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La lettre du Riaed n°23

Deuxième enquête de satisfaction sur le portail du Riaed

Vous utilisez occasionnellement ou assidument les informations et ressources du portail du Riaed ? Vous pouvez nous aider à rendre ce service d’information et d’échanges plus efficace et mieux adapté à vos besoins.

Nous vous proposons à nouveau de répondre en ligne à un questionnaire. Cela ne vous prendra pas plus de quelques minutes. Vos réponses seront traitées de manière entièrement confidentielle et vous pourrez prendre connaissance du rapport d’analyse très prochainement.

Merci par avance de votre collaboration.

> Répondre au questionnaire

> Résultats de l’enquête de satisfaction de juin 2007

Afrique : 5 prix au concours 2008 du Developpement Marketplace de la Banque mondiale

L’Afrique subsaharienne a obtenu cinq prix d’une valeur maximale de 200 000 dollars à l’issue du concours 2008 du Development Marketplace. Trois des cinq projets lauréats concernent l’énergie : celui du Sénégal (moteur hors-bord à biocarburant produit localement), de la Tanzanie (production de biocarburant à partir de noix locales non comestibles), et celui de l’Ouganda (avec le projet refroidisseur à lait à base d’énergies renouvelables pour les petits exploitants de laiteries)

Development Market place est un programme compétitif de dons qui identifie et finance des projets innovants qui sont au premier stade de leur réalisation et qui pourrait avoir un impact considérable et être transposable ailleurs. Le concours qui avait cette année pour thème l’agriculture durable a attiré près de 1 800 candidatures.

Pour la première fois, l’Afrique a été représentée par 35 candidatures. Plus de 4 millions de dollars ont été attribués aux 22 projets gagnants dont les lauréats sont originaires de 16 pays.

Les cinq lauréats africains sont le Nigéria (avec son projet utilisation des résidus de manioc pour l’élevage des chèvres), le Sénégal, la Tanzanie, l’Ouganda et l’Ethiopie (système de localisation électronique reliant les producteurs de café aux marchés).

Le projet venu du Sénégal aidera les agriculteurs et les pêcheurs de 40 communautés à produire leur propre biodiésel au moyen d’une méthode de transmission d’énergie fonctionnant à l’huile de graines non raffinée provenant directement de la presse à froid, ce qui leur permettra de réduire leurs coûts de production.

Le projet de l’Ouganda présentait des idées novatrices pour la réfrigération du lait par l’adaptation des réfrigérants utilisés pour le refroidissement de la bière.


Sources :
Un article diffusé en anglais sur le site de Development MarketPlace

un article diffusé le 20 octobre 2008 sur le site deAfrican Manager

René Massé

Maroc : l’UNESCO et ISESCO organisent une réunion sur les "Stratégies et perspectives de développement des Energies renouvelables dans les pays du Maghreb"

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) organise du 20 au 22 octobre 2008 à Rabat, une réunion d’experts régionaux autour du thème « Stratégies et perspectives de développement des Energies renouvelables dans les pays du Maghreb ».

Ce séminaire, organisé en partenariat avec l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (Isesco), a pour but d’établir des recommandations fondées sur des données factuelles concernant les politiques et les stratégies liées aux énergies renouvelables dans ce domaine.

Il regroupera les différents acteurs gouvernementaux et les spécialistes impliqués dans la gestion de l’énergie dans les pays de l’Afrique, selon la presse locale.

La réunion sera suivie d’un atelier, animé par un groupe d’experts des deux rives de la Méditerranée, sur les schémas d’électrification rurale basés sur des systèmes hybrides et des mini réseaux intégrant des énergies renouvelables.

Cette action fait suite à une série d’activités que l’Unesco met en place pour accompagner ses pays membres dans la perspective de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).



Source : un article publié sur le site chinois FrenchXinhuanet le 16 octobre 2008.

René Massé

Sénégal : construction locale de petits aérogénérateurs. L’expérience du projet EolSénégal.

La démarche du Centre International de Formation et de Recherche en
Énergie Solaire (CIFRES) s’inscrit dans un contexte rural difficile. Le projet
EolSénégal de construction d’éoliennes de petite puissance marque la volonté d’apporter une solution locale innovante, compétitive et durable pour l’électrification de territoires isolés.

À l’instar des projets utilisant les éoliennes mécaniques, les projets éoliens de production électrique ont connu de nombreux problèmes techniques, notamment en ce qui concerne la maintenance. Avec pour conséquence le spectacle de « cadavres éoliens » visibles sur les principaux axes routiers du nord du Sénégal. En effet, si ces contre-références ont fait du tort à la filière, c’est par défaut d’anticipation et mauvaise connaissance des cycles d’investissement.

Comme pour tout projet d’électrification rurale, les projets de petit éolien nécessitent la mise en œuvre de systèmes techniques fiables et durables. Les conditions de cette pérennité sont :

- la mise en place d’un système de gestion/exploitation adapté ;

- la garantie d’une maintenance locale nécessitant un savoir-faire et une provision des frais de maintenance ;

- la disponibilité des pièces de rechange.

