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Rwanda : la Steg International Services réalise un projet pilote d’électrification rurale

STEG International Services, la filiale internationale de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), réalisera un projet pilote d’électrification rurale au Rwanda.

Ce projet, dont le montant global s’élèverait à 8 millions de dollars US, profitera à 4 000 ménages dans la localité rurale de Nyagatare, à 160 km au nord-est de la capitale Kigali.

Le projet

Le projet comporte la réalisation de 50 km de réseau (moyenne tension), 45 km de réseau (basse tension) et 45 postes de transformation monophasés. Il touchera 4 000 nouveaux abonnés.

Il est prévu aussi un volet d’accompagnement, de formation et d’assistance, au profit des ingénieurs et des techniciens de ELECTROGAZ, la société d’électricité du Rwanda.

90% du matériel à utiliser dans ce projet (poteaux, câbles, compteurs, accessoires divers, transformateurs…) sera de fabrication tunisienne, selon la STEG, qui mobilisera, dans le projet, 20 cadres tunisiens (3 ingénieurs, 17 techniciens supérieurs et 3 cadres financiers). Le chantier a démarré le 1er juillet 2008 et durera 14 mois.

Le projet est financé par la Banque mondiale (BM), le Crédit Hollandais et des Fonds propres.

Une stratégie de développement internationale de la STEG

En janvier 2008, STEG et ELECTROGAZ ont signé une convention générale de coopération et d’assistance technique. Elle a été suivie par la signature, le 16 juin 2008 à Kigali, du contrat final pour la réalisation de ce projet.

STEG international est optimisme quant à la réussite du projet qui sera « le début d’une extension sur d’autres marchés en Afrique subsaharienne », selon Othmane Ben Arfa, son président directeur général.

La STEG a déjà réalisé des projets en Mauritanie, au Tchad, à Djibouti, à Madagascar, aux Iles Comores, au Sénégal, en Arabie Saoudite, en Algérie et au Koweït. Elle a aussi préparé le lancement d’un projet d’interconnexion électrique HT entre Bolgatanga (Ghana) et Ouagadougou (Burkina Faso) dans le cadre du West Africa Power Pool (WAPP).


Source : un article publié le 3 juillet 2008 sous le titre  » Une firme tunisienne pour l’électrification rurale au Rwanda » sur le site de l’Agence de Presse Africaine.

René Massé

Cap Vert : l’Union européenne finance trente pompes solaires

L’Union européenne remettra au gouvernement cap-verdien des pompes photovoltaïques pour équiper 30 puits et améliorer ainsi l’approvisionnement en eau potable des populations rurales de l’archipel.

Ce matériel, d’une valeur de 943 862 €uros, équipera 30 puits dans les îles de Santiago et Sao Nicolau.

Dans le cadre de l’appui de l’UE à ce secteur au Cap-Vert, de nouveaux puits devront être forés et des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures hydrauliques devront être exécutés pour un montant total de 427 966 €uros.


Source : un article publié le 7 juillet 2008 sous le titre  » L’UE aide le Cap-Vert à s’équiper en solaire » sur le site « Les Afriques, le journal de la finance africaine« 

René Massé

Mali : l’OMVS poursuit son développement

L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a réuni ses membres les 5 et 6 juillet 2008 au Mali pour faire un point de ses réalisations, et commémorer l’élargissement de ses membres à la Guinée, formalisé par la signature d’un Traité d’adhésion.

Cette journée de la présidence malienne de l’OMVS était présidé par le président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré en présence du Premier ministre Modibo Sidibé, des membres du gouvernement, du Haut commissaire de l’OMVS, le mauritanien Mohamed Saloum Ould Merzoug, ainsi que de nombreux ressortissants des pays membres de l’organisation.

L’OMVS développe son parc de barrages

Dans un discours de fond, le président de la République a indiqué que l’adhésion de la Guinée « au-delà de son caractère politique, (cette adhésion) a considérablement renforcé le potentiel hydroélectrique qui passe de 625 Mégawatts de puissance installée à 2 000 Mégawatts ».

La valorisation du potentiel hydroélectriques des pays membres se poursuit avec :

  • Dans quelques jours, la première pierre de l’aménagement hydroélectrique de Félou, pour un financement de 60,5 milliards Fcfa ;
  • La réalisation prochaine du barrage de Gouina, au Mali, d’un coût global de 93 milliards de Fcfa, hors assistance technique ;
  • La construction, à partir du premier semestre 2009, du barrage de Koukoutamba, en Guinée, avec une puissance installée de 280 MW.

Et pour renforcer davantage encore les capacités énergétiques, le processus de réalisation des ouvrages de seconde génération est en bonne voie. Ainsi seront réalisés :

  • Les barrages de Gourbassi, Badombé, Boudofora et Maréla au Mali et
  • Ceux de Boureya et Balassa, en Guinée.

L’OMVS, un modèle réussi d’intégration inter-États

« Notre solidarité est le socle de notre succès qui vaut à l’OMVS aujourd’hui d’être citée en Afrique et même à travers le monde comme un modèle d’intégration inter-État dans divers domaines d’activité tels que l’eau, l’énergie, l’environnement, l’agriculture et bientôt le transport » a noté Amadou Toumani Touré.


