Les archives de l'auteur : Admin

Cameroun : l’Union européenne soutient un projet d’électrification rurale

L’Union européenne (UE) s’est engagée le mardi 8 mars 2008 à cofinancer, à hauteur de 7,5 milliards de francs CFA, un projet d’électrification rurale des provinces du Sud-Ouest et de l’extrême Nord.

« Il s’agit de deux contrats qui entrent dans le cadre de la facilité en énergie du Fonds européen de développement pour les projets d’électrification rurale. Ce projet, d’un coût total de 15 milliards de Fcfa, sera financé par moitiés par le budget d’investissement de l’État du Cameroun et par le Fonds européen de développement », a précisé M. Javier Puyol, représentant de l’Union européenne au Cameroun.

Ce projet d’amélioration et de densification du réseau électrique sera conduit, comme d’autres projets réalisés dans d’autres régions avant lui, par l’Agence de l’électrification rurale (AER). Près de 1 million de personnes résidentes des 128 communes concernées dans ces deux provinces pourront bénéficier d’un accès à l’énergie électrique au terme de ce projet.

René Massé

Afrique du Sud : l’AFD apportera 100 millions d’euros pour la construction d’une ferme éolienne de 100 MW

C’est une des conventions signées par l’AFD et ses partenaires à l’occasion de la visite officielle du Président français en Afrique du Sud les 28 et 29 février 2008.

Située sur la côte ouest du Cap, cette ferme sera la plus importante infrastructure éolienne en Afrique sub-saharienne.

Deux conventions ont notamment été signées :

  • Un accord financier avec ESKOM, opérateur national d’électricité en Afrique du Sud, d’un montant de 100 millions d’euros pour la construction d’une ferme éolienne de 100 MW. Elle permettra de répondre en partie à la crise énergétique que traverse le pays et d’économiser 250 000 tonnes par an de CO2.
  • Un accord de partenariat avec la banque publique de développement sud-africaine DBSA pour la formation professionnelle à l’échelle du continent. Via la création d’un programme au niveau master, 100 cadres africains seront formés chaque année à la conception et la gestion de projets de développement.

L’AFD intervient en Afrique du Sud depuis 1994

L’AFD est le principal opérateur français de l’aide publique au développement. Fin 2007, le montant total cumulé de son aide à l’Afrique du Sud s’élevait à 807 millions d’euros, essentiellement sous forme de prêts concessionnels. L’objectif principal de son intervention est d’accompagner les autorités sud-africaines en faveur du rattrapage économique et social des populations victimes de l’apartheid.

Les quatre axes d’intervention de l’AFDen Afrique du Sud

  • Les infrastructures de base et le logement social : depuis 1994, l’AFD a engagé 290 millions d’euros pour renforcer l’accès des populations historiquement défavorisées aux services essentiels, en appui aux municipalités sud-africaines. Ces financements ont permis de raccorder plus d’un million et demi de personnes à l’électricité, plus de 800 000 personnes à l’eau et 400 000 personnes aux structures de santé primaire.
  • Le Black Economic Empowerment et la formation : l’AFD appuie le Black Economic Empowerment (BEE), vaste programme de discrimination positive mis en place par les autorités sud-africaines.
  • L’environnement : l’AFD a financé en 2004 le premier projet bénéficiant du Mécanisme de développement propre en Afrique grâce à un projet de production d’énergie à partir du méthane issu des décharges publiques dans la ville de Durban. L’Agence conclut actuellement la mise en place d’un partenariat de long terme avec ESKOM pour la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Elle met aussi à la disposition des autorités sud-africaines de l’expertise afin d’accompagner leur politique de lutte contre le réchauffement climatique.
  • Le développement de l’Afrique : l’AFD soutient les efforts sud-africains pour la promotion du développement économique du continent en partenariat avec la DBSA. Dès 2003, l’AFD et la DBSA ont ainsi mis en place une facilité dédiée au financement des études de faisabilité des projets d’infrastructure régionale dans le cadre du NEPAD. La DBSA et l’AFD entreprennent également un partenariat à long terme en matière de formation des cadres africains.


Source : un article diffusé sur le site de l’AFD.

René Massé

Angola : construction d’un barrage hydroélectrique à Uige

Un barrage hydroélectrique dénommé « Luquixi 2 » sera construit en 2008 dans la province de Uíge, a annoncé mardi 11 mars 2008 à l’Angop M. Sebastião da Silva, directeur de l’Entreprise nationale d’électricité.

Cette centrale hydroélectrique développera une puissance installée de deux mégawatts.

La construction de ce nouveau barrage a été retardée par des travaux de déminage dans cette localité.

Lorsque les travaux de construction du barrage pourront effectivement commencer, il est prévu qu’ils dureront de huit à dix mois.


Source : un article publié le 13 mars 2008 sur le site de AngolaPress.

