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Journées scientifiques de la biomasse énergie au Cameroun

Conférence organisée dans le cadre du projet BEPITA, du 13 au 15 décembre 2007 à Yaoundé.

L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) de Yaoundé et ses partenaires organisent, dans le cadre du Projet BEPITA cofinancé par l’Union Européenne, les journées scientifiques de la biomasse énergie au Cameroun. Elles auront lieu du 13 au 15 décembre 2007 dans les locaux de l’ENSP.

Les objectifs poursuivis sont :

- Faire le point sur les recherches en la matière, notamment sur le développement des biocarburants dans la zone ;

- Faire le bilan du projet BEPITA au Cameroun ;

- Sensibiliser les décideurs, les patrons d’entreprise et la société dans son ensemble sur l’importance de la bioénergie dans le développement de la zone CEMAC en général et du Cameroun en particulier.

Pour plus de détails, contacter :

Dr Emmanuel Ngnikam
ou
Dr Tchouate

Lire aussi :
La note de présentation et
Le programme

Pépin Tchouate

Bénin, Togo, Ghana : l’approvisionnement en gaz naturel depuis le Nigeria débute en décembre 2007

LA WAGPCo va démarrer l’approvisionnement en gaz naturel des pays voisins du Nigéria pour leur permettre de mieux maîtriser la dépense énergétique en pétrole.

La fourniture de gaz aux pays voisins du Nigéria va débuter le 23 décembre 2007, a déclaré le directeur général et responsable des opérations de West African Gas Pipeline Company Limited (WAGPCo) lors d’un atelier de sensibilisation.

Après plusieurs mois de retard, le gazoduc de l’Afrique occidentale de 620 Km de long destiné à l’approvisionnement en gaz des pays voisins du Nigeria (Bénin, Ghana et Togo) entrera en service en décembre 2007 pour renforcer l’intégration économique africaine.

Ce projet entre dans le cadre du partenariat des pays d’Afrique de l’ouest pour faire face à la dépendance énergétique.
Cet approvisionnement s’étendra à d’autres pays de la sous-région tels que le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Sierra Léone, le Liberia…

La Banque mondiale estime que ce programme permettra au Bénin, au Togo et au Ghana de gagner prés de 500 millions de dollar US sur leurs dépenses énergétiques sur une période de 20 ans.


Source : un article publié dans la publication « Vanguard » (Lagos), le 25 novembre 2007, disponible en anglais.

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Vietnam : construction d’une usine d’éthanol

Une nouvelle page est ouverte pour le secteur des carburants verts. Un projet de construction d’une usine d’éthanol devrait être mis en œuvre en 2008 dans la zone industrielle de Hiêp Phuoc, à Hô Chi Minh-Ville. Trois autres suivront…

L’objectif est de réduire la dépendance nationale vis à vis des importations de carburant.

Substituer l’éthanol aux carburants importés

Afin de répondre aux besoins du développement socio-économique national, le Vietnam doit importer chaque année environ 13 millions de tonnes de carburants, dont 3 millions de tonnes d’essence. Selon les scientifiques, avec la réserve de pétrole et le rythme d’exploitation à l’heure actuelle, le monde devrait faire face, dans 50 ans, au risque d’épuisement de cette ressource naturelle.

Dans ce contexte, la production d’éthanol pourrait progressivement remplacer partiellement les carburants traditionnels comme pétrole. L’éthanol, une énergie verte, contribuera aussi à réduire considérablement les effets néfastes de la production industrielle et des transports sur l’environnement. Selon les experts, en utilisant le biocarburant, la teneur en gaz carbonique (CO2) diminue de 50% par rapport à celle de l’essence ordinaire.

Pour l’heure, le groupe Pétrole et Gaz du Vietnam (PetroVietnam) est incapable de répondre aux besoins nationaux en carburants, notamment du fait du fort rythme de croissance économique du pays qui s’élève être de plus de 8% par an. PetroVietnam table, d’une part, sur la prospection pétrolière à l’étranger pour accroitre ses réserves de pétrole et de gaz, et d’autre part, sur la production de biocarburants.

Le gouvernement encourage toujours l’investissement dans le secteur de l’énergie renouvelable. Le ministère de l’Industrie et du Commerce se charge ainsi d’élaborer des règlements et des politiques favorables aux investisseurs.

Bientôt 3 usines d’éthanol

Ces 10 dernières années, la compagnie Petrosetco a coopéré avec le groupe japonais Itochu dans la fourniture d’une grande quantité de manioc aux marchés chinois et sud-coréen pour la fabrication d’éthanol. Ces exportations ont rapporté à Petrosetco des bénéfices considérables.

