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L’Afrique doit s’engager dans la production des biocarburants

L’Afrique doit s’engager dans la production de biocarburants en prévision d’une raréfaction des énergies fossiles, ont estimé jeudi quelque 300 experts et représentants de pays africains, européens et américains à l’issue d’une conférence de trois jours organisée à Ouagadougou (Burkina Faso) par

La rencontre de Ouagadougou, qui s’était ouverte mardi 27 novembre 2007, était co-organisée par 2IE et le Cirad, en collaboration avec le gouvernement burkinabè, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa, 8 pays) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays).

Les biocarburants sont une réalité en Afrique, et ce continent doit s’engager « résolument » en faveur de sa production, ont affirmé dans leur déclaration finale les participants à cette conférence consacrée aux « enjeux et perspectives du biocarburant en Afrique ».

« A court terme, la conférence recommande aux États africains de développer des technologies pour l’exploitation et l’utilisation de l’huile végétale pour l’électrification rurale, le développement agricole et favoriser la réduction de la fracture énergétique entre les zones urbaines et rurales », selon cette déclaration lue par Paul Ginies, de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE), un des organisateurs.

La conférence les a par ailleurs exhortés à envisager des études approfondies pour la production de l’éthanol et de l’huile de coton, et à s’assurer des différents usages de ces nouvelles sources d’énergie pour les générations futures.

Dans le long terme, notamment les prochaines dix à vingt années, l’Afrique gagnerait à développer des solutions énergétiques basées sur la biomasse par des plantations agro-industrielles, d’après la même source.

Les experts ont également recommandé l’établissement d’un cadre institutionnel favorable au biocarburant, l’implication du secteur privé et un accès au marché international.

« L’Afrique doit y aller parce qu’elle a les potentialités » pour produire du carburant de seconde génération à partir de la biomasse (résidus ligneux, pailles), a déclaré M. Gilles Vaitilingom, du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), spécialiste en biomasse-énergie.

« (Elle) doit regarder à fond la possibilité de plantation agro-industrielle pour produire du carburant à vocation nationale, régionale et internationale », a ajouté M. Vaitilingom

Une prochaine conférence sur la question doit être organisée en 2009.


Source : Article diffusé le 29 novembre 2007 sur le site de Romandie News.

René Massé

Mozambique : amélioration de l’accès à l’électricité dans 150 écoles

Le Mozambique mettra en œuvre un projet d’électrification par systèmes solaires dans les zones rurales qui ne sont pas encore raccordées au réseau électrique national.

Ce projet, financé par le Fonds énergétique national, installera dans sa première phase des panneaux solaires dans 150 écoles et un nombre similaire d’unités de la santé.

Le ministre mozambicain de l’Energie, M. Salvador Namburete a déclaré à Maputo que ce projet permettrait de fournir de l’électricité aux secteurs clé comme ceux de l’éducation et de la santé dans les zones éloignées du réseau. Le coût de ce projet est relativement peu élevé par rapport au montant consacré au réseau électrique national.

Environ 98% des Mozambicains vivent dans les zones rurales et ne sont pas encore ravitaillés en courant. Selon les statistiques de 2005, moins de 8% de la population mozambicaine a accès à l’électricité.


Source : article de l’agence de presse mozambicaine AIM, publié le 29 novembre 2007.

René Massé

Inde : création de Centres de ressources de biocarburant en zones rurales

Déjà plus de 70 villages des zones de Alibaug et de Mhasala bénéficient du support de Centres de ressources pour promouvoir les biocarburants, et créer ainsi des opportunités de revenus pour environ 3 500 villageois de cette région.

Article diffusé dans la Lettre du GVEP d’octobre 2007.

Le projet de l’Applied Environmental Research Foundation (AERF) vise à développer des centres de ressources décentralisés de biocarburant pour améliorer les services énergétiques dans les zones rurales et réduire la pauvreté en Inde. Il est également soutenu par ESMAP et par Winrock International.

Le rapport détaillé du projet, ses objectifs, sa méthodologie et ses réalisations est proposé en anglais sur le site du GVEP, sur cette page.

Vous pourrez aussi le télécharger ci-dessous (document en anglais)

René Massé

Guatemala – Pérou : le Guatemala partage son expérience avec le Pérou

En 2006, au Guatemala, Fundacion Solar a élaboré un plan d’action énergétique pour la zone appelée Franja Transfersal du Nord. Les principaux enseignements tirés de ce processus ont été partagés avec la plate-forme GVEP dirigée par le Ministère de l’énergie et des Mines péruvien (MEM) au cours du premier congrès sur les Biocarburants et l’ Energie Renouvelable qui a eu lieu en mai 2007 à Lima, au Pérou.

Article publié dans la Lettre du GVEP d’octobre 2007.

L’article est développé sur le site du GVEP, en anglais, sur cette page.

