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Sénégal : "New all-Africa Carbon Forum" programmé en septembre 2008

Selon le communiqué de presse de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques en date du 13 décembre 2007, publié à la suite de la Conférence de Bali, un forum sera organisé au Sénégal en septembre 2008 dans le but de booster la participation du secteur privé au développement des projets en Afrique dans le cadre du Mécanisme du Développement Propre (MDP).

Pour toute information complémentaire, contacter Monsieur David Abbass dabbass@unfccc.int

Cet évènement qui comprendra une foire de carbone, des ateliers de formation et des séances plénières, sera conjointement organisée par les agences des Nations-Unies et l’Association Internationale pour le Commerce des Emissions.

Pour plus d’information, voir le site en anglais du CDM

René Massé

Singapour : bientôt, un important centre de recherches consacré à l’énergie solaire

Le Solar Energy Research Institute of Singapore (SERIS) s’est vu allouer une somme équivalente à plus de 60 millions d’euros sur cinq ans, soit plus du tiers du budget consacré aux énergies propres à Singapour.

SERIS sera soutenu par l’Université Nationale de Singapour (National University of Singapore, NUS) et le bureau des énergies propres (Clean Energy Programme Office, CEPO), créé en avril 2007 pour coordonner le travail des différentes agences gouvernementales sur le dossier des énergies propres.

L’équipe initiale sera composée de 25 chercheurs encadrés par le professeur allemand Joachim Luther. Avant de prendre sa retraite en 2006 Joachim Luther était président de l’Institut Fraunhofer pour les systèmes à énergie solaire, le plus grand centre de recherche européen dédié à l’énergie solaire, basé à Fribourg.

SERIS devrait compter 90 chercheurs d’ici 2013. L’objectif du centre est de diminuer de plus de moitié le coût de l’énergie solaire dans les années à venir ; pour cela, trois thématiques vont être développées : les cellules photovoltaïques à base de silicium, les cellules à base de nouveaux composants organiques ou hybrides (dans la continuité de recherches déjà en cours à NUS), et les matériaux et composants innovants pour le bâtiment (revêtement pour les fenêtres, climatisation alimentée à l’énergie solaire, etc).

En parallèle, Singapour a convaincu des entreprises comme NorSun, (compagnie scandinave qui projette de construire une unité de production de wafers de silicium monocristallin) et Oerlikon (multinationale d’origine suisse impliquée, entre autres, dans le développement et la production de modules solaires à couches minces de silicium) de venir s’installer dans la ville-état.


Source : un article publié le 15 mai 2008 sur le site de Bulletins-électroniques.com, un service ADIT.

René Massé

Angola : approbation de la réhabilitation du barrage hydroélectrique de Kunge

Le conseil des ministres a approuvé, le mercredi 28 mai 2008 à Luanda, le contrat sur la réhabilitation du barrage hydroélectrique de Kunje, situé sur la rivière Kunje, à quelque 9 kilomètres, au nord de la municipalité de Camacupa, dans la province de Bié (centre).

Présidée par le Chef de l`État angolais, M. José Eduardo dos Santos, la 5ème réunion ordinaire de l’organe collégial du gouvernement a analysé le projet de résolution homologuant le processus d’acquisition de la totalité des actions détenues par le groupe Total dans « FINA Pétrole » d’Angola, en faveur de la Sonangol-EP, et autorisé le ministre des Finances à élaborer les mécanismes de régularisation.


Source : un article publié sur le site de Angola Press le 28 mai 2008.

René Massé

France : "Eau et Energie en Afrique", thème de la 8ème édition du Forum Eurafric-Partners à Lyon

La 8ème édition du Forum EURAFRIC-PARTNERS- Rencontres Européennes de Partenariat avec
l’Afrique se tiendra les 21-24 octobre 2008 à la Cité internationale de Lyon (France).

Organisée par l’Agence de Développement des Entreprises en Afrique (ADEA) avec le soutien de la région Rhône-Alpes, du Grand Lyon, de la Ville
de Lyon, et de la Commission européenne.

Cette 8ème édition réunira en Rhône-Alpes (1ère région de production d’Energie en France et en Europe), experts et principaux bailleurs de fonds internationaux, décideurs politiques et économiques, entreprises… autour de la problématique de l’Eau et de l’Energie, deux secteurs jugés prioritaires en Afrique et répondant aux Objectifs du Millénaire des Nations Unies.