L’échec répété de la majorité des projets d’électrification rurale éolienne dans les pays du Sud est dû en grande partie à la non-disponibilité des pièces de rechanges. Ceci est d’autant plus vrai que le réseau de compétences techniques pour la maintenance et le matériel est insuffisamment maillé pour rester dans l’aire des projets éoliens, d’où l’importance de la mise en place d’un réseau local de savoir-faire.

Dans cet objectif, le CIFRES travaille à la mise en place d’une filière locale de fabrication et de maintenance de petits aérogénérateurs (destinés à la production d’électricité) en s’imposant les restrictions suivantes :

- Un minimum de 95 % de matériaux locaux pour la fabrication des éoliennes ;

- Une production entièrement réalisée au Sénégal ;

- Une maintenance assurée localement.

En mettant en place le projet EolSénégal, les objectifs visés sont :

- Rendre l’électricité accessible aux populations rurales éloignées du réseau.

- Démontrer la faisabilité et l’intérêt de projets d’électrification rurale par petit éolien.

- Contribuer à l’indépendance énergétique et au développement industriel du pays.

- Créer des emplois et un pôle de compétences local dans le domaine du petit éolien.

Retrouvez la totalité de l’article dans le numéro 79 de Liaison Énergie-Francophonie consacré à l’énergie éolienne.

René Massé, Xavier Dufail

Nigeria/France : signature d’un protocole d’intention sur l’électricité

La France et le Nigeria ont signé, ce 8 octobre 2008, un protocole d’intention pour un partenariat dans le domaine de l’électricité.

La secrétaire d’État française au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, a signé le 8 octobre 2008, à Abuja, un protocole d’intention (MoU) pour un partenariat dans le domaine de l’électricité.

Ce document vise à « établir un partenariat dont le but est de renforcer la coopération dans le domaine de la production, la transmission et la distribution d’électricité ».

Concrètement, le Nigeria a décidé d’ouvrir des discussions avec la société française RTE (Réseau de Transport d’Électricité) en vue d’un éventuel audit du secteur de l’électricité et sur les solutions techniques pour le redresser.

A l’issue de la signature, la secrétaire d’État nigériane a rappelé que la fourniture d’énergie était indispensable a la réalisation de l’objectif de faire du pays l’une des vingt premières économies du monde d’ici à 2020.


Source : un article publié sur le site de Romandie News le 9 octobre 2008.

René Massé, Xavier Dufail

Mali : inauguration de la première centrale solaire

La première centrale solaire du Mali a été inaugurée le 7 octobre 2008 à Kimparana (à 450 km au sud de Bamako).

La centrale solaire de Kimparana est composée de 2 242 m2 de panneaux photovoltaïques, représentant une puissance installée de 72 kWc. Elle a coûté 528 millions de Fcfa.

Réalisée dans le cadre d’un partenariat public -privé – communauté locale, son financement a été partagé entre la coopération néerlandaise, qui a décaissé 328 millions de Fcfa à travers le Programme PSOM, la société néerlandaise NUON, l’AMADER et l’opérateur privé Yéelen Kura (pour 8%).

L’installation permet d’alimenter un réseau électrique qui dessert 500 clients pendant 10 heures par jour. Sa gestion a été confiée à une société de droit malien « Yéelen Kura ».

Le projet entend améliorer les conditions de travail et de vie des populations dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’agriculture, à travers la fourniture d’une source d’énergie alternative.

Il vise aussi la création d’emplois et de revenus par le développement de nouvelles activités économiques et sociales et le développement du potentiel énergétique malien avec la diminution de la facture énergétique, dans cette zone agricole et industrielle du pays.

Pour plus d’informations : l’Essor & L’Indépendant sur MaliWeb.


source : African Manager.

Dianguina Bathily, René Massé

Tunisie : séchage solaire du phosphate

Durant sa première année de réalisation, le projet de séchage solaire du phosphate a permis à la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) d’économiser 3 200 tonnes équivalent pétrole (Tep) soit une valeur de 1 million de dinars, ce qui représente 20 pc du coût de séchage industriel du phosphate.

Le séchage solaire du phosphate a été mis en service au début de l’année 2007. Quelque 200 mille tonnes de phosphate ont été, ainsi, séchés naturellement dans les centres de Mdhila, Moularès et Métlaoui, en 2007 et 300 mille tonnes, en 2008.

Sur les neuf premiers mois de 2008, l’acquisition de nouveaux équipements a permis d’économiser la somme de 1 million 500 mille dinars.

Ce projet, dont la période de réalisation s’étale jusqu’en 2009, ambitionne d’atteindre une production annuelle de 700 mille tonnes de phosphate séché naturellement ce qui représente la moitié de la production actuelle des unités de séchage industriel de la compagnie.

En évitant l’émission de plus de 15 000 tonnes de dioxyde de carbone, l’impact environnemental de ce projet est très significatif également.

La CPG envisage d’autres projets de maitrise de l’énergie : ainsi, elle a commencé depuis 2006 à remplacer ses machines électriques par des machines permettant une économie d’énergie de 5%. La Compagnie consomme, annuellement, entre 75 mille et 80 mille Tep soit la valeur de 34 millions de dinars.