René Massé

Bénin : journée d’échanges sur les énergies renouvelables

Le Club Energie Bénin organise le vendredi 14 Mars 2008 à l’Institut Universitaire de Technologie de Lokossa, une journée d’échanges sur les énergies renouvelables à l’attention des étudiants en fin de cycle de Génie Mécanique et Energétique.

Pour plus d’information, contacter le Club Energie Bénin, un réseau d’échange d’informations sur les énergies renouvelables basé au Bénin.

Courriel : energiebenin@yahoo.fr

René Massé

Mauritanie : Beled Teyeb, première localité électrifiée du projet d’électrification de 130 communes avec l’énergie solaire

C’est dans cette localité que le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Oumar Ould Yali, a supervisé, jeudi 6 mars 2008 le démarrage du projet d’électrification solaire mis en œuvre par l’Agence de développement de l’électrification rurale (ADER). Ce projet vise la fourniture de services électriques à 4 000 familles, réparties dans 130 communes.

L’ADER s’est fixée comme objectif l’électrification de villages et localités dans les zones rurales de Mauritanie ainsi que la recherche de financements publics et privés pour la réalisation de ces projets.

Jusqu’à présent, l’ADER a permit l’accès à l’électricité à 5 384 familles, réparties dans 218 localités du Trarza, de l’Adrar, de Dakhlet-Nouadhibou, de l’Inchiri, du Brakna et du Hodh El Gharbi.

L’électrification de la localité de « Beled Teyeb » entre dans le cadre d’un projet d’électrification par énergie solaire financé par la coopération espagnole.

L’ADER a également réalisé un projet d’électrification par réseau local qui a concerné 8 centres urbains et fournit un accès à l’énergie électrique à 1 730 abonnés, au niveau des localités de R’kiz, Keur Macène, Aoujeft, Ain Ehel Taya, Ouadane, Tiguint, Nouamghar.


Source : un article diffusé sur le site Mauritanie-Web.com, le 10 mars 2008.

René Massé

La lettre du RIAED n°16

A la Une

Le Riaed était « nominé » pour le prix européen de l’énergie durable dans la catégorie « Coopération »… C’est le projet Fo.R.Agri qui l’a finalement emporté. Le 29 janvier 2008, la Commission Européenne a remis les prix européens de l’énergie durable à six projets remarquables. Le RIAED avait été un des six projets nominé parmi plus de 240 projets candidats pour concourir dans la catégorie Coopération. C’est un des deux projets Coopener ainsi honoré par cette sélection, un des rares projets francophones aussi… Parions qu’on fera encore mieux la prochaine fois !

Actualités

France : comment a-t-on pu s’engager aussi rapidement dans la production d’agrocarburants ? C’est l’interrogation qui résume le mieux les conclusions du séminaire sur « Agrocarburants et développement durable » organisé à Grenoble par le service de la recherche du ministère de l’écologie les lundi 28 et mardi 29 janvier 2007.

Côte d’Ivoire : 700 villages électrifiés en 7 ans dans les régions des Lacs et du N’Zi Comoé. Le « Programme présidentiel d’électrification villageoise » initié en 2000 dans les régions des Lacs et du N’Zi Comoé a démarré dans les départements de Tiébissou, Yamoussoukro, M’Bahiakro, Bocanda, Toumodi et Dimbokro. Selon le coordonnateur des travaux d’électrification dans le centre, M. Kouamé Raymond, ce sont plus de 700 villages qui ont été électrifiés depuis 2000, soit un rythme d’environ 148 villages par an, contre 40 villages dans le passé.

Burkina Faso : la plateforme multifonctionnelle de Lâ-Toden. Lâ-Toden et un village composé de cinq grands quartiers ; la plateforme multifonctionnelle y a été installée le 13 décembre 2006. Sur les dix premiers mois d’activité, les résultats sont très satisfaisants avec en moyenne 700 clients par mois, des recettes mensuelles de l’ordre de 160 000 francs cfa pour 100 000 francs cfa de dépenses de fonctionnement, qui consistent essentiellement en l’achat de gasoil et la rémunération des deux employées permanentes.

Libéria : lancement de programmes d’électrification rurale avec l’ONUDI et l’USAID. Le gouvernement du Libéria a obtenu le soutien de l’ONUDI pour promouvoir la petite hydroélectricité et de l’USAID pour élaborer une politique énergie et installer des petites centrales solaires dans les zones rurales du pays.

Le GVEP International change d’adresse. Le GVEP International, une ONG de droit anglais dédiée au développement des zones rurales et périurbaines des pays en développement par l’accès à des services énergétiques modernes, vient de changer d’adresse…

Tunisie : un nouveau Programme de Maîtrise de l’énergie 2008-2011. Ce Programme de Maîtrise de l’Energie 2008-2011 a été décidé par le Chef de l’Etat lors du Conseil Ministériel du 15 Janvier 2008. Il vise à « Réduire la consommation d’énergie de 20% à l’horizon 2011 ».