Source : un article de S. Doumbia publié le 7 juillet 2008 sur le site de l’Essor sous le titre : « OMVS : Beaucoup de réalisations et d’excellentes perspectives ».

René Massé

La lettre du Riaed n°19

Actualités

Angola : approbation de la réhabilitation du barrage hydroélectrique de Kunge. Le conseil des ministres a approuvé, le mercredi 28 mai 2008 à Luanda, le contrat sur la réhabilitation du barrage hydroélectrique de Kunje, situé sur la rivière Kunje, à quelque 9 kilomètres, au nord de la municipalité de Camacupa, dans la province de Bié (centre).

Guinée : le GEF accorde un don de 4,5 millions de dollars US pour améliorer l’eficacité du secteur de l’énergie électrique. Ce projet vise à améliorer le secteur de l’électricité en termes d’efficacité opérationnelle et commerciale. Il consistera pour cela à fournir un appui essentiel à l’investissement et au renforcement des capacités, de manière à influer sur la viabilité financière de ce secteur et la qualité de ses prestations de services. Il contribuera également à réduire les émissions de GES en réduisant les pertes dans la distribution.

Ghana : la Bad finance un projet de renforcement des systèmes électriques. La Banque africaine pour le Développement et le gouvernement ghanéen ont signé le 4 mars 2008 à Tunis, un accord de prêt de 44,5 millions de US dollars, pour financer le projet de renforcement des systèmes électriques. L’objectif du projet est d’aider le pays à réduire les pertes d’électricité, d’améliorer la fiabilité de l’alimentation électrique et d’élargir l’accès à l’électricité pour les personnes vivant dans la région de Kumasi.

Sénégal : signature du contrat de concession pour l’électrification rurale de la vallée du fleuve. L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) et l’Office national de l’électricité du Maroc (One) ont procédé, le 29 mai, à la signature d’un contrat de la concession d’électrification rurale de Dagana-Podor-Matam. Il s’agit de la première des douze concessions prévues.

Maroc : Conférence des soumissionnaires pour la réalisation du parc éolien de Tarfaya. Le Palais des congrès à Laâyoune a abrité le 19 mars 2008 la première conférence des seize groupements soumissionnaires, préqualifiés pour la réalisation d’un parc éolien près de la ville de Tarfaya.

Maroc : la station d’épuration des eaux usées de Fès produira 50% de l’électricité dont elle a besoin. Les travaux de réalisation de la station d’épuration des eaux usées de Fès, qui nécessitera des investissements de 700 millions de dirhams, seront lancés dans les prochains mois, selon la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité de Fès (Radeef).

Ghana : une conférence pour éclairer l’Afrique. Cette réunion est organisée dans le cadre de la campagne « Eclairer l’Afrique » lancée en septembre 2007 par la Banque mondiale et sa filiale en charge du secteur privé, la Société financière internationale (SFI).

Sénégal : une ligne de crédit de la Kfw pour aider les ménages à acquérir des systèmes solaire. Le groupe bancaire allemand Kfw va mettre en ligne sur Internet un système de crédit pour aider les ménages sénégalais à autofinancer l’acquisition d’un système photovoltaïque.

Zambie : une centrale hydroélectrique construite par les Chinois. L’entreprise chinoise Syno-Hydro Corporation of China a signé mardi 20 novembre 2007 un accord de 243 millions de dollars pour construire une nouvelle centrale hydroélectrique en Zambie.

Vietnam : Alstom Hydro va construire la plus grande centrale hydroélectrique d’Asie du sud-est. Alstom Hydro, la coentreprise d’Alstom et de Bouygues, va fournir au producteur d’électricité public Electricité du Vietnam (EVN) l’ensemble des équipements électromécaniques destinés à la plus grande centrale hydroélectrique d’Asie du Sud Est à Son La.

Le Mozambique rachète au Portugal l’un des plus grands barrages d’Afrique. Le barrage mozambicain hydroélectrique de Cahora Bassa (HCB), l’un des plus grands d’Afrique avec Assouan en Egypte et jusque là géré par l’ancienne puissance coloniale portugaise, est passé sous contrôle des autorités de Maputo à la fin du mois de novembre 2007.

Biogaz : un consortium de pays africains lance une Initiative pour promouvoir cette technologie en Afrique. Cette Initiative a été lancée lors de la Conférence intitulée “ Biogaz pour une vie meilleure ; une initiative africaine » qui s’est tenue à Nairobi (Kenya) du 20 au 22 mai 2007. Elle est supportée par la coopération hollandaise et s’inscrit dans l’objectif global très ambitieux : approvisionner en énergie renouvelable 10 millions de familles dans 25 pays africains d’ici 2015.

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Niger : 2ème marché des énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest Le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) organise le deuxième Marché des énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest (MERS-AO) à Niamey, du 26 au 30 mai 2008.

Sénégal : Conférence internationale sur les énergies renouvelables pour le développement en Afrique Cette conférence internationale se déroulera à Dakar du 16 au 18 avril 2008. Elle est organisée communément par le gouvernement du Sénégal, l’Union africaine (Ua), la Coopération technique allemande (Gtz) et l’Organisation des nations-unies pour le développement industriel (Onudi).

