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Burkina Faso : projet d’implantation d’une usine de biocarburants

Une convention cadre a été signée fin novembre 2007 entre le ministère de l’Agriculture et la société française AgroEd, qui prévoit l’implantation d’une usine de production de biocarburants au Burkina Faso.

Le Burkina Faso s’engage dans la production de biocarburants.

« Le Burkina Faso et la société française AgroEd ont signé, le mercredi 28 novembre 2007 au cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques une convention cadre pour le développement de la filière biocarburants.

En paraphant le document, le ministre d’Etat Salif Diallo et M. Charles Millon (membre du Conseil de surveillance d’AgroEd) ont convenu de développer la production de plantes oléagineuses nécessaires au biocarburant, tout en assurant que le développement de cette filière devrait se faire en pleine complémentarité avec les autres filières, notamment celle du coton, avec laquelle il sera possible de mettre en œuvre des synergies profitables tant sur le plan agricole qu’industriel. Les deux parties entendent mettre en œuvre un programme précis, qui part de la production de la graine à la production d’énergie, avec un effet d’entraînement notable sur le développement de l’irrigation, et le renforcement des capacités au niveau villageois, afin de contribuer à la lutte contre la pauvreté en milieu rural.

La production de la matière première impliquera les producteurs ruraux qui, outre la rémunération, bénéficieront d’un réseau d’encadrement en matière d’appui conseil. En définissant la nature de leur collaboration, tant au sujet du programme de plantation que sur le contenu des éléments chimiques se rapportant à la mise en œuvre de la filière, le ministère en charge de l’Agriculture et AgroEd s’associent au ministère chargé de l’Energie pour garantir le respect de la politique définie par le gouvernement du Burkina Faso pour le développement de la filière biocarburants. L’action de la société AgroEd s’insérera également dans les plans d’actions définis par FIDA et l’AFD.

La société AgroEd bénéficiera du soutien du gouvernement pour l’acquisition de terres pour la production et pour l’implantation d’une unité industrielle d’EMHV (l’Ester méthylique d’huile végétale), conformément aux textes en vigueur. Elle mettra sur le marché des biocarburants compatibles avec les normes internationales reconnues, notamment l’EMHV, la norme européenne EN14-214, pour laquelle elle s’engage à divulguer et diffuser toute information nécessaire et préalable auprès des usagers. »


Source : déclaration de presse diffusée dans un article publié dans Le Pays, à Ouagadougou, le 14 décembre 2007.

René Massé

Mali : Sirakorola, le premier village solaire

Mise en service du premier réseau de distribution d’énergie électrique du Mali alimenté par les énergies renouvelables.

Les habitants de Sirakorola, un village situé à 115 kilomètres de Bamako dans le cercle de Kati, garderont un souvenir agréable de la journée du mercredi 30 janvier 2007. C’est ce jour là qu’a été officiellement mis en
marche le réseau électrique dont a été dotée la localité à partir des énergies renouvelables. Du coup, Sirakorola devient le premier village solaire du pays.

L’événement a donné lieu à une fête populaire qui a mobilisé tout le fonds culturel et artistique du village. Les nouvelles installations ont été inaugurées par le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, M. Hamed Diane Séméga, en présence du gouverneur de la Région de Koulikoro, Mamadou Issa Tapo, du maire de Sirakorola, Souleymane Coulibaly et de nombre d’autres personnalités.

Un potentiel extraordinaire : une politique pour la valoriser

« Si nous ne réglons pas le problème d’accès du monde rural à l’énergie moderne, il vaut mieux cesser de parler de développement », a déclaré le ministre. Afin d’améliorer les conditions de vie des populations rurales, le gouvernement a entrepris un vaste programme d’électrification rurale qui a abouti à l’adoption du document de politique énergétique nationale en mars 2007.

Cette politique prévoit de mettre en valeur l’extraordinaire potentiel en énergies nouvelles et renouvelables (soleil, eau, vent et biomasse).

L’accès à l’énergie dans le village de Sirakorola

C’est par l’entremise du Centre national de l’énergie solaire et des énergies renouvelables (CNSOLER) que les installations de Sirakorola ont été réalisées. Sirakorola devient ainsi « le village solaire phare du pays ». Grâce à l’énergie du soleil et du vent, plusieurs structures ont été électrifiées : la préfecture, l’école, la mairie et la mosquée. En plus de l’éclairage, le CSCOM a été équipé d’un réfrigérateur, d’un congélateur et de chauffe-eau solaires. Des lampadaires solaires éclairent la place du marché.