Sénégal : construction d’une centrale électrique à charbon de 125 MW à Sendou. Le ministre de l’Energie sénégalais et le directeur général de la Senelec ont co-signé le jeudi 24 janvier 2007, à Dakar, avec M. Norland Suzor, président-directeur général de la société suédoise Nykomb Synergetics et chef de file du groupement de sociétés regroupées au sein de la Compagnie d’électricité du Sénégal, une convention d’achat d’énergie de 25 ans, d’un montant de 118 milliards FCfa pour la réalisation de la centrale électrique à charbon de Sendou (Bargny) suivant la formule BOO (Build own operate).

Côte d’Ivoire – Mali : interconnexion des deux réseaux électriques. Les localités malienne de Sikasso, située à 480 km au sud de Bamako, et ivoirienne de Ferkessedougou au nord du pays, ont abrité samedi 26 janvier 2008 les cérémonies de lancement des travaux pour l’interconnexion des réseaux électriques des deux pays, en présence des présidents ivoirien M. Laurent Gbagbo et malien M. Amadou Toumani Touré.

Burkina Faso : attention de ne pas produire les biocarburants des riches en oubliant de produire la nourriture des pauvres. Les paysans africains cultiveront-ils le carburant ? Venus de 35 pays, ils étaient 370 experts, savants, investisseurs, grandes entreprises, décideurs, politiques, ONG à se poser cette question. Réunis dans la grande salle de Ouaga 2000 du 27 au 29 novembre 2007, ils avaient tout prévu, sauf l’essentiel : inviter les paysans qui, forcément, seront les premiers concernés par ces nouvelles cultures.

Ethiopie – Soudan : construction d’une ligne de transport électrique entre les deux pays. L’Ethiopie dispose d’un potentiel de production d’électricité d’origine hydraulique très important. L’objectif de ce projet est de promouvoir la génération de revenus d’exportation à partir de la fourniture d’énergie électrique au Soudan.

Tanzanie : lancement du Projet de développement énergétique et d’élargissement de l’accès à l’énergie. La Tanzanie s’emploie à améliorer l’accès à l’énergie avec l’aide de la Banque mondiale et du Fonds pour l’environnement mondial. Outre des administrations publiques, 81 000 foyers ruraux et urbains supplémentaires seront ainsi alimentés en électricité.

Sénégal : inauguration d’une centrale électrique à Kounoune, près de Dakar. Cette nouvelle infrastructure permettra de réduire « de manière significative », les délestages subis ces dernières années par les populations et les industriels du pays, a indiqué M. Madani Tall, le directeur des opérations de la Banque pour le Sénégal, lors de la cérémonie d’inauguration.

Sénégal : 500 000 quintaux accordés aux exploitants forestiers de combustibles ligneux pour 2008. Comme chaque année une réunion s’est tenue pour procéder à la répartition des quotas nationaux annuels agréés par les services forestiers. En 2007, 740 000 quintaux avaient été autorisés. A cause des perturbations intervenues dans la distribution du gaz, les exploitants forestiers ne pourront exploiter à partir de février 2008 que 500 000 quintaux de bois, dans les trois régions d’exploitation forestière que sont : Kolda, Ziguinchor et Tambacounda.

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Le Salon Bois Energie 2008 aura lieu du 03 au 06 avril 2008 à Lons le Saunier – France. C’est un évènement unique dédié à toute la filière du bois énergie ! Ce salon spécifique présente notamment l’exploitation forestière, les combustibles bois, le chauffage au bois, aux collectivités locales, aux professionnels et au grand public. Dédié au marché européen, ce salon rassemblera néanmoins des savoir faire, des entreprises, des technologies, des équipements d’un grand intérêt pour les pays en développement disposant de ressources ligneuses.

Niger : Séminaire national MEPRED sur l’accès aux services énergétiques, moteur du développement et de la réduction de la pauvreté. Ce séminaire national sera organisé le 20 mars 2008, à Niamey, Niger.

Ressources

Derniers documents (études, applications…) proposés en libre téléchargement :

Bénin : rapport des journées de réflexions sur le développement du Jatropha. Les 18 et 19 décembre 2007, des rencontres ont été organisées à Cotonou pour réfléchir aux enjeux et aux modalités de promotions des biocarburants sur le territoire béninois. Ce document rapporte le contenu des travaux réalisés à cette occasion.

République Centrafricaine : avant projet de loi portant règlementation des biocarburants. La République Centrafricaine a décidé de promouvoir les biocarburants de façon maitrisée. Ce projet de Loi définit les règles qui pourraient s’appliquer à terme à la recherche et la culture de plantes énergétiques, ainsi qu’au traitement, à la production, la commercialisation et le contrôle des biocarburants.

Le Diester : un bilan énergétique et gaz à effet de serre très positif d’après une étude de PriceWaterhouseCoopers en 2007. Les bilans énergétiques et effet de serre des filières biocarburants sont de plus en plus discutés par l’opinion sans que chacun prenne le temps de comprendre les données qu’ils analysent, notamment sur l’amont agricole. En juin 2007, la filière Diester a fait actualiser ses bilans et a identifié les marges de progrès réalisables.