Mali : rencontre des agences et structures nationales francophones responsables de l’électrification rurale La rencontre annuelle du Club-ER se tiendra à Bamako du 8 au 12 avril 2008, grâce à un appui de la Facilité Energie de l’Union Européenne et au soutien renouvelé de l’ADEME et de l’OIF/IEPF. Le Club des Agences et Structures nationales en charge de l’électrification rurale (CLUB-ER) regroupe désormais une vingtaine d’institutions francophones d’Afrique.

Ressources

Derniers documents (études, applications…) proposés en libre téléchargement :

Essais comparatifs de deux moteurs diesels, l’un alimenté à l’huile de palme et l’autre, au gasoil. Ce document a été réalisé en juin 2006 par Gilles Deschepper et réactualisé depuis. Il s’agit d’un rapport d’essais comparatifs de deux moteurs diesel identiques alimentés, l’un avec du gasoil et l’autre, avec de l’huile de palme. L’auteur de l’étude a fait fonctionner en parallèle les deux moteurs pendant 150 heures durant lesquelles il a effectué une série de mesures afin d’obtenir une comparaison continue de leurs fonctionnements.

Guinée : le GEF accorde un don de 4,5 millions de dollars US pour améliorer l’eficacité du secteur de l’énergie électrique. Ce projet vise à améliorer le secteur de l’électricité en termes d’efficacité opérationnelle et commerciale. Il consistera pour cela à fournir un appui essentiel à l’investissement et au renforcement des capacités, de manière à influer sur la viabilité financière de ce secteur et la qualité de ses prestations de services. Il contribuera également à réduire les émissions de GES en réduisant les pertes dans la distribution.

Kenya : UNIDO met en place des kiosques énergétiques dans les zones rurales. Dans le cadre de sa politique de recentrage sur l’énergie et l’environnement, UNIDO Kenya a introduit un nouveau concept pour apporter l’énergie à des communautés rurales non connectées, tout en s’attaquant au changement climatique. Les kiosques énergétiques sont décrits comme un « magasin tout en un », où les énergies renouvelables peuvent être utilisées à la fois pour des besoins de consommation et de production.

Les six articles les plus populaires en juin 2008 ont été : 

1. Microcentrale hydraulique (fiche de conception). Cette fiche technique présente de manière synthétique (9 pages) les différents éléments à prendre en compte pour concevoir, mettre en œuvre et gérer une installation de microhydroélectricité. (Lu 6 034 fois en juin)

3. Réseau de type GECO (Groupe Electrogène-ECOnomie d’énergie). L’Apave a conçu et expérimenté la réalisation de mini-réseaux optimisés, alimentés par des petits groupes électrogènes, dans plusieurs villages en Côte d’Ivoire, en Mauritanie, etc. (Lu 5 282 fois en juin)

4. La Côte d’Ivoire s’engage dans les biocarburants. La Côte d’Ivoire croit aux biocarburants. De nombreuses initiatives privées s’y sont déjà déroulées, à l’échelle expérimentale, pilote, et même de production. Elles concernent l’huile de palme, le maïs et le sucre, le jatropha, les résidus agricoles… (Lu 5 227 fois en juin)

5. Petites centrales hydroélectriques : les turbines. Une turbine est un moteur rotatif (pâles) entraîné par la pression de l’eau guidée jusqu’à la turbine par la conduite forcée. Il transforme la plus grande partie de l’énergie hydraulique en énergie mécanique. Il existe 2 familles de turbines : les turbines à action (Pelton, Cross-flow) et les turbines à réaction (Francis, Kaplan, pompes inversées). Chaque type de turbine est adapté aux différentes exigences des cours d’eau (hauteur de chute et débit). (Lu 5 115 fois en juin)

6. Liste des pays ayant ou non ratifié le Protocole de Kyoto. Au 18 novembre 2005, 156 pays sur 192 pays indépendants ont ratifié le Protocole de Kyoto. Le Protocole de Kyoto, entré en vigueur en février 2005, propose un calendrier de réduction des émissions des six gaz à effet de serre qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années : en 2012 les pays industrialisés devront avoir globalement réduit de 5% leurs émissions par rapport au niveau de 1990. Pour se faire le Protocole prévoit la mise en place de mécanismes de marché : « les mécanismes de flexibilité ». (Lu 3 959 fois en juin)

Les dix documents les plus téléchargés ce dernier mois sont proposés par les articles suivants :

1. Petites centrales hydroélectriques : guide technique pour la réalisation de projet. Le guide technique de la petite hydroélectricité, une référence en matière de petite hydroélectricité.

2. Caractérisation consommation Protocole de test destinés à des structures locales pour évaluer les performances en laboratoire et sur le terrain des foyers de cuisson et plus particulièrement pour évaluer les niveaux de consommation de combustibles.

3. test labo Protocole de test comparatif de foyers de cuisson en laboratoire.

4. Essais comparatifs de deux moteurs diesels, l’un alimenté à l’huile de palme et l’autre, au gasoil. Ce document a été réalisé en juin 2006 par Gilles Deschepper. Il s’agit d’un rapport d’essais comparatifs de deux moteurs diesel identiques alimentés, l’un avec du gasoil et l’autre, avec de l’huile de palme.

