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Sénégal : inauguration d’une centrale électrique à Kounoune, près de Dakar

Cette nouvelle infrastructure permettra de réduire « de manière significative », les délestages subis ces dernières années par les populations et les industriels du pays, a indiqué M. Madani Tall, le directeur des opérations de la Banque pour le Sénégal, lors de la cérémonie d’inauguration.

Le chef de l’État a inauguré mardi 22 janvier 2008 la centrale électrique de Kounoune. Le coût global de 45 milliards de FCFA a été financé par la Banque mondiale par le biais de sa filiale, la Société financière internationale, par le gouvernement du Sénégal et par d’autres partenaires.

D’une capacité de 67,5 mégawatts, la centrale va augmenter la capacité du parc de production d’électricité de 13,5% et permettra ainsi à la SENELEC de fournir de l’électricité à plus de 200.000 foyers, éclairant plus d’un million de Sénégalais.

M. Tall a indiqué que « le secteur Energie du Sénégal doit être redressé en combinant les restructurations financières et les réformes pour une performance accrue profitant aux consommateurs sénégalais, ménages et entreprises qui ont droit à une électricité disponible, de qualité et d’un coût raisonnable ».

« Ce secteur nécessitera, a-t-il relevé, davantage d’investissements et des financements très importants mobilisables auprès du secteur privé et des bailleurs de fonds ».

Le directeur des opérations de la Banque mondiale a annoncé qu’un processus était en cours pour sélectionner des promoteurs privés pour le financement et la réalisation d’une autre centrale électrique, d’une capacité supplémentaire de 70 mégawatts. Son installation est prévue à Tobène. « Riche de notre expérience commune sur ce projet de Kounoune, nous espérons pouvoir accélérer la mise en œuvre du projet de Tobène pour l’inaugurer, Inch’Allah, en 2010 », a-t-il indiqué.


Source : un article diffusé sur le site Internet de AllAfrica, le 23 janvier 2008.

René Massé

Afrique de l’Ouest : l’UEMOA adopte un document de stratégie de réduction de la pauvreté

Ce document a été adopté à l’issue de la 33ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO qui s’est tenue à Ouagadougou (Burkina Faso) le 18 janvier 2008. Il décrit les programmes à entreprendre en addition à ceux déjà existants dans les États en vue d’assurer une certaine efficacité et une cohésion au niveau régional.

La situation d’urgence que connait le secteur de l’énergie dans tous les pays de la région a été particulièrement évoquée à cette occasion.

De nombreux domaines sont concernés

Ce document, qui est un projet conjoint des commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA, avait été recommandé à l’examen des chefs d’Etat et de gouvernement, par le conseil des ministres au cours de leur session de décembre 2007 à Ouagadougou. Il traite de nombreux domaines, et suggère de multiples actions comme :

  • Sur l’accès à des données de qualité pour la planification économique et le développement dans la région, la mise en place d’un fonds de soutien au développement des statistiques destiné à financer les différents programmes de développement des statistiques, et le renforcement des capacités des États ainsi que les institutions de formation de la région ;
  • Concernant les défis de la mobilité inter-communautaire et l’émigration vers les pays tiers, l’adoption d’une approche commune sur les migrations qui prenne en compte les dimensions régionales des migrations, notamment le développement des points de départ des migrants et la formulation d’une stratégie régionale de planification du territoire ;
  • Sur la question de l’Accord de partenariat économique (APE) en cours de négociation avec l’Union européenne, la Conférence a réaffirmé son engagement à continuer de négocier en bloc et la charger de convoquer une réunion des États de la Commission afin d’élaborer un cadre approprié sur les APE.

En particulier, concernant le secteur de l’énergie

Dans le secteur de l’énergie, la Conférence a entériné le plan d’urgence pour la fourniture d’énergie et proposé que des sources alternatives d’énergie soient explorées pour permettre à la région de faire face , dans les meilleurs délais, aux pénuries que connaissent les zones rurales en particulier.

Les chefs d’État et de gouvernement ont donné leur accord pour qu’un programme spécial d’énergie soit élaboré pour le Cap Vert en raison de sa situation insulaire.


Source : un article diffusé le 18 janvier 2008 sur le site de Afriquenligne

René Massé

Sénégal : 500 000 quintaux accordés aux exploitants forestiers de combustibles ligneux pour 2008

Comme chaque année une réunion s’est tenue pour procéder à la répartition des quotas nationaux annuels agréés par les services forestiers. En 2007, 740 000 quintaux avaient été autorisés. A cause des perturbations intervenues dans la distribution du gaz, les exploitants forestiers ne pourront exploiter à partir de février 2008 que 500 000 quintaux de bois, dans les trois régions d’exploitation forestière que sont : Kolda, Ziguinchor et Tambacounda.