Pourtant, « on ne peut pas se contenter d’exporter ces matières premières pour la production de biocarburant, en contrepartie des produits dérivés de cette ressource », a souligné Hô Sy Long, directeur général adjoint de Petrosetco. Avec une production annuelle de 1,2 millions de tonnes de manioc, le pays est capable de fabriquer environ 400 millions de litres d’éthanol par an et de répondre ainsi aux besoins nationaux. PetroVietnam a donc confié à Petrosetco la charge d’établir un partenariat avec le groupe nippon Itochu pour construire une usine de production d’éthanol, d’une capacité annuelle de 100 millions de litres avec du manioc comme matière première. Cette usine devrait être mise en service au 3e trimestre 2009 et produira dans un premier temps de l’éthanol pour les provinces du Sud.

Dans l’avenir, Petrosetco a l’intention d’investir dans 3 autres usines de ce type avec comme matières premières manioc, canne à sucre, maïs et riz. Ce dernier devrait devenir la matière première principale dans la production d’éthanol.


Source : un article de M. Giang Ngân/CVN, diffusé sur le site du Courrier du Vietnam le 2 décembre 2007.

René Massé

La Banque mondiale et le marché du carbone

L’activité opérationnelle de la banque mondiale sur le marché du carbone a débuté avec la création, en 1999, du Fonds prototype pour le carbone (FPC), doté de 180 millions de dollars. Cela a été rapidement suivi de la mise en place d’autres fonds et mécanismes une fois le Protocole de Kyoto ratifié. Aujourd’hui, la Banque mondiale gère pour un peu plus de 2 milliards de dollars répartis entre dix fonds et mécanismes carbone, auxquels 16 pays et 65 entreprises privées actives dans divers secteurs ont apporté une contribution financière.

Fonds et mécanismes carbones gérés par la Banque mondiale

-* Le FPC – Fonds prototype pour le carbone ;

-* Le FCDC – Fonds carbone pour l’aide au développement de proximité, qui intervient au niveau des petits pays et communautés pauvres ;

-* Le BioCF – Fonds biocarbone, qui applique les crédits de réduction d’émissions aux projets dans les domaines de l’utilisation des sols et de la foresterie ;

-* Le MDP – Mécanisme pour un développement propre, mécanisme souple du Protocole de Kyoto permettant aux pays membres de l’OCDE de remplir certains de leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre par le biais de projets au niveau des pays en développement ;

-* Le Mécanisme d’application conjointe (AC) ; un autre mécanisme souple du Protocole de Kyoto permettant aux pays membres de l’OCDE de remplir certains de leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre par le biais de projets au niveau des économies en transition ;

-* Le Fonds carbone italien ;

-* Le Fonds carbone espagnol ;

-* Le Fonds carbone danois ;

-* Le Mécanisme global pour le carbone ; et

-* Le FCE – Fonds carbone pour l’Europe , lancé en mars 2007.

Le marché du carbone fait désormais partie intégrante de ses programmes de prêt

En décembre 2005, le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé l’approche envisagée pour renforcer son engagement sur ce marché carbone, approche centrée sur trois objectifs précis qui s’établissent ainsi :

  • Veiller à ce que le marché du carbone contribue à un développement durable ;
  • Aider à bâtir, maintenir et élargir le marché international pour les réductions d’émissions de carbone ; et
  • Rendre les pays en développement encore plus à même de tirer parti du marché naissant des crédits de réduction d’émissions.

Sur le plan opérationnel, le programme relatif au marché du carbone vient essentiellement à l’appui des objectifs du deuxième pilier du Cadre d’investissement pour les énergies propres et le développement, en fournissant les incitations voulues pour le passage à une économie à faible intensité de carbone dans les pays clients de la Banque.


Source : reprise d’un article en français, publié sur le site de la Banque mondiale sur cette page.

René Massé

Afrique du Sud : l’AFD finance une ferme éolienne

L’AFD a approuvé l’octroi d’un prêt de 100 millions d’euros maximum (ou son équivalent en rand sud africains) à la société Eskom Holding Limited pour le financement d’une ferme éolienne de 100 MW dans la province nord du Cap.

Dans le cadre de la lutte contre les gaz à effets de serre…

L’Afrique du Sud compte parmi les principaux émetteurs de gaz à effet de serre, du fait de la prépondérance du charbon dans son bilan énergétique, de la faible efficacité énergétique dans l’industrie, l’habitat et les transports et du faible coût de l’électricité, qui n’incite pas à l’économie.

La construction de cette ferme éolienne de 100 MW, qui produira environ 280 GWh d’énergie électrique par an, permettra d’économiser chaque année 250.000 tonnes de CO2 et viendra renforcer la sécurité de l’alimentation électrique de la région du Cap. Par sa taille et sa forte valeur d’exemplarité, ce projet permettra au gouvernement sud africain et à Eskom, l’opérateur national du secteur, de démontrer leur engagement dans la lutte contre les gaz à effet de serre et la promotion des énergies renouvelables.