Source : un article publié sur le site de Development Export Consulting le 12 octobre 2008.

René Massé

Ethiopie : la compagnie éthiopienne d’électricité s’équipe de 120 éoliennes

L’installateur et fabricant français d’éoliennes Vergnet a signé un contrat avec la compagnie éthiopienne d’électricité (EEPCO) portant sur la fourniture et l’installation de 120 éoliennes GEV HP de 1 MW (mégawatts), pour un montant de 210 millions d’euros

Prévu sur trois ans, une première tranche de 30 unités sera installée en 2009, et donnera naissance à la plus importante centrale éolienne de l’Afrique subsaharienne.

Ce contrat, « le plus important jamais signé entre des entreprises françaises et éthiopiennes, s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique de l’Ethiopie qui vise à répondre à la forte croissance de sa demande intérieure et à devenir, à terme, un pays exportateur d’électricité vers ses pays frontaliers », précise le communiqué de la société Vergnet vendredi 10 octobre 2008.

Vergnet est spécialisé dans les marchés dits « Farwind », caractérisés par des environnements contraignants (zone d’accès difficiles ou cycloniques) où l’électricité est principalement produite à partir du pétrole et qui concernent plus de 130 pays et 1,5 milliard de personnes, selon le communiqué.


Source : article publié sur la site de Romandie News le 10 octobre 2008.

René Massé

Banque mondiale : bâtir des partenariats public-privé pour investir dans les infrastructures

Madame Obiageli Ezekwesili, vice-présidente de la Région Afrique de la Banque mondiale a déclaré : « Les transports, les télécommunications, et les ports sont autant de domaines où l’Afrique enregistre un déficit énorme en infrastructures, mais ce déficit n’est nulle part plus patent que dans le secteur de l’électricité ».

« L’Afrique a des besoins pressants en matière d’infrastructures », a déclaré Obiageli Ezekwesili à l’attention des participants à la 3e rencontre annuelle États-Unis-Afrique organisée du 6 au 8 octobre 2008 par le Corporate Council on Africa, un organisme à but non lucratif basé à Washington.

A l’heure actuelle, 47 pays d’Afrique sub-saharienne— avec une population totale de 600 millions d’habitants—ont ensemble une capacité de production d’électricité équivalente à celle de l’Argentine, un pays à revenu intermédiaire avec une population de 30 millions d’habitants, soit vingt fois moins que le sous-continent.

Le niveau actuel de la production d’électricité en Afrique ne permet d’éclairer qu’une ampoule par personne pendant seulement trois heures chaque jour. « Pourtant, l’électricité est au cœur de l’activité économique », a déploré Obiageli Ezekwesili.

Cette réalité économique a conduit certains pays, notamment le Cap-Vert, la Tanzanie et l’Ouganda, à utiliser leurs fonds de pension pour investir dans les infrastructures de développement. Mais malgré leur bonne volonté, ces pays restent néanmoins confrontés à des écarts de financement, ce qui leur permet d’entreprendre seulement un nombre limité de projets.

Obiageli Ezekwesili préconise de mettre l’accent sur des initiatives sous-régionales pour que les coûts de financement soient répartis entre plusieurs pays, une approche qui fait son bout de chemin sur le continent africain.

Mettant l’accent sur les partenariats public-privé, Obiageli Ezekwesili a pris en exemple le projet d’énergie hydraulique de Bujagali en Ouganda. Avec une capacité envisagée à 250 mégawatts, Bujagali est co-financé par l’État ougandais, des entreprises privées, et un consortium des bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale.

« L’Afrique devient de plus en plus attrayante comme une destination d’investissements », a renchéri Robert Mosbacher, PDG de l’OPIC, un organisme du gouvernement américain qui facilite les investissements à l’étranger.

Assistaient également à la conférence, un officiel de la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que le président de la Banque américaine de l’import-export (Exim).


Source : article publié le 9 octobre 2008 sur la site de la Banque mondiale.

René Massé

Tunisie : la BAD et le Japon signent un accord de prêt pour soutenir le secteur privé, y compris dans le domaine des énergies renouvelables

Le 12 septembre 2008, la Banque africaine de développement (BAD) et le Gouvernement du Japon ont signé à Tunis un accord bilatéral pour un prêt de 32,1 milliards JPY, l’équivalent de 300 millions $EU.

Ce « Second prêt pour l’assistance de l’Initiative conjointe pour l’Afrique » (EPSA) permet de financer des opérations du secteur privé.

Le président de la BAD a déclaré : « Le premier prêt entre la BAD et JBIC a été signé le 20 février 2007, pour un montant de JPY 11,5 milliards, équivalent à 100 millions $EU. Les ressources ont été entre autres allouées pour appuyer les petites et moyennes entreprises, pour des prêts de microfinance et pour des projets d’énergie renouvelable. »

L’échange de notes et l’accord de prêt s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative d’assistance au secteur privé (EPSA), un programme novateur, à multiples composantes, appuyé par plusieurs donateurs et visant à la mobilisation des ressources et au développement de partenariats pour appuyer l’implantation de la Stratégie du secteur privé de la BAD.


Source : News Press.

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail