 MW de nouvelles capacités de petite hydraulique,
  • Biogaz : 6 000 nouvelles installations au biogaz,
  • Biomasse : 450 nouvelles centrales de cogénération et 13 000 nouvelles installations de chauffage urbain/centralisé,
  • Carburants : des objectifs indicatifs pour les biocarburants ont été fixés par l’Union européenne à 5,75 % de la consommation totale de carburants pour les transports d’ici 2010,
  • Bioéthanol : quintuplement de la production de bioéthanol,
  • Biodiesel : triplement de la production de biodiesel,
  • Performance énergétique des bâtiments : la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (2002/91/CE) indique un potentiel d’économies d’énergie de 22 % dans le secteur de la construction d’ici 2010,
  • Générale :
    • 5 millions d’inspections et d’évaluations des systèmes de chauffage,
      ** 2 millions d’inspections et d’évaluations des systèmes de climatisation, et
    • 10 000 nouveaux contrats de services énergétiques passés entre les pouvoirs publics et des sociétés privées,
  • Bâtiments résidentiels existants (petits bâtiments) : 2 millions de nouveaux certificats de performance énergétique,
  • Bâtiments résidentiels existants (logements uni- ou plurifamiliaux) : -** 10 millions de résidences réduiront leur consommation énergétique de 30 à 40 % par rapport à la consommation actuelle
    • 1 million de résidences supplémentaires seront approvisionnées à 50 % en énergie provenant de sources renouvelables,
  • Bâtiments existants :
    • (> 1000 m2) : 100 000 certificats de performance énergétique,
    • 50 000 bâtiments supplémentaires seront approvisionnés à 50 % en énergie provenant de sources renouvelables,
  • Nouveaux bâtiments résidentiels (unifamiliaux) : construction de 50 000 maisons à « très faible » consommation énergétique,
  • Toutes les résidences de l’UE : un appareil à faible consommation énergétique et une ampoule à faible consommation (CFL) – suivi au niveau des ventes.

Pour plus d’information, visiter le site en français de la Campagne Energie durable pour l’Europe.

René Massé

Ethiopie : séminaire de haut niveau sur les biocarburants

Ce Séminaire sera organisé pour la première fois par l’Union Africaine, le Brésil et l’ONUDI, du 30 juillet au 1er août 2007, au siège de l’Union Africaine, à Addis-Abeba (Ethiopie).

Objectifs du Séminaire

Le séminaire a pour objectifs principaux de :

  • Informer les décideurs politiques, les opérateurs du secteur privé et les institutions régionales sur le développement des biocarburants et leurs enjeux en Afrique ;
  • Explorer les opportunités des biocarburants en Afrique, tout en assurant un équilibre entre les potentialités, les risques et les choix équitables ;
  • Amener les acteurs du secteur des biocarburants à mettre en place un plan stratégique sur le développement de cette nouvelle source d’énergie en Afrique ; et
  • Faciliter le développement des politiques et stratégies viables de l’industrie des biocarburants en Afrique.

le programme prévisionnel

Les points suivants seront examinés :

- > Pourquoi les biocarburants en Afrique ? Quels enjeux ? Comment ? facteurs, questions essentielles, échanges, risques, tendances mondiales, opportunités et potentialités ;

- > Approvisionnement en produits de départ des biocarburants, questions liées à la sécurité alimentaire et à la stabilité sociale ;

- > Vue d’ensemble des potentialités en biocarburants, défis et développement : expériences des pays et des sous-régions ;

- > L’expérience brésilienne : de la période pro – alcool à nos jours, cadre d’action et de réglementation pour les biocarburants, programme bio-diesel ;

- > Technologies de conversion en bioénergie, bio-éthanol, bio-diesel, biogaz et gazéfication.

Des séances parallèles portant essentiellement sur les questions de politique et réglementation, d’environnement, de finances et investissement, de transfert de technologies, de consommation et commerce.

Deux Tables rondes seront également organisées sur :

  • Les perspectives de création d’un partenariat pour le développement de l’industrie des biocarburants en Afrique ;
  • Les perspectives de l’industrie des biocarburants en Afrique.

Les participants

Les participants attendus à ce séminaire sont :

— Les experts des Etats membres de l’Union Africaine (UA), issus du Gouvernement, du secteur privé, des institutions académiques et de la recherche et des organisations non gouvernementales ;

— Les experts du Brésil et d’autres pays extérieurs à l’Afrique ;

— Les experts des CER et d’Organismes Spécialisés de l’ UA en énergie, transport, agriculture, environnement ; etc.

— Les organisations régionales et internationales du secteur de l’énergie ;

— Les organisations financières régionales et internationales ;

— Les représentants des principaux partenaires du développement dont la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale, la Commission Européenne, la GTZ, DFID ; etc.