Source : article diffusé dans la Lettre d’information de l’AFD de décembre 2007.

René Massé

Partenariat pour l’accès à l’énergie durable en Afrique

Voici différents documents issus du groupe de travail du Riaed dont l’objectif vise à favoriser le partenariat entre des entreprises du Nord et du Sud pour promouvoir un meilleur accès des populations d’Afrique aux énergies modernes.

Production du Groupe de travail « Partenariat  » du Riaed, réuni par l’APERe en Wallonie le 16 novembre 2007, en marge d’une conférence intitulée « Energies durables : créez vos opportunités commerciales vers l’Afrique ».

La conférence intitulée Energies durables : créez vos opportunités commerciales vers l’Afrique » a débuté à 14 heures le 16 novembre 2007 dans la salle de conférences du WEX (Wallonie EXPO). Y ont participé en plus des orateurs, 35 personnes dont 22 se sont inscrits sur la liste de présence (voir le fichier téléchargeable ci-dessous), représentant 16 Petites et Moyennes Entreprises, deux institutions publiques et une ONG.

Les productions du Groupe de travail « Partenariat » du Riaed

Après une brève présentation du RIAED par M. Tchouate, animateur de ce groupe de travail du Riaed, les présentations suivantes se sont succédées :

  • M. Amadou SOW : Cas du Sénégal
  • M. Adama SISSOKO : Cas du Mali
  • M. Jean bosco RWIYAMIRIRA : Cas du Rwanda
  • M. Hary ANDRIANTAVY : Cas de Madagascar
  • M. André NGUESSEU : Cas du Cameroun

Ces présentations ont essentiellement porté sur :

- > le marché de l’énergie durable/électrification rurale
- > le cadre règlementaire (organisation, engagements de l’État, conditions d’existence comme « opérateur », etc.)
- > l’attractivité du pays
- > la liste des projets pour lesquels les partenariats sont recherchés

- > les conditions de partenariats
- > les facilités et garanties accordées par l’État aux entreprises étrangères pour favoriser leur insertion dans ce secteur d’activités.

Après une séance de questions-réponses de 45 minutes, M. Stephane Romans de l’Agence Wallonne pour l’Exportation et des Investissements étrangers (AWEX) a présenté les incitants financiers en vigueur en Wallonie pour aider les PME de la région à prospecter et réaliser des nouveaux marchés à l’exportation.

Les discussions se sont poursuivies pendant le cocktail offert pour la circonstance par EDORA.

Tout au long de leur séjour en Belgique, les invités ont multiplié des rencontres individuelles avec les entreprises wallonnes. Il ne reste plus qu’à espérer qu’une intensification des échanges conduise à des partenariats pour un meilleur accès aux énergies modernes par les populations africaines.

Possibilités de partenariat

Le Mali, a proposé le projet de mise en œuvre des investissements des 5 premières années recommandés par l’étude du Programme décennal d’Electrification rurale (voir le document ci-dessous) dans les zones suivantes :

    • la zone à haut rendement commercial et d’émigration de la région de Koulikoro (cercle de Banamba) [EBAN] ;
    • la zone cotonnière de la région de Sikasso (cercle de Koutiala) [AKOU] ;
    • la zone arachidière et cotonnière du cercle de Kita dans la région de Koulikoro [AKIT] ;
    • la zone d’émigration de la région de Kayes [EKAY] ;
    • la zone minière de la région de Kayes [MKAY] ;
    • la zone minière et des localités frontalières de la région de Sikasso [SIKA] ;
    • la zone du Nord qui comprend les région de Tombouctou, Gao et Kidal [NORD] ;
    • la zone périphérique de Bamako [BAMA].

Le Rwanda a proposé une liste des projets hydroélectriques (voir document ci-après). Le potentiel est de 40 MW pour les projets de puissance installée supérieure à 5 MW, et de 52 MW pour l’ensemble des sites pouvant développer une puissance comprise entre 1 et 5 MW. En outre, 32 sites de puissance comprise entre 20 kW et 1 MW ont été identifiés, ainsi qu’une quinzaine de sites avec une puissance installée inférieure à 20 kW. Dans l’ensemble, le potentiel hydroélectrique du Rwanda est de l’ordre de 100 MW avec un productible d’environ 3,6 GWh par an.

Madagascar a proposé un partenariat pour le projet d’aménagement du site hydroélectrique d’Antsiafampiana (voir le document ci-dessous).

Pépin Tchouate, René Massé

La lettre du Riaed n°13

Actualités

Inde : création de Centres de ressources de biocarburant en zones rurales. Déjà plus de 70 villages des zones de Alibaug et de Mhasala bénéficient du support de Centres de ressources pour promouvoir les biocarburants, et créer ainsi des opportunités de revenus pour environ 3 500 villageois de cette région.

Guatemala – Pérou : le Guatemala partage son expérience avec le Pérou. En 2006, au Guatemala, Fundacion Solar a élaboré un plan d’action énergétique pour la zone appelée Franja Transfersal du Nord. Les principaux enseignements tirés de ce processus ont été partagés avec la plate-forme GVEP dirigée par le Ministère de l’énergie et des Mines péruvien (MEM) au cours du premier congrès sur les Biocarburants et l’Energie Renouvelable qui a eu lieu en mai 2007 à Lima, au Pérou.

Madagascar : l’Université d’Antananarivo se dote d’une éolienne. L’université d’Antananarivo vient d’installer une éolienne de 500 W, dans le cadre d’un collaboration entre l’Association énergie efficiente trans Europe culture (Aeetec) et l’Institut pour la maîtrise de l’énergie (Ime), au sein du Département de physique de la faculté des Sciences à l’université d’Antananario.

Maroc : assemblée générale de l’Union des producteurs, transporteurs et distributeurs d’énergie électrique d’Afrique (UPDEA). L’UPDEA a tenu, les 30 et 31 octobre 2007, son comité et sa 39ème assemblée générale. Cette assemblée générale s’est distinguée par la présence d’un nombre important d’opérateurs du secteur de l’électricité d’Afrique.

Partenariat pour l’accès à l’énergie durable en Afrique. Voici différents documents issus du groupe de travail du Riaed dont l’objectif vise à favoriser le partenariat entre des entreprises du Nord et du Sud pour promouvoir un meilleur accès des populations d’Afrique aux énergies modernes.

Sénégal : Eurosolar expérimente son système hybride solaire – éolien pour l’électrification de villages. Pour l’électrification des zones rurales, le Sénégal a décidé d’utiliser des systèmes d’énergie hybride avec l’appui des experts espagnols.

Rwanda – RD Congo : l’Union européenne finance l’étude de faisabilité d’un nouveau barrage hydroélectrique sous-régional. L’Union européenne et le Rwanda ont signé le 13 novembre 2007 un contrat de 2,8 millions d’euros pour financer l’étude de faisabilité d’un nouveau barrage hydroélectrique sous-régionale sur la Rusizi, une rivière du sud- ouest du Rwanda à la frontière avec la RD Congo.

Consommation d’énergie : Le paradoxe africain. L’Institut français du pétrole (Ifp) a organisé en novembre 2007 à Dakar, pendant trois jours, le sixième « Sommet de l’énergie et du développement durable en Afrique » avec la volonté de dynamiser l’implication d’experts africains dans la recherche et le développement des nouvelles technologies de valorisation des énergies renouvelables.

Togo : réunion des ministres de l’Energie des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette réunion du 16 novembre 2007 à Lomé va étudier les modalités de la création d’une autorité de règlementation de l’électricité en Afrique de l’Ouest.

Sénégal : Énergies Renouvelables – le projet « Microgrids » et ses perspectives. La deuxième conférence sur le projet microgrids et ses applications s’est tenue à Dakar le mardi 30 octobre 2007. Elle a regroupé les experts du secteur des énergies renouvelables pour discuter des résultats du projet et dégager des perspectives.

Sénégal : hausse de 6% des tarifs de l’électricité le 1er novembre 2007 – Quête de rationalité. Malgré les efforts consentis par le gouvernement sénégalais, les tarifs sur l’électricité vont connaitre une hausse de 6%.

Afrique : l’Union européenne soutient des projets d’infrastructure énergétique. L’Union européenne (UE) s’est engagée le 25 octobre 2007 à financer pour 209 millions d’Euros de projets en Afrique, incluant d’importants projets énergétiques.

Algérie : Pose de la première pierre d’une centrale hybride gaz-solaire. Le ministre algérien de l’Energie, M. Chakib Khalil, a posé la première pierre d’une centrale hybride utilisant le soleil et le gaz naturel pour produire 180 MGW d’énergie électrique dans la zone gazière de Hassi R’mel (Sahara).

Maroc : la Banque Islamique de Développement accorde un prêt important pour une nouvelle centrale à turbines à gaz. La Banque Islamique de Développement (BID) vient d’accorder un prêt de 1,5 milliard de dirhams (environ 137 millions d’euros), à l’Office national de l’électricité (ONE) du Maroc pour la construction d’une centrale à turbines à gaz de 300 MW à Mohammedia.

Rouler « propre » et accélérer la faim dans le monde ? Jean Ziegler, rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, met en garde contre les effets pervers du biocarburant.

