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Bangladesh : une politique pour la promotion des énergies renouvelables

Pour la première fois, le Bangladesh se dote d’une politique en faveur des énergies renouvelables. Elle se focalise sur la production de l’électricité et propose des mesures incitatives pour mobiliser le secteur privé.

Le gouvernement du Bangladesh a approuvé le 3 décembre 2008 sa première politique sur les énergies renouvelables.

Cette Politique de promotion des énergies renouvelables, incluant l’énergie solaire, éolienne, la biomasse, le biogaz et l’énergie hydroélectrique, prévoit :

  • La création d’une institution indépendante, chargée du développement du secteur de l’énergie ;
  • La mobilisation de financements gouvernementaux ;
  • Des mesures fiscales préférentielles pour attirer des financements privés.

Actuellement, les énergies renouvelables assurent moins de 1% de la production totale de l’électricité du pays qui représente environ 3.500MW (alors que les besoins estimés sont estimés à plus de 5.000MW). L’objectif de la nouvelle politique est d’assurer 5% et 10% de la demande en électricité respectivement d’ici 2015 et 2020 à partir de l’utilisation des énergies renouvelables.


Source : un article diffusé le 3 décembre 2008 sur le site de Xinhua

René Massé

Mali : la BID va dépenser 3,2 milliards de FCFA pour électrifier 7 villes

La Banque Islamique de Développement (BID) va financer, pour un montant de 3,2 milliards de FCFA (4,8 millions d’euros), l’électrification de 7 villes du Mali, dans les domaines de l’éclairage public, de l’extension des réseaux, et du renforcement des capacités de production d’électricité.

Le lancement officiel de ce projet d’électrification a eu lieu le 28 novembre 2008 à Douentza. Ce projet d’éclairage public, d’extension de réseaux et de renforcement des capacités de production d’électricité concerne les villes de Djenné, Bandiagara, Kati, Niono, Yanfolila, Goundam et Douentza.

Ce projet d’électrification, qui va durer 4 mois, porte sur la réalisation de 95 kilomètres de réseaux électriques et sur l’installation de 1 735 lampadaires, repartis entre Kati (20 km et 360 lampadaires), Yanfolila (15 km et 275 lampadaires), Niono (19 km et 350 lampadaires), Bandiagara (15 km et 270 lampadaires), Djénné (13 km et 240 lampadaires), Douentza (13 km et 240 lampadaires) et Goundam (13 km et 260 lampadaires).

En sus de ces réalisations, trois groupes thermiques diesel de 400 kW chacun seront achetés et installés pour renforcer les moyens de production énergétique dans les villes de Niono, Douentza et Bandiagara.


Source : un article de l’Essor du 2 décembre 2008.

René Massé, Xavier Dufail

Egypte : signature d’un mémorandum d’entente avec l’Union européenne pour renforcer la coopération énergétique

La Commission européenne et la République arabe d’Égypte ont signé le 2 décembre 2008 un mémorandum d’entente pour renforcer la coopération énergétique dans les domaines des réformes du marché de l’énergie et la convergence du marché énergétique égyptien par rapport à celui de l’UE, de la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, du développement des réseaux énergétiques ainsi que de la coopération technologique et industrielle.

Le mémorandum a été signé par Mme Benita Ferrero-Waldner, commissaire chargée des relations extérieures et de la politique européenne de voisinage, et par Andris Piebalgs, commissaire chargé de l’énergie, d’une part, et par Ahmed Aboul Gheit, ministre des affaires étrangères d’Égypte, d’autre part.

L’Égypte est le sixième fournisseur de gaz naturel de l’UE et c’est un pays de transit clé entre le Moyen Orient, l’Afrique et l’UE. Aussi l’UE et l’Egypte partagent-ils les mêmes préoccupations et perspectives dans le domaine de l’énergie : diversification et sécurité de l’approvisionnement énergétique, transports et marché, réformes du marché, développement et modernisation de l’infrastructure énergétique, amélioration de l’efficacité énergétique et sources d’énergies renouvelables. « L’engagement de l’Égypte par rapport aux réformes énergétiques est crucial pour la création d’un marché énergétique euroméditerranéen. »

Le mémorandum d’entente assigne cinq priorités à la coopération :

  • Développement d’une stratégie énergétique globale pour l’Égypte, y compris un renforcement des capacités institutionnelles et une réforme du marché de l’énergie ;
  • Etablissement d’un programme de travail pour une convergence graduelle des marchés énergétiques de l’Égypte par rapport à ceux de l’UE ;
  • Elaboration d’une politique globale et de projets pertinents dans le domaine de la gestion de la demande énergétique, de l’efficacité énergétique et des sources d’énergies renouvelables ;
  • Développement des réseaux énergétiques pour améliorer la sécurité énergétique dans l’UE et en Égypte ; et
  • Renforcement de la coopération technologique, scientifique et industrielle.

