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Burkina Faso : lancement d’un programme d’accès à l’énergie

Le 24 octobre 2008 a eu lieu le lancement officiel du projet d’accès aux services énergétiques (PASE) par Kader Cisse, ministre des Mines des carrières et de l’énergie du Burkina, en vue de capitaliser les acquis du projet de développement au secteur de l’électricité (PDSE) en cours exécution.

Financé par la Banque Mondiale et le Burkina Faso, ce projet vise à améliorer les services énergétiques modernes en zones rurales, périurbaines et urbaines. Il a pour but d’accroître la productivité et la gestion rationnelle et participatives des combustibles ligneux, destinés à approvisionner des installations autonomes de production d’électricité en milieu rural.

Ce projet, d’environ 21 milliards de franc CFA, a été adopté en août 2007. Il permettra le renforcement du réseau de distribution d’une quarantaine de localités et l’extension du réseau à plus de 70 nouvelles localités à travers les actions conjuguées de la Sonabel.

Les résultats attendus sont d’une part de faire bénéficier d’un accès à l’électricité à 120 000 nouveaux abonnés (soit un million de personnes) et d’autre part de permettre l’aménagement de 441 000 hectares de forêts et la diffusion de 250 000 foyers améliorés.

Ce projet s’articule autour de trois points essentiels :

  • L’accroissement de l’accès à l’électricité ;
  • La gestion de la fourniture en bois énergie et promotion des économies d’énergies et des énergies de substitutions ;
  • Le renforcement institutionnel et des capacités des acteurs du secteur de l’énergie.

Source : Mediaterre.

René Massé, Xavier Dufail

Le site d’Électriciens sans frontières fait peau neuve

Électriciens sans frontières, ONG de plus de 20 ans, vient d’améliorer l’interface de son site Web. La nouvelle version du site permet un accès facilité à l’ensemble des projets de l’ONG, passés et en cours. http://www.electriciens-sans-frontieres.org

Électriciens sans frontières, ONG de plus de 20 ans, vient d’améliorer l’interface de son site Web.

La nouvelle version du site permet un accès facilité à l’ensemble des projets de l’ONG, passés et en cours.

http://www.electriciens-sans-frontieres.org

René Massé, Xavier Dufail

Tunisie : un Fonds de Garantie de l’Efficacité Energétique pour les PME

Le FGEE est destiné à garantir les crédits à moyen terme accordés par les établissements de crédit aux Entreprises Industrielles ou aux Entreprises de Services Energétiques (ESE) pour le financement des actions d’Efficacité Energétique.

La Société Tunisienne de Garantie

« La Société Tunisienne de Garantie (SOTUGAR) est une société d’intérêt public créée en 2003 pour renforcer l’ensemble des mécanismes mis en place pour le développement et la promotion des PME durant les phases les plus décisives de leur cycle de vie (création, extension, restructuration) ». La SOTUGAR est placée sous la tutelle du ministère des Finances, son capital social est détenu à hauteur de 37% par l’Etat et 63% par les banques.

Fonds de Garantie de l’Efficacité Energétique (FGEE)

Dans le cadre du Projet d’Efficacité Energétique dans le Secteur Industriel financé par le FEM à travers la Banque Mondiale, l’Agence National pour la Maîtrise de l’Energie (ANME) a confié la gestion du FGEE à la SOTUGAR, le FGEE est destiné à garantir les crédits à moyen terme accordés par les établissements de crédit aux Entreprises Industrielles ou aux Entreprises de Services Energétiques (ESE) pour le financement des actions d’Efficacité Energétique.

1. Entreprises éligibles à la garantie :
sont éligibles à la garantie du FGEE, les moyennes et grandes entreprises industrielles :

- Opérant dans le secteur industriel depuis au moins deux ans,

- Désirant réaliser des actions d’efficacité énergétique avec le recours à des ESE et dont le coût total est supérieur ou égal à cinquante milles dinars et dont le temps de retour de l’investissement est inférieur à trois ans.

2. Formes et modalités d’intervention du FGEE :

- Refinancement de la moitié et prise en charge des intérêts de trésorerie de l’autre moitié des montants impayés en principal des crédits acceptés à la garantie conformément à la répartition de prise en charge des montants irrécouvrables des crédits entre le FGEE et l’établissement de crédit, et ce, dès l’engagement d’une procédure judiciaire à l’encontre du bénéficiaire du crédit.