[Sénégal : l’AFD accorde une subvention de 8 millions d’Euros pour l’électrification rurale. Le Comité des Etats étrangers de l’AFD a approuvé l’octroi d’une subvention de 8 millions d’euros à la République du Sénégal pour le financement de la concession d’électrification rurale de Kaffrine, Tambacounda et Kédougou.

Les biocombustibles ne sont pas compatibles avec l’agriculture biologique. Une étude scientifique (en anglais) très documentée expose les risques d’une exploitation à large échelle de biocarburants sur la qualité des sols. D’après l’auteur de l’Université de Gôteborg (Suède), la culture de biocarburants est incompatible avec une agriculture biologique car elle ne restitue pas aux sols une partie suffisante des substances nutritives exportées.

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Conférence sur le marché des biocarburants en Afrique. Biofuels Markets organise du 5 au 7 novembre 2007 à Cape Town, Afrique du Sud, la deuxième conférence internationale sur les biocarburants en Afrique.

Maroc : Formation « Utilisation des énergies renouvelables dans les programmes d’électrification rurale en Afrique ». La formation se déroule sur neuf jours, du 19 au 28 novembre 2007, au Centre de Formation du CDER à Marrakech. Elle vise à fournir aux participants la maîtrise des concepts, des méthodes et des outils de mise en œuvre des programmes nationaux d’électrification rurale.

Indonésie : conférence sur l’huile de palme et l’environnement. Les questions environnementales relatives à l’industrie de l’huile de palme occupe une place particulière dans les débats actuels sur les biocarburants.

Burkina Faso : Conférence internationale sur les enjeux et perspective des biocarburants pour l’Afrique. La Conférence se déroulera à Ouagadougou, Burkina Faso, les 27, 28 et 29 novembre 2007

Ressources

Derniers enregistrements de documents (études, applications, etc.) téléchargeables en ligne

Les dix documents les plus téléchargés sont proposés par les articles suivants :

Microcentrale hydraulique (fiche de conception). Cette fiche technique présente de manière synthétique (9pages) les différents éléments à prendre en compte pour concevoir, mettre en œuvre et gérer une installation de microhydroélectricité.

Mini-Grid design manual. Allen R. Inversin, National Rural Electric Cooperative association – Avril 2000 (anglais). Le Mini-Grid design manual étudie chapitre par chapitre les différentes étapes nécessaires à la réalisation d’un réseau allégé.

Le manuel du jatropha à Madagascar. Petit guide pour l’exploitation intégrée de la plante jatropha à Madagascar

Les biocarburants liquides. Ce document (en anglais) a été rédigé par Ökoinstitut. Il rapporte les travaux du séminaire organisé à New Dehli du 30 août au 1er septembre 2005 en collaboration avec le Fond Mondial pour l’environnement (Global Environmental Fund, GEF). Neuf documents présentés en séminaire sont également proposés en téléchargement (en anglais).

Technologies de valorisation de l’électricité dans le monde rural sénégalais : techniques et modes d’introduction. Très peu de chose a été fait pour promouvoir des usages productifs de l’énergie électrique, une fois celle ci rendue disponible dans une zone rurale. Ce document rapporte les résultats du projet PERACOD au Sénégal. Ce projet a pris le temps d’identifier les besoins, de concevoir et tester des équipements électromécaniques pour développer l’activité agricole et artisanale en zone rurale. Un document technique détaillé qui traite d’un sujet rarement analysé.

Essais comparatifs de deux moteurs diesels, l’un alimenté à l’huile de palme et l’autre, au gasoil. Ce document a été réalisé en juin 2006 par Gilles Deschepper. Il s’agit d’un rapport d’essais comparatifs de deux moteurs diesel identiques alimentés, l’un avec du gasoil et l’autre, avec de l’huile de palme.

Le « Document de projet » du MDP. Pour valider un projet au Mécanisme de développement propre (MDP), son promoteur doit tout d’abord rédiger « le Document de projet » du MDP. C’est sur la base de ce document que le projet sera éventuellement validé et enregistré au MDP. Il importe donc de le rédiger consciencieusement. Son contenu, très codifié est exposé ici.

Petites centrales hydroélectriques : généralités. Article récapitulatif sur l’hydroélectricité, qui propose pour finir un annuaire de liens vers une trentaine de documents, en libre téléchargement sur le portail du Riaed. Support pédagogique pour la conception de l’éclairage électrique. Diaporama, véritable outil de conception et de dimensionnement d’un dispositif d’éclairage réalisé par Electriciens sans frontières.

Liste des acteurs français du petit éolien. Ce document, réalisé en 2003 dans le cadre du projet européen Altener SWIIS, recense l’ensemble des acteurs français du petit éolien.