En effet, depuis l’avènement de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale en 2004, le Sénégal, dans un souci de gestion rationnelle des ressources ligneuses, fixe les quotas de bois à exploiter annuellement à la barre de 500 000 quintaux pour le charbon, le bois de sculpture, le bois de menuiserie ou pour le bois de cuisine.

Le ministre de l’Environnement, de la protection de la nature, des bassins de rétention et des lacs artificiels, M. Djibo Kâ a présidé la réunion de la commission nationale de répartition des quotas de bois à exploiter pour 2008, en présence des exploitants forestiers. Le tonnage de bois sera réparti d’accord-parties entre les organisations agréées d’exploitants forestiers.

Cette année, pour favoriser une politique durable et participative des ressources forestières, le ministre a proposé une innovation : en lieu et place des quotas attribués aux exploitants, M. Djibo Ka a proposé des zones à exploiter. Mais après exploitation, ces zones seront à la charge des exploitants qui auront l’obligation de procéder au reboisement. Une idée qu’approuve le président de l’Union nationale des coopératives des exploitants forestiers du Sénégal (Unifs). Selon M. Abdoulaye Sow, « au niveau de nos organismes, nous devons, de plus en plus, travailler toujours en équipe, améliorer nos capacités de gestion, nous professionnaliser, investir dans la forêt. Cette dernière est une ressource ; sa préservation est liée à sa mise en valeur, à son exploitation, mais également une exploitation rationnelle bien pensée s’appuyant sur une stratégie de gestion efficace et comprise par tous' ».

Par ailleurs, le ministre a fait part aux exploitants forestiers son inquiétude de voir la désertification avancer à grands pas, même dans les régions d’exploitation forestière de Kolda, Tambacounda et Ziguinchor. »‘Mon problème fondamental, aujourd’hui, est que les réserves forestières de la Casamance et du Sénégal oriental sont menacées par l’avancée de la désertification. Le désert gagne le pays dans son ensemble et de façon énorme ». Pour le ministre de l’Environnement, il y a certes des phénomènes écologiques dans la désertification de notre pays, mais il y a surtout la destruction du fait de l’homme. « La désertification est un fléau mondial, mais dans notre pays, il faut être extrêmement ferme » a t-il déclaré.

Les exploitants forestiers ont émis le souhait d’être éligibles auprès des banques comme la Caisse nationale de crédit agricole. Ce à quoi, le ministre de l’Environnement entend donner une suite favorable.


Source : un article de M. Mamadou Sarr, publié le sur le site Internet de WalfFadjri

René Massé

Maroc : l’ONE va créer une antenne à Londres

ONE International, antenne de l’Office National de l’Electricité, sera chargée de promouvoir la politique de coopération avec l’Afrique subsaharienne

« A terme, elle pourra être cotée à la Bourse de Casablanca et sur l’AIM – Alternative Investment Market – de Londres », espère M. Younes Maamar, directeur de l’Office et architecte du projet.

L’ONE va se doter d’une tête de pont à Londres

ONE International servira de plateforme pour les interventions de l’ONE en Afrique subsaharienne. L’ONE a choisi Londres pour deux raisons : la proximité avec les opportunités de financements et la concentration des informations. L’Office a déjà recruté le directeur général de ONE International, M. Mohamed Sedenou.

L’ONE, déjà présent en Sierra Leone et au Sénégal

L’ONE a bel et bien une stratégie de développement de ses activités en Afrique, même si elle se construit au fil des opportunités.

-1. Sénégal :

Sa réussite la plus récente est l’obtention, fin 2007, d’une concession pour l’électrification rurale au nord du Sénégal.

-2. Sierra Leone :

C’est l’implication la plus ancienne de l’Office marocain : la réhabilitation de la production et de la distribution d’électricité en Sierra Leone. La National Power Autority de Freetown devait faire face à trois problèmes :

  • Lutter contre les pertes sur son réseau : les pertes étaient de 41% à la prise de responsabilité de l’ONE, l’intervention de l’Office marocain les a déjà ramenées à 18% ;
  • Réhabiliter sa centrale : pour faire passer la puissance de production de 5 mégawatt, à 18 aujourd’hui avec pour objectif d’arriver à 40 ;
  • Récupérer ses créances auprès de ses clients.

Autres projets d’implication à l’étude

Une duplication de l’expérience Sierra Leone est en préparation avec le Tchad, portant sur la réhabilitation du réseau de distribution. Une autre est en projet au Liberia, avec un financement de l’International Finance Corp.

En fait, résume M. Younes Maamar, le développement de l’ONE en Afrique subsaharienne s’appuie sur trois métiers bien maitrisés par l’Office marocain : les réhabilitations, les recouvrements auprès des clients et la mobilisation des fonds.



Source : un article publié le 18 janvier 2008 dans l’édition numérique de l’Economiste.

René Massé

Tunisie : les programmes de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies renouvelables permettraient d’économiser 100 millions de tonnes équivalent pétrole d’ici 2030

Telles sont les conclusions d’une étude stratégique portant sur l’utilisation rationnelle de l’énergie en Tunisie.

Le XIème plan de développement (2007/2011) envisage d’économiser globalement 640 mille TEP d’énergie en 2010.

Le programme triennal de maîtrise de l’énergie 2005/2008

Ce programme, une des principales composantes de la politique tunisienne dans ce domaine, prévoit une économie d’environ 1,25 millions de TEP, soit en moyenne 300 mille TEP par an et une réduction de 220 millions de dinars (MD) de la subvention de l’État.

Les orientations principales de ce programme sont la consolidation de l’efficacité énergétique dans le secteur industriel, la certification énergétique des équipements électroménagers, l’utilisation des technologies de la cogénération par l’installation d’unités de production d’une capacité de 50 MW aux environs de 2008 et de 60 MW supplémentaires aux environs de 2011, ainsi que l’utilisation du gaz naturel dans les secteurs industriels et de l’habitat.

Le XIème plan de développement 2007/2011

La Tunisie s’est fixé des objectifs ambitieux :

  • En matière d’énergies renouvelables dans le cadre des orientations du XIe plan à savoir : relever leur part dans la consommation nationale d’énergie primaire à 6,5% en 2030, contre moins de 1% actuellement, et réduire l’intensité énergétique (rapport de la consommation d’énergie et de la production mesurée par le PIB) d’environ 2% par an.

Fondée sur le développement de l’énergie éolienne pour la production de l’électricité, la stratégie tunisienne se propose de relever la production nationale d’électricité à près de 175 MW en 2010, soit 4,2% de la capacité globale de la production électrique.

Le programme de généralisation du chauffage solaire de l’eau (chauffe-eau solaire) qui s’étend sur la période 2005/2011, a réalisé, pour sa part, un véritable changement dans le développement de ce marché en Tunisie. Celui-ci a, en effet, permis d’installer 57 mille m2 de capteurs solaires jusqu’à 2006, avec un objectif de 620 mille m2 à l’horizon 2010 et de réduire ainsi la subvention de l’État de 2,5 MD par an.

  • Pays aux ressources naturelles modestes, la Tunisie s’emploie également à consolider ses réalisations en matière de maîtrise de consommation d’énergie. l’État envisage à cette fin :
    • de mettre en place des outils de financement innovants, tels que le montage de mécanismes de financement dédiés à l’efficacité énergétique, s’articulant autour des objectifs du Fonds National de Maîtrise de l’Energie,
    • de consolider le cadre règlementaire et les programmes de recherche et développement pour réduire la facture énergétique qui devient de plus en plus lourde pour l’économie du pays.

Source : un article diffusé sur le site Internet de Tunisia Online le 15 Janvier 2008.

René Massé

Europe : des scientifiques de la Commission européenne dénoncent l’inefficacité environnementale et le coût du programme biocarburant préconisé pour l’Union européenne

La politique de promotion des biocarburants décidée par la Commission européenne ne contribuera pas à réduire les émissions de gaz à effet de serre, et son coût excèdera largement ses bénéfices ! Telle est la conclusion d’une étude de travail réalisée par le Joint Research Center (JRC) de la Commission européenne.

En mars 2007, l’Union européenne a décidé de porter de 2% à 10% en 2020 la part des biocarburants dans le transport, en réponse à la crise du pétrole, au problème de sécurité des approvisionnements et à celui des changements climatiques.

Pour éviter les risques de compétition entre la valorisation énergétique des productions agricoles et leurs usages alimentaires, ce programme implique de développer de nouvelles technologies, une seconde génération de biocarburants produits à partir de ressources qui ne font pas concurrence avec les aliments.

La Commission doit présenter le 23 janvier 2008 une législation détaillée destinée à promouvoir le développement et l’utilisation de ces énergies alternatives au pétrole.

Problèmes soulevés par l’étude

En se référant à l’analyse de coût-bénéfice (qui n’a pas été formellement approuvée par la Commission), ce programme sera extrêmement couteux et ne génèrera ni réduction de gaz à effets de serre, ni création d’emplois.