Colombie : fournir un accès au gaz naturel à des familles pauvres. Plaquette de présentation du projet de fourniture de gaz naturel à des familles pauvres en Colombie. Ce projet a été soutenu financièrement par le Global Partnership for Output Based Aid (GPOBA).

Sénégal : projet sénégalo-allemand « énergie solaire photovoltaïque ». Dans le cadre de l’électrification rurale, le projet Sénégalo-Allemand a réalisé une étude sur les systèmes photovoltaïques familiaux dans les zones rurales sénégalaises. Une des productions de ce projet est cette étude d’optimisation de la maintenance dans les zones à faible densité de systèmes photovoltaïques familiaux.

Kit didactique pour la conception d’un système d’énergie hybride PV-éolien. Dans le cadre du projet Microgrids un KIT didactique a été conçu pour permettre aux acteurs sénégalais du domaine des énergies renouvelables à se familiariser avec les systèmes d’énergie hybride (PV-Eolien). Ce document présente les principes conceptuels et étudie le cas réel du village de Ndramé au Sénégal.

La culture du pourghère : une activité génératrice de revenus qui permet de faire face aux enjeux énergétiques du Mali. Le cas du projet Garalo Bagani Yelen. Ce rapport de stage au sein de l’ONG MaliFolkcenter s’intéresse aux aspects économiques de la culture du pourghère au Mali. Il présente les résultats d’une étude pour déterminer le coût de production d’un kilogramme de graines de pourghère, disponible en téléchargement ci-dessous.

Environnement, énergie et pauvreté en Afrique : interdépendance. Cet article expose en introduction les facteurs d’interdépendance entre la pauvreté, l’accès à l’énergie et l’environnement avant de suggérer des recommandations pour une production durable de biocarburants. La partie sans doute la plus intéressante est celle consacrée à la description des projets et stratégies à l’étude dans des pays d’Afrique sub-saharienne à la fin de l’année 2007.

Inde : perspectives du bioéthanol à partir du sorgho. L’inde s’intéresse de plus en plus au bioéthanol et recherche des sources alternatives à la canne à sucre ; le sorgho semble très intéressant sur plusieurs points de vue. Le document compare les deux filières sur les plans agricultural et économique.

Burkina Faso : standards de distribution d’énergie électrique par réseau aérien monophasé avec retour par la terre (SWER). Le premier réseau SWER du Burkina Faso a été mis en service le 8 février 2007 et pendant les dix premiers mois de tests, il n’a pas présenté d’anomalie particulière. Le Burkina Faso a donc décidé de promouvoir ce type de réseau à bas coût et ce document officiel en définit les standards de mise en œuvre.

Les dix documents les plus téléchargés ce dernier mois sont proposés par les articles suivants :

1. Microcentrale hydraulique (fiche de conception). Cette fiche technique présente de manière synthétique (9pages) les différents éléments à prendre en compte pour concevoir, mettre en œuvre et gérer une installation de microhydroélectricité.

2. Sénégal : support de formation en énergies renouvelables, option systèmes hybrides (solaire / diesel). Document préparé pour les besoins d’un Atelier organisé par l’ASER dans les Îles du Saloum à Ndangane, du 24 au 28 septembre 2007.

3. Les biocarburants en Afrique. Présentation PowerPoint de 25 pages, rédigée par Marguerite Culot. Editée par l’Institut de coopération au développement économique et social (ICDES), en 2007.

4. Burkina Faso : standards de distribution d’énergie électrique par réseau aérien monophasé avec retour par la terre (SWER). Le premier réseau SWER du Burkina Faso a été mis en service le 8 février 2007 et pendant les dix premiers mois de tests, il n’a pas présenté d’anomalie particulière. Le Burkina Faso a donc décidé de promouvoir ce type de réseau à bas coût et ce document officiel en définit les standards de mise en œuvre.

5. Le manuel du jatropha à Madagascar. Petit guide pour l’exploitation intégrée de la plante Jatropha à Madagascar.

6. Mini-Grid design manual. Allen R. Inversin, National Rural Electric Cooperative association – Avril 2000 (anglais). Le Mini-Grid design manual étudie chapitre par chapitre les différentes étapes nécessaires à la réalisation d’un réseau allégé.

7. Le « Document de projet » du MDP. Pour valider un projet au Mécanisme de développement propre (MDP), son promoteur doit tout d’abord rédiger « le Document de projet » du MDP. C’est sur la base de ce document que le projet sera éventuellement validé et enregistré au MDP. Il importe donc de le rédiger consciencieusement. Son contenu, très codifié est exposé ici.

8. Nouvelles approches pour l’électrification des bidonvilles. À travers l’analyse de 5 programmes d’électrification de bidonvilles, l’article présente les résultats et leçons à tirer de récentes et prometteuses approches dans ce domaine. Il met en particulier l’accent sur le rôle des femmes dans les projets d’électrification.