Blogues du Riaed

Blogue : petit site dédié à un projet, une rencontre, une institution…hébergé sur le portail du Riaed pour présenter des connaissances et proposer des ressources en libre téléchargement.

Formation des acteurs de l’électrification rurale. Une trentaine de documents préparatoires, une quinzaine de présentations en séance par des intervenants, et une quinzaine de présentations de la situation de l’électrification rurale dans des pays d’Afrique francophone, constitue ce blogue, réalisé à l’occasion de la session de formation, co-organisée à Marrakech, du 19 au 28 novembre 2007, par l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF) et le Centre de Développement des Énergies Renouvelables (CDER) du Maroc, avec l’appui de l’ASER (M. Amadou Sow) et du GRET (M. René Massé).

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6.

Vous pouvez aussi le faire en adhérant au réseau du Riaed, en qualité de membre, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve11

Opportunités de financement de projets

ESDA is looking for vendors of low-cost portable solar-charged battery-operated white LED lanterns to partner with us. Energy and Sustainable Development in Africa (E.S.D.A) is registered as a Cameroon-based non-governmental nonprofit association.(20/11/2007)

La Banque mondiale met en place deux nouveaux mécanismes de financement du carbone. Dans sa déclaration de presse du 11 octobre 2007, la vice Présidente de la Banque mondiale, en charge du développement durable, a annoncé que la Banque mettait en place deux nouveaux mécanismes de financement au bénéfice des pays en développement, pour soutenir leurs efforts de réduction des émissions de gaz polluants dans l’atmosphère.

Sites francophones sur l’énergie

Une liste de sites francophones et de réseaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubri…

Autres liens et réseaux

Une liste de sites anglophones et de réseaux internationaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubri…

Banque mondiale : "Les biocarburants : d’importants débouchés accompagnés de risques"

Les biocarburants offrent une source potentielle d’énergie renouvelable et pourraient ouvrir de vastes marchés pour les agriculteurs.

Toutefois, peu de programmes de biocarburants sont économiquement viables, et la plupart d’entre eux ont un coût social et environnemental : tensions à la hausse sur les prix des produits alimentaires, intensification de la compétition autour des terres et de l’eau, voire déforestation.

Les stratégies nationales en matière de biocarburants doivent être fondées sur une évaluation approfondie des opportunités et des coûts.

Cette fiche provient du Rapport sur le développement dans le monde 2008 publié par la Banque mondiale sous l’intitulé : « L’agriculture au service du développement ».

Au niveau mondial, la baisse des droits de douane et des subventions dans les pays industrialisés jouera un rôle essentiel pour répartir efficacement la production des biocarburants et garantir des bénéfices sociaux aux petits agriculteurs des pays en développement.

Les biocarburants pourraient devenir d’importants marchés pour l’agriculture, mais non sans risques.

Alors que le cours du pétrole est presque à son maximum historique et qu’il existe peu de carburants alternatifs pour le transport, le Brésil, les États membres de l’Union européenne (UE), les États-Unis ainsi que d’autres pays soutiennent activement la production de biocarburants liquides issus de produits agricoles, généralement le maïs ou la canne à sucre pour l’éthanol et différents oléagineux pour le biodiesel. Parmi les principales raisons invoquées pour l’appui des pouvoirs publics aux industries des biocarburants, en croissance rapide, figurent les bénéfices environnementaux et sociaux, notamment la lutte contre le changement climatique et la contribution à la sécurité énergétique.

Cependant les effets économiques, environnementaux et sociaux des biocarburants sont largement débattus ; il convient donc de mener une évaluation attentive avant d’accorder des subventions publiques à des programmes de biocarburants de grande ampleur. Ces effets dépendent du type de culture, du processus de production et des changements dans l’utilisation des terres.

La production d’éthanol et de biocarburants dans le monde

La production mondiale de l’éthanol à des fins de carburant avoisinait les 40 milliards de litres en 2006, dont 90 % produits au Brésil et aux États-Unis (voir figure ci-dessous). En outre, environ 6,5 milliards de litres de biodiesel ont été produits en 2006, dont 75 % dans l’Union européenne.

Le Brésil transforme environ la moitié de sa production de cannes à sucre en éthanol et a rendu son utilisation obligatoire. De nombreux autres pays en développement lancent actuellement des programmes de biocarburant fondés sur la canne à sucre ou sur des plantes riches en huile, telles que le palmier à huile, le jatropha et le pongamia.

Les biocarburants sont-ils économiquement viables et quel est leur effet sur les prix des produits alimentaires ?

Même si les études sur le potentiel économique des biocarburants n’en sont qu’à leurs débuts, les programmes actuels en la matière pourraient multiplier par cinq la part des biocarburants dans le transport mondial – de 1 % aujourd’hui à environ 6 % en 2020.