René Massé

Chine : formation de 26 techniciens africains à la microhydroélectricité

Des techniciens de 11 pays africains dont le Rwanda, la Guinée, le Benin, le Togo… ont bénéficié d’une formation en micro hydroélectricité en Chine.

Transfert de compétences sur l’hydroélectricité aux techniciens africains par des experts chinois.

26 stagiaires africains ont conclu le lundi 22 septembre 2007 leur formation de 40 jours organisée par le gouvernement chinois. Pendant cette formation, ils ont pu améliorer leurs connaissances de cette filière technologique et apprendre à maitriser les techniques mises en œuvre dans des petite centrales hydroélectriques.

Co-financé par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement chinois, le Hangzhou Regional Centre (Asia-Pacific) for Small Hydro Power (HRC) organise des stages de formation sur les savoir-faire concernant la petite centrale hydroélectrique pour les pays en voie de développement.

« Les techniques chinoises en matière de petite centrale hydroélectrique sont parmi les plus avancées au monde. Ce que nous avons appris en Chine sera appliqué chez nous pour exploiter les ressources en eau », a dit Etuaf Kuku Wonu, chef du Département du planning des services au Togo.


Source : un article diffusé le 25 septembre 2007 à Hangzou, sur le site french.xinhuanet.com .

René Massé

Ouganda : La Banque mondiale s’engage pour développer le secteur énergétique

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le jeudi 26 Avril 2007 un crédit de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 300 millions de dollars EU pour soutenir une opération de développement du secteur énergétique en Ouganda.

Ce crédit permettra de développer le secteur énergétique par des investissements et des réalisations.

Ce financement comprend un prêt d’investissement de 220 millions de dollars EU et un prêt à l’appui des politiques de 80 millions de dollars EU. L’Ouganda va aussi bénéficier d’un cofinancement additionnel de 6,5 millions de dollars EU de l’Agence internationale de développement suédoise.

La crise énergétique actuelle mine considérablement la croissance sur le moyen terme. Cette crise consiste en un déficit substantiel d’électricité attribuable aux retards dans le renforcement de la capacité de production d’électricité, une sècheresse grave dans la région ces dernières années qui a diminué le rendement des centrales hydroélectriques existantes, et une croissance annuelle de la demande d’électricité de l’ordre de 8%.

L’opération de développement du secteur énergétique aura trois composantes majeures :

  • Un certain nombre d’investissements et de mesures politiques visant à réduire l’écart entre l’offre et la demande jusqu’à la mise en service de la centrale hydroélectrique de Bujagali autour de 2011 ;
  • Un appui financier au gouvernement pour absorber une partie des coûts élevés de la production thermique d’électricité à court terme ;
  • Des mesures politiques visant à rendre le secteur financièrement viable, à accélérer l’électrification rurale et progresser vers une approche sectorielle du développement.

M. Malcolm Cosgrave-Davies, le responsable à la banque mondiale pour cette opération, explique que « cette opération répond aux réalités du secteur énergétique ougandais. Elle soutient les investissements visant à corriger la pénurie d’énergie sur toute l’étendue du territoire, ainsi que les déséquilibres financiers, et à jeter les bases d’une expansion durable du secteur dans l’avenir ».

L’opération de développement du secteur énergétique est l’un des éléments de l’appui du Groupe de la Banque mondiale à la stratégie sectorielle de l’énergie de l’Ouganda. D’autres aspects de cet appui comprennent :

  • 360 millions sous forme de prêts et de garanties pour le Projet hydroélectrique de Bujagali également approuvés aujourd’hui par le Groupe de la Banque mondiale ; et Projets en cours :
  • Le projet d’investissement Power IV (62 millions de dollars EU), qui soutient l’amélioration de l’offre d’énergie et la capacité du gouvernement à conduire la réforme du secteur ;
  • Le projet énergétique pour la transformation des zones rurales (50 millions de dollars EU) pour accroitre l’accès des zones rurales à une électricité renouvelable ;
  • Des garanties d’investissement de l’ordre de 40 millions de dollars EU pour une société de distribution de l’énergie électrique.

Le crédit est fourni selon les termes standards de l’Association Internationale de Développement (IDA), avec des commissions d’engagement de 0,35 pourcent, des frais de service de 0,75 pourcent sur une période de maturité de 40 ans qui inclut une période de grâce de 10 ans.


[Source et informations complémentaires : le site de la Banque mondiale, sur cette page (en anglais).

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Tendances du marché des céréales : le biocarburant fait flamber les cours du riz

L’offre mondiale liée à la fabrication du biocarburant a des incidences négatives sur le marché et les prix des denrées céréalières, et notamment le riz, qui risquent de pénaliser les ménages les plus pauvres en Afrique de l’Ouest et du Centre.