- Prise en charge de 75% des montants irrécouvrables des crédits acceptées à la garantie et des frais de poursuite et de recouvrement contentieux desdits crédits. L’indemnisation de la perte finale interviendra au plus tard trois ans à partir de la date du refinancement (versement de l’avance).


Source : article publié sur le site de la SOTUGAR

René Massé

Ethiopie : des paysans échaudés par les promesses des biocarburants

Depuis 10 ans, Ashenafi Chote avait réussi à faire vivre sa famille en cultivant sa terre à Sodo, dans une région éthiopienne frappée par la sécheresse. Mais depuis sa reconversion dans la culture du ricin pour les biocarburants, il a presque tout perdu.

Comme des milliers de fermiers dans le district de Wolaytta (350 km au sud de la capitale Addis Abeba), souvent frappée par la sécheresse et les pénuries alimentaires, M. Ashenafi s’est tourné, sous l’impulsion du gouvernement, vers la production du ricin, dont l’huile est utilisée comme biocarburant.

Mais aujourd’hui, ce fermier vivant près de la localité de Sodo dépend de l’aide alimentaire et humanitaire.

« J’ai fait une erreur. Avant je récoltais quatre quintaux de maïs à chaque récolte, et j’en tirais plus de 2.400 birr (240 dollars), mais maintenant j’ai perdu mon précieux revenu. Je n’aurais pas dû accepter leur offre », lâche-t-il à l’AFP en regardant son champ d’un air dépité.

Plus de 9.500 fermiers dans cette région ont planté du ricin sur 2.350 hectares de terres arables.

Le gouvernement, qui tente d’acquérir une indépendance énergétique et souffre de la hausse des prix mondiaux du pétrole, a alloué 400.000 hectares à des compagnies étrangères dans le cadre d’une stratégie nationale de développement des biocarburants lancée en 2007.

Le million de kilomètres carrés de l’Ethiopie, plus grand pays de la Corne de l’Afrique, n’a été cultivé qu’à hauteur de 18% et attire de plus en plus d’investisseurs dans les biocarburants.

« Il s’agit d’un secteur de développement très important. La balance des paiements (pour les hydrocarbures) est très élevée et nous voulons diminuer ce fardeau en encourageant l’investissement privé », explique à l’AFP Melis Teka, directeur adjoint pour la régulation de l’énergie et le développement des biocarburants au ministère éthiopien des Mines.

« Mais aucune terre arable ne peut être allouée pour ces cultures », assure-t-il.

Pourtant, dans la région de Wolaytta, qui sort de huit mois de sécheresse et où la moitié des deux millions d’habitants souffrent de pénuries alimentaires, ce sont les terres arables – auparavant plantées de maïs, de manioc ou de patate douce – qui sont utilisées pour les biocarburants.

Dans un rapport publié début octobre, l’agence de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a tiré la sonnette d’alarme à propos de la réaffectation des terres agricoles aux biocarburants, qui sont accusés d’aggraver la crise alimentaire mondiale.

De leur côté, les fermiers de Wolaytta accusent la compagnie américano-israélienne Global Energy, qui a acquis 2.700 hectares dans la région, de les avoir trompés avec de fausses promesses, notamment financières.

« Des experts sont venus nous présenter le projet disant que nous aurions trois récoltes par an, qu’ils nous paieraient 500 birr rien que pour le travail », explique Borja Abusha, 45 ans et père de huit enfants.

« Après six mois, nous n’avons toujours pas de récolte et ils n’ont pas respecté leurs promesses de couvrir les coûts. On reste sans rien et affamés », ajoute-t-il.

Gebremedhine Birega, défenseur de l’environnement, déplore « le manque d’études préalables » et des « pratiques inacceptables dans des zones où il y a de l’insécurité alimentaire ».

Le patron de Global Energy, Yanai Man, répond à l’AFP que sa société « n’autorise pas les paysans à faire pousser le ricin sur plus d’un tiers de leur terrain. Donc, nous ne faisons pas baisser la production de nourriture ».