9. Petites centrales hydroélectriques : guide technique pour la réalisation de projet. Le guide technique de la petite hydroélectricité, une référence en matière de petite hydroélectricité. Il est édité par l’ESHA.

10. Support pédagogique pour la conception de l’éclairage électrique. Diaporama, véritable outil de conception et de dimensionnement d’un dispositif d’éclairage réalisé par Electriciens sans frontières.

Blogues du Riaed

Petit site dédié à un projet, une rencontre, une institution… pour présenter des connaissances et proposer des ressources en libre téléchargement.

Cuisson des aliments et biomasse. Blogue de M. Jean-François Rozis.

Documentation technique pour le transfert de technologie combustion bois haute performance au Cambodge

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6.

Vous pouvez aussi le faire en adhérant au réseau du Riaed, en qualité de membre, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve11 et en précisant à la fin votre souhait d’être aussi présenté publiquement dans l’annuaire (cocher la case ad hoc).

Opportunités de financement de projets

Mission de consultation pour élaborer des méthodologies d’évaluation des projets soutenus par REEEP Le secrétariat international du programme REEEP (Renewable Energy and Energy Efficiency Partnership) recherche un organisme expérimenté pour développer des méthodologies d’évaluation des impacts de ses projets sur l’accès à l’énergie, les changements climatiques et l’environnement. La date limite pour contacter le REEEP est fixée au 7 mars 2008.

Les financements MDP dits « de petite échelle » s’appliquent désormais aux projets de boisement et reboisement qui peuvent fixer jusqu’à 16 000 tonnes équivalent CO2 par an. Jusqu’à présent, seuls les projets de boisements et reboisements pouvant fixer jusqu’à 8 000 tonnes équivalentes de CO2 par an (TCO2eq) étaient éligibles aux financements du MDP Petite échelle. Une des décisions de la réunion CDP13-RDP3 de Bali a été de passer de 8 à 16 000 TCO2eq le plafond d’éligibilité, ce qui va permettre de supporter davantage de projets à l’avenir.

Offres d’emplois

La Banque mondiale recrute un Expert senior en énergie. Le poste est à pourvoir à Washington (USA). Il s’adresse à des candidats parfaitement anglophones. La date limite pour postuler en ligne est le 17 mars 2008.

Le Programme régional Energie pour la Réduction de la Pauvreté du PNUD recherche un spécialiste de la planification énergétique en milieu rural. Le Programme régional Energie pour la Réduction de la Pauvreté du PNUD (PNUD/PREP) basé à Dakar (Sénégal) recherche, pour une durée de six mois (prolongeable), un spécialiste des questions énergétiques.

European Consulting Brussels recrute un expert énergie – environnement pour un poste à Bruxelles. Le candidat recherché est expérimenté et volontaire, très motivé pour compléter une équipe impliquée dans l’analyse des politiques énergie et environnement de la Commission européenne. La date limite pour postuler est le 25 mars 2008.

La Banque mondiale recherche un expert senior pour rédiger un texte de présentation des technologies d’électrification rurale à faible coût… en anglais. La mission s’adresse à un spécialiste en électrification rurale, capable de préparer, en anglais, un texte de présentation pour les technologies à faible coût pour les réseaux ruraux décentralisés. Ce texte constituera la partie introductive d’un manuel technique d’électrification rurale (transport et distribution seulement).

La Banque mondiale recherche un expert senior en photovoltaïque. Le profil de poste conviendrait à un ingénieur francophone spécialisé dans le PV. Le recrutement est urgent (à la date du 22 février 2008).

Sites francophones sur l’énergie

Une liste de sites francophones et de réseaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=34

Autres liens et réseaux

Une liste de sites anglophones et de réseaux internationaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=35

France : l’ADEME lance une Charte et un portail web pour harmoniser les bonnes pratiques de Compensation volontaire des émissions de CO2

La compensation volontaire s’adresse à des acteurs qui ne sont pas soumis à une obligation vis-à-vis leurs émissions ou qui souhaitent aller au-delà de leurs obligations. En s’adressant à des organismes adhérant à cette Charte, les personnes et entreprises qui compensent volontairement leurs émissions de gaz à effet de serre auront une garantie de sérieux et de sécurité.

En 2007, une étude menée par l’ADEME a montré une grande diversité de structures, de fonctionnement, de projets soutenus et des différences de calcul des émissions de CO2 et du prix de la tonne de carbone proposé. Ces divergences étaient susceptibles non seulement de mettre en cause la légitimité du processus de neutralisation des émissions de GES mais aussi de nuire à la cohérence des messages publics en matière de lutte contre le changement climatique.

A l’initiative de Jean-Louis Borloo, Ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, l’ADEME propose une Charte de bonnes pratiques et un portail web sur la compensation carbone volontaire (www.compensationCO2.fr) pour garantir la qualité et la fiabilité de la démarche et fournir aux opérateurs de compensation, comme à leurs clients, des règles de fonctionnement communes.