— Les représentants de l’industrie des biocarburants en Afrique ;

— Les associations des pays producteurs et non producteurs de pétrole en Afrique (APPA & NAOPC) ;

— Les experts représentant les consommateurs d’énergie et le secteur du transport ;

— Les organismes des Nations Unies tels que la CEA, le PNUD, l’ONUDI, la CNUCED et le PNUE ;

— Les chercheurs indépendants et les institutions académiques ;

— La Commission Africaine de l’Énergie (AFREC) ;

— Le Secrétariat du NEPAD ;

— La Commission de l’Union Africaine.

René Massé

UPDEA : Atelier régional sur la collecte des données des secteurs de l’électricité

Du 2 au 4 juillet 2007, l’Union des Producteurs, Transporteurs et Distributeurs d’Energie Electrique d’Afrique (UPDEA) a organisé un Atelier à Abidjan – Côte d’Ivoire – pour valider le système de collecte de données destinée à alimenter la Banque de données de l’UPDEA.

Cet atelier, destiné à la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, a rassemblé à l’hôtel Ivoire d’Abidjan (Côte d’Ivoire) des représentants des sociétés nationales électriques suivantes :

  • Mme Niang Faty Diallo : SENELEC, Sénégal ;
  • Amah Tchamdja : CEB, Bénin/Togo ;
  • Boni Yalla Oyono : CEB, Bénin/Togo ;
  • Coulibaly Siraba : EDM-SA, Mali ;
  • Cissé Kader : SOGEPE, Côte d’Ivoire ;
  • Djè Tiecoura Alfred : SOPIE, Côte d’Ivoire ;
  • Konan Justin : CIE, Côte d’Ivoire ;
  • N’Dri Florent : CIE, Côte d’Ivoire ;
  • Diakité Bangaly : EDG, Guinée ;
  • Alladaye Appolinaire : SBEE, Bénin ;
  • Sylla Mamadou Alpha : WAPP/EEEOA.

Les travaux de l’atelier se sont structurés autour de deux sujets principaux :

I. Présentation du système de la Banque de Données de l’UPDEA

Les échanges ont été documentés par deux exposés :

  • Un aperçu de l’évolution du concept général de banque de données, suivi d’une présentation de la structure de la Banque de Données de l’UPDEA ainsi qu’un rappel de la nature des données. La nature des données avait déjà été définie lors des deux séminaires organisés à Abidjan, l’un avec les correspondants de Banque de Données des sociétés membres et l’autre avec la commission Africaine de l’énergie – AFREC – et les pools énergétiques.
  • Le passage en revue des différents modules du progiciel tels que conçus pour la saisie et les restitutions des informations de UPDEA-INFO SYSTEM (les consultations par pays, par sous région et les données continentales).

II. Examen des données par pays

Cette étape a permis de vérifier les données fournies par chaque délégation et leur validation par l’ensemble des participants.

III. Conclusion

Les travaux ont permis de constater que des efforts ont été faits par les différents Correspondants Banque de Données dans la collecte des données. Cependant, il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pour réunir toutes les informations demandées.


Source : cet article publié sur le site de l’UPDEA

René Massé

RD Congo : la Banque mondiale injecte près de 300 millions $ Usd pour développer le secteur électrique et consolider les marchés de l’énergie en Afrique centrale et australe

Le 29 mai 2007, les administrateurs de la Banque mondiale ont décidé d’attribuer un don sur fonds IDA de 296,7 millions d’US$ à la République démocratique du Congo pour mettre en œuvre un programme de développement du marché national et régional de l’énergie en Afrique centrale et australe.

Le contexte régional

La République démocrati­que du Congo (RDC) a un énorme poten­tiel hydroélectrique, de l’ordre de 100.000 MW, soit 13 % du poten­tiel hydroélectrique mondial. Le site de Inga, sur le fleuve Congo, à 200 km en aval de Kinshasa, présente à lui seul un potentiel de 45.000 MW. Cette position stra­tégique de la RDC la fait participer aux deux pools énergétiques créés notamment en Afrique cen­trale et en Afrique australe.

Actuellement, l’électricité produite à Inga est transportée d’une part, vers le Sud, notamment pour satisfaire les besoins des compagnies d’électricités de 12 pays d’Afrique australe re­groupés dans le Southern African Power Pool (SAAP) et des compagnies d’électricités de 10 pays regroupés dans le Pool énergétique de l’Afrique cen­trale (PEAC).