Selon M. Man, Global Energy a déjà investi près de deux millions de dollars dans ce projet. La compagnie prévoit de mettre en place des écoles, des dispensaires et de lutter contre l’appauvrissement des sols. Il reconnaît cependant que les paysans n’ont pas encore reçu l’argent promis « à cause d’un délai bancaire ».


Source : un article publié sur le site de Romandie News le 1er novembre 2008.

René Massé

Maroc : rencontre internationale pour la formation sur les systèmes énergétiques d’électrification rurale décentralisée

Organisée sous l’égide du Riaed, cette rencontre internationale de formation de l’IEPF se déroulera du 24 novembre au 3 décembre 2008 au CDER à Marrakech (Maroc) et aura pour thème la mise en œuvre des énergies renouvelables dans les projets d’ERD.

L’objectif de cette rencontre est de renforcer les capacités d’un groupe de techniciens impliqués dans les aspects techniques et socio-économiques de l’introduction des énergies renouvelables (notamment l’énergie solaire photovoltaïque) dans l’électrification des zones rurales et isolées.

Dates et lieu : du 24 novembre au 3 décembre 2008 à Marrakech [Maroc]

Partenaires

- Centre de Développement des Énergies Renouvelables (CDER – Maroc)

- Groupe de Recherche et d’Échanges Technologiques (GRET)

Description

Cette formation est organisée par l’IEPF et le DCDER, dans le cadre du Réseau international d’accès aux énergies durables (RIAED).

Le public visé

Cadres des agences d’électrification rurale, des ministères et des ONG de développement

Les informations complémentaires et le formulaire d’inscription sont disponibles sur le site de l’IEPF.

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Éthiopie : don de 8 millions USD de la Banque mondiale pour l’électrification rurale

La Banque Mondiale (BM) a approuvé un don de huit millions de dollars (6,2 millions d’euros) à l’Éthiopie pour le développement du réseau de distribution électrique en milieu rural.

« La BM (…) a signé un accord de don de 8 millions de dollars avec la Compagnie éthiopienne d’électricité (EEPCo) pour soutenir l’accès à l’électricité dans les villes et les villages ruraux », indique un communiqué de la Banque mondiale.

Ce don, financé par la Grande-Bretagne et la Suède, s’inscrit dans le cadre du Programme éthiopien d’accès universel à l’électricité (UEAP).

« Jusqu’à 228.571 foyers pauvres vont bénéficier de ce projet » qui prévoit l’utilisation de « lampes compactes fluorescentes » qui doivent permettre une réduction de 55% de la consommation électrique de ces ménages et réduire d’autant leur facture.

Le projet prévoit également une aide à la connexion de 35 dollars (environ 23 euros) des familles les plus pauvres qui ne peuvent pas se permettre de payer ces frais.

« EEPCo prendra en charge tous les risques de construction et commerciaux », indique la BM, qui précise qu’elle vérifiera l’existence réelle de la connexion avant tout paiement à cette compagnie publique.

Cette compagnie publique a doublé en cinq ans le nombre de villes électrifiées et de personnes ayant accès à cette énergie.

L’Éthiopie, pays pauvre de la Corne de l’Afrique qui compte plus de 80 millions d’habitants « a l’un des taux d’électrification les plus bas d’Afrique subsaharienne », selon la BM, qui ajoute : « Moins de 2% des populations des zones rurales – où vivent plus de 85% de la population – ont accès à l’électricité ».


Source : article publié le 30 octobre 2008 sur le site de Romandie News.

René Massé, Xavier Dufail

Bénin : séminaire de formation pour les porteurs de projets africains (MDP et Marché de la compensation volontaire)

ERM et le PNUE organisent un séminaire de formation à Cotonou, Bénin, du 17 au 19 novembre 2008, afin d’aider les porteurs de projets africains.

Séminaire CASCADe à Cotonou (Bénin) – du 17 au 19 novembre 2008. Cette formation entre dans le cadre d’un appel à projets Carbone MDP et Marché de la compensation volontaire.

Un appel à projet est lancé pour les porteurs de projets au Bénin voulant participer au Séminaire de Renforcement de Capacités CASCADe.