C’est ce qu’on peut lire dans le dernier numéro de « Agrovision », une publication trimestrielle de la CMA/AOC (Conférence des ministres de l’agriculture de l’Afrique de l’Ouest et du Centre).

Les Usa viennent de mettre en place un vaste programme de fabrication de carburant à partir de certaines céréales. L’annonce de ce plan, ainsi que les initiatives mondiales en faveur du biocarburant ont bouleversé le marché international de céréales. Le maïs et le blé sont les céréales les plus affectées par ce bouleversement. Mais l’impact sur les prix du riz risque de pénaliser les ménages les plus pauvres d’Afrique de l’Ouest et du Centre, qui en sont de gros consommateurs et dépendent de l’importation.

D’après l’auteur la production mondiale de riz connaitra une chute de production durant la campagne 2006-2007, due à des intempéries climatiques en Asie, avant de reprendre une croissance lente jusqu’en 2016-2017. En conséquence, la quantité de riz exportée dans le monde chutera dans la même période de 2006-2007, avant de reprendre de 100 à 120 millions de sacs de 100 kg en 2017, selon les prévisions. La Thaïlande et le Vietnam resteront les principaux exportateurs, tandis que les exportations chinoises se replieront du fait de la réduction des surfaces cultivables. L’analyse explique cette réduction des exportations chinoises par l’accroissement du revenu en Chine qui conduit à la baisse de la consommation de riz par tête, avec comme effet collatéral une dé-incitation à la production.

Dans ce contexte et durant les dix prochaines années, le prix du riz paddy évoluera selon les prévisions entre 8 et 10 dollars US. Le prix du blé et du maïs a fortement augmenté en 2006-2007 en réaction à la baisse de la production mondiale et à l’annonce de transformer une partie de la production en bio éthanol. Il devrait se stabiliser et progresser moins fortement jusqu’en 2017. Cependant, le prix du riz augmentera de 2% jusqu’à cette période et affectera globalement les pays en Afrique Subsaharienne qui compteront, selon les chiffres, pour 20% des importations mondiales de riz sur la période.

Du fait de l’utilisation croissante du blé et du maïs pour produire l’éthanol, c’est donc le riz qui risque de jouer le rôle de stabilisateur au niveau de la consommation de céréales. Aussi, le caractère instable sur le marché céréalier et du riz en particulier commande, selon l’auteur de l’analyse, une réponse globale « plus vigoureuse » en Afrique où, rappelle-t-il, l’ importation de riz coute environ 1 milliard de dollars par an. Et d’ajouter que si rien n’est fait, la facture pourrait augmenter de 60%.


Source : un article diffusé sur le site de Rewni.com

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Chine : le défi de l’énergie éolienne. Un exemple pour les pays du Sud ?

Du dixième rang mondial il y a deux ans en terme d’installations annuelles d’éoliennes, la Chine est passée au cinquième, derrière les États-Unis, l’Allemagne, l’Inde et l’Espagne. Est-ce une source d’inspiration pour les pays africains ? Cet article décrit la pénétration de l’énergie éolienne en Chine.

En Chine, la croissance annuelle de l’éolien a été de 46% ces dix dernières années. A la fin de l’année 2007 la capacité installée sera de cinq gigawatts, soit une avance de trois ans par rapport aux objectifs de Pékin.

Les vents balayant les régions arides du nord de la Chine peuvent être une des réponses au défi écologique posé par l’immense besoin en énergie de la croissance du géant asiatique qui a les moyens de devenir un des leaders mondiaux de l’éolien.

La Chine sera, à la fin de l’année, le premier émetteur de gaz à effet de serre. Elle devrait aussi dépasser les États-Unis comme premier consommateur mondial d’énergie, un peu après 2010. Si elle continue à avoir recours majoritairement au charbon, elle a fortement développé ces dernières années les énergies alternatives, plus propres, comme l’éolien.

« Il y a deux ans, les gens pensaient que l’éolien était une plaisanterie », dit Li Junfeng, un spécialiste des énergies alternatives. « Personne ne pensait qu’il était possible d’atteindre l’objectif de 30 millions de kilowatts installés en 2020 », ajoute-t-il. En 2007, le géant asiatique a accru sa capacité d’énergie éolienne de 1.300 mégawatts, soit l’équivalent d’une centrale nucléaire française.

Mais, malgré une capacité de production de 2,6 gigawatts l’année dernière, l’éolien ne représente encore que 1% dans la production nationale d’énergie, contre 70% pour le charbon.

« Accélérer le développement de l’énergie éolienne devrait faire partie de la stratégie chinoise pour réduire sa dépendance au charbon tout en lui permettant de répondre à sa demande d’énergie », juge Yang Ailun de Greenpace Chine.

Dans le monde entier, l’éolien est en plein boom, nourri par la volonté de réduire la consommation d’énergies fossiles et d’avoir recours à des énergies plus propres pour combattre le réchauffement climatique.