Pour remédier à cette situation, l’ADEME, à la demande du ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, a constitué un groupe de travail réunissant les pouvoirs publics, le monde associatif et des entreprises, qui a abouti à la rédaction de la Charte de compensation et au développement du site Internet www.compensationCO2.fr.
M. Jean-Louis Borloo, Ministre d’Etat, au nom du ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, est le premier à signer cette Charte, montrant ainsi l’exemplarité de l’Etat sur ce thème.

La démarche compensation, comment ça marche ?

Dans le système de compensation volontaire, le climat mondial est appréhendé dans sa globalité. Un volume de gaz à effet de serre (GES) émis dans un pays peut être « compensé » par une action qui permet de réduire un volume équivalent de GES ailleurs, dans le cadre d’un projet d’efficacité énergétique ou de mise en place d’énergie renouvelable en substitution d’une énergie fossile (l’utilisation de la biomasse par exemple en remplacement de fioul). Ce raisonnement est une adaptation simplifiée, et sur base volontaire, des mécanismes de flexibilité prévus par le Protocole de Kyoto, comme le mécanisme de développement propre (MDP).

Harmoniser les démarches de compensation via une Charte de bonnes pratiques

La Charte définit des exigences en termes de développement durable et des exigences techniques : les réductions d’émissions de CO2 générées par les projets doivent être réelles, vérifiables, additionnelles, permanentes ou garanties et leur traçabilité peut être clairement établie.

Tout type de projets est concerné : efficacité énergétique, énergie renouvelable, captage de méthane, boisement et reboisement, s’il apporte la preuve du respect des exigences de la Charte et s’il peut se référer à une méthodologie d’élaboration et de suivi validée par les Nations Unies (1). A ce titre, la Charte reconnaît la qualité des projets certifiés dans le cadre du Protocole de Kyoto (MDP (2) ou MOC(3)) et la valeur des unités carbone qu’ils génèrent.

Mais la Charte a également été conçue pour permettre aux projets développés en dehors de ce cadre de faire la preuve de leur qualité et de promouvoir ainsi des initiatives originales et d’envergure souvent plus modestes, portées par des bureaux d’études ou des ONG qui associent lutte contre le changement climatique et aide au développement.

Une priorité donnée aux réductions d’émissions de CO2

La Charte, d’adhésion volontaire, s’adresse aussi bien aux opérateurs de la compensation qu’aux clients professionnels. En devenant signataires ou en se référant à la Charte, les opérateurs, les entreprises et les organismes qui compensent s’engagent :

  • A s’inscrire dans une logique de neutralité carbone et à n’avoir recours à la compensation qu’en complément ou après des actions ayant permis de réduire leurs émissions ;
  • A mettre à disposition du public une information transparente et détaillée sur les pratiques environnementales mises en œuvre et sur les projets de compensation soutenus.

Pour relayer les messages de la Charte et faciliter la comparaison entre les projets proposés par les différents opérateurs de compensation volontaire, un site portail spécifique « www.compensationCO2.fr » est mis en ligne. Il s’adresse :

  • Aux opérateurs de compensation, qui y trouveront des références méthodologiques et pourront présenter les projets qu’ils proposent pour compenser ;
  • Aux clients professionnels, aux entreprises et aux collectivités, qui pourront présenter leur démarche environnementale et leurs pratiques de réduction de CO2, et trouver des projets fiables de compensation ;
  • Aux consommateurs qui souhaitent plus d’informations et de transparence sur la démarche de compensation volontaire et auront un accès plus facile et plus rapide à un éventail de projets.

Evolutif, le dispositif pourra s’affiner sur la base des retours d’expériences des premiers mois de fonctionnement. Tout internaute peut réagir aux informations qu’il trouve sur le site et adresser ces questions à l’auteur de la fiche ou au bureau de suivi de la Charte.

La Charte de compensation, fruit d’une démarche collective

La Charte et le site Internet, initiés par l’ADEME à la demande du Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables, sont le résultat des travaux menés en 2007 par un groupe collégial comportant des représentants de l’Agence française de développement (AFD) – la Caisse des Dépôts et Consignations (Mission Climat) – le Centre interprofessionnelle technique d’étude de la pollution atmosphérique (CITEPA) – Entreprises pour l’environnement (EpE) – le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (MAP) – le Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables (D4E et Mission Interministérielle de l’Effet de Serre/MIES) – le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MER/DGRI) – le Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Emploi (MINEFE/DGTPE) – le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) – l’Office National des Forêts (ONF) – le Réseau Action Climat (RAC-F) – Action Carbone – Climat Mundi – CO2 Solidaire/GERES.

NB : Le contenu de la charte ne reflète pas nécessairement la position de tous les membres du groupe de travail sur le sujet de la compensation volontaire

(1) Méthodologie a minima validée par le Panel méthodologique de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC)
(2) Mécanisme de Développement Propre. Plus d’informations sur le site cdm.unfccc.int/index.html (3) Mise en Œuvre Conjointe. Plus d’informations sur le site ji.unfccc.int/index.html

Pour télécharger la Charte, voir cette page du site Compensation CO2

Ou voir cet article du Riaed.