Types de projets éligibles

Le séminaire est ouvert à tous les porteurs de projets dans les domaines de l’agroforesterie, du reboisement, de la déforestation évitée, et de la bioénergie (cogénérations et énergie renouvelables liées à l’agriculture et à la reforestation).

Le Séminaire

Du 17 au 19 novembre 2008, le séminaire est constitué de trois jours de formation au MDP (Mécanisme de Développement Propre du protocole de Kyoto) et au Marché de la compensation volontaire du carbone. Ensuite, deux journées seront consacrées à des consultations face à face destinées à apporter un appui technique aux porteurs de projets.

Financement du Séminaire

Le séminaire est financé par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

Inscription

En raison d’un nombre de places limité, l’inscription se fait sur dossier, en envoyant une Note d’Information de Projet ou un document introductif de projet auprès de :

Jeremy Houssin : Jeremy.Houssin@erm.com
ou Thi-Tam Vu : Thi-Tam.Vu@erm.com

Les objectifs du Projet CASCADe

L’objectif principal de CASCADe est de développer l’expertise africaine en réalisant des projets MDP concrets dans les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de la bioénergie. CASCADe apportera un support institutionnel, des formations spécifiques et des connaissances aux niveaux régional et international. Dans chacun des sept pays ciblés (Bénin, Cameroun, RDC, Gabon, Madagascar, Mali, Sénégal), le programme développera des projets pilotes dans différents domaines appropriés, notamment les plantations à objectif commercial, le reboisement communautaire, et les biocarburants, afin de créer de nouvelles opportunités pour la participation du continent africain au MDP et au marché des « compensations volontaires ». De plus, le projet facilitera la constitution d’un réseau d’experts pour l’assistance technique, et la création de liens commerciaux..

Le Projet CASCADe au Sénégal et au Bénin

Pour le Sénégal et le Bénin le projet CASCADe du PNUE est géré par ERM France. Le chef de l’équipe Énergie et Changement Climatique d’ERM France, Robert Vergnes, est ainsi suppléé par son équipe en France, au Sénégal et au Benin afin de mener à bien ce projet. Pendant les 16 prochains mois, ERM France et le PNUE seront en relation avec les gouvernements locaux, les ONGs ainsi que les industries pour mettre en place des modules de formations, organiser des ateliers et fournir un appui technique pour aider les acteurs locaux à développer des PDD (MDP et Projets Volontaires dans les domaines de l’Agriculture, Foresterie, et autres Affectations des Terres, de l’Energie et de la Bioénergie).

Pour plus d’informations :

- PNUE Énergie (en anglais)

- PNUE Risoe (en anglais)

- CD4CDM (PNUE Risoe) (en anglais)

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Angola : signature d’une convention entre l’ENE et l’ONE (Maroc) pour l’électrification rurale et le développement des réseaux de transport et de la production

L’Office national d’électricité marocaine (ONE) et l’Entreprise nationale d’électricité angolaise (ENE) ont signé à la mi-obctobre 2008 au siège de l’ENE en Angola, une convention générale de coopération. Cette convention fixe un cadre légal de coopération : des réunions élaboreront prochainement des contrats plus précis.

L’ONE (Office national d’électricité) continue son expansion en Afrique. Après le Sénégal, la Mauritanie, la Sierra Leone, le Mali… c’est à présent en Angola que l’Office va proposer son expertise dans le domaine électrique.

« La convention concerne des domaines de coopération pratique. Les deux projets prioritaires sont l’électrification rurale et le schéma directeur des réseaux du transport et de la production », indique Abdellatif Bardach, responsable de la direction à l’international de l’ONE. L’ONE a aussi profité de l’occasion pour présenter au top management de l’ENE sa stratégie de promotion des énergies renouvelables (programme éolien, offre Energipro, programme Chourouk…).

Cette visite, selon le responsable, vient renforcer la volonté de l’Office d’affirmer sa position d’acteur de référence à l’échelle africaine et régionale.

l’Office a développé de nombreux partenariats avec plusieurs pays africains :

  • Au Sénégal, il s’agit de projets d’électrification rurale ainsi que des services de consulting pour la supervision des travaux.
  • Au Tchad, c’est la supervision des travaux de réhabilitation du réseau de distribution, l’appui et le conseil.
  • Au Ghana, les accords portent sur le transfert de savoir-faire dans les domaines de la production, transport et distribution.
  • En Mauritanie, l’Office a réalisé une mission d’appui à la société d’électricité pour remédier à la situation électrique précaire de la ville de Nouadhibou.
  • Pour la Libye, l’Office a présenté des offres techniques et commerciales pour la réalisation d’un parc éolien d’une puissance de 60MW ainsi que la maintenance des infrastructures de réseaux Très Haute Tension.
  • D’autres projets sont en cours de développement au Cap-Vert, au Kenya, aux Iles Comores et au Cameroun.
  • L’Office a des vues à présent sur l’Afrique du Sud.


Source : un article de Jihane Kabbaj diffusé sur le site de L’Economiste.

René Massé

Madagascar : début des travaux d’extension de la centrale hydro-électrique d’Andekaleka

La centrale hydro-électrique d’Andekaleka sera équipée d’un troisième groupe électrogène de 34 MW. Les travaux assurés par une société chinoise ont commencé depuis le 15 octobre 2008.

Le coût total s’élève à 24 millions d’euros. Il est financé par la Banque arabe de développement (BADEA) ainsi que le Fonds koweitien. La société chinoise Syno-Hydro est le maître d’œuvre des travaux. Selon Bernhard Romahn, directeur général de la Jirama, c’est l’une des plus importantes sociétés d’ingenierie en Chine avec près de 100 000 employés.

La Jirama entame un important chantier. Elle vient de lancer les travaux d’extension et de dragage du bassin de stockage
d’eau d’Andekaleka : la plus grande centrale hydroéléctrique du pays sera équipée d’un troisième groupe d’une puissance de 34MW pour renforcer les deux autres qui fonctionnent actuellement, ayant chacune une capacité de 29MW. Ce qui portera à 92 MW la puissance totale installée dans cette infrastructure.

« Ce troisième groupe devra entrer en fonction en décembre 2010. Mais pour effectuer les travaux, la centrale devra être arrêtée temporairement durant deux à trois semaines en 2009 », explique Bernhard Romahn, directeur général de la Jirama.

Un autre projet d’installation d’un quatrième groupe de 34MW est également sur route. Il sera financé par la Banque européenne d’investissement (BEI) jusqu’à hauteur de 22 millions d’euros.
« L’accord de principe pour le financement est déjà obtenu. Les dossiers devront être bouclés et ce quatrième groupe devra entrer en fonction vers le mois de mars 2011 » précise le directeur général de la Jirama.

Andekaleka est située sur le versant est de Madagascar, à environ 160 kilomètres de la capitale. Elle fournit près de 30% de l’énergie qui alimente le réseau interconnecté d’Antananarivo. Implantée en pleine zone montagneuse, l’ensablement du bassin d’alimentation en eau des turbines causé par l’érosion constitue le principal problème d’Andekaleka, d’où la nécessité d’un dragage. L’étiage durant la saison sèche constitue également un important problème que les techniciens devront résoudre et l’installation de groupes supplémentaires n’est pas pour arranger les choses.


Source : un article de Mahefa Rakotomalala en date du 23 octobre 2008, diffusé sur le site de L’Express de Madagascar.

René Massé

Afrique : l’USAID lance un programme d’appui au montage de projets d’électricité

L’USAID débloque 25 millions de dollars US pour faciliter le montage financier de projets d’électricité dans la zone sub-saharienne.

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a annoncé début octobre 2008 la mise en place d’un programme d’infrastructures pour l’Afrique : « Africa Infrastructure Program » (AIP). Par le biais de ce programme, l’USAID consacrera plus de 25 millions de dollars US afin de mettre à disposition des gouvernements africains des experts en transaction financière de projet. L’objectif est de faciliter le montage financier des projets d’électricité commercialement et financièrement viables implantés en Afrique sub-saharienne.

En fournissant de l’expertise financière, juridique, technique et environnementale en appui aux négociations contractuelles sur des projets ciblés, l’AIP entend mobiliser plus de 1 milliard de dollars de nouveaux investissements en l’Afrique sub-saharienne dans les deux prochaines années.


Source : le site de l’US Department Treasury (en anglais).

René Massé, Xavier Dufail