5. Sénégal : support de formation en énergies renouvelables, option systèmes hybrides (solaire / diesel). Document préparé pour les besoins d’un Atelier organisé par l’ASER dans les Îles du Saloum à Ndangane, du 24 au 28 septembre 2007.

6. Petites centrales hydroélectriques : guide technique pour la réalisation de projet. Le guide technique de la petite hydroélectricité, une référence en matière de petite hydroélectricité. Il est édité par l’ESHA.

7. Nouvelles approches pour l’électrification des bidonvilles. À travers l’analyse de 5 programmes d’électrification de bidonvilles, l’article présente les résultats et leçons à tirer de récentes et prometteuses approches dans ce domaine. Il met en particulier l’accent sur le rôle des femmes dans les projets d’électrification.

8. Mini-Grid design manual. Allen R. Inversin, National Rural Electric Cooperative association – Avril 2000 (anglais).>Le Mini-Grid design manual étudie chapitre par chapitre les différentes étapes nécessaires à la réalisation d’un réseau allégé.

9. Burkina Faso : standards de distribution d’énergie électrique par réseau aérien monophasé avec retour par la terre (SWER). Le premier réseau SWER du Burkina Faso a été mis en service le 8 février 2007 et pendant les dix premiers mois de tests, il n’a pas présenté d’anomalie particulière. Le Burkina Faso a donc décidé de promouvoir ce type de réseau à bas coût et ce document officiel en définit les standards de mise en œuvre.

10. Support pédagogique pour la conception de l’éclairage électrique. Diaporama, véritable outil de conception et de dimensionnement d’un dispositif d’éclairage réalisé par Electriciens sans frontières.

Blogues du Riaed

Petit site dédié à un projet, une rencontre, une institution… Vous pouvez présenter vos connaissances et proposer des ressources en libre téléchargement. Voici un nouveau blogue qui propose déjà de nombreux articles qui ont suscité les premiers commentaires :

Biocarburants et développement rural au Sénégal. Programme Energie Eau Solidarité Foundiougne (EESF).

Le développement de nouveaux services en milieu rural constitue un marché très important tant est pressant le besoin d’amélioration des conditions de vie. Elle est une condition aujourd’hui inéluctable pour encourager les jeunes à penser leur avenir au sein de leurs villages. Leur mise en œuvre s’appuie sur la mobilisation des ressources de populations pauvres. (…) Notre principe est que les ruraux doivent être étroitement associés aux retombées économiques du développement de nouveaux services, et, de façon générale, de toute valorisation qui pourrait être faite de leur environnement.

La société Performances, les conseils ruraux du département de Foundiougne, diverses associations de producteurs, de jeunes ou de femmes sont porteurs d’une initiative qui vise à promouvoir l’exploitation de biocarburants comme outil de développement local.

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6.

Vous pouvez aussi le faire en adhérant au réseau du Riaed, en qualité de membre, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve11 et en précisant à la fin votre souhait d’être aussi présenté publiquement dans l’annuaire (cocher la case ad hoc).

Nous sommes en train de rattraper le retard d’enregistrement de demandes d’inscription : en ont bénéficiés ces dernières semaines :

  • El hadji Sylla. Expert junior en énergies renouvelables (Solaire PV et Eolien)
  • CDS/Mauritanie. Entreprise spécialisée de l’énergie, Mauritanie
  • KAÏTO Énergie. Entreprise allemande active dans le domaine de l’électrification rurale en Afrique
  • Pons technology. Société privée qui réalise des forages et des adductions d’eau en Afrique
  • Omnium-Sira. Entreprise camerounaise spécialisée depuis vingt ans en électricité industrielle et tertiaire
  • TENESOL. Société Tenesol, intégrateur de projets solaires PV et fabricant de modules photovoltaïques. Créé en 1983, TENESOL est aujourd’hui parmi les premiers fabricants mondiaux de systèmes solaires. Et parmi les premiers fabricants mondiaux de systèmes photovoltaïques.
  • Tenesol Afrique de l’Ouest (TAO). Entreprise intervenant dans le secteur de l’énergie photovoltaïque au Sénégal
  • Aquitaine-aérogénérateurs. Entreprise privée, France
  • Ecosolaire SARL. Association de compétences sénégalo-israélienne
  • Droit à l’énergie SOS Futur. ONG sénégalaise, membre de Droit à l’énergie, SOS Futur.
  • GERSA. Entreprise camerounaise en phase de réorganisation de ses activités.
  • Office national de l’électricité (ONE). Entreprise de production, de transport et de distribution d’électricité, Maroc
  • Jean-François Rozis. Consultant, expert

Opportunités de financement de projets

Cameroun : appel à projets de CASCADe. Le projet CASCADe, Crédits carbone pour l’Agriculture, Sylviculture, Conservation et Action contre la Déforestation vient de lancer son premier appel à propositions destinés aux porteurs de projets de finance carbone AFAT ou de bio énergie au Cameroun.Formation, stages, partenariat, bourse d’échanges

La CEDEAO recrute un consultant en renforcement de capacités Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique régionale d’accès aux services énergétiques (Livre Blanc), la CEDEAO recrute un consultant pour une analyse des besoins en renforcement des capacités.