René Massé

Cadre d’investissement pour les énergies propres (CEIF)

Lors du Sommet qu’il a tenu en 2005 à Gleneagles, le G8 a demandé à la Banque mondiale, en collaboration avec les autres institutions financières internationales, d’établir une feuille de route pour permettre une accélération des investissements dans les énergies propres à l’intention des pays en développement.

D’après la Banque mondiale, il faudrait de l’ordre de 165 milliards de dollars chaque année pendant une décennie pour financer les investissements du seul secteur de l’électricité…

Des besoins d’investissement importants et soutenus

Le Cadre d’investissement pour les énergies propres (CEIF) définit ainsi l’ampleur des investissements à consentir pour parvenir à trois séries d’objectifs :

  • Renforcement de l’accès à l’énergie, tout particulièrement en Afrique subsaharienne ;
  • Accélération du passage à une économie à faible intensité de carbone ; et
  • Adaptation à la variabilité et à l’évolution du climat.

Selon les estimations établies pour le CEIF, les besoins d’investissement annuels dans le secteur de l’électricité sont de 165 milliards de dollars pour la décennie en cours ! Seulement la moitié environ des apports financiers correspondants a été identifiée pour le moment. Des dizaines de milliards de dollars sont également nécessaires tous les ans pour couvrir le surcroit de coûts lié au passage à une économie à faible intensité de carbone.

Les coûts supplémentaires à consentir pour mettre à l’abri du changement climatique les projets liés aux apports d’aide et de financements concessionnels aux pays en développement se chiffreront à quelques milliards par an, tandis que l’ensemble des coûts incombant aux secteurs publics et privés de ces pays atteindra probablement des dizaines de milliards par an.

Plan d’action du Groupe de la Banque mondiale

Parmi les documents de référence soumis à l’examen du Comité du développement à l’occasion des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, en octobre 2007, figurait celui intitulé « Cadre d’investissement dans des énergies propres au service du développement : Plan d’action du Groupe de la Banque mondiale », qui avait été présenté lors des Réunions de printemps et a fait l’objet d’une mise à jour supplémentaire pour rendre compte du travail accompli à ce jour et des mesures envisagées par le Groupe de la Banque mondiale à l’appui du CEIF.

Approche de la Banque mondiale en matière d’énergie propre et de changement climatique

Le Groupe de la Banque mondiale concentre ses efforts sur quatre fronts :

1. Aider les pays en développement à suivre un profil de développement à plus faible intensité de carbone, en exploitant les énergies renouvelables, en appuyant les économies d’énergie et en augmentant le rendement énergétique. Pour la période des exercices 2006-2008, les engagements de la Banque dans le domaine de l’énergie devraient s’élever à plus de 10 milliards de dollars, soit une progression d’environ 40 % par rapport à la période de trois ans précédente. Pour le seul exercice 2007, les engagements du Groupe de la Banque mondiale au titre de projets dans les domaines des énergies renouvelables et du rendement énergétique ont atteint 1 434 millions de dollars, ce qui représente 40 % de l’ensemble de ses prêts dans ce secteur.

2. Promouvoir les nouvelles technologies. Certaines d’entre elles, comme les techniques de captage et de stockage du carbone, répondent à la nécessité de réduire l’impact des émissions de dioxyde de carbone dues aux combustibles fossiles. Elles sont essentielles dans des pays comme l’Inde ou la Chine, qui dépendent encore énormément du charbon. Dans le cadre des activités qu’elle consacre plus largement aux bioénergies, la Banque examine le degré de faisabilité et de viabilité économique de programmes de biocarburants dans les pays en développement.

3. Empêcher le déboisement. Quelque 20 % des émissions de gaz à effet de serre sont attribuables à de mauvaises pratiques de gestion des sols, et en particulier au déboisement, qui non seulement constitue une menace pour l’environnement mais a aussi pour effet de détruire la faune sauvage et de réduire le patrimoine naturel à la disposition des pauvres. En collaboration avec ses partenaires, la Banque mondiale met actuellement au point un mécanisme conjoint d’achat de crédits d’émission pour les forêts, qui permettra aux pays de lutter contre le déboisement et d’obtenir en échange des crédits d’émission.

4. Aider les pays à s’adapter aux risques climatiques. Les pays en développement, et en particulier les populations les plus pauvres du globe, auraient le plus à pâtir des changements climatiques et de phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations, les sècheresses, les vagues de chaleur ou l’élévation du niveau des mers. La Banque mondiale a été l’un des chefs de file des efforts menés pour aider les pays à s’adapter aux risques climatiques en lançant des projets novateurs d’assurance contre les risques de catastrophes dans la région des Caraïbes, ainsi qu’en Amérique latine et en Asie du Sud. Il s’agit à présent de transposer les enseignements tirés de cette expérience initiale à une échelle plus large, et tout particulièrement en Afrique subsaharienne et dans les îles du Pacifique.