Par le nombre de participants, la qualité des intervenants et la pertinence des thèmes abordés, ce rendez-vous est devenu l’une des plus importantes manifestations inter-entreprises entre la France, l’Europe et l’Afrique. Il constitue pour certaines PME/PMI européennes, l’unique occasion de rencontrer des décideurs politiques et du monde des affaires de plusieurs pays d’Afrique.

L’objectif des rencontres de Partenariat avec l’Afrique sera de promouvoir le partenariat entre l’Union européenne et l’Afrique dans les secteurs de l’eau et de l’Energie, d’améliorer la compétitivité des entreprises africaines et de réduire la pauvreté en Afrique.

Le Forum s’adresse aux PME & PMI européennes et africaines spécialisées dans la fabrication d’équipements et la sous-traitance industrielle, aux
grandes entreprises publiques et privées, ainsi qu’aux décideurs politiques, aux institutions et partenaires financiers, aux associations
professionnelles et aux organismes de promotion des investissements.

Financements, Transferts de technologies et Partenariat PME/PMI seront les thèmes majeurs de ces 4 journées de rencontres. Le déjeuner-débat animé par les politiques sera consacré à la Coopération Union Européenne-Afrique dans le cadre des Accords de Partenariats Economiques (APE).

Pour plus d’informations et pour s’inscrire :

Agence de Développement des Entreprises en Afrique

www.eurafric.org

www.adeafrance.org

Courriels : info@adeafrance.org ou info@eurafric-partners.org

René Massé

Guinée : le GEF accorde un don de 4,5 millions de dollars US pour améliorer l’eficacité du secteur de l’énergie électrique

Ce projet vise à améliorer le secteur de l’électricité en termes d’efficacité opérationnelle et commerciale. Il consistera pour cela à fournir un appui essentiel à l’investissement et au renforcement des capacités, de manière à influer sur la viabilité financière de ce secteur et la qualité de ses prestations de services. Il contribuera également à réduire les émissions de GES en réduisant les pertes dans la distribution.

René Massé

Ghana : la Bad finance un projet de renforcement des systèmes électriques

La Banque africaine pour le Développement et le gouvernement ghanéen ont signé le 4 mars 2008 à Tunis, un accord de prêt de 44,5 millions de US dollars, pour financer le projet de renforcement des systèmes électriques. L’objectif du projet est d’aider le pays à réduire les pertes d’électricité, d’améliorer la fiabilité de l’alimentation électrique et d’élargir l’accès à l’électricité pour les personnes vivant dans la région de Kumasi.

Le manque de fiabilité des approvisionnements en énergie est un obstacle majeur à la croissance économique du pays, entravant considérablement la réalisation de son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire avec un revenu par habitant de 1 000 dollars en 2015.

Le projet prévoit la construction d’une sous-station d’une capacité de 132 MVA et le renforcement d’une sous-station existante pour augmenter la quantité d’électricité pouvant être fournie à la Société d’électricité du Ghana à Kumasi par l’Autorité de la rivière Volta. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste, le programme de développement énergétique et d’accès à l’électricité du Ghana (GEDAP), financé par la Banque mondiale, le secrétariat suisse aux affaires économiques, la Facilité mondiale pour l’environnement et le gouvernement ghanéen.

Au terme du projet dans 5 ans, le GEDAP profitera à 135 000 ménages et entreprises.

M. Mandla Gantsho, vice-président de la Bad chargé de l’infrastructure a souligné que ce projet constitue la 4ème intervention du Groupe de la Bad dans le secteur énergétique du pays après la ligne de transmission Ghana-Côte d’Ivoire, le réseau électrique Brong-Ahafo et les projets d’interconnexion entre le Ghana, le Togo et le Bénin. Les deux premiers projets ont été achevés en 1984 et 1994 respectivement, et le troisième projet a été approuvé en avril 2007.

René Massé

Sénégal : signature du contrat de concession pour l’électrification rurale de la vallée du fleuve

L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) et l’Office national de l’électricité du Maroc (One) ont procédé, le 29 mai, à la signature d’un contrat de la concession d’électrification rurale de Dagana-Podor-Matam. Il s’agit de la première des douze concessions prévues.

Près de 400 villages de la zone de Dagana-Podor-Saint Louis devront disposer des services de l’électrification rurale. Cette concession s’étend sur une superficie de 19 000 kilomètres carrés dont les besoins potentiels d’électrification concernent 490 localités rurales avec une population d’environ 350 000 habitants.