L’Égypte est un important producteur de pétrole et un fournisseur émergent de gaz dans la région méditerranéenne. Dans ce contexte, les commissaires Ferrero Waldner et Piebalgs ont encouragé l’achèvement du gazoduc arabe lors de la réunion des ministres de l’énergie qui a eu lieu le 5 mai 2008 à Bruxelles. Ce gazoduc, qui est soutenu par l’intermédiaire du Centre euroarabe du marché du gaz, pourrait transporter le gaz naturel égyptien et éventuellement iraquien vers les pays européens.

L’Égypte joue aussi un rôle important dans les exportations de gaz naturel liquide et le transport international de pétrole via le canal de Suez et elle participe actuellement au développement de réseaux de gaz et d’électricité régionaux. L’Égypte dispose d’un potentiel considérable pour le développement de sources d’énergies renouvelables, particulièrement l’énergie éolienne et solaire, et elle participe activement à la coopération énergétique UE Méditerranée.


Pour plus d’informations sur les relations bilatérales de l’UE avec l’Égypte, voir cette page du site de l’Union européenne (en anglais).

René Massé

Création d’une Agence internationale pour les énergies renouvelables

Une agence internationale pour les énergies renouvelables, baptisée IRENA, sera officiellement créée le 29 janvier 2009 à Bonn. Initiative de l’Allemagne, du Danemark et de l’Espagne, cette Agence intergouvernementale a vu ses statuts validés par 51 pays à l’occasion d’une réunion à Madrid en octobre 2008.

Cette Agence aura pour mission de conseiller et de soutenir les pays industrialisés et en développement pour qu’ils augmentent la part des énergies renouvelables dans leur production d’énergie. Elle devra leur fournir des informations fiables et aider à créer un environnement politique plus propice au développement des EnR.

Le contexte international

Les défis mondiaux ne peuvent pas être relevés unilatéralement. En effet, la sécurité énergétique, la protection de l’environnement et la lutte contre la pauvreté sont des thèmes qui nécessitent une approche conjointe au niveau international. Les énergies renouvelables jouent un rôle clé dans ce contexte et leur utilisation renforcée est nécessaire compte tenu du changement climatique et de la limitation des ressources conventionnelles. En créant l’Agence Internationale pour les Énergies Renouvelables (IRENA), le gouvernement fédéral s’est fixé comme objectif d’accélérer le développement des énergies renouvelables dans le monde.

Une de ses principales missions d’IRENA sera d’accompagner ses membres dans la mise en place et le développement de conditions politiques permettant de promouvoir les énergies renouvelables. Bien qu’IRENA soit une organisation intergouvernementale, l’industrie, le monde de la recherche, les ONG et la société civile seront activement
associées dans ses travaux.

Le calendrier de mise en place de l’IRENA

Après la Conférence préparatoire de l’Agence et les Ateliers d’avril et de juin 2008 à Berlin, le gouvernement espagnol a invité à une ultime Conférence préparatoire de l’Agence à Madrid les 23 et 24 octobre. Les quelque 150 participants venus de 51 États y ont approuvé les statuts (texte de la convention) et les modalités de financement de l’IRENA. En outre, ils se sont mis d’accord sur la mise en place d’une Commission préparatoire servant de base juridique pour le lancement de l’Agence dans la phase entre la signature et l’entrée en vigueur ainsi que sur les critères et procédures nécessaires à la sélection du siège et du directeur général intérimaires. La voie est donc tracée pour la création de cette agence. L’énorme intérêt des pays émergents et en développement témoigne de l’importance que revête dans le monde le développement des énergies renouvelables pour un approvisionnement énergétique durable.

Les États participants signeront les statuts le 26 janvier 2009 lors de la Conférence de création de l’Agence à Bonn. Le lendemain 27 janvier, la Commission préparatoire se réunira pour la première fois à Bonn. L’IRENA commencera immédiatement ses travaux dans sa phase de lancement et pourra mettre en œuvre ses premiers projets. Mi-2009, le siège provisoire ainsi que le directeur général intérimaire seront désignés permettant le développement progressif de l’organisation.