L’année dernière, selon des statistiques du secteur, la capacité a été augmenté d’un quart à plus de 74 gigawatts avec l’installation de nouvelles éoliennes pour l’équivalent de 23 milliards de dollars.

« D’une certaine manière, la Chine mène la danse », affirme Steve Sawyer, secrétaire du Conseil mondial de l’énergie éolienne, une organisation basée à Bruxelles chargée de promouvoir ce type d’énergie.

En 2006, les parlementaires chinois ont adopté une loi sur les énergies renouvelables, qui a créé un fonds nourri par des versements publiques obligatoires afin de couvrir les frais supplémentaires induits par l’éolien.

Cependant, pour le Conseil mondial de l’énergie éolienne, une politique plus active du gouvernement pourrait permettre d’atteindre 120 gigawatts en 2020, soit 10% de la capacité de production énergétique.

« Avec un plus grand soutien, la Chine pourrait devenir un des trois principaux marché de l’éolien dans le monde en 2020 », estime Li Junfeng.

« Le combat mondial contre le changement climatique ne sera pas gagné sans un rôle majeur de la Chine », estime pour sa part M. Sawyer.

Pépin Tchouate, René Massé

Zambie : le projet GAPFund soutient la filière paysanne du Jatropha

Le projet GVEP en Zambie a, dans une large mesure, atteint ses objectifs. Il s’agissait de promouvoir le Jatropha en zones rurales pour développer des activités rémunératrices locales et approvisionner les villageaois avec un carburant auto-produit. La production de Jatropha chez les petits exploitants a été lancée. Environ 600 fermiers ont été formés à la production de Jatropha. Ils ont des terres disponibles et sont intéressés par la production. Un marché de l’huile de jatropha dans les systèmes à double carburant pour les moteurs a été mis en place localement.

Article diffusé dans la Lettre du GVEP d’octobre 2007.

Ce projet est soutenu par ESMAP et par Winrock International. Il a été mis en œuvre par Gaia Movement et Development Aid from People to People (DAPP), avec l’assistance technique d’experts indiens. Il a permis la formation de 600 fermiers à la culture du jatropha, depuis la pépinière jusqu’à la production d’huile et ses usages locaux : éclairage et moteurs dual.

Le 5 septembre 2007, une conférence sur le thème « Towards Biofuel Self-supply – Samllholder production and local use of Jatropha oil for community development » a été organisée à Malambanyama. Elle a permis de faire un point de l’avancement de ce projet et de diffuser les premières leçons. Le rapport détaillé et illustré est proposé en fichier attaché ci-dessous (en anglais). On peut aussi le télécharger sur le site du GVEP International, sur cette page (EN).

Parmi les idées intéressantes, le concept « Pumps for Trees », par lequel les fermiers impliqués contribuent à l’achat de la pompes en plantant des arbres.

René Massé

Madagascar : l’Université d’Antananarivo se dote d’une éolienne

L’université d’Antananarivo vient d’installer une éolienne de 500 W, dans le cadre d’un collaboration entre l’Association énergie efficiente trans Europe culture (Aeetec) et l’Institut pour la maîtrise de l’énergie (Ime), au sein du Département de physique de la faculté des Sciences à l’université d’Antananario.

« Cette éolienne produit seulement l’électricité qui servira à alimenter des lampes ou des ordinateurs. Elle constitue surtout un dispositif expérimental pour l’université et peut donc être testé et amélioré », souligne le Pr Minoson Rakotomalala, directeur de l’Ime. « Son avantage réside dans son coût très abordable ».

L’éolienne est un prototype du type Piggott, du nom du concepteur d’aérogénerateur écossais Hugh Piggott. Elle a été construite à partir d’éléments importés et assemblés sur place, dans les ateliers de Raseta, le producteur de la première pompe à bélier malgache. Avec un coût total estimé à 2 500 euros, sa durée de vie peut atteindre jusqu’à 20 ans.

Electrification rurale

« Sa conception est très rustique et nous avons l’intention de la reproduire sur place pour solutionner l’inexistence de source d’énergie dans les zones rurales où il y a beaucoup de vent », note pour sa part Bertrand Pfister, directeur de l’Aeetec.

Ce projet a bénéficié de l’appui de la région Alsace et du maire de la commune de Strasbourg, en France. Les ressources éoliennes offrent un potentiel important pour l’électrification rurale à Madagascar. Les promoteurs se proposent de coopérer avec les régions et les communes qui seraient intéressées. Comme une partie des composants utilisés doit être importée, une production en nombre de cette machine permettrait d’en réduire le coût unitaire.


Source : un article intitulé « Ankatso se dote d’une éolienne », publié sur le site de l’Express Mada.

Bertrand Pfister, René Massé