  • Réduction de gaz à effets de serre (GES) : « L’incertitude est trop grande pour pouvoir dire si l’objectif de pénétration de 10% de biocarburant dans les transports en Union européenne permettra de réduire les émissions de GES ou non ». Les émissions indirectes dues à la conversion de terres arables ou de forêts en biocarburants et le déplacement de la production de produits agricole pour l’alimentation et l’élevage à l’extérieur de l’Union européenne peuvent « réduire à néant les réductions liées à l’utilisation de biocarburants dans l’Union européenne ». Cette étude ajoute : « Les procédures de certification sont nécessaires, mais ne peuvent pas effacer ce problème ». L’étude ajoute qu’avec les mêmes ressources financières, il aurait été plus efficace en terme de réduction des émissions de GES de transformer la biomasse en électricité
  • Création d’emplois : l’étude indique que la création d’emplois dans le secteur des biocarburants sera largement compensée par la destruction d’emplois dans d’autres secteurs affectés par ce programme biocarburant : en conséquence, ces scientifiques estiment que l’effet en termes de création nette d’emplois sera « insignifiant ».
  • Coût-bénéfice : « Les coûts vont probablement excéder les bénéfices » prévoit l’étude, qui évalue ce différentiel entre 33 et 65 billions d’Euros, avec une probabilité de 80%.

Les réactions

Une porte parole de la Commission européenne, cité dans le Financial Times, indique que ce rapport de JRC n’a pas été revu par ses paires. Ce n’est qu’une contribution au débat.

M. Rob Vierhout, secrétaire général de l’association européenne du carburant bioéthanol (eBIO) rappelle également que ce rapport n’a aucune valeur officielle n’ayant pas encore été révisé, accusant au passage le groupe de scientifiques de la JCR de partialité à l’encontre des biocarburants, et regrettant de n’avoir pas été admis à participer à cette étude.

Dans un communiqué de presse, l’European Biodiesel Board (EBB) indique que l’objectif de 10% de biocarburant représente un « pas en avant déterminant ». Il souligne que l’usage de biocarburants permettra de réduire de 50% à 90% les émissions de GES suivant la nature des ressources valorisées. Le vrai risque pour l’EBB n’est pas de promouvoir les biocarburants, mais plutôt de ne rien changer dans nos pratiques et de continuer à utiliser des carburants pétroliers dans les transports.

Franke Thies, de Greenpeace estime par contre que ce programme biocarburant pourrait saper les objectifs de promotion des énergies renouvelables de l’Union européenne, car il impose une valorisation inefficace de la biomasse. Il serait bien plus performant de l’utiliser dans les secteurs de l’électricité et de la chaleur : aussi Greenpeace demande t’elle d’abandonner l’objectif de 10% de biocarburant dans les transports en 2020.

Adrian Bebb des Amis de la Terre a déclaré : “ maintenant, je ne vois pas comment la Commission peut persévérer avec son programme de biocarburant ».

Ariel Brunner, responsable des questions de politiques agricoles européennes à la BirdLife International, est du même avis : « Maintenant que même les experts de la Commission le reconnaissent, il est temps de mettre à l’écart ce programme biocarburant… ».


Source : un article diffusé le 18 janvier 2008 sur le site EurActive.com
(en anglais).

René Massé

Mali : une phase s’achève pour l’AMADER

L’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) a tenu vendredi 11 janvier 2008 la 10ème session ordinaire de son conseil d’administration. Occasion de se pencher sur le programme 2008 et d’envisager l’avenir.

L’agence aborde une période charnière avec l’entrée dans la dernière année d’exécution du Projet énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural (PEDASB).

La 10ème session ordinaire du conseil d’administration de l’AMADER

Les travaux étaient présidés par le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Eau, M. Ahmed Sow. Les administrateurs ont fait le point de l’exécution du budget pour la période du 1er janvier au 30 novembre 2007, avant de se pencher sur le programme d’activités et le projet de budget pour l’année en cours. Le PDG de l’Amader, M. Ismaël O. Touré a indiqué que 2007 a été décisive dans la vie de l’Agence qui a atteint sa vitesse de croisière et enregistré des résultats remarquables dans la mise en œuvre du PEDASB.

Les résultats de l’activité 2007

L’Amader a développé des activités au double aspect de l’énergie domestique et de l’électrification rurale.