Les objectifs de l’IRENA

Le premier objectif de l’IRENA est d’accélérer l’utilisation globale et durable des énergies renouvelables dans le monde. Ce projet de grande envergure se traduit par une série d’activités concrètes parmi lesquelles :

  • Améliorer le cadre politique en matière d’énergies renouvelables grâce à une assistance‑conseil politique ciblée ;
  • Promouvoir le développement du transfert des technologies et des connaissances dans le domaine des énergies renouvelables ;
  • Soutenir le renforcement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables.

L’Agence conseillera par ailleurs les États membres sur les possibilités de financement, apportera son soutien dans les relations publiques et renforcera la recherche de politiques appliquées. Il s’agit de créer une structure élargie, au sein de laquelle les pays industriels et en développement seraient représentés de manière égale. Enfin, l’IRENA travaillera en étroite coopération avec les organisations et les réseaux existants.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site Internet de l’Agence (en Anglais) : www.irena.org.

René Massé

Guyane : le Groupe VOLTALIA SA et la Caisse des Dépôts s’associent pour le développement de projets de production d’électricité à base d’énergies renouvelables

Au travers de ce partenariat, le groupe VOLTALIA assure le co-financement de ses projets et conforte son objectif de devenir le premier producteur autonome d’ électricité à base d’énergies renouvelables en Guyane, par la complémentarité de ses savoir-faire de développeur et de producteur.

La Caisse des Dépôts investit 3,1 ME pour entrer à hauteur de 20% au capital de la société VOLTALIA Guyane. Cet apport sera réévalué en 2009, 2010 et 2011 en fonction du développement des projets dans les filières biomasse, photovoltaïque et hydraulique, au-delà d’une puissance cumulée de 20,1 MW.

En entrant au capital de VOLTALIA Guyane, la Caisse des Dépôts entend contribuer à la réalisation de projets locaux de production d’énergie, conformément aux objectifs des pouvoirs publics de développement de capacités de production non émettrices de gaz à effet de serre, enjeu essentiel pour ce territoire ultra-marin.

VOLTALIA Guyane disposera à fin 2008 d’une centrale biomasse (1,7 MW) couplée à une première unité solaire en toiture (0,2 MW). Le chantier d’une usine hydroélectrique de 4,5 MW sur la MANA a été ouvert pour une mise en production fin 2009 et un parc solaire de 6 MW doit être mis en chantier dans les prochaines semaines.
A ces premières installations s’ajoutent une dizaine de projets pour une capacité supplémentaire de 30 MW environ, portant l’objectif des deux partenaires à une quarantaine de MW installés d’ici cinq ans. L’ensemble du programme portera sur un montant total d’investissement devant atteindre 180 ME pour une production annuelle cumulée d’environ 130 Gwh.

A propos de VOLTALIA

VOLTALIA est un producteur d’électricité à base d’énergies renouvelables et opérateur en crédits carbone. Le Groupe développe des projets multi-énergies : hydraulique, éolien, biomasse et solaire. VOLTALIA est actuellement présent en France métropolitaine, en Guyane, au Brésil et en Grèce. VOLTALIA est cotée au Marché Libre d’Euronext Paris depuis mai 2006 (FR000302224-MLVLT).

A propos de la Caisse des Dépôts

La Caisse des Dépôts est un investisseur français de long terme au service de l’intérêt général et du développement économique. Dans le cadre de son plan stratégique « Elan 2020 », elle fait de l’environnement une priorité. Elle entend contribuer, par ses investissements dans les projets locaux, au développement des filières d’énergie renouvelable et à l’atteinte des objectifs nationaux et européens de production d’énergie verte. Elle accompagne ainsi les collectivités en tant qu’actionnaire des Entreprises Publiques Locales (EPL), notamment dans l’évolution statutaire des entreprises locales de distribution. Elle soutient également le développement d’acteurs émergents dans le domaine des énergies renouvelables : éolien, photovoltaïque, géothermie, biomasse et valorisation des déchets. Ses investissements dans les projets d’énergies renouvelables se sont élevés à près de 30 ME en 2007 et devraient atteindre 50 ME en 2008.

Contacts

VOLTALIA : Robert Dardanne, Tel : +33 (0)1 40 88 96 10. Courriel : r.dardanne@voltalia.com

CAISSE DES DEPOTS : Philippe Joyeux, Tél. : 01 58 50 40 00. Courriel : philippe.joyeux@caissedesdepots.fr


Source : un communiqué de presse diffusé par Hugin, diffusé le 1er décembre 2008 sur le site de LCI

René Massé

Gabon : la Chine finance et construit le plus grand complexe hydro-électrique du pays dans la province de Haut Ogooé

Le 15 novembre 2008, le groupe chinois Sinohydro a commencé la construction du plus grand projet hydroélectrique du Gabon depuis son indépendance. Cette centrale, d’une puissance installée de 160 mégawatts, sera installée dans la province gabonaise du Haut Ogooé.