Le village a été doté d’une vingtaine de cuiseurs solaires. Des périmètres maraîchers sont équipés de pompes qui fonctionnent à l’énergie éolienne. Aujourd’hui, Sirakorola dispose d’unités de production de glace et de conditionnement de lait. Grâce à l’énergie solaire, on peut recharger des batteries et faire sécher des fruits et légumes, de la viande et du poisson.

Le coût total des réalisations est estimé à 34 millions Fcfa financés essentiellement par le Programme des Nations unies pour le développement. La population de la commune y a contribué à hauteur de 10%. « Aujourd’hui est un grand jour pour nous ! » Pour Mme Fatoumata Sangaré, la présidente du groupement des femmes de Sirakorola, ces équipements allégeront considérablement les tâches quotidiennes des femmes du village.

Pour M. Seydou Coulibaly, propriétaire d’une boutique au marché du village, c’est vraiment une nouvelle ère qui commence. Il est persuadé qu’avec l’éclairage public, les affaires marcheront même la nuit. La maraîchère, Mme Bintou Sané était également aux anges. Elle ne jettera plus ses produits invendus car elle a, désormais, la possibilité de les conserver. Elle envisage même d’aller vendre ses produits dans d’autres localités de la zone.

Mais c’est le maire, M. Souleymane Coulibaly qui s’estime le plus heureux de tous : « Car enfin, ma commune sort du noir ! », s’est-il félicité.


Source : un article mis en ligne le 02 février 2007 sur le site de l’Essor

Pépin Tchouate

Sénégal : biocarburant – une unité de transformation en vue à Tambacounda

Pour faire fonctionner les moteurs en biodiesel, une unité de transformation pourrait être installée dans la région de Tambacounda où la culture du Jatropha est de plus en plus intense.

Ce projet de trans-estérification des huiles du Jatropha en biodiesel pourrait permettre aux cultivateurs de faire fonctionner leur moteur en biodiesel et de s’affranchir partiellement de leur dépendance vis à vis des combustibles fossiles (diesel).

Le Projet intégré de production agricole et de valorisation agro-industrielle du biodiesel de la région de Tambacounda, dénommé « Yellitare-bio Sénégal », va mettre en place une unité de transformation de biodiesel à partir de l’huile de Jatropha.

Cette annonce a été faite le jeudi 11 Septembre 2007 par M. Serigne Amar, vice-président de l’Association africaine pour la promotion des biocarburants, par ailleurs co-promoteur du projet avec M. El Hadji Mamadou Omar Sall, président du Collectif régional des producteurs de banane de Tambacounda (CORPROBAT) et superviseur national adjoint du programme biocarburant. Au cours de cette rencontre, les producteurs se sont engagés à exploiter 10.000 hectares de Jatropha le long du fleuve Gambie allant de Gouloumbou à Kédougou sur 300 Km.

Il est prévu de mettre une première unité pilote de trans-estérification des huiles en biodiesel à Tambacounda, d’une capacité de 200 litres/heure. Cette unité est conçue pour être agrandie au fur et à mesure des besoins et de l’évolution de la technologie. Des offres venant notamment du Brésil ont déjà été reçues.

M. Serigne Amar est revenu sur l’importance de l’huile produite « qui est pure ». « Avec cette huile, il est possible de faire fonctionner toutes les machines fixes et à pression basse ». Cela permettra aux producteurs de banane, qui utilisent beaucoup de carburant, d’utiliser cette huile dans les moteurs de leurs motos pompes et de faire tourner leurs groupes électrogènes pour produire de l’électricité.



Source : un article publié le 14 septembre 2007 sur le site de AllAfrica.com

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

République Démocratique du Congo : les nations arabes pourraient financer l’acquisition d’équipements électriques marocains

Le Vice-ministre de l’Energie de RDC s’est rendu au Maroc pour étudier les facilités de financement dont le RDC pourrait bénéficier pour acquérir des matériels électriques fabriqués par des sociétés marocaines.

La Société Nationale d’Electricité (Snel) de la RCD souhaite acquérir des équipements électriques tels que les transformateurs de distribution MT/BT, les disjoncteurs MT et BT, les protections MT et BT, les câbles BT torsadés, les cellules MT et BT, les cabines complètes clés en main, les matériels électriques pour les lignes etc. Elle pourrait bénéficier de financements directs des Nations arabes pour financer ces achats au Maroc.

Du 4 au 12 septembre 2007, le Vice-ministre de l’Energie du RDC, M. Arthur Sedea-Ngamo, et l’Administrateur-délégué général adjoint de la Snel, Mme Bernadette Tokwaulu, ont effectué à cet effet une visite de travail à Casablanca sur invitation du groupement SOFA du Maroc et LITTORAL son partenaire agrée en Afrique centrale. Ils ont pu rencontrer les sociétés Sofa, Nexans, Grimar et Ines… occasion de se rendre compte que dans le cadre de la coopération Sud/sud, il était possible de trouver des matériels électriques compétitifs.