Certains États apportent un appui substantiel aux biocarburants, afin qu’ils puissent faire concurrence à l’essence et au diesel conventionnel. Ces aides peuvent prendre la forme d’incitations à la consommation (réduction de la taxe sur le carburant), d’incitations à la production (fiscalité incitative, garanties sur les emprunts et subventions directes) et d’obligation de consommation. Aux États-Unis, plus de 200 mesures d’aides coûtent entre 5,5 et 7,3 milliards de dollars par an, représentant 0,38 à 0,49 dollar par équivalent en éthanol d’un litre d’essence. Même au Brésil, il a fallu jusqu’à récemment un soutien actif de l’État par des subventions directes pour développer une industrie compétitive. En outre, les producteurs de l’Union européenne et des États-Unis reçoivent des aides supplémentaires par le biais de droits de douanes élevés sur l’importation d’éthanol.

La production de biocarburants a poussé à la hausse les prix des matières premières. L’exemple le plus clair est celui du maïs, dont le cours a grimpé de plus de 60 % entre 2005 et 2007, notamment en raison du programme américain sur l’éthanol, qui s’est ajouté à la réduction des stocks dans de grands pays exportateurs.

La hausse des prix agricoles imputable à la demande en biocarburants est désormais au cœur du débat sur un conflit potentiel entre alimentation et carburant. Les céréales nécessaires pour remplir d’éthanol le réservoir d’une 4X4 (240 kg de maïs pour 100 litres d’éthanol) permettraient de nourrir une personne pendant un an ; la concurrence entre alimentation et carburant est donc bien réelle. La hausse du cours des produits agricoles de base peut sérieusement compromettre la situation des populations pauvres, qui sont pour la plupart acheteurs net de ces produits. Cependant, nombre de producteurs pauvres sont, de leur côté, vendeurs net, et bénéficieraient donc de cette hausse.

Avenir : les technologies biocarburants de seconde génération ne seront pas viables avant plusieurs années et ne règleront pas la concurrence entre biocarburants et cultures alimentaires

La technologie des biocarburants pourrait à l’avenir reposer sur des cultures uniquement destinées à la production énergétique et sur des déchets agricoles et forestiers, réduisant ainsi potentiellement les tensions sur les prix agricoles. Toutefois, les technologies de seconde génération permettant de convertir la cellulose issue de ces déchets en sucres, distillés à leur tour pour obtenir de l’éthanol, ou pour produire du gaz dérivé de la biomasse ne sont pas encore viables commercialement, et ne le seront pas avant plusieurs années. En outre, la concurrence entre biocarburants et cultures alimentaires autour des terres et de l’eau risque de demeurer.

Les bénéfices et les risques en termes sociaux, environnementaux et de sécurité énergétique dépendent du contexte national.
La moindre dépendance vis-à-vis des importations de pétrole, qui contribue à la sécurité énergétique, est l’un des principaux arguments en faveur du développement de la production de biocarburants. Les bénéfices environnementaux et sociaux qu’ils présentent sont également fréquemment cités pour encourager les pouvoirs publics à financer les programmes de biocarburants et à prendre des mesures incitatives en la matière. Ces bénéfices dépendent fortement du contexte national, mais souvent moins qu’on ne le pense généralement.

Quels bénéfices potentiels en termes de sécurité énergétique ?

En l’état actuel de la technologie, les biocarburants ne peuvent améliorer que marginalement la sécurité énergétique des pays, car la production agricole nationale ne répond qu’à une faible part de la demande en carburants. Le Brésil est une exception avec la production d’éthanol. Selon les projections récentes, 30 % de la production de maïs américaine pourrait être convertie en éthanol d’ici 2010, mais cela ne représenterait qu’à peine 8 % de la consommation d’essence du pays. Les technologies de seconde génération, qui utilisent la biomasse agricole, pourraient apporter une plus grande contribution à la sécurité énergétique.

Quels bénéfices potentiels pour l’environnement ?

Les bénéfices pour l’environnement doivent être évalués au cas par cas, car ils dépendent des émissions de gaz à effet de serre associées aux cultures, au processus de production des biocarburants et au transport des biocarburants vers les marchés. Or, selon la Stratégie de l’UE en faveur des biocarburants, publiée en 2006, des modifications dans l’utilisation des sols telles que la déforestation ou l’assèchement de tourbières pour produire, par exemple, de l’huile de palme, peuvent annuler pendant des décennies les avantages en termes de réduction des gaz à effets de serre.

Au Brésil, l’utilisation des sols n’a pas changé puisque que ce sont des terres cultivées qui ont été exploitées ; on estime ainsi que la production brésilienne d’éthanol réduit d’environ 90 % les émissions de gaz à effet de serre. Le biodiesel est également relativement efficace, puisqu’il réduit ces émissions de 50 à 60 %. En revanche, cette réduction n’est que de 10 à 30 % pour l’éthanol produit à partir de maïs aux États-Unis. Dans ce type de cas, pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, il serait sans doute beaucoup plus efficace en termes de coûts d’améliorer le rendement des carburants dans les transports plutôt que de produire des biocarburants.