Commission européenne : recherche des Experts pour évaluer les projets soumis dans le cadre de son programme Energie intelligente. Cet appel s’adresse à des experts confirmés en efficacité énergétique, en énergies renouvelables, mais aussi en « green business » et en transport ; à des experts intéressés par l’évaluation des propositions de projets soumis à l’Agence exécutive pour la compétitivité et l’innovation (EACI), mais aussi par l’évaluation des projets en cours, ou achevés… par des études d’impacts de ces projets.

Laos : la Banque mondiale recherche deux experts énergie seniors. Les postes sont à pourvoir immédiatement. Ils sont prévus pour une année chacun, avec une présence permanente à Vientiane ou, a minima, des séjours continus de deux ou trois mois.

Renewable Energy Policy Network (REN21) recrute son Directeur exécutif. Le poste est à pourvoir à Paris, pour une durée initiale de deux années. Les candidatures sont à envoyer au plus le 13 juin 2008.

Sites francophones sur l’énergie

Une liste de sites francophones et de réseaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=34

Autres liens et réseaux

Une liste de sites anglophones et de réseaux internationaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=35

L’IEPF fête les 20 ans de sa revue trimestrielle, Liaison Energie Francophone

Quel expert parmi nous n’a jamais trouvé, à la lecture d’un des 78 LEF diffusés depuis vingt ans, qui une information, qui un contact utile à ses travaux ? Les LEF ont accompagné tous nos efforts, donné la parole à tous les experts, rendu compte de toutes les avancées… Alors, ensemble, souhaitons longue vie au LEF !

Le numéro spécial « LEF, XXème anniversaire », proposé en téléchargement sur le site de l’IEPF sur cette page (cliquer sur le lien), propose en 218 pages une véritable rétrospective des connaissances du secteur énergie – environnement et développement : 37 articles ragroupées en quatre rubriques :

  • Energie, climat et développement durable ;
  • Réorganisation des industries énergétiques ;
  • Sobriété énergétique, un nouveau paradigme pour le développement durable ;
  • Coopération et financement des programmes énergétiques.

René Massé

Sénégal : la Banque mondiale apporte un appui de 40 milliards de FCFA au secteur de l’énergie

« Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé jeudi 19 juin 2008 un financement de 80 millions de dollars (environ 40 milliards de FCFA) pour appuyer le Sénégal pour la mise en valeur à long terme des services de l’électricité et la fourniture en produits pétroliers ».

Selon Michel Layec, responsable de ce « Programme de Redressement du Secteur de l’Energie du Sénégal »au sein de la Banque mondiale, « la mise en œuvre d’un programme de reformes centré sur l’électricité et les hydrocarbures constitue un des piliers de la stratégie du gouvernement du Sénégal ».

Par ce crédit, la Banque mondiale va apporter un appui financier additionnel à la Société nationale de l’électricité (SENELEC) pour qu’elle restaure, au plus tard en décembre 2009, ses équilibres financiers et qu’elle parvienne à un ratio de couverture de son service de la dette conforme aux standards. M. Layec a ajouté que « la Banque mondiale va aussi appuyer le Sénégal pour que le sous-secteur de l’électricité et des hydrocarbures se développent et soient gérés de manière efficience et transparente avec une gouvernance adéquate ».

Notant que la crise énergétique a engendré une forte pression les finances publiques, M. Madani M. Tall, Directeur des opérations pour le Sénégal, a indiqué que « les ressources publiques qui auraient du être allouées aux secteurs sociaux ont été redirigées sur le secteur de l’énergie et c’est ainsi, que 350 millions de dollars environ ont été transférés vers le secteur de l’énergie ». M. Tall a ajoute que cette crise de l’énergie a eu des conséquences directes et quantifiables sur les performances de l’économie sénégalaise, puisque le faible taux de croissance en 2006 (2,3%) a été engendré, pour une large part, par les problèmes rencontres dans le secteur de l’énergie.

Les bénéfices attendus de ce « Programme de Redressement du Secteur de l’Energie » sont d’accroitre les ressources publiques pour réduire les subventions à la SENELEC et à la Société africaine de raffinage (SAR), libérant ainsi des ressources pour la croissance et la réduction de la pauvreté.

M. Layec a aussi relevé que « les consommateurs vont également bénéficier à terme de ce crédit avec la fourniture d’une meilleure qualité de l’énergie électrique et des produits pétroliers et à un cout moindre grâce au renforcement des performances du secteur énergétique ». On note que ce crédit de 80 millions de dollars sera décaissé en deux tranches entre septembre 2008 et juin 2010.


Contacts :

A Washington : Aby Toure
Tel : (202) 473-8302.
Courriel : akonate@worldbank.org

A Dakar : Mademba Ndiaye.

Tel : (221) 338495000

Courriel : mademba@worldbank.org

Sources : article publié en Français sur le site de la Banque mondiale, article repris par Rewmi

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Biocarburants et développement rural : les paysans de Foundiougne (Sénégal) investissent

Création de la société SOPREEF Le 27 juin 2008 a eu lieu à Kaolack la création de la société SOPREEF (Société pour la Promotion de l’accès à l’Energie et à l’Eau dans le département de Foundiougne). Cette société, dont la mission est de coordonner un investissement dans 30 pôles de développement et d’organiser à l’échelle du département une filière de production de biocarburants à partir de plantations de Jatropha, constituera le moteur du programme ‘Energie Eau Solidarité Foundiougne’. Les fondateurs de SOPREEF (…)

Création de la société SOPREEF

Le 27 juin 2008 a eu lieu à Kaolack la création de la société SOPREEF (Société pour la Promotion de l’accès à l’Energie et à l’Eau dans le département de Foundiougne).