Par défaut d’entretien et de rénovation adéquates, les installations d’Inga 1 et 2 n’opèrent qu’à 40 % de leur puissance installée (de l’ordre de 700 MW). Malgré ce poten­tiel, seulement 6,5 % des ména­ges en RDC ont l’électricité, con­tre en moyenne 20 % des ména­ges à l’échelle de l’Afrique subsaharienne. Et partout, en RDC comme dans la sous-région, la demande d’électricité ne cesse d’augmenter.

Le projet

L’objectif de ce projet est d’accroitre la disponibilité et la viabilité de l’énergie électrique sur les marchés de la RDC, d’Afrique australe et d’Afrique centrale. Pour y contribuer, ce projet se propose de :

  • Réhabiliter la capacité de production des installations de Inga 1 et 2 en RDC ;
  • Construire une ligne de transport de l’énergie électrique de 400 kV entre Inga et Kinshasa qui s’ajoutera à la ligne de trans­port existante de 220 kV ;
  • Etendre et réhabiliter le réseau de distribution électrique de Kinshasa ; 50.000 personnes bénéficieront de nouveaux branchements, et les 1,5 million d’habitants de la ville qui ont déjà l’électricité auront un service amélioré. Pour exécuter cette composante, il reste à trouver un cofinancement de 88,5 millions de dollars américains, que pourrait apporter la Banque africaine de développe­ment ;
  • Renforcer les capacités des agents de la SNEL dans le domaines de la facturation, de la collecte des paiements, de la planification et de l’entretien ; et du Ministère de l’Energie dans les domaines de la régulation et de la supervision du bon fonctionnement du secteur.

Ce projet permet­tra de mieux satisfaire la demande intérieure d’électricité ainsi que la demande d’exportation.


Les pays membres du SAAP sont :

  • Electricidade de Mozambique
  • Botswana Power Cooperation
  • Electricity Supply Commission of Malawi
  • Empresa National de Electricidade de l’Angola
  • Eskom, d’Afrique du Sud
  • Lesotho Electricity Corporation
  • Nam Power, de Namibie
  • La Société Nationale d’ Electricité de République démocratique du Congo
  • Swaziland Electricity Board
  • Tanzania Electric Supply Company Limited
  • Zambia Electricity Supply Corporation Limited
  • Zimbabwe Electricity Supply Authority

Les membres du PEAC sont :

  • AES Sonel (Cameroun)
  • Énergie Centrafricaine (ENERCA, République Centrafricaine)
  • Société Nationale d’Electricité (SNE, République du Congo)
  • Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG, Gabon)
  • Sociedad de Electricidad de Guinée Equatoriale (SEGESA, Guinée Equatoriale)
  • Société Nationale d’Electricité (SNEL, RDCongo)
  • Empresa de Agua e Electricidade (EMAE, Sao Tome & Principe)
  • Société Tchadienne d’Eau et d’Energie (STEE, Tchad)

Sources :

  • Le site de la Banque mondiale, sur cette page
  • Le Project Appraisal Document (PAD) volume 1 de mai 2007 ;
  • L’article de M. Faustin diffusé le 14 juin 2007 sur le site de « Le Potentiel ».

Pour plus d’informations :

Contacter M. Herbert Boh
Tel : +1 – 202 – 473 3548
Courriel : hboh@worldbank.org

René Massé

Mozambique : élaboration d’une politique pour promouvoir les biocarburants

Une entreprise américaine a été contractée pour élaborer une stratégie et une politique de promotion des biocarburants au Mozambique d’ici septembre 2007.

Etape préalable à la mise en œuvre d’un programme de production d’éthanol et de biodiesel au Mozambique.

Une étude sur le potentiel du Mozambique en matière de biocarburants a déjà été conduite par ces consultants américains. Elle avait conclu à la faisabilité de la production de biodiesel à partir de plantations de jatropha, de ricin, d’huile de palme, ainsi que de noix de coco, et d’éthanol à partir de la canne à sucre, du maïs et du manioc. Le Mozambique peut produire plus de 21 millions de litres d’éthanol, 40 millions de litres de biodiesel, ce qui exigerait l’utilisation de plus de 5 millions d’hectares de terre.

La stratégie définira le(s) produit(s) agricole(s) et le(s) biocarburant(s) que le Mozambique doit promouvoir, en considérant non seulement le potentiel de matière première et les conditions de sa viabilité, mais aussi la qualité du produit fini, sa compétitivité et son marché.

« Si le Mozambique veut être compétitif sur le marché du biocarburant, il doit procéder à une étude stratégique du domaine et définir clairement ce qu’il compte offrir », a indiqué le directeur national chargé des nouvelles énergies et des énergies renouvelable au ministère de l’énergie, M. Antonio Saide.


Source : article de l’Agence de Presse Africaine du 15 juillet 2007.

René Massé