Le programme d’activités de la Banque en matière d’adaptation aux risques climatiques est destiné à lui permettre d’intensifier ses apports d’aide aux pays en développement, pour qu’ils puissent ainsi prendre des mesures en vue de s’adapter aux répercussions déjà inévitables du changement climatique sur le plan économique et social. Ce programme suit trois directions parallèles consistant à : a) comprendre la nature des risques et leurs degrés respectifs ; b) renforcer les capacités en place pour y faire face ; et c) effectuer les investissements nécessaires pour minimiser ces risques et en atténuer les effets.


Pour en savoir plus sur l’action de la Banque mondiale dans le domaine du changement climatique, veuillez consulter les sites web suivants (en anglais) :

Contacts :
Roger Morier – (202) 473-5675

Courriel : Rmorier@worldbank.org

Kristyn Schrader – (202) 458-2736

Courriel : schrader@worldbank.org

René Massé

Un standard de certification pour la Compensation volontaire des gaz à effet de serre (rachat volontaire des émissions de CO2 liées à une activité)

Ce standard devrait accélérer le développement du marché volontaire des unités de réduction d’émissions de carbone, lancé par des entreprises et sociétés anglo-saxonnes, principalement américaine, parallèlement au Mécanisme de Développement Propre, plus rigide. Ce marché est souvent mal connu des porteurs de projets dans les pays francophones d’Afrique.

Un nouveau standard de certification pour la Compensation volontaire des gaz à effet de serre (Voluntary Carbon Standard – VCS) a été lancé le 19 novembre 2007 au London Stock Exchange.

C’est le fruit de deux années de négociations entre industriels, ONGs, et spécialistes du marché, animées par le Climate Group, le International Emissions Trading Association (IETA) et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). En garantissant mieux la qualité des réductions d’émissions, ce VCS apporte une assurance de rigueur et de transparence nécessaire au développement rapide de la confiance des industriels dans ce marché.

Les analystes estiment que les transactions annuelles sur ce marché pourraient atteindre 4 milliards de dollars US dans les cinq prochaines années. Le VCS devrait être l’instrument de cette croissance attendue. Pour les promoteurs du VCS, la compensation ne doit pas se substituer aux efforts de chacun pour réduire ses propres émissions par des mesures directes sur ses pratiques, ses process ; ces efforts de réduction des émissions à la source restent même la priorité. Mais le VCS a un rôle important et complémentaire à jouer ; il encouragera le secteur privé à investir dans des technologies faiblement émettrices de carbone, en leur permettant de monétariser les gains certifiés de leur action volontaire. Les régulations gouvernementales et les efforts individuels pour changer les habitudes ne suffiront pas à réduire les émissions à la vitesse requise. La compensation est alors une solution transitoire pour stabiliser les changements climatiques.


Source : un article publié sur le site Voluntary Carbon Standard http://www.v-c-s.org/news.html(EN)

René Massé

Maroc : une loi pour promouvoir les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique

En mai 2007, un projet de loi est passé au Conseil de Gouvernement marocain pour promouvoir l’usage des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. La GTz a apporté un support actif pour l’élaboration de ce cadre politique adéquat.

Il reste deux étapes pour rendre cette loi applicable : l’approbation par le Conseil des Ministres, sous la présidence du Roi et son adoption par le Parlement.

Ce projet de loi fixe des objectifs ambitieux en matière d’énergie renouvelables et d’efficacité énergétique à l’échéance 2012, parmi lesquelles :

  • L’installation de parcs éoliens pour atteindre une puissance installée de 1 000 MW ;
  • L’ensemble des énergies renouvelables devront représenter 10% de l’énergie primaire consommée au Maroc et contribuer à 20% pour la production de l’énergie électrique ;
  • Les « auto-producteurs » pourront installer et gérer des unités de production électrique de 50 MW de puissance maximum.

Comme toutes les lois, ce texte ne précise que les grands principes généraux ; les textes d’application sont en cours de préparation avec l’appui de la GTZ. Ils apporteront des précisions sur les procédures, le système tarifaire, etc. En particulier :

  • Le Code de la construction sera amendé pour favoriser l’intégration dans l’habitat de dispositifs énergétiquement performants, et pour inciter à l’utilisation de chauffe eau solaire, de systèmes de chauffage et de climatisation solaires ;
  • Une ordonnance est envisagée pour impulser des audits énergétiques dans le secteur industriel ;
  • Un Plan directeur sera élaboré pour développer le secteur de la biomasse énergie ;
  • Le Centre pour le Développement des Energies renouvelables (CDER) sera transformé en Agence pour le Développement des Energies Renouvelables et l’Efficaté Energétique, ADEREE. Il mettra en œuvre des programmes gouvernementaux en s’appuyant sur des filiales installées dans toutes les grandes villes marocaines.

La GTz s’est engagée à fournir un nouvel appui technique pour deux années à compter de janvier 2008.

René Massé