Cette société, dont la mission est de coordonner un investissement dans 30 pôles de développement et d’organiser à l’échelle du département une filière de production de biocarburants à partir de plantations de Jatropha, constituera le moteur du programme ‘Energie Eau Solidarité Foundiougne’.

Les fondateurs de SOPREEF sont la société Performances et la Fédération des Groupements de Producteurs de Tabanani de Foundiougne (FPTF). Il envisagent un élargissement du capital de la société à d’autres partenaires, déjà identifiés, en décembre 2008 et en juin 2009.

Convention d’associés

La convention signée ce même jour entre les associés de SOPREEF constitue un cadre de référence important pour le développement de cette société. Elle les oblige notamment à :

  • Etablir et respecter un équilibre dans la représentation au sein du conseil d’administration de SOPREEF des différents groupes d’intérêts concernés par la mise en oeuvre du programme EESF.
  • Veiller à ce que l’investissement qu’ils vont soutenir s’intègre dans les stratégies locales de développement élaborées par les communautés rurales et respecte l’environnement social, économique et écologique dans lequel il se déploiera.

La signature de cette convention constituera un préalable à l’entrée de tout nouvel associé au capital de SOPREEF.

Le contenu de cette convention a été étudié en détail par les producteurs partenaires du programme EESF au cours d’une réunion qui s’est tenue avec Performances le 27 juin 2008 au restaurant ‘Blue Bird’ de Kaolack. L’objectif des groupements représentés est de planter 290 ha de Tabanani pour l’hivernage 2008, soit environ 70% des intentions de plantation actuelles :

  • Abdoulaye Faye, président du groupement de Felane (110 ha)
  • Lamine Diatta, président du groupement de Guague Cherif (20 ha)
  • Mbaye Diouf, président du groupement de Bambougar (60 ha)
  • Mamadou Thioub, président du groupement de Keur Serigne Bamba (50 ha)
  • Bassirou Ndiaye, président du groupement de Ndorong Serère (45 ha)

Lancement du programme EESF

Après 8 mois d’investissement de la société Performances, promoteur de ce programme Energie Eau Solidarité Foundiougne, les conditions sont maintenant créées pour le lancement du programme EESF.

  • Le cadre de gestion du programme (EESF) est mis en place et bénéficie d’un appui financier de la Fondation Veolia pour ses 6 premiers mois d’activité.
  • Une convention cadre définit les partenariats stratégiques sur lesquels s’appuiera le programme EESF ; elle a été officiellement validée par l’Agence Sénéglaise d’Electrification Rurale (ASER), le Programme Régional Energie Pauvreté (PREP), le Programme Eau Potable et Assainissement pour le Millénaire (PEPAM), le Conseil Régional de Fatick (CRF), le programme AREED de l’ONG ENDA Tiers Monde.
  • Des semences de Jatropha Curcas (Tabanani) ont été distribuées auprès de 10 groupements de producteurs pour la plantation d’environ 400 ha dans une vingtaine de villages.

Enfin, une première pluie significative tombée le 30 juin 2008 marque le début de la campagne agricole 2008 dans le département de Foundiougne, et le démarrage opérationnel du volet ‘biocarburant’ du programme EESF.

Bruno Legendre

Congo : de l’électricité à partir du gaz brûlé en torchères, un modèle de projet MDP

La première pierre de la nouvelle centrale à gaz de Cote Matève, dite « Centrale Electrique du Congo », a été posée le 20 mai 2008. Sa production est essentiellement destinée aux industries extractives et de transformation en cours d’installation au Kouilou.

Ce projet « électricité à partir du gaz » est un projet éligible au Mécanisme de Développement Propre (MDP).

L’électricité, un secteur en difficulté structurelle

La production, le transport et la distribution du courant électrique au Congo en général et à Pointe Noire en particulier connaissent depuis plus de dix ans de nombreuses difficultés. Le déséquilibre entre l’offre et la demande est alarmant. Les équipements de la Société Nationale d’Electricité (SNE) sont obsolescents. Les défaillances techniques sont énormes et récurrentes. La couverture nationale est largement en deçà des besoins.

Aujourd’hui, les besoins d’énergie sont estimés à 80 MW pour Brazzaville et 70 MW pour Pointe-Noire. Ces estimations sont très sous-évaluées, Pointe Noire aurait besoin de 132 MW. Les prévisions de la demande pour les deux principales villes du pays d’ici 2015 est de 508,2 MW.

Afin de sécuriser l’approvisionnement du Congo en énergie électrique, l’Etat a pris des mesures structurelles et techniques :

  • Libéralisation du secteur par la Loi N°14-2003 du 10 avril 2003 portant code de l’électricité,
  • Réhabilitation des structures existantes,
  • Mise en chantier du barrage d’Imboulou
  • Mise en œuvre de divers projets en partenariat avec des opérateurs privés. Parmi ces derniers, le Groupe Eni, Compagnie pétrolière italienne, leader dans la génération d’électricité à partir du gaz, a construit la centrale à gaz de Djeno.