L’opérateur marocain a été retenu devant d’autres candidats comme l’Électricité de France (Edf), suite à un appel d’offres international sous le contrôle de l’institution de la Banque mondiale.

L’One, qui obtient sa première concession sur le plan international, dispose ainsi de l’exclusivité de la réalisation, de l’exploitation des installations et de la vente au détail de l’électricité dans les zones rurales de Saint-Louis, Dagana et Podor pour une durée de 25 ans.

L’Etat du Sénégal contribue pour 3 milliards de FCFA tandis que les Marocains s’engagent à investir 7 milliards en 3 ans pour fournir de l’électricité à près de 300 000 ménages, d’électrifier par raccordement au réseau moyenne tension 157 villages et d’électrifier 143 villages par système solaire photovoltaïque.

L’ONE s’engage également à électrifier toutes les infrastructures sanitaires et scolaires de la région de Saint-Louis, une unité privée de collecte et de stockage du lait et plusieurs stations de pompage.

Voir aussi :

> Agence sénégalaise d’électrification rurale

> Office national de l’électricité (ONE)

> Sénégal : adjudication à l’One de la première concession d’électrification rurale dans le nord du pays

Imedia

Maroc : Conférence des soumissionnaires pour la réalisation du parc éolien de Tarfaya

Le Palais des congrès à Laâyoune a abrité le 19 mars 2008 la première conférence des seize groupements soumissionnaires, préqualifiés pour la réalisation d’un parc éolien près de la ville de Tarfaya.

Organisée par l’Office national de l’électricité (ONE), cette conférence s’est déroulée en présence d’investisseurs et professionnels de l’éolien, locaux, nationaux et étrangers. Ce projet marque la volonté du Gouvernement de porter à horizon 2012 à 20% la part de production d’électricité à partir des énergies renouvelables.

Un programme de valorisation des énergies renouvelables

Ce projet renforcera la capacité de production d’électricité à partir des énergies renouvelables déjà en service, et qui comprend en particulier le parc éolien Abdelkhalek Torrès qui produit chaque année 200 millions de kWh, le parc éolien d’Amogdoul (60 MW) à Essaouira, le parc éolien de Tanger (140 MW), le complexe hydroélectrique de Tanafnit – El Borj (40 MW), la centrale thermo-solaire de Aïn Beni Mathar (470 MW), des turbines à gaz et groupes Ddiesel (400 MW), le parc éolien de Touahar, le programme Chourouk pour l’énergie solaire, les stations de transfert d’énergie par pompage de Abdelmoumen et de Tilougguit, et de nombreuses micro-centrales hydrauliques.

D’autres projets en énergies renouvelables inscrits dans le cadre de l’initiative baptisée « Initiative 1 000 MW éolien » ont été également lancés. Cette initiative consiste à développer une capacité éolienne de 1.000 MW d’ici 2012 dans l’objectif de renforcer la capacité de production de l’ONE tout en valorisant le potentiel éolien dont dispose le Maroc.

Le projet éolien à Tarfaya

M. Driss Ourraoui, directeur Environnement et Energies Renouvelables à l’ONE, a présenté le projet de construction du parc éolien à Tarfaya, qui fait partie des 14 sites répertoriés dans le cadre du projet de 1.000 MW.

Situé à 2 km au sud de la ville de Tarfaya, le parc éolien sera doté d’une puissance de 200 MW extensible à 300 MW. Sa mise en service est prévue pour 2010.

Le parc éolien de Tarfaya comprendra plusieurs installations, dont des aérogénérateurs d’une puissance nominale unitaire supérieure ou égale à 1.300 kW, munis de rotors à 3 pâles à axe horizontal, des mâts supports des aérogénérateurs, de type tubulaire, des appareils de contrôle, de commande, de mesure et de protection, des postes BT/MT des éoliennes, un poste élévateur en 225kV de raccordement au réseau national interconnecté, une installation météorologique, des pistes de desserte des aérogénérateurs internes au parc.

Cette rencontre a été marquée par une série d’interventions sur le cadre juridique régissant le domaine de développement des énergies éoliennes au Maroc et les perspectives de développement de ces énergies et leur impact sur le renforcement de la production électrique nationale et sur l’environnement.