Mais pour que ces relations se concrétisent et soient pérennes, elles doivent s’inscrire dans un cadre commercial, a estimé Bernadette Tokwaulu. D’où l’invitation lancée à ces partenaires à visiter la RDC afin de proposer à la Snel des préfinancements de projets ou d’équipements sous forme notamment de crédits fournisseurs à garantir par la Snel.

La mission a également visité l’Office nationale d’électricité du Maroc, ONE pour un échange d’expérience en matière d’électrification rurale. Le taux d’électrification rurale au Maroc est de 91%. L’ONE a fait part à la Snel de son ouverture pour établir des relations commerciales sur base de son expertise en matière d’électrification, de gestion commerciale et de formation.

Pour Mme Tokwaulu Aena, la concrétisation de ces contrats et la bonne gestion de ces relations d’affaires pourraient permettre à la Snel et à la RDC d’avoir accès aux financements et dons des Nations Arabes qui soutiennent les efforts à l’exportation de leurs entreprises.


Source : un article de M. Théodore Ngangu publié en ligne sur le site de Digitalcongo.net

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Selon un rapport de l’ONU, plus de la moitié de la population mondiale vit désormais en ville

L’ONU a publié son dernier rapport sur la population mondiale. Il révèle la forte croissance des villes au détriment des campagnes. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les citadins sont plus nombreux que les campagnards.

D’après l’ONU, la population mondiale s’élève actuellement à 6,6 milliards d’habitants dont un peu plus de la moitié vit en milieu urbain, et, pour la plupart, dans les pays en développement. Cette évolution n’est pas sans incidence sur la problématique de l’accès à l’énergie dans les pays en développement.

La croissance des villes va se poursuivre : elle est inévitable

D’ici à 2050, selon le rapport, la population mondiale fera un bond de plus de 37 %, passant de 6,616 milliards à 9,076 milliards d’habitants, les plus fortes augmentations s’enregistrant en Asie et en Afrique.

La croissance étant inévitable, les gouvernements doivent élaborer en temps utile des politiques qui permettent de transformer de potentielles crises en opportunités. « S’ils attendent, il sera trop tard », précise Mme Ahmed Obaid, directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population. « Cette vague d’urbanisation est sans précédent. Les changements sont trop vastes et trop rapides pour permettre aux planificateurs et aux décideurs de se borner à réagir : en Afrique et en Asie, le nombre de citadins augmente d’environ un million chaque semaine en moyenne. Les dirigeants doivent faire preuve de perspicacité et prendre des mesures prévoyantes afin d’exploiter pleinement les possibilités offertes par l’urbanisation ».

Il faut donc anticiper et s’adapter

M. William Cobbett de la Banque mondiale, directeur de l’Alliance des villes, coalition mondiale des villes appuyée par la Banque mondiale et visant à réduire la pauvreté en milieu urbain, a déclaré que le rapport de l’ONU identifie « trois urgentes initiatives de politique » consistant à :

  • Reconnaître le droit des populations pauvres de vivre en ville, en abandonnant toute tentative de décourager la migration et de freiner la croissance urbaine ;
  • Adopter une vision large et à long terme de l’utilisation de l’espace urbain : en fournissant des terrains viabilisés au minimum pour la construction de logements, en assurant une planification anticipée afin de promouvoir une utilisation durable des terres, et en portant le regard au-delà des limites des villes pour réduire au minimum leur « empreinte écologique » ;
  • Et engager des efforts internationaux concertés visant à appuyer des stratégies pour l’avenir des villes.

C’est l’Afrique (subsaharienne) qui connaitra la plus forte croissance urbaine

Quatre des dix « mégavilles », abritant au moins 10 millions d’habitants, se trouvent en Asie du Sud — Bombay, Calcutta, Delhi et Dhaka. L’Asie abrite les 3/5 de la population mondiale, mais c’est l’Afrique qui connaîtra la plus forte croissance démographique au cours des prochaines décennies.

D’après les projections, la population africaine sera plus de deux fois plus nombreuse d’ici 2050 : elle passera de 945,3 millions en 2007 à 1,937 milliard d’habitants, 88 % de cette croissance étant enregistré en Afrique subsaharienne où se trouvent bon nombre des pays les plus pauvres de la planète. Si l’Afrique est encore principalement rurale, la future croissance s’observera pour l’essentiel dans les zones urbaines, dont la population passera de 294 millions d’habitants en 2000 à 742 millions en 2030.