Le projet, qui sera livré dans 54 mois, coûtera 398 millions de dollars et générera environ 1 000 emplois durant les travaux. Il est entièrement financé par la Chine qui accentue ainsi sa présence dans les pays africains.

Le groupe chinois Sinohydro vient déjà de remporter l’adjudication pour la construction du barrage hydroélectrique de 2,12 MW de Sangoro, sur la rivière Sondu, au Kenya ; il se lance maintenant dans la réalisation de cet ouvrage. Cette centrale hydro-électrique s’inscrit dans le grand projet Belinga, qui vise à extraire dans les réserves de la région, un milliard de tonnes de fer d’une teneur de 60%.

Le nouveau barrage, le Grand Poubara, remplace un ouvrage précédent, dénommé Poubara, d’une faible capacité de production. L’énergie produite par la centrale servira entre autres aux industries implantées dans cette province, et notamment à l’alimentation de la fameuse Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du groupe français Eramet, en place depuis les années 60.

Comme déjà au Kenya, pour remporter ce marché, la Chine avait octroyé au Gabon, en janvier 2008, un prêt préférentiel de 37,2 milliards de FCFA assorti d’une période de grâce de sept ans et d’un remboursement étalé sur 20 ans, à un taux de 3%. L’Eximbank devrait compléter l’aide chinoise au projet Poubara par un apport conséquent.


Source : un article publié le 29 novembre 2008 sur le site Les Afriques

René Massé

Europe : 12 instituts de recherche s’associent dans le domaine de l’énergie

Douze instituts de recherche se sont engagés à mobiliser conjointement leurs ressources afin d’optimiser la recherche européenne dans les technologies décarbonées.

Plusieurs instituts de recherche européens* ont officiellement lancé fin octobre 2008 l’Alliance Européenne de la Recherche dans le domaine de l’Energie (EERA). À travers une déclaration d’intention, ces centres s’engagent à optimiser les moyens de l’UE en matière de recherche dans le domaine de l’énergie grâce au partage des installations nationales et à la réalisation de programmes communs.

Cette EERA constitue l’un des outils qui permettra de mettre en œuvre le plan technologique stratégique pour l’énergie ou plan SET présenté en novembre 2007 par la Commission européenne. Ce plan vise à doter l’Europe d’un nouvel agenda de recherche dans le domaine de l’énergie pour atteindre l’objectif de réduction des émissions de GES d’ici à 2020 (réduction de 20%).

Six technologies stratégiques déjà identifiées

Six technologies ont déjà été identifiées comme stratégiques et font l’objet d’initiatives industrielles. Orientées vers des objectifs mesurables en termes de réduction des coûts ou d’amélioration des performances, ces initiatives doivent recentrer et harmoniser les efforts de la Communauté, des États membres et de l’industrie. Elles concernent l’énergie éolienne avec la validation et la démonstration de grandes turbines, l’énergie solaire pour la démonstration à grande échelle dans le domaine de l’électricité photovoltaïque et de l’énergie solaire concentrée, la bioénergie axée sur les biocarburants de seconde génération, le piégeage, le transport et le stockage du CO2 (CCS), le réseau électrique pour le développement d’un système électrique intelligent et la fission nucléaire axée sur le développement des technologies de la quatrième génération.

*CEA (France), CIEMAT (Espagne), CRES (Grèce), ECN (Pays-Bas), ENEA (Italie), FZ Jülich (Allemagne), INETI (Portugal), RISOE (Danemark), UK-ERC (Royaume-Uni), VTT (Finlande), EUA (Europe), EUROHORC (France).


Source : un article de F. Roussel publié sur le site de Actu-Environnement.

René Massé, Xavier Dufail

La BAD investit 30 millions de US dollars dans le Fonds africain d’infrastructure énergétique

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) vient d’approuver le 19 novembre 2008 à Tunis, la proposition d’une participation de 30 millions de dollars américains dans le Fonds africain d’infrastructure énergétique (AIEF).

Le Fonds, basé à Maurice, investira dans les régions d’énergie et d’infrastructure énergétique en ciblant essentiellement l’Afrique subsaharienne. Il est unique et sera le premier dédié à l’électricité et à l’énergie en Afrique.