Source : un article de M. Abdallah Darkaoui, publié le 20 mars 2008 sur le site du quotidien marocain Le Matin

René Massé

Maroc : la station d’épuration des eaux usées de Fès produira 50% de l’électricité dont elle a besoin

Les travaux de réalisation de la station d’épuration des eaux usées de Fès, qui nécessitera des investissements de 700 millions de dirhams, seront lancés dans les prochains mois, selon la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité de Fès (Radeef).

Cette station sera opérationnelle en 2010. Elle permettra de traiter les eaux usées rejetées par les effluents urbains domestiques et industriels qui représentent 100.000 m3 par jour, soit 40% de la pollution totale du bassin de Sebou.

Le contexte environnemental

Avec 6 millions d’habitants, une surface de 40.000 km2 et une richesse hydrique importante constituée de 30% du potentiel national en eaux de surface et 20% en eaux profondes, Sebou est l’un des bassins les plus importants, mais aussi l’oued le plus pollué à l’échelle nationale.

La qualité de ses eaux, après réception des eaux usées de Fès, est considérée hors classe, ne devant servir à aucune utilisation, situation qui engendre d’ailleurs, des répercussions néfastes sur ce bassin et notamment sur les conditions d’irrigation, la santé, les conditions de potabilisation de l’eau et les conditions socio-économiques de la région, selon la même source.

La ville de Fès, principale agglomération sur le bassin de Sebou, génère de par sa population d’un million d’habitants et son parc industriel diversifié, une pollution conséquente qui engendre une panoplie de préjudices pour l’économie de la région.

Sur le plan sanitaire, la pollution de Oued Sebou est aussi à l’origine de nombreuses maladies hydriques dont souffrent les populations riveraines.

D’autres secteurs se trouvent aussi compromis notamment la potabilisation de l’eau, l’abreuvage des animaux et l’irrigation (Moyen Sebou).

Selon une étude de l’agence française de développement (AFD), les pertes économiques annuelles dues à cette pollution se chiffrent à plus de 200 MDH.

Le projet

S’inscrivant dans le cadre du grand projet intégré de dépollution du bassin de Sebou, cette station est considérée comme le projet environnemental le plus important à l’échelle régionale voire nationale.

Comprenant deux filières de traitement « eau et boues », cette station sera financée par des subventions de l’Etat (60 millions de DH), deux prêts de l’Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) pour un montant de 220 millions de DH chacun, en plus d’un autofinancement de l’ordre de 200 millions de DH.

La mise en service de cette station de grande envergure, qui adoptera un procédé innovant et performant à savoir les « boues activées », permettra l’abattement de la pollution à hauteur de 85%.

Les eaux épurées obtenues répondront bien aux normes nationales de rejets, et les eaux du Sebou (après confluence) seront de qualité nettement meilleure et pourront ainsi être réutilisées en irrigation restreinte et permettront aussi une potabilisation de l’eau dans des conditions meilleures.

Une particularité : une unité de cogénération de l’énergie électrique

La station a aussi une particularité environnementale importante du fait qu’elle abritera une unité de cogénération de l’énergie électrique à partir du biogaz issu des digesteurs, ce qui évitera les émissions du biogaz (Gaz à effet de serre) dans l’air et permettra ainsi au projet d’être éligible au Mécanisme de développement propre (MDP) dans le cadre du protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre.

L’énergie électrique obtenue à partir de cette unité de cogénération, servira en particulier à la couverture des besoins électriques de la station à hauteur de 50%.


Source : un article de M. Abdallah Darkaoui, publié le 28 mai 2008 sur le site de Le Matin.ma

René Massé

Niger : 2ème marché des énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest

Le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) organise le deuxième Marché des énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest (MERS-AO) à Niamey, du 26 au 30 mai 2008

Organisé en collaboration avec le gouvernement du Niger et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), l’objectif du MERS-AO est de promouvoir des solutions durables aux difficultés de diffusion et d’utilisation des énergies renouvelables dans la sous-région.

Le MERS-AO regroupera les principaux acteurs concernés par le développement d’un marché sur les énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest ; des opérateurs privés (entreprises, installateurs, producteurs de services, importateurs) spécialisés dans les filières photovoltaïque, éolienne et biomasse.

Une exposition d’équipements de valorisation des énergies renouvelables se tiendra au Palais des congrès de Niamey.

Deux ateliers thématiques se tiendront également sur l’accès aux services énergétiques : quelle place pour les énergies renouvelables ? Les biocombustibles : quels enjeux et quelle place pour la sous-région ?

René Massé