Les autres régions sont plus ou moins concernées

La population des autres régions en développement croîtra rapidement, allant de 335 millions à 598,5 millions d’habitants d’ici 2050 dans les pays arabes, et de 576,5 millions à 782,9 millions d’habitants dans les pays d’Amérique latine et des Caraïbes.

En Amérique du Nord, le rythme de croissance devrait être nettement plus lent d’ici à 2050, la population canadienne passant de 32,9 millions à 42,8 millions d’habitants, et celle des États-Unis de 303,9 millions à 395 millions d’habitants.

L’Europe et certains pays de l’ex-Union soviétique sont les seules régions où l’on s’attend à une baisse démographique. La population européenne devrait diminuer de 727,7 millions à 653 millions d’habitants, et celle de la Russie de 141,9 millions à 111,8 millions d’habitants. La population ukrainienne connaîtra la plus forte baisse, soit de 45,5 millions à 26,4 millions d’habitants, cette tendance étant alimentée par un faible taux de fécondité ainsi que par la migration continue, notamment la mobilité interne au sein de l’ex-Union soviétique.

En guise de conclusion

L’un des mythes de la croissance urbaine, souligne le rapport, est que l’exode rural doit être contenu. Le rapport note que les migrants qui s’installent en ville opèrent généralement des « choix rationnels » qui leurs donnent plus d’options d’habitabilité que n’auraient pu leur offrir les villages ruraux. L’ouvrage Migrations internationales, développement économique et politique que vient de publier la Banque mondiale tire une conclusion similaire.


[Source : article publié sur le site de la Banque mondiale, à l’occasion de la Journée mondiale de la population, le 11 juillet 2007.

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Madagascar : la Commission européenne finance quatre projets d’accès à l’énergie en zones rurales

Présentation des quatre projets d’accès à l’énergie en zones rurales qui bénéficieront de l’appui financier de la Commission européenne dans le cadre de la Facilité Energie du 9 ème FED.

La signature des quatre conventions dont le montant total s’élève à 10,5 millions d’euros a eu lieu au ministère des Finances et du Budget, le 11 décembre 2007. EDF, le CNRIT, le CIRAD et le GRET sont les partenaires européens qui contribueront à leurs réalisations.

La Facilité Energie est un financement de l’Initiative Européenne pour l’Energie, qui vise à faire progresser la demande et l’accès aux services énergétiques dans les zones rurales et améliorer la gestion intégrée et la gouvernance de l’énergie. Avec sept projets soutenus sur 80 pour l’ensemble des pays ACP, et plus de 30 millions d’Euros de subvention obtenu sur un peu plus de 180 millions d’Euros alloués, Madagascar figure parmi les pays qui ont le plus bénéficié de la « Facilité Energie ».

Les quatre projets dont les conventions viennent d’être signées sont :

  • Le premier projet porte sur l’électrification des villes d’Andapa et de Sambava et de 26 autres villages situés entre les deux agglomérations, à partir de la construction d’une nouvelle centrale hydroélectrique de 6 MW sur la rivière Lokoho. Il sera mis en œuvre par l’Electricité de France (EDF) en partenariat avec Electricité de Madagascar.
  • Le deuxième projet concerne l’élaboration d’une stratégie énergétique et la mise en œuvre d’un plan de gestion des forêts, source de bois énergie, de la région Atsimo Andrefana. Il est initié par le Centre National de Recherche Industrielle et Technologique (CNRIT).
  • Le troisième projet concerne l’électrification de villages dans les régions de Haute Matsiatra, Anosy, Boeny et autour de Moramanga à partir de six générateurs fonctionnant au bois et la mise en place de plan d’aménagement et de gestion forestière des zones sources de biomasse. Il a été conçu et proposé avec le centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le développement (CIRAD).
  • Le dernier projet vise à fournir un accès à des services électriques à la population de 8 communes des régions Vakinankaratra, Haute Matsiatra, Vatovavy Fitovinany et Atsinanana. L’électricité sera produite à partir de microturbines hydrauliques. Il procèdera aussi à la vulgarisation des mécanismes de développement de la filière des petits réseaux hydroélectriques autonomes en milieu rural. Ce projet a été formulé avec le Groupe de Recherche et d’Echanges Technologiques (GRET).

Source : un article de Lanto publié le jeudi 13 décembre 2007 sur le site Madagascar Tribune.

René Massé

Sénégal : l’Espagne aidera le Sénégal à produire du biocarburant

Les espagnols pourraient prochainement former des experts sénégalais dans la culture des plantes productrices de biocarburant.