Pour la BAD, l’AEIF sera le premier investissement dans un fonds ciblant exclusivement l’infrastructure énergétique – un secteur clé qui est aligné avec les stratégies de développement d’infrastructure et de développement du secteur privé de la Banque. Les prises de participation effectuées par la Banque servent d’éléments catalyseurs pour encourager d’autres institutions de financement du développement à participer aux opérations de cofinancement.

L’AIEF vise à mobiliser 500 millions de dollars d’ici à 2015, et l’ADB prévoit que les investissements prévus au portefeuille se traduiront par l’accroissement de la capacité de production d’environ 530 MW et l’augmentation de la consommation d’énergie, qui pourrait ainsi passer à 620 GWH par an. Le Fonds jouera un rôle de catalyseurs dans la promotion des projets d’infrastructure induits par le secteur privé, ce qui permettra de mobiliser environ 1 milliard de dollars, d’ici à 2015.

La mise en œuvre des initiatives du secteur de l’infrastructure énergétique induites par le secteur privé est en conformité avec les priorités nationales et régionales d’assurer une offre d’énergie économique et sûre pour la satisfaction des besoins des ménages, industriels et commerciaux. L’amélioration de l’accès à une offre plus fiable et abordable d’énergie constitue un nouveau domaine d’intervention dans tous les Documents de stratégie pays (DSP) de la Banque. L’amélioration de l’infrastructure énergétique contribuera à accroître la production industrielle et le PIB, ainsi qu’à améliorer le climat d’investissement, les moyens de subsistance et la qualité de vie des populations locales.

La réserve de projets d’AEIF affiche une viabilité commerciale élevée, ce qui augure bien de la viabilité financière à long terme. Il est attendu que les projets retenus aient un impact significatif en termes de développement. Les investissements d’AEIF contribueront à accroître l’offre d’électricité, ce qui pourrait se traduire par l’exportation d’électricité vers les pays voisins. Ceci contribuera à renforcer l’intégration régionale, qui figure aussi au nombre des interventions prioritaires de la BAD.

Pour plus d’informations :

  • Prendre contact avec Moulaye Idrissa Touore – Tél. : +216 71 10 39 63– Courriel : m.i.toure@afdb.org,
  • Visiterle site de l’ADB, plus particulièrement cette page qui est à la source de cet article.

René Massé

Guinée : le district de Bakalan électrifié

A Kankan, dans le cadre du programme d’électrification rurale, le district de Bakalan dans le CRD de Karifamoriya est désormais électrifié.

Cette réalisation, inaugurée récemment, s’inscrit dans le cadre d’un projet d’électrification rurale décentralisé dont le coût total d’investissement est de près de 190 millions de francs guinéens (soit 30 000 euros).

Ce village, qui compte 2 743 habitants, est désormais alimenté en électricité par un groupe électrogène de 38 kVA. Cette réalisation va fournir 226 ménages repartis dans le district de Bakalan centre par un réseau de 3672m, alimentant 393 lampes et 86 prises pour l’audiovisuel, la ventilation et le froid.

Ce projet est le fruit de la coopération entre la Guinée, la Banque mondiale mondiale et le Fond pour l’environnement mondial.

Plus d’informations sont accessibles dans l’article source.


Source : un article de Janvier Diallo, publié le 20 novembre 2008 sur le site de Kababachir.

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : l’ASER et l’Union européenne cofinancent des projets d’électrification rurale dans le sud

La Commission européenne a accordé une subvention de 4,26 milliards de FCFA à l’ASER pour financer l’électrification rurale des villages de Kolda et Vélingara dans le sud du pays.

‘’Nous nous réjouissons de la nouvelle de la signature de la convention entre l’Union européenne et l’ASER. Cet accord de subvention vient à son heure car il va libéré des années de souffrances des populations. Elles ont réclamé l’électricité en milieu rural », a indiqué Alpha Koïta, président de la communauté rurale de Bagadadji (département de Kolda).

‘’Dans ce monde du 21éme siècle, l’électricité n’est pas un luxe, mais plutôt une nécessité. Avec ce projet d’électrification des villages de la région, c’est notre économie qui ira de l’avant grâce à l’appui et aux nombreuses initiatives du chef de l’état en faveur des populations rurales », a-t-il poursuivi.

Dans la région de Kolda, la question de l’électrification rurale avait provoqué des violences dans la communauté rurale de Mampatim. Ces affrontements avaient coûté la vie d’un jeune.


Source : un article publié sur le site de Rewmi.

Elhadji SYLLA, ASER