Le brûlage de gaz, ses effets sur l’environnement

La production congolaise de gaz associé au pétrole est très importante et généralement sous employée. Une partie très importante est brûlée à perte sur les lieux d’extraction. En 2001, la production annuelle congolaise de gaz associé à la production pétrolière a été estimée à près de 6,9 milliards de mètre cubes. D’après le rapport sur la valorisation du gaz congolais paru en 2003, son utilisation a été répartie de la façon suivante :

  • Réinjection dans les gisements : 4,2 Mds m³
  • Auto consommation : 0,6 Mds m³
  • Torchage : 1,9 Mds m³

Le brûlage des gaz à la sortie des torchères des puits de pétrole contribue autant que le transport aérien au réchauffement climatique. Selon la banque mondiale, chaque année plus de 150 milliards de mètres cube de gaz sont brûlés aux torchères et rejetés dans l’atmosphère avec de nombreux impacts négatifs sur les écosystèmes et les vies humaines.

Sur le plan écologique, l’inventaire des sources anthropiques et des puits d’absorption des gaz à effet de serre réalisé au Congo en 1994 révèle dans le domaine des émissions de dioxyde de carbone CO2 (74,5%), de méthane (CH4 ; 21,84%), de l’hémioxyde d’azote, N2O (3,66%), des oxydes d’azote (NOx), et de composés organiques volatils non méthaniques.

L’utilisation des gaz actuellement brûlés pour la production d’électricité contribuerait à la réduction de la pollution atmosphérique, à la diminution du réchauffement de l’atmosphère et à la modération des changements climatiques. Outre ces aspects purement environnementaux, elle représente bien évidemment la valorisation d’une ressource non renouvelable jusqu’alors gaspillée.

La centrale à gaz

Au Congo, les torchages doivent totalement cesser dans l’ensemble du pays si l’on s’en tient au décret N°2007-294 du 31 mai 2007 fixant les règles relatives à l’utilisation et à la valorisation du gaz.

La construction, à Cote-Matève, entre Pointe-Noire et Djeno, d’une nouvelle centrale thermoélectrique à gaz de 300 à 450 MW. La SNPE (Société Nationale de Production d’Electric) en est le maître d’ouvrage et Eni Congo le maître d’ouvrage délégué. ENI Congo en est aussi le fournisseur en gaz puisqu’il proviendra du site d’exploitation de Boundi que la société italo-congolaise à racheté au franco-congolais Zetah M&P Congo voici environ un an. L’acheminent du gaz se fera par un gazoduc d’une soixantaine de kilomètres.

Ce projet permettra de valoriser le potentiel gazier à côté de celui du pétrole. Il contribuera de manière significative à la réduction des dégâts potentiels et réels sur l’environnement comme la détérioration de la couche d’ozone et les multiples impacts de l’émission de gaz à effet de serre. Sans éliminer totalement la pollution émanant de ce gisement, il permettra par l’utilisation de filtres, d’en réduire significativement l’importance.


Source : un article publié par David Bérenger Loemba le mercredi 21 mai 2008 sur le site Congopages.

René Massé

Sénégal : Les bailleurs internationaux s’engagent dans la restructuration de la SENELEC

Les bailleurs de fonds tels que la Banque mondiale et l’AFD s’engagent à investir dans le secteur de l’énergie pour aider l’état sénégalais à le redresser.

La mission conjointe qui a séjourné à Dakar du 15 avril au 1er mai 2008 a permis de consolider leurs engagements dans le processus de restructuration de la SENELEC. C’est ce qui ressort du mémorandum qui a sanctionné les travaux de la mission.

La Banque mondiale envisage un appui budgétaire de 80 millions dollars (40 milliards de FCfa) à l’Etat du Sénégal. Un montant qui servira à la réforme du secteur et particulièrement à la recapitalisation en cours de la Senelec. En même temps, l’Afd envisage une contribution similaire d’un montant de 30 millions d’Euros (environ 20 milliards de FCfa), sous la forme d’un prêt souverain à l’Etat du Sénégal.

Dans la même dynamique, l’Afd, étudie également la possibilité d’intervention en subvention à hauteur d’un million d’Euros en accompagnement de la réforme du sous-secteur de l’électricité, mais aussi en prêt non souverain auprès de la Senelec afin de restructurer une partie de sa dette de court terme.

D’ores et déjà, tandis que l’examen de l’appui budgétaire IDA par le Conseil d’administration de la Banque mondiale est prévu pour ce 19 juin, les points d’affectation de la subvention en question de l’Afd sont aujourd’hui identifiés et sont relatifs au financement de certaines composantes du programme de maîtrise de la demande énergétique, mais aussi le financement d’études, ou d’une expertise technique pour la mise en œuvre de la réforme institutionnelle de la Sénélec. Dans ce contexte, la restructuration financière de la Senelec semble recueillir toute l’attention des parties, qui se sont particulièrement penchées sur le modèle financier qui devra prendre en compte les états financiers provisoires 2007 de la Senelec dans les projections financières. Projections déclinées sur la base d’hypothèses dont celles qui ont été retenues et validées avec les autorités sénégalaises partent d’abord d’un prix du baril au 1er janvier 2008 à 104 dollars soit une inflation de 3% par an.