Quels bénéfices pour les petits exploitants ?

Les biocarburants peuvent profiter aux petits exploitants en créant des emplois et en augmentant les revenus ; toutefois, ces bénéfices risquent d’être limités en l’état actuel des technologies :

  • La production d’éthanol requière la présence d’économies d’échelle assez importantes, ainsi que d’une intégration verticale, du fait de la complexité du processus de production dans les distilleries ;
  • De même, la production de canne à sucre s’effectue généralement à grande échelle, même si, au Brésil, des systèmes de type coopératives permettent aux petits exploitants d’y participer dans une certaine mesure.
  • La production de biodiesel à petite échelle pourrait répondre à la demande énergétique locale (par exemple à travers les groupes électrogènes fixes) ; mais les marchés plus importants nécessiteront une qualité constante qui ne peut être obtenue que par une production à grande échelle.

Il faut définir des politiques publiques en faveur des biocarburants

Jusqu’à présent, la production de biocarburants dans les pays industrialisés s’est développée à la faveur de droits de douanes élevés, associés à de fortes subventions. Pour les pays en développement qui produisent ou pourraient produire efficacement des biocarburants à destination de nouveaux marchés d’exportation rentables, de telles politiques sont coûteuses. En outre, les consommateurs pauvres paient plus cher les produits alimentaires de base, du fait de la hausse des prix des céréales sur les marchés mondiaux, une hausse largement liée aux distorsions créées par les politiques publiques.

Les pays en développement autres que le Brésil peuvent-il miser sur les industries des biocarburants ?

Dans le cas des technologies de première génération, il est rare que les conditions économiques favorables soient réunies et que les bénéfices environnementaux et sociaux justifient de fortes subventions. Dans certains cas, comme pour les pays enclavés importateurs de pétrole qui pourraient devenir de bons producteurs de canne à sucre, les coûts de transport élevés pourraient rendre la production de biocarburants viable, même avec les technologies actuelles. Les bénéfices potentiels beaucoup plus élevés des technologies de seconde génération, notamment concernant la production de biodiesel à petite échelle, justifient d’importants efforts de recherche privée et publique.

La difficulté pour les gouvernements des pays en développement consiste à éviter de soutenir la production de biocarburants par des mesures incitatives causant des distorsions susceptibles de faire disparaitre d’autres activités plus rentables, et à mettre en place une règlementation et des systèmes de certification réduisant les risques alimentaires et environnementaux liés à la production de biocarburants. Ils doivent donc évaluer attentivement les bénéfices économiques, environnementaux et sociaux ainsi que les avantages en termes de sécurité énergétique.

Des systèmes de certification permettant de mesurer et d’indiquer les performances environnementales des biocarburants (par exemple, un indice vert des réductions des émissions de gaz à effet de serre) pourraient contribuer à réduire les risques environnementaux associés à la production de biocarburants à grande échelle. Cependant, pour être efficaces, ils nécessitent la participation de tous les grands producteurs et acheteurs, ainsi que la mise en place de solides dispositifs de contrôle.


Source : reprise d’une fiche publiée en Français sur le site de la Banque mondiale, sur cette page.

René Massé

Niger : La BID accorde 236 millions de dollars pour la construction d’un barrage sur le fleuve Niger

« Ce prêt a été négocié les 28 et 29 novembre 2007 à Djeddah (Arabie Saoudite) lors d’une table ronde qui a réuni une délégation nigérienne conduite par le Premier ministre Seyni Oumarou, et les responsables de la BID » indique un communiqué du gouvernement diffusé vendredi par la radio nationale.

Les travaux de construction de ce barrage débuteront en 2008.

L’ouvrage qui sera érigé à Kandadji, localité située à plus de 100 km de Niamey, sur le fleuve Niger, permettra d’assurer une retenue d’eau de près 1,6 milliard de m3.

Evalué à 300 milliards FCFA, le barrage de Kandadji permettra dans l’immédiat de maintenir la productivité, d’accroitre les productions agricoles et d’améliorer la qualité de l’eau et de l’environnement.

Il pourra aussi alimenter en eau une future centrale hydroélectrique, mais le financement de cette centrale reste à chercher auprès de partenaires privés du Niger. Actuellement, dépourvu de centrale hydroélectrique, le Niger approvisionne ses principales villes en électricité depuis le barrage de Kendji au Nigeria.


Source : article diffusé le 30 novembre 2007 sur le site du Journal Chrétien.

René Massé