Transfère de compétences par les espagnols dans la culture in vitro des oléagineuses afin de permettre au Sénégal de produire des biocarburants.

Le Conseil régional de Tenerife et le gouvernement du Sénégal signeront en décembre 2007 un protocole de collaboration pour la culture de plantes destinées à la production de biocarburants. En vertu de cet accord, le conseil de l’Ile de Tenerife s’engage à collaborer pour l’installation au Sénégal d’un laboratoire afin de cultiver in vitro des plantes oléagineuses qui seront utilisées dans la production de biocarburants.

Une équipe de techniciens sénégalais se rendra à l’Ile de Tenerife pour suivre une formation spécialisée dans la culture in vitro de plantes oléagineuses et dans la gestion dudit laboratoire.

En plus de ce laboratoire, les autorités de l’Ile canarienne aideront le gouvernement sénégalais à mettre sur pied des projets agricoles et d’élevage, visant à fixer les populations locales et à éviter l’émigration clandestine des jeunes sénégalais vers l’ Archipel des Canaries.


Source : un article publié sur le site Rewni.com

Elhadji SYLLA, ASER

Guinée : inauguration de la microcentrale électrique de Kountya

La Banque mondiale, le gouvernement de la Guinée et un opérateur privé ont financé la réalisation d’une microcentrale électrique.

Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du programme d’électrification rurale soutenu par la Banque mondiale et le GEF et mis en œuvre par le Bureau d’Electrification Rurale Décentralisée (BERD).

La communauté rurale de développement (CRD) de Kountya dans la sous-préfecture de Koubia, préfecture de Gaoual, vient d’être dotée d’une microcentrale d’électricité. Cet investissement d’une valeur de 261 millions GNF a été conjointement financé par le gouvernement guinéen, le Fonds mondial de l’Environnement et un opérateur privé.

M. Mamadou Saliou Kansamba, l’opérateur privé, fils de la localité, a contribué à hauteur de 20%. Il a reçu un appui financier du Fonds d’électrification rurale décentralisée (FERD), qui est alimenté par le gouvernement guinéen à 30% et par la Banque mondiale (à travers le Fonds pour l’Environnement Mondial) pour les 50% restant .

La microcentrale de Kountya va contribuer à la lutte contre la pauvreté dans cette localité rurale de la région de Boké.

La cérémonie d’inauguration de ladite centrale a eu lieu en présence des responsables du Bureau d’électrification rurale décentralisée (BERD), du gouverneur de Boké et les autorités de Gaoual.


Source : un article publié le 19 août 2007 sur le site GuinéeConakry.info.

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

L’île de la Réunion s’intéresse à l’énergie des vagues

L’Australie a déjà expérimenté la production d’énergie de la houle et des courants marins. La Réunion, intéressée par ces technologies innovantes, pourrait envisager de les expérimenter…

Selon cet article, paru dans le journal de La Réunion CLINACOO, les autorités de la Réunion ont manifesté leur intérêt pour deux procédés innovants de valorisation de l’énergie de la mer : BIOSTREAM et BIOWAVE.

L’Agence régionale de l’Energie Réunion (Arer) s’est montrée très intéressée par la proposition d’une jeune entreprise australienne, Bio powersystems, de deux systèmes innovants de production d’énergie à partir de la mer : Biostream (l’énergie par le courant) et Biowave (par la houle). Mais rien n’est fait, ce n’est que le début d’une longue aventure passionnante.

Une délégation réunionnaise, composée du président de Région M. Paul Vergès et de M. Laurent Gautret, directeur technique de l’Arer, a rencontré l’entreprise australienne Bio Powersystems, détentrice de ces innovations technologiques. Le plus séduisant des deux, le Biowave, censé fournir de l’énergie grâce à la houle, mime les algues sous-marines. Ce procédé est conçu en fibres de verre, ancré jusqu’à 40 mètres de fond, s’apparentant à des cylindres géants et rétractables en cas de forte houle. Il a retenu l’attention de M. Laurent Gautret qui envisage une étude de faisabilité et une adaptation aux conditions de l’Ile. Ces deux technologies pourront faire l’objet d’un partenariat sur l’ïle de la Réunion, étant donné la défiscalisation et les conditions tarifaires très avantageuses : “Les électrons propres peuvent être revendus à EDF 15 centimes d’euros le kWh”.

Pour plus de détails sur l’énergie de mer à la Réunion, consulter http://energiesdelamer.blogspot.com/


Source : un article diffusé sur http://www.clicanoo.com/index.php?page=article&id_article=169476″ class=’spip_out’>cette page] du site de Clicanoo.

Pépin Tchouate, René Massé