Le mal nécessaire

Sous le rapport fait à l’égard du cours du baril sur le plan international, les projections visant à réussir la restructuration de Sénélec prévoient également :

  • Une augmentation tarifaire de 17%, envisagée à partir du mois d’août 2008 ;
  • Un Revenu Maximum Autorisé (RMA) 2008 post-révision exceptionnelle qui serait évalué en supposant que les revenus perçus par Sénélec (ventes) sur la période août-décembre 2008 (postérieurement à l’augmentation tarifaire) permettront de couvrir le RMA de cette période (calculé au prorata du nombre de mois concerné) ;
  • Un programme d’investissement revu : différé de l’investissement Kounoune/Patte d’oie/Hann ;
  • Le recouvrement des créances sur les clients : 90 jours sur l’ensemble de la période d’analyse ;
  • Un ratio de couverture de la dette (DSCR) que le scénario 1 fixe à 1,3 en 2009, 1,4 en 2010, puis 1,5 contre 1,2 en 2009, 1,3 en 2010, puis 1,4 pour le scénario 2.

Tout en reconnaissant les efforts déjà engagés par le gouvernement pour la recapitalisation de l’entreprise (65 milliards FCfa), les bailleurs de fonds considèrent que le scénario 1 est « plus à même d’assurer une restructuration financière pérenne de la Sénelec ». Cependant, les bailleurs de fonds prennent acte du scénario 2 privilégié par le gouvernement sénégalais et qui correspond à un besoin de recapitalisation minimal de 109 milliards de FCfa dont 102 milliards de FCfa devraient être réalisés fin 2008 et 07 milliards de FCfa en 2009. Ce scénario conduirait en 2009 à un ratio de couverture de la dette de 1.1.

De plus, rappelle-t-on, le gouvernement a décidé de lancer un appel à l’épargne publique dès 2009 en conformité avec l’évolution institutionnelle de la Senelec, sous forme d’augmentation de capital.

La problématique

En application des textes, une révision exceptionnelle de la formule de révision tarifaire est en cours par la Commission de régulation du secteur de l’électricité(Crse). Elle devrait être mise en application en même temps que la nouvelle grille tarifaire en août 2008. En fonction de cette révision exceptionnelle et de la valeur du RMA à la Senelec, le scénario 2 évoqué plus haut pourrait être réactualisé et permettre d’arrêter les besoins finaux de recapitalisation, de compensation et d’ajustement tarifaires définitifs.

Il est rappelé que l’actuelle grille tarifaire de la Senelec a relevé un certain nombre d’insuffisances et cela a conduit à une étude tarifaire réalisée en 2005, dont les conclusions ont été rendues en fin août 2007. Celles-ci ont abouti à la nécessité d’une nouvelle grille tarifaire visant à la préservation des clients à faibles revenus, à l’incitation aux économies d’énergie et à la maîtrise de la demande d’électricité. L’objectif est, selon le memorandum, de la « mettre en parallèle avec l’augmentation du tarif moyen de manière à minimiser l’impact sur les foyers à faibles revenus ».

Tout cela est à mettre en adéquation avec un plan de réduction des coûts de la Senelec qui devrait permettre à l’entreprise des gains de l’ordre de 12 milliards de FCfa environ, pour un investissement minimum. Les bailleurs dont la mission en question aurait particulièrement relevé le travail de concertation entre toutes les parties qui aurait prévalu tout au long de ce processus, auraient démarré une réflexion avec Senelec de manière à définir un certain nombre d’indicateurs de suivi des résultats de ce plan de réduction des coûts de Senelec.


Source : un article de Moustapha THIANDOUM publié le mercredi 11 juin 2008 par Sudonline

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Cameroun : les Etats-Unis vont financer à hauteur de 600 millions de francs CFA, deux études dans le secteur de l’énergie

Le Cameroun et les Etats-Unis viennent de signer deux accords portant don américain de 600 millions francs CFA pour des études de construction d’une centrale à gaz à Limbe (Sud-Ouest) et l’aménagement d’une structure hydroélectrique à Bini Warak (Adamaoua).

Le Cameroun, qui possède le deuxième potentiel hydroélectrique en Afrique subsaharienne après la RD Congo, connaît une augmentation de sa demande en énergie électrique de 6% par an. Il a du faire face, il y a deux années, à une grave crise énergétique qui a sérieusement perturbé l’activité économique et les ménages.

C’est en septembre 2007 que le gouvernement camerounais a sollicité l’USTDA pour une assistance à la préparation de projets.

Les études pour la mise sur pied des deux structures débuteront en juin 2008 et dureront 12 mois. Elles seront financées par l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA).

AES-SONEL, qui détient le monopole de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique au Cameroun depuis juillet 2001 (depuis la privatisation de la Société nationale de l’électricité (SONEL), dispose actuellement d’une capacité installée de 956 mégawatts.

Le Cameroun était représenté à la cérémonie par son ministre de l’Eau et de l’Energie, Jean Bernard Sindeu et les Etats-Unis par Janet E. Garvey, leur ambassadrice à Yaoundé.


Source : un article publié le 20 mai 2008 sur le site de African Manager

René Massé