1. Pour la composante « énergie domestique »

  • 180.000 hectares de forêts ont été placés sous gestion villageoise et 80 nouveaux marchés ruraux de bois crées avec la collaboration de la Direction nationale de la conservation de la nature dans le cadre de la sous-composante « aménagement forestier à base communautaire ».
  • 172.300 foyers améliorés ont été diffusé durant la seule année 2007. Sur une prévision d’environ 38.000 réchauds à gaz à diffuser, 24.000 unités l’ont été effectivement.
  • La vulgarisation d’équipements économes en matière d’électrification domestique s’est poursuivie et renforcée avec la diffusion de 30.000 lampes à basse consommation et de 440 rafraîchisseurs d’air par évaporation.

2. Pour la composante « électrification rurale »

  • Rien qu’au cours du second semestre de 2007, 45 demandes de permis préliminaires ont été reçues et traitées dans le cadre du Projet de candidatures spontanées d’électrification rurale (PCASER). Au total 144 dossiers ont été traités depuis le démarrage des activités du projet. Quelques 36 localités, soit 14.000 clients, ont leur réseau électrique en exploitation.
  • Pendant les six derniers mois, une vingtaine de localités ont vu la mise en exploitation de leur système d’électrification sommaire par plates-formes multifonctionnelles. Ce qui porte à 64, les localités bénéficiant de ce type d’électrification.

2008, une année charnière pour l’AMADER

L’année qui débute sera surtout marquée par la fin du Projet énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural, qui représente un pan entier des activités de l’Agence. Cette situation a un impact sur le budget 2008 qui est arrêté en recettes et en dépenses à 11,4 milliards de Fcfa, soit une baisse de 16% par rapport à l’année dernière.

Le PDG de l’AMADER a relevé que cela intervient à un moment où les besoins des populations en la matière se font pressant : 25.000 nouveaux clients à fournir en électricité et 500 000 hectares de forêts à mettre sous gestion villageoise, des dizaines de milliers d’équipements énergétiques (foyers améliorés, réchauds à gaz et à pétrole, lampes basse consommation, etc.) à diffuser.

Les défis sont donc grands mais l’Agence espère les relever surtout avec le lancement de la seconde phase du financement de la Banque mondiale. Par ailleurs, le gouvernement s’est engagé à mettre à disposition les moyens financiers nécessaires pour atteindre l’objectif de porter le taux d’électrification rurale à 12% d’ici 2010.


Source : un article publié le 14 janvier 2008 sur le site de l’Essor de Bamako.

René Massé

Maroc : Conférence Internationale sur l’Electrification Rurale

L’Office National de l’Electricité (ONE) au Maroc organise cette conférence CIER 2008 en partenariat avec la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique – la FENELEC – entre les 23 et 25 janvier 2008 à Marrakech.

Les experts ayant une expérience réussie dans le domaine de l’électrification rurale et du secteur de l’électricité en Afrique ont jusqu’au 15 septembre 2007 pour proposer une communication au CIER 2008.

Cette conférence CIER 2008 coïncide avec la fin du Programme d’Electrification Rurale Global – PERG -, conduit par l’ONE. Le PERG a permis au Maroc de généraliser l’accès à l’électricité dans le pays en 2007 alors que ce taux ne dépassait pas 18% en 1995, en permettant à 12 millions d’habitants ruraux d’avoir un accès à l’électricité.

A vocation scientifique et technique, la CIER a l’ambition d’offrir un espace pour échanger les points de vue, débattre des concepts, diffuser les techniques et les savoir-faire et surtout , partager les expériences, afin de mettre en valeur les solutions innovantes, les montages efficaces et les techniques nouvelles dans différents pays.

La CIER, réunira pendant deux jours, des décideurs, des bailleurs de fonds, des opérateurs et des experts qui débattront lors des séances plénières des sujets suivants :

  • L’électrification en Afrique : enjeux et stratégie ;
  • L’électrification rurale, vecteur de développement socio-économique ;
  • Les montages institutionnels ;
  • Les financements : entre efficacité des montages et disponibilité des ressources ;
  • Les enseignements et processus d’amélioration.

Des ateliers seront animés pour échanger des expériences et identifier des axes d’amélioration sur :

- > les approches techniques ;

- > les approches commerciales ;

- > la valorisation des énergies renouvelables, vers des solutions économiques et durables, et
- > la sécurité d ‘approvisionnement.

Le Comité Scientifique vous invite à proposer vos propositions de communication. Le document proposé en téléchargement ci-dessous vous donnera les détails sur chaque thème retenu ainsi que les modalités de participation. Vous les retrouverez aussi sur le site du CIER 2008.

Voir ci-dessous le programme des conférence du CIER 2008.


La FENELEC compte aujourd’hui plus de 165 sociétés adhérentes qui ont réalisé la quasi-totalité du PERG en fabriquant 90% des produits utilisés dans sa réalisation et en mobilisant un effectif de 35 0000 employés.

René Massé